Une forêt tropicale découverte en Afrique grâce à Google Earth


On voit des choses avec Google Earth ! On peut même découvrir une forêt tropicale en Afrique !! Cette découverte date de 2012, mais cette année plusieurs spécialistes ont été visiter cette forêt vierge. Ils sont même trouver de nouvelles espèces. Espérons que cette forêt sera protégée
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Une forêt tropicale découverte en Afrique grâce à Google Earth

 

 

foret vierge tropicale

Crédits : Flickr

par Yohan Demeure

Google Earth a encore permis de faire une découverte ! En effet, la plateforme composée de photos satellites a donné la possibilité d’aller explorer une forêt tropicale perchée sur un sommet situé au Mozambique !

La découverte a été faite en 2012, mais n’avait pas fait grand bruit dans les médias. Selon Julian Bayliss, biologiste à l’Université Oxford Brookes (Royaume-Uni), il s’agit d’une forêt vierge localisée dans les plaines du nord du Mozambique au sommet du mont Lico, dont l’altitude est d’environ 700 mètres. La première expédition au cœur de ce site n’a eu lieu qu’en mai 2018 et a duré une douzaine de jours, comme le souligne le site de l’ONG Alliance Earth. Auparavant, seules deux courtes missions de reconnaissance avait été organisées afin de préparer la plus récente.

Rassemblant des chercheurs de plus d’une dizaine d’universités, l’expédition avait pour but principal d’explorer la faune et la flore environnantes. Ainsi, les 28 géologues, botanistes, biologistes et autres scientifiques spécialistes dans l’étude des animaux se sont rendus sur le mont Lico, guidés par Jules Line, spécialiste des escalades sans cordage et Mike Robertson, un militant anti-lobbys pétroliers connu pour avoir escaladé la tour Eiffel sans équipement.

Les géologues ont creusé un trou de plusieurs mètres de profondeur, le but de la manœuvre étant d’en apprendre d’avantage sur l’histoire de la forêt tropicale et de comprendre comment le changement climatique affecte les forêts dans le temps. D’autres chercheurs ont par ailleurs déniché de potentielles nouvelles espèces de poissons, de crabes, de papillons, de rongeurs, de grenouilles, etc. Par exemple, une sorte de serpent amphibien inconnu de 24 cm de long a été découvert.

Évoquons enfin le fait que cette expédition a été financée par l’African Butterfly Research Institute, le groupe de bienfaisance Transglobe Expedition Trust, ainsi que Bioconsensus, un conseil écologique canadien.

Sources : QuartzFredzone

https://sciencepost.fr/

Les plus vieux baobabs d’Afrique disparaissent et c’est inquiétant


Les changements climatiques font des victimes dans la faune et la flore. Le plus vieux baobab qui avait 2 450 ans n’a pas pu résister et il n’est pas le seul. Depuis quelques années d’autres faiblissent et meurent en Afrique
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Les plus vieux baobabs d’Afrique disparaissent et c’est inquiétant

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Des baobabs à Madagascar.

 

Parmi les victimes, Panke, originaire du Zimbabwe, le plus vieux baobab avec 2450 ans.

  • Agence France-Presse

La grande majorité des plus vieux baobabs d’Afrique se meurent depuis une dizaine d’années, alertent lundi des chercheurs qui évoquent le dérèglement climatique comme possible cause de cette disparition « d’une ampleur sans précédent ».

« Il est choquant et spectaculaire d’assister au cours de notre vie à la disparition de tant d’arbres d’âges millénaires », explique à l’AFP Adrian Patrut de l’université Babeș-Bolyai en Roumanie, coauteur de l’étude parue dans la revue Nature Plants.

« Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, les grands baobabs d’Afrique australe ont commencé à mourir, mais depuis 10/15 ans, leur disparition a rapidement augmenté à cause des températures très élevées et de la sècheresses », poursuit le chercheur.

Agés de 1100 à 2500 ans et tutoyant le ciel, les baobabs et leur tronc massif couronné de branches aux allures de racines, sont une des silhouettes les plus emblématiques des savanes arides, repérables à des kilomètres à la ronde.

Mais, au cours des 12 dernières années, neuf des treize plus vieux baobabs sont partiellement ou totalement morts, selon l’étude.

Parmi les victimes, trois monstres symboliques: Panke, originaire du Zimbabwe, le plus vieux baobab avec 2450 ans au compteur, l’arbre de Platland d’Afrique du Sud, l’un des plus gros du monde, avec un tronc de plus de 10 mètres de diamètre et le célèbre baobab Chapman du Botswana, sur lequel Livingstone grava ses initiales, classé monument national.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTODes baobabs à Madagascar.

Les chercheurs ont découvert cette situation « d’une ampleur sans précédent » presque par hasard: ils étudiaient ces arbres pour percer le secret de leurs incroyables mensurations.

Pour cela, entre 2005 et 2017, Adrian Patrut et ses collègues ont étudié tous les plus grands (et donc généralement les plus vieux) baobabs d’Afrique, plus de 60 en tout.

Les baobabs s’effondrent

Parcourant le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Mozambique, le Botswana et la Zambie, ils ont collecté des échantillons sur différentes parties des arbres. Des fragments dont ils ont ensuite défini l’âge à l’aide de la datation au carbone.

« La cavité d’un vieux baobab du Zimbabwe est si grande que près de 40 personnes peuvent s’y abriter », souligne le site internet du parc national Kruger en Afrique du Sud. Ils pouvaient être utilisés comme magasin, comme prison ou plus simplement comme arrêt de bus.

Ils ont également longtemps été utilisés pour se repérer par des explorateurs ou des voyageurs.

« Les baobabs produisent périodiquement de nouveaux troncs, comme d’autres espèces produisent des branches », selon l’étude. Ces tiges ou troncs, souvent d’âges différents, fusionnent ensuite ensemble.

Quand un trop grand nombre de tiges meurent, l’arbre s’écroule.

« Avant de commencer nos recherches, nous avions été informés de l’effondrement du baobab Grootboom en Namibie mais nous pensions que c’était un événement isolé », explique à l’AFP Adrian Patrut.

« Ces décès n’ont pas été causés par une épidémie », affirment les auteurs qui suggèrent que le changement climatique pourrait affecter la capacité du baobab à survivre dans son habitat même si « d’autres recherches seront nécessaires pour soutenir ou réfuter cette hypothèse ».

Mais « la région dans laquelle les baobabs millénaires sont morts est l’une de celles où le réchauffement est le plus rapide en Afrique« , remarque Adrian Patrut.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

La hausse des mariages d’enfants, autre conséquence du réchauffement climatique


Une réaction des changements climatiques en Afrique assez insolite pour nous. Pour lutter contre la pauvreté, réussir a nous nourrir leur famille se contraint a donner leur jeune fille en mariage, pendant d’autres réussissant tant bien que mal à aller à l’école.
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La hausse des mariages d’enfants, autre conséquence du réchauffement climatique

 

Albertina Ricardo, 17 ans, et son enfant, le 11 november 2015 à Inhambane, Mozambique | Adrien Barbier / AFP

Albertina Ricardo, 17 ans, et son enfant, le 11 november 2015 à Inhambane, Mozambique | Adrien Barbier / AFP

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur The Guardian

Le nombre de ces unions pourrait doubler et atteindre jusqu’à 310 millions d’ici 2050, si la tendance actuelle se poursuit.

«Pour de plus en plus de jeunes filles en Afrique, la manifestation la plus palpable du changement climatique, c’est le bébé qu’elles tiennent dans leurs bras alors qu’elles s’assoient pour regarder leurs amis aller à l’école», écrit Gethin Chamberlain pour The Guardian.

Du Malawi au Mozambique, c’est la même histoire trop familière. Les températures augmentent, les pluies se font plus rares, plus tardives, imprévisibles, et les familles se retrouvent sur la paille. Celles qui auraient pu nourrir leurs enfants et les envoyer à l’école n’en ont plus les ressources, alors elles cherchent une dernière solution pour ne pas dépérir: les voilà contraintes à marier leurs plus jeunes filles —une bouche de moins. Et le réchauffement climatique engendre une nouvelle génération d’enfants mariés.

«Nous n’avons pas de chiffres exacts, mais selon moi, entre 30% et 40% des unions entre mineurs au Malawi sont liées aux inondations ou à la sécheresse, relève Mac Bain Mkandawire, le directeur exécutif de Youth Net and Counselling, une organisation qui lutte pour les droits des femmes et des enfants.

Se marier pour sauver sa propre famille

Filomena Antonio, Fatima Mussa, Lucy Anusa, Maliya Mapira, Majuma Julio… Chamberlain égrène les noms et les témoignages un à un, qui se succèdent comme pris dans une mécanique inexorable.

«Pour le bien du reste de la famille, une fille devait être sacrifiée. […] Quelques fois, c’était la fille elle-même qui en prenait la décision et forçait ses parents à l’accepter. Malheureuse, affamée, elle espérait qu’un mari pourrait être la solution.»

Il y a Carlina Nortino, qui a épousé son mari, Horacio, à 13 ans, quand lui-même n’en avait pas plus de 14. C’était il y a deux ans déjà. Elle se souvient qu’avant cela, elle vendait du poisson au village, récupéré auprès des pêcheurs –Horacio était l’un d’entre eux. Mais l’eau a disparu, les poissons sont morts, Horacio est devenu agriculteur et son père a dû accepter sa proposition de mariage. Carlina, elle, a dû quitter l’école, et a perdu son premier enfant un an plus tard, faute d’avoir pu se rendre à l’hôpital. Son père se désole:

«Si j’étais capable de nourrir mes enfants, je ne l’aurais pas poussée à se marier si jeune. Regardez mes autres filles, elles ont grandit, elles sont allées à l’école, elles se sont mariées à un âge normal.»

Des mesures prises par les États

En 2015, l’Organisation des Nations unies estimait que 13,5 millions d’enfants se mariaient chaque année, dont 4,4 millions en dessous de 15 ans –ce qui équivaut à près de 37.000 mariages par jour. Ces chiffres sont encore soumis à caution et pourraient être quelque peu sous-estimés dans la mesure où de nombreuses unions demeurent informelles. Le mariage reste encore souvent conçu comme une forme de protection, et ce notamment contre la pauvreté, rapporte l’Unicef.

Au Mozambique, où 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté, près d’une fille sur deux se marie avant 18 ans, et une sur sept avant 15 ans. Heureusement, certains États comme le Malawi commencent à prendre des mesures. Après avoir été enterinée par la loi en 2015, l’interdiction du mariage entre mineurs a été inscrite dans la Constitution cette année. Si certains espéraient une vraie chute du nombre de ces unions, celles-ci persistent à ce jour.

http://www.slate.fr/

Un cas rare de mutualisme entre hommes et animaux sauvage


Très impressionnant, un oiseau sauvage ne vivant qu’en Afrique subsaharienne ont une grande coopération avec les chasseurs de miel au Mozambique. C’est le respect mutuel pour l’entraide et chaque partie en profite
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Un cas rare de mutualisme entre hommes et animaux sauvage

Un chasseur de miel et son collaborateur animal

Les chasseurs de miel mozambicains de la tribu Yao collaborent avec les grands indicateurs pour la recherche de nourriture dans ce qui est un cas rare de mutualisme entre les hommes et les animaux sauvages en liberté.

William Rowe-Pirra

 

Grâce à un son spécifique, les chasseurs de miel du Mozambique mobilisent des oiseaux sauvages qui les aident à trouver des ruches.

« Il en faut peu pour être heureux : quelques rayons de miel et de Soleil », chante Baloo dans le Livre de la Jungle.

Cet adage n’a jamais été aussi vrai que pour les chasseurs de miel de la tribu Yao au Mozambique, et pour les grands indicateurs, des oiseaux qui les aident à dénicher les ruches dans les arbres de la réserve nationale de Niassa. Claire Spottiswoode, de l’Université de Cambridge, et ses collègues ont montré qu’un son spécifique émis par les chasseurs de miel mozambicains est à la base de cette coopération.

Les grands indicateurs (Indicator indicator, ou honeyguides en anglais) sont une espèce d’oiseau endémique de l’Afrique subsaharienne. Se nourrissant de cire d’abeille, ils connaissent la position des ruches dans les arbres. De leur côté, les hommes, friands de miel, possèdent tous les outils pour chasser les abeilles et ouvrir les ruches. Ensemble, homme et oiseau forment un duo efficace pour la chasse au miel. Leur coopération est un exemple rare de mutualisme entre des humains et des animaux sauvages en liberté. En effet, une fois le miel récolté, les chasseurs laissent la cire derrière eux pour le plus grand bonheur des indicateurs.

Les grands indicateurs sont des oiseaux endémiques d’Afrique subsaharienne. On ne les trouve nul part ailleurs.

© Claire Spottiswoode

Mais comment fonctionne cette collaboration ? Pour attirer l’attention des hommes, les oiseaux se mettent à chanter fort, puis ils volent d’arbre en arbre en direction de la ruche jusqu’à ce que leur coéquipier l’ait trouvée. Réciproquement, les chasseurs de miel utilisent eux aussi un son particulier pour attirer l’attention de leurs guides à plumes : un grognement léger suivit d’un fredonnement (« brrrr-hm »).

Les chercheurs se sont penchés plus en détail sur ce mode de fonctionnement. Dans un premier temps, ils ont confirmé que cette relation est efficace : 75,3 % des recherches guidées par un oiseau ont effectivement mené à la découverte d’au moins une ruche. Par ailleurs, 74,5 % des ruches ont été dénichées grâce à l’aide d’un oiseau.

Claire Spottiswoode et ses collègues ont ensuite voulut déterminer si le son spécifiquement émis par les chasseurs fournit des informations concrètes aux indicateurs. Tous les hommes de la tribu ont confirmé qu’ils n’utilisent ce son, transmis par leurs pères, que pour rechercher du miel. Pour tester le degré de compréhension de ce signal par les oiseaux, les chercheurs ont utilisé trois sons différents, le « brrrr-hm », un son de contrôle humain (le mot Yao pour désigner le grand indicateur), et un son de contrôle animal (le chant de la tourterelle du Cap). Ces sons ont été diffusés à intervalle régulier, à même amplitude et dans des contextes identiques. Résultat : le son spécifique des chasseurs de miel améliore le guidage des oiseaux et triple les chances de trouver une ruche par rapports aux deux autres sons contrôles. Ceux-ci échouent à mobiliser l’oiseau ou le poussent à abandonner sa collaboration après quelques minutes seulement. Les grands indicateurs sont donc capables de reconnaître ce son et de le comprendre comme une invitation à la coopération mais aussi comme une opportunité de se nourrir.

Cette étude montre qu’un animal sauvage peut correctement interpréter un signal donné par un être humain pour coopérer. Jusqu’à présent, cela n’avait été observé qu’avec des animaux domestiqués, comme les chiens ou encore les faucons.

 

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L’épave d’un navire négrier du XVIIIe siècle retrouvée au large de l’Afrique du Sud


La découverte d’une épave datant du 18e siècle qui vient témoigner une réveillé les sombres histoires d’esclavage des noirs et de traite d’humain.
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L’épave d’un navire négrier du XVIIIe siècle retrouvée au large de l’Afrique du Sud

 

<a href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Kenneth_Lu_-_Slave_ship_model_(_(4811223749).jpg?uselang=fr" target="_blank">Modèle de navire négrier du début du XVIIIe exposé au National Museum of American History</a> | Kenneth Lu via Wikimedia Commons <a href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr" target="_blank">License by</a>

Modèle de navire négrier du début du XVIIIe exposé au National Museum of American History | Kenneth Lu via Wikimedia Commons License by

Repéré par Claire Levenson

Des archéologues viennent d’identifier l’épave d’un navire portugais qui avait fait naufrage au large du Cap en 1794 avec à bord environ 500 esclaves du Mozambique.

En 1794, un navire portugais transportant près de 500 esclaves du Mozambique vers les plantations de canne à sucre du Brésil s’est échoué au large de l’Afrique du Sud. Une équipe d’archéologues vient de confirmer que ce négrier –le São José Paquete Africa– a bien été retrouvé dans les eaux proches de la ville du Cap, rapporte le New York Times.

C’est la première fois que des chercheurs repêchent une épave de ce genre. Une équipe d’historiens analysait les artéfacts venant de cette épave depuis plusieurs années et ils viennent enfin de confirmer l’identité et l’histoire du navire.

Une des preuves que ce bateau transportait des esclaves vient de la découverte de blocs de fer utilisés comme lest. Ce genre de poids est en effet un marqueur des bateaux transportant des esclaves: comme les êtres humains bougent et sont moins lourds que les marchandises, il est nécessaire de compenser avec des poids supplémentaires. Des chaînes utilisées pour attacher les esclaves ont aussi été retrouvées.

Histoire de la traite

Ce travail de recherche –connu sous le nom de Slave Wrecks Project– est une collaboration entre plusieurs musées africains et américains. Depuis plus de dix ans, l’historien Lonnie Bunch, le directeur d’un musée d’histoire afro-américaine qui va ouvrir à Washington l’année prochaine, cherchait des objets venant de l’épave d’un navire négrier. Il voulait pouvoir exposer ce genre d’artefacts afin de raconter l’histoire de la traite des esclaves.

L’année dernière, les historiens ont trouvé le billet de vente d’un esclave au capitaine du bateau et ils espèrent aussi localiser les descendants des esclaves qui ont survécu. Pour le musée de Washington, Lonnie Bunch voudrait aussi un morceau de la coque en bois du bateau, où les esclaves étaient détenus.

Une cérémonie à la mémoire des esclaves morts dans le naufrage aura lieu le 2 juin près de l’épave. Et de la terre du Mozambique, d’où venaient les esclaves, sera placée à l’endroit où le bateau a fait naufrage.

http://www.slate.fr/

Mozambique: des rats pour détecter la tuberculose


Des rats gros comme un chaton seraient utilisés pour dépister la tuberculose. Il serait plus fiable que les techniques employées au Mozambique
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Mozambique: des rats pour détecter la tuberculose

 

Après entraînement, les rats détectent 67 % des cas... (PHOTO YASUYOSHI CHIBA, ARCHIVES AFP)

Après entraînement, les rats détectent 67 % des cas de tuberculose, contre 50 % en moyenne pour les méthodes standards employées au Mozambique, selon Apopo.

PHOTO YASUYOSHI CHIBA, ARCHIVES AFP

ADRIEN BARBIER
Agence France-Presse
MAPUTO

Déjà utilisés pour le déminage, les rats géants de l’ONG belge Apopo s’attaquent à un autre fléau au Mozambique: la tuberculose et son diagnostic. Cette méthode iconoclaste pourrait offrir une alternative salutaire en l’absence d’un vrai réseau de laboratoires médicaux.

Elle n’est pas homologuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais, désireuse de reproduire son programme de recherche mené depuis plus de 10 ans en Tanzanie, dans l’est de l’Afrique, Apopo s’est installé en janvier 2013 à Maputo, la capitale du Mozambique, l’un des pays les plus touchés par la tuberculose, selon l’OMS.

Après entraînement, les rats détectent 67 % des cas de tuberculose, contre 50 % en moyenne pour les méthodes standards employées au Mozambique, selon Apopo.

«En 30 minutes, le rat peut examiner une centaine d’échantillons, au lieu de quatre jours pour un technicien travaillant en laboratoire», assure Emilio Valverde, le directeur du programme tuberculose d’Apopo.

Pays au fort potentiel économique mais à la population majoritairement très pauvre plus de 20 ans après la fin de la guerre civile, le Mozambique a des infrastructures de santé encore minimales, avec seulement six médecins pour 100 000 habitants.

L’utilisation des rats présente donc deux avantages majeurs: c’est à la fois plus rapide et moins cher, selon Apopo.

Dans le cadre champêtre de la faculté vétérinaire de l’université Eduardo Mondlane, neuf rats géants testent quotidiennement des échantillons de crachats, récupérés dans 15 centres de santé à travers la capitale.

Les bestioles utilisées sont de très lointains cousins des rats d’égouts, répondant au nom scientifique de «cricétones des savanes». Ceux-ci ont plus l’allure et la taille d’un chaton, mesurant une trentaine de centimètres [sans la queue] pour un poids d’un kilo à un kilo et demi.

«Ils sont originaires de la sous-région, plus faciles à attraper, à dresser et plus gentils», explique M. Valverde.

Élevés en Tanzanie, les rats sont entraînés pendant six mois à associer l’odeur émise par les bactéries responsables de la tuberculose à une récompense sous forme de nourriture.

Dans une cage en verre, chaque rat passe ensuite d’échantillon en échantillon et s’arrête ou se frotte les pattes pour indiquer ceux des prélèvements qui sont infectés.

À l’aide d’une grande seringue, le laborantin le récompense en le nourrissant chaque fois qu’il parvient à identifier un échantillon de crachat humain infecté par la tuberculose.

Pour les besoins de la recherche, ces échantillons ont déjà été testés en centre de santé par des procédés standards.

Objectif: homologation

Mais il arrive que les rats identifient comme positifs des échantillons qui étaient considérés négatifs. Après vérification au microscope à fluorescence, il s’agit souvent de cas de tuberculose mal diagnostiqués.

«Sur les 35 000 échantillons testés par les rats d’Apopo depuis le début du programme au Mozambique, 1200 cas supplémentaires ont été décelés», affirme M. Valverde.

L’enjeu pour l’ONG est désormais de faire homologuer la technique par l’OMS, un processus qui pourrait prendre cinq ans.

«Il nous faut encore réaliser beaucoup d’études et tester l’utilisation des rats dans d’autres villes du pays», ajoute-t-il.

Le gouvernement mozambicain, qui accompagne Apopo dans ses recherches, reste prudent.

«Cela reste une initiative de recherche privée, nous attendons les résultats», explique à l’AFP Ivan Manhica, directeur du programme national pour la tuberculose au ministère de la Santé.

«Il faudra comparer cette technique aux autres qui sont disponibles et homologuées par l’OMS, comme le test GeneXpert ou le microscope LED», dit-il, citant des techniques de diagnostic efficaces mais chères.

La tuberculose, une maladie curable mais qui tue 1,5 million de personnes dans le monde faute de diagnostic ou de soins, se développe quand les défenses immunitaires sont affaiblies, notamment par le virus du sida.

Environ 10 % des Mozambicains âgés de 15 à 49 ans sont séropositifs.

http://www.lapresse.ca/

En Tanzanie, un ministre suggère que les braconniers soient exécutés


Une solution drastique ? Oui, mais il semble difficile de protéger les animaux et ce même dans des zones protéger L’appât du gain est plus fort que la disparation certaine de ces animaux si ces massacres n’arrêtent pas
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En Tanzanie, un ministre suggère que les braconniers soient exécutés

 

Nous nous faisons souvent l’écho des massacres d’animaux protégés en Afrique. Parmi eux figurent les éléphants et les rhinocéros, ces derniers ayant récemment totalement disparu au Mozambique, en raison du braconnage.

C’est un ministre en charge de l’environnement en Tanzanie qui fait cette fois parler de lui avec sa proposition pour le moins radicale : il faudrait selon lui réserver le même sort aux braconniers qui tuent des éléphants que le sort qui est réservé aux éléphants eux mêmes, c’est à dire les abattre. Cette proposition, dont on voit difficilement comment elle pourrait être adoptée, témoigne du désarroi des autorités et des associations de protection des animaux et de l’environnement dans ce pays, et plus largement sur le continent africain.

On se rappelle du massacre qui avait eu lieu en mars dernier, où 86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, avaient été abattus en une nuit par des braconniers à la frontière du Tchad et du Cameroun. La montée semble-t-il inexorable du cours de l’ivoire, notamment sur les marchés asiatiques, ne fait qu’encourager les braconniers, avides d’argent, à prendre de plus en plus de risques, quitte à abattre des innocents qui se trouveraient sur leur passage. 30.000 éléphants on été abattus en 2012 pour l’appât du gain. Si rien n’est fait, l’espèce pourrait totalement disparaître à horizon d’une douzaine d’années.

http://www.zegreenweb.com/

2011, année insolite


Voici une petite compilation de nouvelles insolites en 2011 certaines ont été assez cocasses,  d’autres des canulars mais d’autres aussi pour les plus téméraires ont été dramatiques
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2011, année insolite

 

2011, année insolite

Le planking consiste à s’allonger face au sol, droit comme un piquet, avec les orteils pointés et les bras le long du corps.

Photo: Martin Leblanc, Archives La Presse

Sylvie St-Jacques
La Presse

L’année a débuté avec des pluies d’oiseaux qui tombent du ciel et se conclut avec la découverte «scientifique» d’une cure miracle pour soigner la gueule de bois. L’univers parallèle de l’insolite a été riche en nouvelles étranges, en bizarreries divertissantes et en phénomènes farfelus. Voici, triées sur le volet, 10 nouvelles qui ont marqué l’actualité insolite de 2011.

1. Une pluie de Doritos pour des funérailles croustillantes

 

Le 1er octobre, le créateur des Doritos, Archibald West, mort à 97 ans, a été inhumé avec quelques-uns des triangles salés qu’il a créés.

2. Le planking s’étend

 

Les Australiens ont déclaré le 25 mai «Journée internationale duplanking», nouvelle activité parfaitement inutile qui consiste à s’allonger face au sol, droit comme un piquet, avec les orteils pointés et les bras le long du corps. Hélas, cette nouvelle tendance a fait une première victime: un homme de 20 ans est tombé d’un septième étage, lors d’une séance de planking sur un balcon de Brisbane.

3. Un homme cache des homards dans son short

 

En septembre, un résidant du sud du Mississippi a été accusé d’avoir essayé de sortir d’une épicerie sans payer pour les produits qu’il avait cachés dans son short, dont deux homards vivants.

 

4. Hangover Helpers: la découverte du siècle?

En décembre, la société Hangover Helpers, créée par deux jeunes diplômés américains, annonçait sa découverte d’une cure pour aider les victimes de la gueule de bois. Pour une poignée de dollars par personne, ils se proposent de livrer des burritos et des boissons énergisantes pour faire passer le mal de tête et apaiser les estomacs. Ils débarrassent aussi les chambres d’étudiants des morceaux de verre, bouteilles vides et autres traces laissées par les invités.

5. Fausse alerte à la «banane carnivore» au Mozambique

Une fausse alerte à la «banane carnivore» a fait plonger les ventes sur les marchés du Mozambique et obligé le ministère de la Santé à diffuser un message rassurant à la télévision nationale.

«Les travaux menés par les ministères de l’Agriculture, de la Santé, du Commerce et de l’Industrie permettent de conclure qu’aucune banane contaminée n’est entrée sur le territoire», ont indiqué les autorités.

 

 

6. Il pleut des oiseaux

Au début de l’année, des milliers d’oiseaux sont tombés du ciel, dans le sud des États-Unis. Quelques jours plus tard, la découvert de 50 à 100 oiseaux dans une petite ville du sud-ouest de la Suède a lancé des rumeurs folles sur les causes de cette hécatombe… pas si exceptionnelle que ça, semble-t-il finalement.

7. Un orignal ivre coincé dans un pommier

En septembre, un Suédois a eu la surprise de découvrir un orignal apparemment ivre pris dans un pommier. L’animal totalement confus aurait mangé des pommes fermentées, ce qui expliquait son état.

 

8. Un fromage à 100$ la tranche

En novembre, un fromager britannique a commercialisé un bleu de Stilton à la feuille d’or comestible et aux pétales de Schnapps à la cannelle et à l’or véritable, vendu à 993$ le kilo. Ce fromage offert en quantité limitée pendant le temps des Fêtes est le plus cher du Royaume-Uni.

9. Poisson d’avril de WestJet

Le 1er avril, WestJet annonçait son intention d’implanter un moyen révolutionnaire pour réduire ses dépenses en carburant: afin d’alléger ses appareils, le transporteur allait ajouter de l’hélium dans la cabine par le système de ventilation. Il s’agissait évidemment d’un poisson d’avril.

10. Un étudiant entre dans un McDo et se fait à manger

Dans une nuit de novembre, un étudiant a pénétré dans un McDo d’une petite ville de l’ et s’est préparé tranquillement à manger. L’homme qui s’est fait un steak et des frites s’est rendu lui même à la police, après avoir vu des images de son larcin passer à la télé locale.

http://www.cyberpresse.ca

Cinq victimes du changement climatique


Au Québec, l’automne nous a offert plusieurs jours de douceurs qui n’était pas habituelle, nous avons apprécier ces belles journées mais, cela ne veut pas dire que c’est mieux ailleurs. Des pays vont souffrir probablement plus vite que nous des conséquences des changements climatiques
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Cinq victimes du changement climatique

Un Birman constate les dégâts causés à un pont par une inondation, en octobre dernier. De tels spectacles pourraient se multiplier en Birmanie dans les prochaines années.

Un Birman constate les dégâts causés à un pont par une inondation, en octobre dernier. De tels spectacles pourraient se multiplier en Birmanie dans les prochaines années.

Photo: AFP

 

Charles Côté
La Presse

Il est «injuste» de «demander aux plus pauvres et plus vulnérables de supporter seuls le poids le plus lourd de l’impact du changement climatique», a affirmé lundi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d’un forum au Bangladesh.

À deux semaines de la conférence de Durban sur le climat où on constatera encore une fois l’inaction dans le domaine, voici cinq pays jugés vulnérables aux changements climatiques.

Les Montréalais se réjouissent du temps inhabituellement doux en ce mois de novembre, un avant-goût de notre climat futur, mais les perspectives climatiques sont beaucoup moins réjouissantes pour les pays où les conditions de vie sont déjà très difficiles.

Selon le plus récent rapport sur la vulnérabilité aux changements climatiques (Climate Vulnerability Report 2010), les trois quarts des morts anticipées qu’on pourrait porter au compte du phénomène à l’horizon 2030 concernent les enfants d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.

Birmanie

Le pays de 60 millions d’habitants souffrira de plusieurs aspects du climat futur, comme les tempêtes tropicales plus dévastatrices, à cause entre autres de la hausse du niveau des océans, et les inondations. Le régime en place affirme agir en luttant contre la déforestation et en construisant des dizaines de barrages et digues pour tenter de prévenir les inondations et améliorer l’irrigation. Néanmoins, tous les voyants sont au rouge pour le pays à l’horizon 2030. Les Birmans subiront des effets aigus des changements climatiques dans les quatre aspects étudiés (santé, météo, perte d’habitat et économie).

Mozambique

La plus grande partie des 21 millions d’habitants du pays et ses principales infrastructures se trouvent dans les plaines côtières et sont donc vulnérables à la hausse du niveau de la mer. À l’intérieur des terres, la désertification attribuable au changement climatique touche 5000 personnes par année, un chiffre qui devrait tripler en 2030. Les solutions d’adaptation sont coûteuses pour ce pays où les trois quarts des habitants vivent avec moins de 2$ par jour.

Maldives

Comptant 345 000 habitants, cet archipel de 1190 îles de l’océan Indien culmine à 2,3 mètres. Autant dire qu’il est menacé d’être rayé de la carte. Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) gardent leur tendance actuelle, les Maldives seront englouties bien avant la fin du siècle. La lutte contre l’érosion côtière accapare déjà 16% de toute l’économie du pays. Le tourisme, principale industrie nationale, souffre déjà, car les récifs coralliens qui attirent les plongeurs du monde entier sont endommagés par l’érosion. Les Maldives ont décidé de prêcher par l’exemple en devenant un pays «carboneutre», c’est-à-dire qui n’ajoute plus de carbone dans l’atmosphère.

République dominicaine

Destination bien connue des vacanciers québécois et pays qui jouit d’un niveau de vie enviable par rapport à son voisin Haïti, la République dominicaine a tout à perdre dans le climat de l’avenir. Son agriculture subira des pertes de 100 millions par année, avec la baisse des récoltes de riz et de maïs. Le tourisme pourrait aussi souffrir, en raison des effets de la hausse des océans sur les lieux de villégiature. Les récifs coralliens, attraction touristique majeure, sont «extrêmement vulnérables» aux conditions climatiques futures, ce qui toucherait en outre les pêcheries.

Guinée-Bissau

C’est le pays le plus vulnérable aux changements climatiques. Plus de 60% de son économie est liée à sa zone côtière, où les mangroves servent à la fois de protection pour les rizières et de pouponnière pour les crevettes, une des principales pêcheries commerciales du pays. Et ces mangroves sont menacées par la hausse des océans, même si le pays de 1,4 million d’habitants n’est pas dans une région exposée aux cyclones.

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