300.000 litres d’eau par jour de construction du mur de Trump


Pour le mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique Donald Trump à contourné pas moins de 28 lois fédérales. Il peut donc en toute quiétude prendre l’eau douce souterraine sans se soucier des espèces en voie de disparition, des terres sacrées des Amérindiens et de l’environnement en général Tout cela pour ce foutu mur
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300.000 litres d’eau par jour de construction du mur de Trump


La barrière doit s'étendre sur près de 160 kilomètres en Arizona. | Herika Martinez / AFP

La barrière doit s’étendre sur près de 160 kilomètres en Arizona. | Herika Martinez / AFP

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian

Le gouvernement contourne des lois environnementales afin d’édifier le mur en drainant les eaux souterraines de l’Arizona, aux dépens de plusieurs espèces.

En Arizona, le grand mur à la frontière du Mexique désiré par le président Trump pourrait supplanter la crise migratoire par une crise environnementale. Sa construction requiert des quantités pharaoniques d’eau, près de 300.000 litres par jour selon un entrepreneur chargé du projet, alors même que les réserves aquatiques de la région sont épuisées, malmenées par une sécheresse prolongée, des températures record et des cultures intensives.

Haute de 9 mètres, la barrière doit s’étendre sur plus de 100 kilomètres en Arizona, dont 30 kilomètres à la lisière du San Bernardino National Wildlife Refuge. Cette réserve est l’une des rares dans la région aride, et l’on y trouve des sources aquatiques où vivent des espèces en voie de disparition. Mais le mur, qui a commencé à être érigé à proximité en octobre, draine toute l’eau douce disponible aux alentours.

Au minimum huit espèces en voie de disparition sont menacées par cette ponction d’eau, dont quatre types de poissons endémiques. Le Yaqui Topminnow, le Chevaine, le Shiner et surtout le poisson Rio Yaqui, dont cette réserve est le seul habitat aux États-Unis, risquent de disparaître.

L’appauvrissement en eau menace également les grenouilles léopards Chiricahuas, la plante semi-aquatique Huachuca Water Umbel, la couleuvre rayée mexicaine ainsi que le faucon Aplomado.

À proximité de la réserve, l’eau d’un puits a déjà été exploitée pour fabriquer du béton et contrôler la quantité de poussière. Près de 230 millions de litres d’eau seront nécessaires pour construire le mur sur la seule partie de prévue en Arizona selon Gary Nabhan, ethnobiologiste et chercheur à l’Université de l’Arizona.

«C’est le genre de mur –pieds de béton, d’une hauteur absurde, avec un éclairage 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7– que Trump a choisi de construire qui causera le plus de perturbations pour les humains, mais aussi pour la faune et la végétation», ajoute Gary Nabhan.

Vingt-huit lois suspendues

Le 9 octobre 2018, l’administration Trump a annoncé qu’elle renoncerait à vingt-huit lois fédérales exigeant une protection et une surveillance des espèces menacées, des terres et des droits des Amérindien·nes afin d’accélérer la construction. En Arizona, treize lois d’État ont été suspendues en plus des lois fédérales.

Parmi elles, on retrouve le National Environnemental Policy Act, qui impose une longue analyse scientifique préalable des projets et induit souvent des coûts supplémentaires avant qu’ils ne soient approuvés. Sans ces lois, l’édification du mur peut aller de l’avant, sans se soucier des contraintes environnementales qu’elle pourrait rencontrer sur son chemin.

«Grâce à ces dérogations environnementales et à des fonds volés, déclare Raúl Grijalva, membre du Congrès de l’Arizona, il [Trump] construit un mur qui épuisera de précieuses ressources en eau, profanera des sites sacrés et détruira les trésors environnementaux des régions frontalières.»

http://www.slate.fr/

Le morceau de mur qui énerve Trump


Les Berlinois ont envoyé un cadeau aux États-Unis une lettre écrite sur une partie du mur de Berlin pour les remercier d’avoir soutenus tout au long des années dans la destruction du mur, un monde sans mur. Il semble que Donald Trump n’en veuille pas, mais comme il est offert au pays, il est donc pour les citoyens américains …
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Le morceau de mur qui énerve Trump


Le mur en partance pour Washington | Die Offene Gesellschaft 

Le mur en partance pour Washington | Die Offene Gesellschaft

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur Quartz

Cadeau des Berlinois.

Ce n’est pas un cadeau plaisant à offrir pour l’association Die offene gesellschaft –qu’on pourrait traduire par «une société ouverte»– qui se bat pour un monde sans mur. Leur action a pour but de dénoncer la construction d’un mur entre les États-Unis et le Mexique comme symbole de la politique anti-immigration de Donald Trump.

Sur l’imposant bloc de béton de 2,7 tonnes, un authentique morceau du mur de Berlin, on peut lire une lettre adressée au président et signée les «Citoyens de Berlin»:

«Pendant des années, les États-Unis ont joué un rôle majeur dans la destruction de ce mur, de John Kennedy à Ronald Reagan, les présidents américains se sont battus contre. Nous aimerions vous donner un des derniers morceaux du mur de Berlin pour commémorer la dévotion des États-Unis à construire un monde sans murs.»

Au début de la semaine, l’association avait informé la maison Blanche de ses intentions de livrer le morceau de mur pour le trentième anniversaire de sa chute et était restée sans réponse. Sur les réseaux sociaux, elle indique finalement que Trump n’a pas accepté son cadeau, le mur est donc exposé dans les rues de Washington.

Coût de l’opération?

Le magazine Quartz a pu échanger avec l’un des membres de l’association nommé Philip Husemann:

«Si le président accepte notre lettre, elle est sienne. Mais les cadeaux présidentiels appartiennent toujours aux États-Unis et non à un individu. Elle appartient donc au peuple. Nous espérons que cette lettre atterrisse dans un espace public pour que tous les citoyen.nes puissent la lire. Après tout, le message principal est un grand « merci » des Berlinois.es au peuple américain.»

Le cadeau aurait coûté à l’association quelques milliers d’euros répartis entre le prix d’achat du morceau de mur et son transport en avion à New-York puis en camion à Washington. Du même côté de l’Atlantique, le mur entre le Mexique et les États-Unis prend difficilement forme et aurait déjà coûté, selon Quartz, 10 milliards de dollars aux citoyens et citoyennes américaines.

http://www.slate.fr/

Le mur frontalier avec le Mexique facilement scié, Trump minimise


Un mur qui devrait coûter des milliards de dollars aux Américains, ne semble pas être à la hauteur de sa fonction. On peut le scier ou même faire des trous dans le béton armée avec des outils pas trop cher .. Tout cet argent qui aurait pu être mis ailleurs.
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Le mur frontalier avec le Mexique facilement scié, Trump minimise

PHOTO CHRISTIAN CHAVEZ, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

« Nous avons un mur très puissant », a déclaré M. Trump.

(Washington) Le président américain Donald Trump a minimisé samedi des informations selon lesquelles des trafiquants ont franchi le « mur » frontalier avec le Mexique en le sciant facilement à l’aide d’outils accessibles à tous.

« Nous avons un mur très puissant », a déclaré M. Trump aux journalistes à Washington. « Le scier et une chose, mais il est facilement réparable », a-t-il ajouté.

Le quotidien Washington Post a rapporté samedi que des contrebandiers en provenance du Mexique s’étaient introduits aux États-Unis ces derniers mois en perçant des trous dans de nouvelles sections du mur frontalier, faites de béton et d’acier, à l’aide de scies disponibles dans le commerce de détail pour environ 100 dollars.

Promesse phare de la campagne 2016 du magnat de l’immobilier, la construction du mur tout au long de la frontière mexicaine peine à se concrétiser, le Congrès refusant de débloquer les fonds nécessaires à son financement.

https://www.lapresse.ca/

États-Unis: des balançoires pour rapprocher les enfants à la frontière mexicaine


Deux professeurs californiens ont eu l’idée d’installer des balançoires a travers le mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique en guise d’opposition au projet Donald Trump. Je trouve l’idée originale. Quoi de plus pacifique que de voir des enfants, et même des adultes jouant ensemble. Encore mieux quand ce sont des personnes de pays différents.
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États-Unis: des balançoires pour rapprocher les enfants à la frontière mexicaine

États-Unis: des balançoires pour rapprocher les enfants à la frontière

LUIS TORRES VIA GETTY IMAGES

Deux professeurs californiens sont à l’origine de cette initiative, symbole de l’opposition au projet de Donald Trump d’achever la construction d’un mur entre les deux pays.

Des enfants qui jouent ensemble à la balançoire, l’un au Mexique, l’autre aux États-Unis: entre eux, une barrière. Deux professeurs californiens sont à l’origine de cette initiative, symbole de l’opposition au projet de Donald Trump d’achever la construction d’un mur entre les deux pays.

Trois balançoires roses ont été dévoilées à cheval entre Sunland Park, dans l’État américain du Nouveau-Mexique, et Ciudad Juarez, au Mexique.

Passant à travers les barreaux érigés pour marquer la frontière, elles permettent aux enfants, mais aussi aux adultes, de jouer ensemble bien qu’ils se trouvent dans deux pays différents.

Ronald Rael, professeur d’architecture à l’université californienne Berkeley, travaille depuis 10 ans sur ce projet, avec Virginia San Fratello, qui enseigne le design à l’université de San Jose.

États-Unis: des balançoires pour rapprocher les enfants à la frontière

LUIS TORRES VIA GETTY IMAGES

Le voir devenir réalité est «l’une des expériences les plus incroyables», at-il expliqué lundi sur Instagram, décrivant cet événement à la frontière comme «rempli de joie, d’excitation, et d’unité».

«Le mur est devenu un véritable pivot dans les relations entre les États-Unis et le Mexique, les enfants et les adultes étaient connectés de façon profonde de chaque côté de la frontière, avec la reconnaissance que ce qui se produit d’un côté a des répercussions de l’autre», a-t-il ajouté.

Les vidéos et les photos du bonheur innocent des enfants sur leur balançoire remportaient un certain succès sur les réseaux sociaux mardi, beaucoup se félicitant de cette initiative qui intervient alors que Donald Trump ne cesse de pousser pour une politique migratoire plus restrictive.

«Beau rappel que nous sommes tous connectés: ce qui se passe d’un côté affecte l’autre», a tweeté l’acteur mexicain Mauricio Martinez.

«Le symbole de la balançoire est juste magique», a affirmé Claudia Tristan, qui travaille pour le candidat démocrate à la présidentielle Beto O’Rourke. «Les barrières à la frontière ne nous couperont pas de nos voisins.»

https://quebec.huffingtonpost.ca

Seize États contestent en justice l’urgence nationale pour le mur de Trump


Le mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique risque de faire des vagues dues à un recours en justice de 14 états américains. Il y a bien sûr des démocrates, mais aussi des sénateurs républicains qui critiquent la décision du président en signant l’urgence nationale. Reste à voir comment la justice va suivre ou pas.
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Seize États contestent en justice l’urgence nationale pour le mur de Trump

 

Seize États contestent en justice l’urgence nationale pour le mur de Trump

Photo by: APDonald Trump. Photo: AP

Seize États américains ont déposé un recours en justice lundi à San Francisco contre l’administration du président Donald Trump pour sa décision de décréter l’urgence nationale afin de construire un mur à la frontière avec le Mexique.

La plainte, déposée devant un tribunal fédéral en Californie, estime que l’ordonnance du président contrevient à deux dispositions constitutionnelles, l’une définissant les procédures législatives, l’autre attribuant au Congrès le dernier mot en matière de financement public.

Elle avance également que le ministère la Sécurité intérieure avait enfreint la loi sur la protection de l’environnement en n’évaluant pas l’impact environnemental du mur en Californie et au Nouveau-Mexique.

Selon les plaignants, Donald Trump a ainsi «plongé le pays dans une crise constitutionnelle de son propre fait».

Cette initiative avait été annoncée auparavant par le procureur général de Californie, Xavier Becerra. Il affirmait que son État et d’autres étaient dans leur droit car ils risquaient de perdre de l’argent destiné notamment à des projets militaires et à l’aide d’urgence en cas de catastrophe.

Outre la Californie, les États en question sont: Colorado, Connecticut, Delaware, Hawaï, Illinois, Maine, Maryland, Michigan, Minnesota, Nevada, New Jersey, Nouveau-Mexique, New York, Oregon et Virginie.

Outre les opposants démocrates, plusieurs sénateurs républicains ont critiqué la déclaration d’urgence en affirmant qu’elle créait un précédent dangereux et outrepassait les pouvoirs de l’exécutif.

Donald Trump avait signé vendredi une déclaration d’urgence nationale, procédure qui devrait lui permettre de contourner le Congrès afin de débloquer des fonds fédéraux (notamment destinés au Pentagone) et construire le mur censé endiguer l’immigration clandestine.

Au total, et en comptabilisant les 1,4 G$ débloqués par le Congrès, il pourrait, selon la Maison Blanche, disposer de quelque 8 G$ pour la construction de cet édifice, une de ses principales promesses de campagne.

Alors que les candidatures se multiplient du côté démocrate en vue des primaires à la présidentielle de 2020, le président Trump espère galvaniser sa base électorale sur la question de l’immigration. Et une guérilla judiciaire pourrait y contribuer. Il avait en tout cas anticipé et intégré dès vendredi des poursuites judiciaires contre sa déclaration d’urgence nationale, en prévoyant même quel tribunal serait sollicité.

«Nous aurons éventuellement une mauvaise décision, puis nous aurons une autre mauvaise décision, puis nous finirons devant la Cour suprême où nous avons bon espoir d’avoir une décision équitable, et nous allons gagner devant la Cour surpême».

Sa confiance dans la plus haute juridiction du pays s’explique sans doute par la présence des juges conservateurs qu’il y a nommés. Sauf suspension par décision de justice, la déclaration d’urgence nationale devrait permettre à Donald Trump de contourner le Congrès afin de débloquer des fonds fédéraux (notamment destinés au Pentagone) et construire le mur censé endiguer l’immigration clandestine.

Au total, et en comptabilisant les 1,4 G$ débloqués par le Congrès, il pourrait, selon la Maison Blanche, disposer de quelque 8 milliards pour la réalisation d’une de ses principales promesses de campagne.

Au-delà des démocrates, plusieurs sénateurs républicains ont critiqué la déclaration d’urgence en affirmant qu’elle créait un précédent dangereux et outrepassait les pouvoirs de l’exécutif. Des experts en droit ont critiqué la décision du président.

Toutefois, la loi de 1976 qui l’a rendue possible «ne donne aucune limite explicite à ce qui constitue ou pas une urgence nationale», a expliqué à l’AFP Jennifer Daskal, professeur de droit à l’American University.

Des présidents américains ont déjà eu recours à cette procédure, mais face à des menaces paraissant plus immédiates, comme le républicain George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001 ou le démocrate Barack Obama en pleine épidémie de grippe H1N1.

https://journalmetro.com/

Comment l’armée américaine pourrait construire le mur


Donald Trump veut son mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique, mais à quel prix. Il devra aller chercher l’argent qui à l’origine est prévu dans d’autres projets de l’armée, plus des fonds destiné à la lutte contre la drogue. Il devra faire face aux mécontentes de bien des gens. Il devra aussi faire face aux démocrates ainsi que les personnes qui risquent de perdre leurs biens en plus des organisations pour la défense de la faune et la flore. Ce qui peut laisser perplexe de cette obsession du Président
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Comment l’armée américaine pourrait construire le mur

 

Des soldats américains déployés à Hidalgo, au Texas,... (Photo ADREES LATIF, archives REUTERS)

Des soldats américains déployés à Hidalgo, au Texas, déroulent du fil barbelé le long de la frontière avec le Mexique, le 8 novembre 2018.

PHOTO ADREES LATIF, ARCHIVES REUTERS

THOMAS WATKINS
Agence France-Presse
Washington

 

Le président Donald Trump a décrété l’« urgence nationale » pour faire face à ce qu’il qualifie d’« invasion » de gangs, de passeurs, de drogues et de migrants clandestins traversant la frontière avec le Mexique.

Grâce à cette procédure exceptionnelle, M. Trump a maintenant accès à des fonds fédéraux pour financer la construction du mur frontalier qu’il a promis en campagne.

Le Pentagone étant de loin la plus grande source de fonds fédéraux d’urgence, voici comment l’armée américaine pourrait aider à cette construction.

Combien ?

Maintenant que l’urgence nationale a été officiellement décrétée, le président va pouvoir puiser dans des fonds du Pentagone ayant déjà été approuvés par le Congrès pour 2019.

Donald Trump voulait que le Congrès approuve l’octroi de 5,7 milliards de dollars pour la construction d’un mur le long de portions de la frontière, mais le Congrès n’a accepté de voter que pour 1,375 milliard. Et pour des barrières, pas spécifiquement un mur.

La Maison-Blanche a donc indiqué que le président allait accéder à 6,1 milliards provenant de deux sources du Pentagone : 3,6 milliards d’un fonds consacré à la construction militaire, et 2,5 milliards de fonds destinés aux activités de lutte contre la drogue du département de la Défense.

Même si cette déclaration d’urgence nationale est évoquée depuis des mois, le Pentagone n’a pas été en mesure de dire dans l’immédiat quels programmes ou projets seraient affectés une fois l’argent redirigé vers le mur.

Pour l’instant, la majeure partie des fonds destinés à la construction devaient servir à des logements pour des militaires, des améliorations de bases militaires et autres projets.

Le département de la Défense pourrait abandonner ou réduire la portée de projets, mais cela provoquerait la colère d’élus dont les circonscriptions seraient affectées.

Le candidat Trump avait plusieurs fois assuré que le Mexique financerait le mur.

Qui le construirait ?

Le Pentagone a déjà positionné près de 4000 soldats le long de la frontière, dans le cadre d’un décret controversé signé par M. Trump l’an dernier avant les élections de mi-mandat.

Environ 2100 Gardes nationaux soutiennent ces opérations frontalières.

Les troupes ont principalement déroulé des kilomètres de fil barbelé le long de postes-frontière très fréquentés ; les soldats ne sont pas nécessairement des experts en construction de murs en dur.

Une telle tâche pourrait revenir au Corps du génie de l’armée de terre, qui a des dizaines d’années d’expérience en termes de projets à grande échelle.

Le Pentagone pourrait déployer davantage d’hommes à la frontière pour aider ou sous-traiter le travail à des entreprises privées.

Sous quelle autorité  ?

Le « National Emergencies Act » autorise le président à déclarer une urgence nationale en fournissant une raison précise.

Il permet ensuite de mobiliser des centaines de pouvoirs d’urgence en sommeil prévus dans d’autres lois, et donne l’accès aux fonds du Pentagone.

En théorie, les pouvoirs liés à l’urgence nationale permettent aussi à la Maison-Blanche de déclarer la loi martiale, de suspendre les libertés civiles, élargir l’armée, saisir des propriétés et restreindre les communications et les transactions commerciales. Mais M. Trump n’a à aucun moment laissé entendre que l’une de ces mesures pourrait être prise.

Quels défis légaux ?

La déclaration d’urgence nationale va certainement être contestée devant laIl faut aussi s’attendre à des plaintes de propriétaires terriens à la frontière, qui risquent de voir certains justice par des élus démocrates.

de leurs biens confisqués par les autorités, et d’organisations de défense de l’environnement inquiètes pour la faune et la flore.

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et le chef de la minorité au Sénat Chuck Schumer, les leaders des démocrates au Congrès, ont dénoncé l’initiative de M. Trump comme « un coup violent » porté contre la Constitution.

https://www.lapresse.ca

Trump va déclarer l’état d’urgence pour construire son mur


Donald Trump ne démord pas pour son mur à la frontière mexicaine. Il va décréter l’urgence nationale pour financer son mur frontalier. Cette décision va sûrement finir par une action en justice pour cette voie qu’il veut prendre.
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Trump va déclarer l’état d’urgence pour construire son mur

 

Donald Trump lors d'une rencontre à la Maison-Blanche le 12 février 2019.

Le président américain Donald Trump serait prêt à déclarer l’état d’urgence pour financer la construction d’un mur à la frontière mexicaine. Photo: Getty Images / Chip Somodevilla

 

Après un bras de fer éprouvant avec les démocrates, qui s’est soldé par une paralysie historique du gouvernement, le président américain joue son va-tout : il utilisera une procédure d’urgence exceptionnelle pour contourner le Congrès et pouvoir ainsi financer son mur à la frontière avec le Mexique.

L’information, communiquée d’abord par le chef de la majorité républicaine du Sénat Mitch McConnell, a été vite confirmée par la Maison-Blanche. Cette dernière a annoncé que Donald Trump va déclarer l’ « urgence nationale » afin d’obtenir le financement nécessaire pour l’érection d’un mur à frontière avec le Mexique.

« Une nouvelle fois, le président tient sa promesse de construire le mur, de protéger la frontière et d’assurer la sécurité de notre grand pays », s’est félicitée la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders.

Le président signera la loi sur le financement du gouvernement fédéral et, comme il l’a déjà dit, agira aussi par décrets – avec en particulier l’urgence nationale – afin de mettre fin à la crise de sécurité nationale et humanitaire à la frontière. Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche

Mitch McConnell avait rapporté plus tôt que le président est « prêt à signer » le compromis budgétaire obtenu entre parlementaires démocrates et républicains afin d’éviter une nouvelle paralysie budgétaire.

« Je viens d’avoir l’occasion de parler avec le président Trump et il a indiqué qu’il était prêt à promulguer cette loi. Il diffusera en même temps une déclaration d’urgence nationale », a-t-il précisé.

Le Congrès est appelé à se prononcer jeudi avant minuit sur un projet de loi destiné à éviter un autre gel des activités de l’administration fédérale, avant que le président l’entérine à son tour d’ici vendredi. Le Sénat vient d’ailleurs d’approuver ce texte, qui est le fruit du compromis auquel sont parvenus les démocrates et les républicains après de laborieuses tractations. Il prévoit notamment une somme de 1,3 milliard de dollars américains pour le financement d’une barrière à la frontière avec le Mexique, soit le quart des 5,7 milliards réclamés par Trump.

Déçu par cette maigre concession du Congrès, le locataire de la Maison-Blanche n’a pas déterré pour autant la hache de guerre.

« Je ne veux pas avoir un shutdown, ce serait terrible », a-t-il déclaré, visiblement échaudé par le bras de fer historique qui avait précipité quelque 800 000 fonctionnaires dans la tourmente pendant 35 jours, jusqu’à fin janvier.

Tout en tenant mordicus à la construction de son mur, promesse phare de sa campagne électorale, Donald Trump a laissé entendre qu’il voulait jouer d’autres cartes que celle de la paralysie du gouvernement.

Il a finalement pris l’avenue la plus risquée, celle de recourir à l’état d’urgence pour couper l’herbe sous le pied du Congrès. Le président a été déjà mis en garde par ses détracteurs – parmi lesquels on compte aussi des républicains – qu’une telle option pourrait mener à une rude bataille politico-judiciaire.

L’urgence nationale, c’est quoi?

En vertu du National Emergencies Act, une loi votée en 1976, le président des États-Unis peut invoquer une « urgence » nationale, une situation qui lui confère des pouvoirs extraordinaires, dont celui de contourner le Congrès.

Plusieurs prédécesseurs de Trump ont fait usage de ces dispositions, dont George W. Bush qui avait décrété l’urgence nationale après les attentats du 11 septembre 2001. Pour sa part, Barack Obama y a recouru lors de l’épidémie de grippe H1N1.

Les démocrates sur le pied de guerre

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a immédiatement réagi à cette annonce. Elle a fait savoir qu’une action en justice pourrait être intentée pour contester le recours à l’urgence nationale.

La leader démocrate a indiqué que si Donald Trump agissait de la sorte, il créerait un précédent inquiétant, y compris pour les républicains.

« Nous serons prêts à réagir de manière appropriée », a-t-elle affirmé, précisant que ce qui se passe à la frontière avec le Mexique ne constitue pas une urgence, contrairement à ce que prétend le président Trump. En revanche, les violences par armes à feu aux États-Unis pourraient aussi être considérées comme une urgence nationale, a-t-elle souligné.

Dans un langage plus incisif, Chuck Schumer, le chef de la minorité démocrate au Sénat, a dit que déclarer l’urgence nationale pour la construction du mur serait un « acte illégal » et un « mépris total » pour l’État de droit et le Congrès.

Il a ajouté que le Congrès prendra toutes les mesures pour empêcher Trump d’y parvenir.

Déclarer l’urgence nationale serait un acte illégal, un abus flagrant de pouvoir de la part de la présidence. Chuck Schumer, leader démocrate du Sénat

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

Un mur entre les États-Unis et le Mexique menacerait la biodiversité


« Le mur serait un crime contre la biodiversité » Paul Ehrlich. Avec le mur entre les États-Unis et le Mexique feront beaucoup de tort aux animaux et seront menacés d’extinction à cause de cette limitation. Les frontières existent pour l’humain et non pour les animaux. Une chose que Donald Trump devrait penser !
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Un mur entre les États-Unis et le Mexique menacerait la biodiversité

 

Un ocelot dans la nuit.

L’ocelot pourrait disparaître des États-Unis si un mur frontalier continu était construit. Photo : iStock

 

La survie de plus de 1000 espèces animales serait sérieusement menacée si le mur voulu par le président Donald Trump était construit tout le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, ont averti des scientifiques.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le loup du Mexique, le mouflon d’Amérique et l’antilope de Sonora verraient par exemple leurs populations scindées par ce mur, ont expliqué plus de 2700 chercheurs dans une lettre publiée dans le journal BioScience.

Les jaguars et les ocelots, qui n’ont qu’une très faible population en territoire américain, seraient menacés d’extinction.

« La construction de clôtures et de murs au cours de la dernière décennie et les efforts déployés par l’administration Trump pour ériger un mur frontalier continu menacent certaines des régions les plus diverses, biologiquement, du continent », préviennent les scientifiques.

« Les sections du mur déjà construites réduisent la superficie, la qualité et la connectivité des habitats végétaux et animaux, et compromettent plus d’un siècle d’investissements binationaux dans la conservation », ajoutent-ils, déplorant que « l’attention politique et médiatique […] sous-estime ou dénature souvent le tort causé à la biodiversité ».

Quand les populations d’animaux sont fragmentées, il est plus difficile pour eux de trouver de la nourriture, de l’eau et des partenaires pour s’accoupler, et font donc face à des risques plus élevés d’extinction.

Une soixantaine d’espèces présentes dans cette région frontalière sont déjà « listées comme étant en danger critique d’extinction, en voie de disparition ou vulnérables par l’Union internationale pour la conservation de la nature », selon les scientifiques.

Le mur serait « un crime contre la biodiversité », assène par ailleurs dans un communiqué un coauteur de la lettre, Paul Ehrlich, professeur à l’Université de Stanford.

Les chercheurs appellent les autorités américaines à identifier les espèces vulnérables et à concevoir des barrières qui permettent aux animaux de passer autant que possible d’un côté et de l’autre.

Une loi adoptée en 2005 aux États-Unis donne au département de la Sécurité intérieure le droit de lever des protections telles que la Loi sur les espèces en danger (Endangered Species Acts) s’il juge qu’elles peuvent ralentir la construction du mur.

https://ici.radio-canada.ca/