L’armée américaine veut transformer les espèces marines en espions


Et voilà nous y sommes presque, les organismes marins qui pourraient être en service de l’armé Américaine a titre d’espion. Ce qui est pire, c’est qu’il n’est pas impossible  que des poissons, coraux, crustacés, mollusques soient modifiés pour être à la hauteur de leurs demandes
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L’armée américaine veut transformer les espèces marines en espions

 

Le projet PALS de la DARPA

L’agence de recherche du ministère de la Défense américain veut utiliser les espèces marines pour détecter et suivre l’intrusion de véhicules sous-marins dans ses eaux.

DARPA

Par Olivier Hertel

Les militaires américains lancent un nouveau programme de surveillance très « bio ». Le but : utiliser les espèces marines comme un vaste réseau de capteurs naturels capable de détecter l’intrusion de véhicules sous-marins ennemis près des côtes.

SURVEILLANCE. Et si les poissons, les coraux, les crustacés et autres mollusques marins étaient recrutés par les militaires pour surveiller les côtes ? C’est la dernière idée de la fameuse Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa) qui dépend de l’armée américaine. Baptisé PALS pour Persistent Aquatic Living Sensors (capteurs aquatiques vivants et persistants), ce nouveau programme prévoit d’exploiter les capacités naturelles des organismes vivants pour percevoir leur environnement au profit de la surveillance et de la défense du littoral américain. Effectivement, la plupart des espèces marines sont dotées de capteurs très performants, capables de détecter un mouvement, une odeur, un bruit ou encore une silhouette, révélateurs entre autres, de la présence d’un prédateur ou d’une proie. Par exemple, les poissons disposent le long du corps, d’une ligne latérale qui leur permet de percevoir les moindres variations hydrodynamiques (vitesse, pression) du milieu ainsi que les sons (vibrations). Certaines espèces sentent d’infimes variations du champ électrique ou du champ magnétique qui les entoure.

Leur immense atout : l’ubiquité

Autant de capteurs vivants qui font rêver les militaires, non pas pour détecter des poissons, des méduses ou des poulpes, mais plutôt des mini-sous-marins autonomes ou toutes autres menaces ennemies pouvant venir de la mer. Car l’immense atout des organismes marins, c’est leur ubiquité : la vie est présente tout le temps et partout, de la surface jusqu’aux abysses. Autres avantages : elle s’adapte aux changements du milieu, ne nécessite aucun entretien et se reproduit toute seule. À l’inverse, les systèmes de surveillances conventionnels, que ce soit des microphones, des caméras, des sonars, des satellites ou encore des radars, ne peuvent être aussi exhaustifs. Ils exigent d’être constamment alimentés en énergie, entretenus voire remplacés. En plus leur mise en œuvre demande beaucoup de moyens tant humains que matériels.

“L’approche actuelle de la marine américaine pour détecter et suivre des véhicules est centrée sur le matériel et sur des ressources importantes. En conséquence, les capacités sont essentiellement utilisées à un niveau tactique pour protéger des équipements de grande valeur comme par exemple un porte-avions, et moins à un niveau stratégique, plus large,” explique, dans le communiqué de la Darpa, Lori Adornato, la chercheuse responsable du projet PALS.

La Darpa n’exclut pas de modifier des organismes vivants

La Darpa ne donne pas de détail sur les technologies qu’elle compte employer ou développer pour ce programme. Toutefois, le but annoncé est, dans un premier temps, d’évaluer les capacités de détection des organismes. Mais il faudra aussi mettre au point des technologies matériels, des logiciels, des algorithmes capables de traduire l’information provenant des organismes marins pour être en mesure de l’exploiter. La Darpa va donc commencer par analyser les variations du comportement des ces espèces face aux passages de véhicules sous-marins. Pour cela, elle prévoit de déployer un système permettant de collecter les signaux émis par les espèces intéressantes et ce jusqu’à 500 mètres de distance. Pour éviter les faux positifs, cet ensemble de capteurs biologiques et non biologiques devra non seulement détecter les objets passant dans les parages mais aussi distinguer les véhicules ciblés, de tous les débris sans intérêt ou de grosses espèces comme des requins, des lions de mers, des dauphins pouvant circuler librement dans ces mêmes eaux. L’agence américaine souhaite favoriser l’utilisation d’organismes naturels, mais n’exclut pas la possibilité de les modifier pour qu’ils correspondent à ses besoins. Cependant, elle assure que s’il devait y avoir des tests avec des organismes modifiés, ils seraient réalisés en milieu confiné. Le programme PALS devrait ainsi durer quatre ans mêlant recherche en biologie, chimie, physique, intelligence artificielle, océanographie, ingénierie etc. Le projet, annoncé début février commencera début mars par une grande réunion à Arlington (Virginie) à laquelle participeront les laboratoires et entreprises qui souhaitent faire des propositions.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Comment ne pas renverser son café en marchant ?


Une situation que vous avez sans doute vécue, amener son café en marchant, il y a un risque que du liquide tombe sur le sol.. La science, c’est intéressé à ce problème. Il semble que le meilleur moyen soit d’amener le café dans un sac de plastique, ce qui n’est pas vraiment aisé
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Comment ne pas renverser son café en marchant ?

 

Tout le monde l’a déjà vécu, pourtant personne n’avait cherché à en comprendre le pourquoi. Pourquoi le café se renverse quand on marche la tasse à la main ? Une histoire de fréquences, de jambes, de mouvements et de contenant. Voici les conseils pour rejoindre son bureau depuis la machine à café sans passer par la case serpillière !

La pause café relève de la tradition. S’aérer l’esprit, se changer les idées, souffler un peu et absorber un peu de caféine, ce stimulant cérébral. Mais voilà, bien souvent, le liquide déborde de sa tasse et on noircit le couloir, ou pire, la moquette. Heureusement, la science vient en aide à tous les maladroits qui sont condamnés à boire seulement la moitié de leur café.

Le contexte : peu importe le flacon, pourvu qu’on ait la caféine

Le café est l’une des denrées les plus échangées dans le commerce mondial. Cette substance psychoactive est consommée sur toute la surface de la Planète, mais surtout dans les pays développés. Ce qu’on recherche : la caféine (ou plutôt la 1,3,7-triméthylxanthine, pour les puristes), aux propriétés psychotropes. Les Scandinaves sont les champions de sa consommation, puisque chacun d’eux en ingurgite en moyenne une dizaine de kilogrammes chaque année.

Au fil du temps, le café a acquis des vertus sociales. La plupart des entreprises ne peuvent se passer de leur traditionnelle pause café, moment pendant lequel chacun se retrouve autour d’une boisson chaude, oublie quelques minutes la charge de travail qui l’attend en discutant de la pluie et du beau temps (ou d’autres choses) avec ses collègues.

Le café est extrait des graines du caféier, un arbuste qui pousse dans les régions tropicales. © public-domain-image.com

Le café est extrait des graines du caféier, un arbuste qui pousse dans les régions tropicales. © public-domain-image.com

Dans le lot, il y en a toujours un qui, se laissant emporter par son discours ou voulant perdre le moins de temps possible, déverse la moitié de sa tasse sur le sol. Chacun de nous doit s’y reconnaître plus ou moins… Pourquoi sommes-nous si maladroit ? Enfin la réponse nous est parvenue de l’université de Californie, à Santa Barbara plus précisément, quand deux spécialistes de la physique des fluides ont traité le problème. Leur solution est exposée dans la revue Physical Review E.

L’étude : des réservoirs des missiles aux tasses de café

Que les choses soient claires : il s’agit d’un complot international fomenté par nos jambes, nos mouvements, et surtout le contenant ! Les deux auteurs ont comparé la fréquence de nos foulées avec celle de l’oscillation du café dans sa tasse. Elles sont très proches, mais légèrement différentes. À chaque pas, le balancement du café s’amplifie. En moyenne, la catastrophe se produit entre la septième et la dixième de nos foulées.

En étudiant des récipients de formats différents et des démarches à vitesses variables, un modèle mathématique a pu être établi. Et pour celles et ceux qui en ont assez de renverser leur précieux liquide, l’étude fournit également son lot de conseils pratiques. Enfin, pratiques, cela reste à vérifier.

 

Espresso, cappuccino, au lait... le café se prépare de différentes façons. Mais la moins bonne d'entre toutes, c'est quand il est renversé. © Mark Prince, Wikipédia, DP

Espresso, cappuccino, au lait… le café se prépare de différentes façons. Mais la moins bonne d’entre toutes, c’est quand il est renversé. © Mark Prince, Wikipédia, DP

    Les erreurs à ne pas commettre :

  • marcher vite, car ceux qui croient que ce phénomène est dépendant du temps et qu’en raccourcissant la durée du parcours on se prémunira d’une chute de café, courent au devant de déconvenues certaines. Les oscillations dans la tasse sont amplifiées et quelques pas suffisent à perdre tout le contenu ;

  • regarder devant soi. Lorsqu’on focalise son attention sur sa tasse, on avance d’une part moins vite car on ne sait pas où on va (il faut tout de même veiller à éviter les chocs frontaux avec un collègue), mais nos poignets compensent automatiquement les balancements du café dans son bol ;

  • vouloir accélérer trop vite. Passer de 0 à 30 km/h en 2,6 s impressionne peut-être certains de vos collègues, mais n’est guère compatible avec un liquide chaud qui doit rester dans sa tasse. Une accélération progressive est cependant conseillée pour les plus pressés ;

  • ne pas faire ses lacets. Cela relève de l’évidence, mais lorsqu’on trébuche, on entraîne inéluctablement dans sa chute sa boisson chaude. NB : ce conseil pourrait ne pas valoir en apesanteur.

Enfin, pour limiter davantage les risques, nos deux auteurs, qui comptent probablement passer leur doctorat de serveur, préconisent des solutions nouvelles en s’inspirant des recherches de la mécanique des fluides menées pour mieux comprendre les mouvements des carburants dans les missiles. Selon eux, il faudrait probablement changer de contenant. Au lieu de tasses, de mugs ou de gobelets, un récipient souple absorberait bien mieux les oscillations. Un sac plastique devrait faire l’affaire… Reste à trouver la solution à un nouveau problème qui risque de se poser : comment boire sans en mettre la moitié sur sa chemise ? Mais ceci est une autre question !

L’œil extérieur : une étude qui tombe à l’eau ?

Effectivement, rares sont ceux qui ont échappé au supplice de la serpillière pour avoir renversé leur boisson par terre. Le bon sens et l’expérience ne suffisaient-ils pas à maîtriser les techniques de base pour éviter que ce genre de mésaventure ne se produise trop souvent ? Sûrement. Cela est ouvert au débat, mais ne peut-on pas considérer que tout savoir est bon à prendre ?

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Comment les fourmis forment des tours


Ceux qui aiment les insectes ont sûrement déjà vu des reportages sur les fourmis qui font des radeaux pour traverser une rivière ou se protéger d’un désastre comme le feu. Ces fourmis forment aussi des tours et les chercheurs ont étudié leur technique qui est vraiment intéressante à voir
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Comment les fourmis forment des tours

 

tour de fourmis

La structure obtenue par les fourmis n’est pas sans rappeler la tour Eiffel,
un autre édifice aux propriétés mécaniques spectaculaires.

Certaines fourmis se lient les unes aux autres pour former des tours. Comment font-elles pour ne pas écraser celles qui se situent à la base ? Leur secret réside dans le mouvement. Une découverte qui pourrait inspirer les essaims de robots.

Pour traverser une rivière ou se protéger d’une inondation, les fourmis de feu (Solenopsis invicta) unissent leurs forces en formant des radeaux ou en construisant des tours. Mais, dans ce dernier cas, comment maintiennent-elles la structure debout sans que celles qui se trouvent à la base de l’édifice soient écrasées ? La réponse est astucieuse : les fourmis sont continuellement en mouvement dans la tour ! Elles se comportent de façon semblable à un fluide.

Les chercheurs avaient déjà compris comment les fourmis de feu construisent des radeaux. Elles s’accrochent les unes aux autres par les pattes et s’orientent de façon à créer des cavités remplies d’air, et répartissent leur poids pour former une structure flottante. L’équipe menée par Craig Tovey, de l’Institut de technologie de Géorgie, à Atlanta, a cherché à comprendre comment les insectes réussissent à former une tour.

En laboratoire, l’équipe a filmé à l’aide de caméras ultrarapides la façon dont les fourmis s’assemblent autour d’une barre glissante en téflon. Elle a aussi marqué la moitié de la colonie avec un traceur radioactif afin de suivre les insectes dans la structure ainsi formée.

Les fourmis procèdent par tâtonnement. Elles consolident en permanence les parties les plus fragiles jusqu’à ce que la structure soit solide. Les chercheurs ont montré que chaque insecte peut supporter jusqu’à trois congénères. Et lorsqu’une fourmi est surchargée, elle lâche ses voisines et redescend en bas de la colonne. Là, elle refait surface à la base de la tour.

La structure en forme de cloche ressemble à un fluide, et chaque fourmi y supporte le même poids.

« Les fourmis se comportent comme une fontaine d’eau, mais à l’envers », explique Craig Tovey.

 

 

D’après Guy Theraulaz, du Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse, les spécialistes savaient que la structure des tours était dynamique, mais ces vidéos sont le premier enregistrement de ce phénomène.

En utilisant des modèles mathématiques, l’équipe a en outre réussi à prédire la forme et la vitesse de croissance des tours. Les chercheurs savaient déjà que lors de la construction d’un radeau, les fourmis de feu n’obéissent pas à un commandement centralisé, mais agissent individuellement. Ce comportement peut être modélisé avec trois règles simples qui sont ensuite intégrées dans un modèle mathématique de la structure.

Les chercheurs ont été surpris de constater que lorsque les fourmis construisent des tours, elles « obéissent aux mêmes règles individuelles et décentralisées », note Craig Tovey.

Les deux structures sont pourtant différentes : le radeau est statique, tandis que la tour est dynamique.

Ces découvertes pourraient inspirer les chercheurs qui travaillent sur la programmation d’essaims de petits robots pour accomplir une tâche.

« Comprendre comment les fourmis peuvent bâtir ce genre de structures 3D solides en ne suivant que quelques règles très simples peut nous aider à maîtriser la programmation de ces minuscules robots polyvalents. La prochaine étape est de comprendre comment les fourmis construisent des ponts », conclut Craig Tovey.

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Les rêves ont été localisés dans le cerveau


A force d’étudier le cerveau, on a fini par voir les zones du cerveau qui réagit quand nous rêvons, et même celle qui fait que nous puissions nous rappeler certains d’entre eux
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Les rêves ont été localisés dans le cerveau

 

Par Marie-Céline Jacquier, Futura

 

Grâce à des électroencéphalogrammes, des chercheurs internationaux ont identifié des régions cérébrales impliquées dans les rêves. Ces résultats permettent aussi de mieux comprendre ce qui différencie un cerveau conscient ou inconscient.

Nous rêvons pendant le sommeil paradoxal, mais pas seulement : les rêves se déroulent aussi pendant le sommeil non-paradoxal. Alors qu’est-ce qui caractérise un cerveau en train de rêver ? Pour le savoir, des chercheurs américains, suisses et italiens ont enregistré l’activité cérébrale de 46 personnes qui dormaient, grâce à des électroencéphalogrammes. Des électrodes placées sur le crâne ont capté les ondes cérébrales de différentes fréquences. Les participants étaient réveillés dans la nuit et devaient dire s’ils avaient rêvé, et aussi s’ils se souvenaient de leurs rêves.

Chute de l’activité basse fréquence à l’arrière du cerveau

Dans le sommeil paradoxal comme dans le non-paradoxal, les rêves étaient associés à une diminution de l’activité de basse fréquence dans les régions corticales postérieures (à l’arrière du cerveau). Les chercheurs ont aussi identifié les régions importantes pour se souvenir d’un rêve : celui-ci était lié à une augmentation de l’activité haute fréquence à l’avant du cerveau. Grâce à ces résultats, les chercheurs ont réussi à prédire si les participants avaient rêvé ou pas.

De plus, rêver à des visages correspondait à une augmentation de l’activité de haute fréquence dans une région du cerveau impliquée dans leur reconnaissance. De même, ceux impliquant la perception spatiale, le mouvement et la réflexion étaient liés à des régions du cerveau qui servent à accomplir ces tâches lorsque nous sommes éveillés.

Pour Francesca Siclari, un des auteurs de cette recherche qui s’exprime dans The Guardian, « peut-être que le cerveau qui rêve et le cerveau éveillé sont beaucoup plus semblables que ce que l’on imagine parce qu’ils recrutent en partie les mêmes zones pour le même type d’expériences ».

Les résultats de ces recherches ont été publiés dans Nature Neuroscience.

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Pourquoi certains menteurs ratent leur mensonges?


C’est difficile de réussir un mensonge, mais plus facile quand les gens ne sont pas trop observateurs dans le comportement, le langage gestuel, les émotions, ne connais pas la personne …
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Pourquoi certains menteurs ratent leur mensonges?

 

Éric Goulard

Expert en intelligence non verbale & crédibilité

Vous avez essayé de mentir et vous n’avez pas été cru? Cela peut arriver… mais pourquoi? Rassurez-vous, cela arrive à tout le monde. Voici les raisons de l’échec du mensonge.

Lorsque le menteur laisse échapper des indices

Le comportement de la personne est une formidable source d’informations. Il suffit d’observer la façon dont la personne se comporte dans une situation donnée pour apprendre beaucoup de choses la concernant. Observer une personne seule donnera des indications sur son état d’esprit ou son humeur. Une analyse rapide de son attitude, de sa posture et de ses gestes fournira des informations sur son dynamisme, son état de fatigue, son aisance par rapport à l’environnement, etc.

Mais avant toute analyse, prenez le temps de connaître le comportement de référence de la personne.

Le mensonge peut échouer à cause du comportement du menteur

• Apparition d’indices comportementaux
Il y a les gestes qui accompagnent le langage verbal. Ils sont naturels et soulignent le langage. Ces mouvements sont accompagnés d’expressions en relation avec ce qui est dit et ressenti.

Il y a également les gestes et les expressions qui ne sont pas en accord avec les paroles. Ils peuvent être simulés. Aussi, le ressenti peut trahir les pensées de l’individu. Ce sont ces gestes et expressions qu’il faut analyser. Il s’agit de repérer les désynchronisations entre le langage verbal et le comportement affiché.

Encore une fois, ce qui est montré n’est pas forcément ce qui est ressenti. Les simulations nous envahissent et il faut pouvoir les identifier.

Exemples d’indicateurs:

Les expressions faciales, les changements d’expressions, les micro-expressions ou les expressions anormalement longues.

Les gestes synchronisés ou désynchronisés avec le langage verbal, ou totalement en désaccord.

La respiration est un indicateur de stress et de tension. Par exemple: elle peut être longue ou saccadée, ou anormalement calme alors que la situation est stressante.

La voix nous indique si la personne est stressée ou calme. Ses variations sont une base intéressante : la hauteur, le ton, le rythme, le volume, etc.

• Apparition d’émotions non contrôlées
Il est difficile de cacher les émotions ressenties au moment du mensonge, car leur apparition est soudaine. Le menteur doit affronter le regard de l’autre tout en se contrôlant. Plus le nombre d’émotions à cacher est élevé, et plus le mensonge est difficile à réaliser. Simuler une émotion non ressentie est compliqué, car l’auteur oublie souvent de produire des signes distinctifs de cette émotion. Le mensonge « sonne faux » pour celui qui en est la cible.

• Tentative de créer une émotion non ressentie
La création d’une fausse émotion fait apparaître du stress, de l’angoisse ou de l’anxiété chez celui qui la produit. Le menteur doit être très bon pour réussir son mensonge.

• Méfiance insuffisante
Les gens n’ont généralement pas conscience qu’il est possible de décoder leur comportement. Soit ils ne le savent pas, soit ils sont peu méfiants.

• Manque d’entraînement
Un menteur peu entraîné à mentir, sur le sujet concerné ou vis-à-vis d’une cible particulière, aura plus de difficultés à convaincre et plus de chances d’échouer.

• Manque d’anticipation d’une question
La préparation, c’est aussi l’anticipation. Le bon menteur est préparé aux différentes alternatives qui risquent de se présenter. Un mensonge échoue parfois parce que le menteur a sous-estimé la cible. Il a prévu un scénario, puis il l’a répété. Cependant, il a oublié d’inclure un plan B ou un plan C, dans le cas où son mensonge ne passerait pas. Il a peut-être été préparé à la hâte… ou pas du tout. S’il n’est pas suffisamment entraîné face à cette cible et dans ce contexte, il n’a pas les ressources suffisantes pour rebondir. Dans son vécu, il n’a pas de souvenirs sur lesquels il peut se retourner pour rebondir. Donc, sans anticipation des questions qui pourraient surgir, il est démasqué.

• Peur
Le menteur qui n’est pas sûr de lui a peur d’être démasqué. Cela génère un stress. La peur est une émotion négative et visible. Une expression de peur laisse transparaître le stress, l’angoisse et l’anxiété. Le sentiment de perte de confiance fragilise le menteur. La peur est responsable de l’apparition de nombreux indicateurs comportementaux : de la transpiration, des tensions sur le visage ou sur le corps, des gestes saccadés, une voix tremblante, etc.

• Trop de contacts visuels ou contacts visuels trop intenses
Avez-vous déjà remarqué que les commerciaux ont souvent tendance à regarder leurs clients droit dans les yeux? Trois personnes sur quatre identifient un menteur parce qu’il ne les regarde pas dans les yeux ou détourne le regard. C’est une idée reçue. Ce n’est pas la personne qui regarde son interlocuteur droit dans les yeux qui est la plus honnête. C’est même le contraire! Les menteurs produisent plus de contacts visuels, car ils vérifient que leurs mensonges sont crus. Ils ont besoin de se rassurer. À l’inverse, dans une conversation avec une personne honnête, il est normal que son regard passe de gauche à droite tout en regardant son interlocuteur.

• Culpabilité
La culpabilité est une émotion qui joue contre le menteur. Le menteur peut ressentir un sentiment de culpabilité s’il a un lien personnel avec la cible ou s’il partage des valeurs sociales communes. Il est plus difficile de tromper une personne que l’on connaît bien, surtout si on l’apprécie. En trompant quelqu’un qui lui ressemble, c’est un peu comme si le menteur se trahissait lui-même. Il passera aussi plus facilement aux aveux. Dans une situation où le menteur ne connaît pas la cible, il réussira plus facilement son mensonge. À moins qu’il ait une attirance particulière pour sa cible, ses émotions mensonge peut échouer à cause de la cibleseront très probablement négatives. Si son interlocuteur est inconnu ou peu connu, celui-ci sera une cible parmi d’autres, anonyme. Alors, le menteur ne ressentira pas de culpabilité. Il sera plus facilement cru.

• La cible a la réputation d’être difficile à tromper.
Comme dans une négociation, les paramètres doivent être connus avant la rencontre, parfois même longtemps en amont. Il faudra pouvoir anticiper les objections de son interlocuteur. Les paramètres sont matériels et humains. C’est là que cela se complique!

• La cible a un comportement qui déroute le menteur.
Le comportement de la cible peut aussi influer sur le bon déroulement d’un mensonge. Elle peut annoncer la couleur brutalement, afin de provoquer un choc dans l’esprit du menteur. Elle peut avoir un comportement indiquant une méfiance. Le fait d’émettre des soupçons dès le départ peut ruiner les chances du menteur de réussir son mensonge.

• La cible a un bon sens de l’observation et de l’analyse.
Les indices comportementaux sont nombreux. Un menteur qui a conscience que son corps peut exprimer des expressions identifiables, comme des mensonges, aura peur. Même s’il ne s’agit pas d’une peur franchement exprimée, il ne sera pas complètement naturel. Les tentatives d’autocontrôle sont visibles et n’échappent pas à un regard entraîné à les reconnaître.

• La cible est face au menteur.
Il est plus facile de mentir à un inconnu : le menteur culpabilise moins. C’est aussi plus simple de mentir au téléphone ou par e-mail. En revanche, si la cible est face au menteur, la situation se complique, même si le menteur ne connaît pas personnellement la cible. Si la personne est assise devant lui, le menteur va devoir affronter son regard. Il sera plus difficilement crédible, car la pression qu’il aura sur les épaules sera beaucoup plus importante.

Lorsque le contexte n’est pas favorable au menteur

• Les enjeux du mensonge sont très élevés.
Plus les enjeux sont élevés, plus la pression augmente. Le menteur qui doit réussir son mensonge ressentira une pression liée à cette obligation de réussite. Le stress ressenti pourra être à l’origine de fuites comportementales. La capacité du menteur à gérer les tensions sera déterminante dans le succès du mensonge. La bonne gestion des émotions facilitera grandement sa réalisation, surtout si les enjeux sont élevés. Les enjeux peuvent être positifs ou négatifs. Le mensonge peut servir à obtenir une récompense ou à éviter une sanction.

• Le menteur est face à un groupe et non à une personne isolée.
Plus le nombre de personnes présentes est élevé, plus le menteur risque d’avoir des difficultés à maîtriser ses émotions. S’il s’agit d’un groupe, l’interlocuteur n’est pas unique. L’orateur devient un sujet d’observation, et tous ses gestes sont potentiellement observés par les autres personnes. Le groupe ne sera pas forcément capable de les analyser et de décrypter leur signification, mais si quelque chose ne va pas, il le verra.

• Le menteur est dans un environnement inhabituel
Un cadre familier permettra au menteur de mieux rester concentré sur le sujet. S’il se trouve dans un milieu inconnu, il devra apprendre à le connaître, en plus de la maîtrise de son comportement.

En conclusion

Il est extrêmement difficile d’avoir une parfaite maîtrise du comportement. Il suffit parfois d’un rien pour que le menteur perde les pédales et laisse échapper des signes de mensonge…

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Certaines personnes ne voient pas les mouvements


Nous voyons quelque chose comme 24 images par secondes que le cerveau traite pour donner le mouvement de notre environnement. Quand l’aire visuelle du cerveau est endommagée, il n’y a plus de mouvement, et l’environnement vient comme figer
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Certaines personnes ne voient pas les mouvements

 

L'akinétopsie correspond à une agnosie visuelle du mouvement. Elle se caractérise par la sensation d'un monde figé.

Cette aire visuelle du cerveau, qui rend possible l’impression de mouvement, est appelée l’aire V5. Elle se situe au niveau du cortex temporo-parietal.

Percevoir les mouvements autour de soi semble tout à fait naturel. Pourtant, certaines personnes n’y parviennent plus. Ainsi, leur vie est devenue très étrange et très dangereuse. Par exemple, des voitures apparaissent soudainement sur la route alors qu’elles s’apprêtent à traverser, le café semble se figer lorsqu’elles le versent dans une tasse, les personnes qui les entourent apparaissent et disparaissent d’un instant à l’autre, etc…

En fait, c’est comme si ces patients percevaient le monde à la lumière stroboscopique. En fait, ce trouble de la vision correspond à une agnosie visuelle du mouvement, nommée akinétopsie.

Mais d’abord, comment percevons-nous le mouvement?

Pour comprendre les causes de l’akinétopsie, il est important de comprendre comment nous percevons le mouvement, car celui-ci n’est pas perçu directement par nos yeux. En effet, nos yeux ne voient qu’une séquence de clichés, un peu à la façon une projection cinématographique…. C’est en fait notre cerveau qui crée la sensation de mouvement.

Il y parvient en reliant les images de chaque saccade oculaires, de manière à donner une impression de fluidité. En effet, le défilement des clichés fournis par les saccades est très rapide (de l’ordre de 24 images par seconde), ce qui crée l’illusion du mouvement.

Quelles sont les causes de l’akinétopsie?

L’akinésie est généralement due à une lésion au niveau de l’aire V5 du cortex temporo-parietal. De telles lésions surviennent généralement suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). Plus précisément, un AVC pourrait provoquer une interruption de la circulation sanguine dans cette zone temporo-parietale du cerveau, endommageant alors les neurones ce cette aire.

De fait, si l’aire V5 est lésée, elle n’est plus en mesure de traiter correctement les images fournies par les saccades oculaires. Plus précisément, au lieu de traiter environ 24 images par seconde, elle ne va renouveler les clichés qu’épisodiquement. Ainsi, les patients ne perçoivent que des images statiques et ont alors la sensation d’un monde figé.

Par ailleurs, ce trouble étant extrêmement rare, il est peu étudié, et il n’existe encore aucun traitement contre l’akinétopsie.

Inspiré des travaux de Mattia Maccarone, de Semir Zeki et de Josef Zihl.

http://carnets2psycho.net/

Des chiens, des secousses, de magnifiques photos


Des photos fantastiques, on dirait presque que certains chiens sont tirés d’une bande dessinée. Qui aurait cru que l’ébrouement d’un chien qui veut se sécher est une vraie essoreuse et la vidéo en plus vient couronner les efforts de ces beaux toutous a devenir sec
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Des chiens, des secousses, de magnifiques photos

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Carli Davidson – Harper Collins

Lorsqu’un chien s’ébroue, il perd 70% de l’eau de sa fourrure en seulement 4 secondes. Incroyable non ?
Mais ce qui impressionne le plus la jeune photographe Carli Davidson, ce sont les mouvements qui agitent le corps et le visage tout entier des toutous lorsqu’ils se secouent pour se sécher.

65 toutous en train de s’ébrouer

Yeux roulants, oreilles et babines se balançant dans tous les sens… Un moment qu’elle a voulu immortaliser, armée de son appareil photo. Et c’est naturellement son propre compagnon à 4 pattes, Norbert, un Dogue de Bordeaux âgé de 8 ans, qui fut son premier modèle.

« Je dois nettoyer sa bave de mes murs et mes meubles tout le temps«  raconte-t-elle avec tendresse au site Today.com.


Norbert, le Dogue de Bordeaux de Carli Davidson


Vito, un Bouledogue français

Et les photos de son gros toutou en train de s’ébrouer ont rencontré un tel succès que Carli Davidson a eu envie de photographier d’autres chiens. Elle a commencé cette drôle de série dès 2011. Le résultat ? Un livre baptisé Shake, mettant à l’honneur 65 toutous en train de s’ébrouer, qui sortira le 22 octobre prochain de l’autre côté de l’Atlantique.

Si certains chiens photographiés sont les compagnons à 4 pattes d’amis de Carli, la plupart des toutous apparaissant dans ce livre viennent d’un refuge, Panda Paws Rescue, situé à Washington.


Roz, un chien chinois à crête


Katie, un Springer anglais

Une véritable passion pour les animaux

Bien sûr, photographier des chiens qui n’en ont pas du tout l’habitude n’a pas toujours été évident. Mais la jeune photographe est une amoureuse des chiens, et de tous les animaux. Elle sait comment leur parler, comment les rassurer.

« J’ai crée un environnement très relaxant«  explique celle qui a reçu quelque 130 modèles à 4 pattes de tous poils et de toutes races dans son studio pour la réalisation de son livre.

Carli Davidson a toujours vécu entourée d’animaux, et se rend régulièrement dans des refuges pour offrir son aide.

« Les animaux me donnent tant. Quand j’étais enfant, à chaque fois que je traversais un moment difficile, ils m’apportaient du réconfort. Aujourd’hui, être entourée d’animaux m’apporte la paix. Je veux leur rendre ce qu’ils m’offrent, autant que je le peux«  confie-t-elle.

 

http://wamiz.com/