Inondations en Australie: l’armée en renfort, des crocodiles en ville


Alors que chez moi, en janvier, il faisait très froid, l’Australie a cuit au soleil. Maintenant, c’est le tour des pluies et des moussons. C’est tellement intense que les gens pourraient se retrouver nez à nez avec un crocodile nageant à travers les rues inondées.
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Inondations en Australie: l’armée en renfort, des crocodiles en ville

 

Près de 20 000 habitations risquent d'être inondées si... (PHOTO REUTERS)

Près de 20 000 habitations risquent d’être inondées si les pluies persistent.

 

Agence France-Presse
Cairns

L’armée australienne a été déployée dans certaines zones du nord-est du pays en raison d’inondations exceptionnelles qui n’arrivent que « tous les cent ans », alors que des crocodiles ont été repérés dans des rues submergées.

Les militaires ont ainsi déployé des véhicules amphibies lundi pour aller récupérer des habitants équipés de lampes frontales qui étaient perchés sur le toit de leur maison, alors qu’un déluge s’abattait sur l’État du Queensland.

Le nord tropical de l’immense île-continent est habitué en cette saison aux pluies de mousson. Mais les précipitations des derniers jours sont largement supérieures aux normales, notamment dans la ville côtière de Townsville.

Les autorités ont été contraintes dimanche d’ouvrir les vannes contre les inondations, libérant des torrents d’eau.

Le Townsville Bulletin a rapporté que des crocodiles marins avaient été repérés dans des rues inondées.

De telles précipitations, « ce n’est pas un événement qui survient tous les 20 ans, c’est un événement qui survient tous les 100 ans », avait déclaré samedi la première ministre du Queensland, Annastacia Palaszczuk.

Le Bureau australien de la météorologie avait mis en garde dimanche contre de nouvelles pluies et le risque de tornades et de vents violents dans les jours à venir.  Près de 20 000 habitations risquent d’être inondées si les pluies persistent, selon le Bureau. Écoles et tribunaux sont demeurés fermés lundi.

Selon les météorologues, un système de mousson à déplacement très lent stationnait au-dessus du nord du Queensland, et certaines zones devraient recevoir l’équivalent de plus d’une année de pluviométrie, avant une amélioration.

La région reçoit en moyenne 2000 millimètres de pluie chaque année, mais certaines villes pourraient dépasser ce seuil en seulement quelques jours.

L’Australie venait de connaître son mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, qui a aggravé la sécheresse qui frappe l’intérieur de l’est et du sud du pays et alimenté les incendies de forêt.

Les chaleurs brûlantes ne sont pas rares durant l’été austral. Mais d’après les experts, le changement climatique a provoqué la hausse des températures, sur terre comme en mer, ce qui augmente le nombre de journées extrêmement chaudes et les risques d’incendies.

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Un million de déplacés après les inondations du Kerala en Inde


Plus de 1 million de personnes secourues et 50 000 habitations détruites par les inondations en Inde. Alors que d’autres n’ont pas voulu quitter leur demeure, mais demandaient des vivres et de l’eau potable. Il y a plus de 400 morte suite à cette catastrophe qui coûtera à l’Inde des milliards de dollars.
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Un million de déplacés après les inondations du Kerala en Inde

 

Des Indiens sur le parvis du temple Aluva Shiva inondé.

Le barrage Idamalayar a cédé après les fortes pluies inondant de grands secteurs près de la ville de Kochi. Photo : Reuters/Sivaram V

 

Plus de 1 million de personnes sont hébergées dans des camps de déplacés au Kerala, ont annoncé mardi les autorités de cet État du sud de l’Inde frappé par une violente mousson qui a fait plus de 410 morts.

AGENCE FRANCE-PRESSE

La décrue progressive des eaux, rendue possible par l’affaiblissement de la pluie ces derniers jours, met au jour peu à peu l’ampleur des destructions dans cette région luxuriante prisée des touristes en saison sèche.

Le nombre de personnes dans les camps humanitaires est maintenant de 1 028 000, et elles sont réparties dans plus de 3000 lieux d’accueil improvisés, a indiqué à l’AFP un porte-parole du gouvernement communiste local.Les secouristes ont découvert lundi six nouveaux corps, portant le bilan des victimes à plus de 410 morts depuis le début de la mousson au mois de juin, l’une des plus violentes en un siècle. La saison de la mousson s’achève en septembre.À Chengannur, l’une des villes les plus touchées, une eau encore haute d’une soixantaine de centimètres continuait de bloquer de nombreuses routes, a constaté une équipe de l’AFP. La pluie perdurait, mais d’une intensité moindre que la semaine précédente.

D’après l’armée indienne à pied d’œuvre sur le terrain, plusieurs milliers de personnes se trouvent toujours dans des habitations inondées de la ville.

Selon un haut gradé qui n’a pas souhaité être nommé, la plupart de ces résidents ne souhaitent pas être secourus, mais seulement recevoir des vivres et de l’eau potable.

« Par le passé, il n’y avait jamais plus de 30 centimètres d’eau. Les gens ne sont pas habitués à ça », a déclaré à l’AFP K.G Pillai, un habitant qui a vu l’eau monter jusqu’à près de 2,5 mètres dans sa maison, qu’ont pu atteindre mardi une équipe de secouristes.

Des dizaines de milliers de personnes du district de Chengannur, l’un des plus concernés, dépendent des soupes populaires. Dans le Kerala, les largages de provisions et médicaments aux zones sinistrées par hélicoptères, et même par drones, se poursuivent. Grâce au réseau de canaux intérieurs qui quadrille le Kerala, des pêcheurs se sont joints avec leurs bateaux aux opérations de secours. Des bénévoles ont installé des soupes populaires.

Le gouvernement du Kerala a remercié les pêcheurs pour leur engagement et a annoncé un dédommagement de 3000 roupies (56 $ CA) par jour de travail pour chaque bateau.

« État de catastrophe naturelle »

Des sinistrés sont installés dans un campement à Cochin, dans le Kerala. Ils sont assis sur des chaises ou couchés sur des couvertures posées sur le sol.

Plus d’un million de sinistrés sont répartis dans près de 3000 lieux d’accueil improvisés, selon un porte-parole du gouvernement du Kerala. Photo : Associated Press/Aijaz Rahi

La contamination des sources d’eau potable et les mauvaises conditions d’hygiène font craindre aux autorités l’apparition de maladies. Des agents sanitaires vont être déployés dans les villages pour suivre la situation.

Les précipitations auraient causé la destruction de 50 000 habitations, a rapporté Shashi Tharoor, député du Kerala et ancien haut responsable de l’ONU.


Le coût des inondations est évalué à 3 milliards de dollars par les autorités locales, un montant appelé à s’alourdir à mesure que la décrue mettra au jour l’ampleur des dévastations.

Les gens ont perdu la plupart ou l’intégralité de leurs biens ces derniers jours. Un haut gradé qui a parlé à l’AFP

Face à cette situation, le gouvernement indien a décrété « l’état de catastrophe naturelle ».

Le sort du Kerala a suscité l’émotion aussi bien en Inde qu’à l’international. Des millions d’euros de donations ont été récoltés pour financer les opérations humanitaires et la reconstruction.

Le Kerala a reçu plus de 1 million de touristes l’année dernière, selon les statistiques officielles.

Les autorités ont fermé l’aéroport international de Kochi jusqu’au 26 août au moins.

 

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Mousson en Inde: des poissons nagent dans les couloirs à l’hôpital


C’est sérieux en Inde avec les inondations dans plusieurs endroits au pays. Même un hôpital est prise avec de l’eau et des poissons y circule dans le couloir, et même dans les soins intensifs. Avec tout ce qui fonctionne à l’électricité .. Espérons que l’eau ne montra pas plus haut.
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Mousson en Inde: des poissons nagent dans les couloirs à l’hôpital

 

Mousson en Inde: des poissons nagent dans les couloirs à l'hôpital

Mousson en Inde: des poissons nagent dans les couloirs à l’hôpital ©AFP / –

La mousson en Inde, qui a fait 545 morts depuis mai, a provoqué une inondation dans un hôpital de l’Etat du Bihar (nord-est) où des poissons se sont retrouvés à nager dans les couloirs, a-t-on appris lundi auprès des autorités.

Alors que l’eau sale dévalait dans l’unité des soins intensifs à l’hôpital universitaire Nalanda de Patna, les patients ont bien mérité leur nom: ils se sont tassés comme ils ont pu sur leurs lits en attendant que le flot passe. Le proche d’un patient a même attrapé un poisson.

« Une partie du rez-de-chaussée a été inondée hier (dimanche) après l’engorgement d’un tuyau en raison des fortes pluies », a expliqué à l’AFP le responsable de l’hôpital, Sitaram Prasad.

La mésaventure illustre les problèmes posés aux infrastructures du pays par la mousson qui sème chaque année mort et destruction. De juin à septembre, des dizaines de milliers d’immeubles et d’habitations sont régulièrement inondés.

Depuis mai, 545 personnes sont mortes à cause des pluies qui ont affecté d’une manière ou d’une autre plus d’un million de personnes.

Dans le seul Etat d’Uttar Pradesh situé à l’ouest du Bihar, des effondrements de maisons ou de murs ont tué près de 80 personnes depuis jeudi, selon le responsable local des situations d’urgence Sanjay Kumar.

Les autres Etats alentour étaient également en alerte et les autorités ont évacué 3.000 habitants des zones proches de la Yamuna, affluent du Gange, qui a dépassé sa cote d’alerte à New Delhi.

Dans l’Etat de Haryana, beaucoup de cours d’eau atteignaient également leur cote d’alerte, selon les autorités. Le Gujarat (ouest) et l’Assam (nord-est) étaient également touchés. Plus de 200.000 personnes vivent dans des camps de secours dans l’Assam.

Bombay, la capitale de l’Etat de Maharashtra (ouest), a subi des journées entières de pluies torrentielles qui ont entravé les transports et provoqué d’importantes inondations.

       New Delhi (AFP) –      

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Thaïlande: aucune nouvelle des 12 enfants piégés dans une grotte


La pluie et saison de mousson à inonder une grotte en Thaïlande et depuis 3 jours 12 jeunes et un entraîneur de football (soccer) n’ont toujours pas été retrouvé. Cette grotte peut subir des inondations éclairs et à mon avis, je me demande pourquoi ils laissent des gens la visiter sans plus de précautions. Personne ne sait si ces personnes sont vivantes, mais la grotte est très longue de plusieurs kilomètres, il faut juste espérer pour eux qu’ils ont pu trouver refuge avec cette montée des eaux.
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Thaïlande: aucune nouvelle des 12 enfants piégés dans une grotte

 

Les 12 garçons membres d'une équipe de football,... (AFP)

Les 12 garçons membres d’une équipe de football, âgés de 11 à 16 ans, seraient entrés dans la grotte de Tham Luang, située dans le district de Mae Sai, après leur entraînement de football samedi.

AFP

 

Agence France-Presse
MAE SAI

Des centaines de personnes étaient mobilisées mardi pour la troisième journée consécutive dans le nord de la Thaïlande à la recherche d’un groupe de douze enfants et de leur entraîneur de football pris au piège dans une grotte inondée.

Des plongeurs de la marine thaïlandaise se relayaient pour sonder le fond de la grotte dans laquelle l’eau atteint par endroit cinq mètres de haut, en raison des fortes pluies de mousson des derniers jours.

À quelques encablures de là, installés sur de simples toiles de jute sur le terrain boueux situé près de la frontière avec la Birmanie, les parents des jeunes joueurs de foot se relayaient, eux, pour prier.

«Mon fils, je suis venue ici pour te chercher», promettait la mère de l’un des garçons en pleurs.

«J’ai prié Dieu pour eux, mais dans mon coeur je sais qu’ils vont survivre. Ils sont déjà allés dans cette grotte», a raconté le père d’un autre.

Les 12 garçons membres d’une équipe de football, âgés de 11 à 16 ans, seraient entrés dans la grotte de Tham Luang, située dans le district de Mae Sai, après leur entraînement de football samedi.

«C’est une course contre la montre. Mais nous ne paniquons pas», a dit le ministre de l’Intérieur Anupong Paojinda, arrivé sur place mardi.

Tout juste de retour d’un voyage au Royaume-Uni et en France, le chef de la junte Prayut Chan-O-Cha a indiqué qu’il avait demandé la «mobilisation de tous» pour les retrouver vivants.

Barrage contre la montée de l’eau

La grotte est accessible par un chemin très pentu puis s’étend ensuite sur plusieurs kilomètres de galerie. Les recherches sont menées par trois équipes. L’une s’attelle à l’extérieur à rechercher une autre entrée pour la grotte, puis deux équipes sont à l’intérieur dont une équipe de plongeurs, a constaté un journaliste de l’AFP.

«Notre équipe est descendue très tôt ce matin et va explorer le fond de la grotte. Il n’y a pas de réseau à l’intérieur donc nous devons attendre que l’équipe remonte», a annoncé sur sa page Facebook la marine thaïlandaise.

Dans l’après-midi, l’armée a également commencé à construire un barrage pour faire obstacle à l’eau qui descend de la montagne et continue d’arriver dans la grotte, selon un responsable de la région.

Il pleuvait encore sur cette région très reculée du nord de la Thaïlande et d’autres précipitations sont prévues dans les heures qui viennent.

Les premières journées de recherche n’ont pas permis de découvrir la moindre trace du groupe à l’intérieur. Les autorités pensent qu’ils pourraient avoir trouvé refuge un peu plus loin dans cette grotte longue de plusieurs kilomètres, afin d’échapper à la montée des eaux.

C’est une mère de famille qui a donné l’alerte, ne voyant pas revenir son fils samedi soir après l’entraînement de football. Leurs affaires – vélos et chaussures – ont été retrouvées quelques heures plus tard juste à l’entrée de la grotte, située dans un grand parc.

Les recherches ont commencé dès samedi soir, mais ont dû être interrompues à cause de la nuit. Entretemps, le niveau de l’eau dans la grotte a fortement monté, rendant les recherches difficiles et nécessitant l’intervention de plongeurs pour passer dans les parties inondées et boueuses.

En 2007, six touristes étrangers et leurs deux guides thaïlandais ont été tués après avoir été emportés par des inondations éclair dans une grotte du parc national de Khao Sok, dans le sud de la Thaïlande.

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Le Saviez-Vous ► Combien y a-t-il d’eau douce dans le monde ?


On ne manque pas d’eau sur Terre, sauf que la plus grande partie est salée. L’eau douce tant qu’à elle se retrouver sur diverses formes, seulement 1 % est liquide, en plus elle est mal dispersée dans le monde. L’or bleu pourrait devenir un enjeu important au risque d’être source de conflits et de guerres
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Combien y a-t-il d’eau douce dans le monde ?

 

 

    Recouvrant environ les trois quarts de la surface de la Terre, l’eau, a priori, ne manque pas sur notre Planète. Malheureusement, la plus grande part de cette eau est salée et n’est pas directement exploitable par l’Homme. Qu’en est-il exactement de l’eau douce ?

    Rappelons que l’on nomme eau douce — par opposition à eau de mer —, une eau dont la salinité est faible et qui est donc susceptible d’être propre à la consommation. L’eau douce, c’est l’eau des rivières, des lacs, des pluies, etc.

    Le volume total d’eau sur Terre est estimé à quelque 1.400 millions de milliards de mètres cubes. Un volume relativement stable dans le temps.

    Quel est le pourcentage d’eau douce ?

    Sur Terre, 97,5 % de l’eau est salée et contenue dans les océans. Seuls 2,5 % sont de l’eau douce, soit environ 35,2 millions de milliards de mètres cubes.

    Sur cette quantité d’eau :

  • 68,7 % se trouvent dans les glaciers ;

  • 30,1 % dans les nappes phréatiques ;

  • 0,8 % dans le permafrost ;

  • 0,4 % en surface et dans l’atmosphère.

Au final, moins de 1 % de l’eau sur Terre est de l’eau douce et liquide.

Le lac Baïkal, avec ses 23.000 milliards de mètres cubes d’eau, constitue le plus grand réservoir d’eau douce liquide de la surface de la planète. Il est classé au Patrimoine mondial de l’humanité pour la richesse de la faune qu’il abrite.

La répartition inégale de l’eau douce sur Terre

À la surface du Globe, l’eau se répartit très inégalement. Les Nations Unies qualifient de « puissance de l’eau », les neuf pays — à savoir : le Brésil, la Colombie, la Russie, l’Inde, le Canada, les États-Unis, l’Indonésie, le Congo et la Chine — qui concentrent 60 % du débit annuel mondial de l’eau. Et des inégalités peuvent même apparaître au sein d’un pays. Ainsi l’Inde, par exemple, présente des régions désertiques et d’autres qui sont régulièrement inondées par la mousson.

La guerre de l’eau

Risques climatiques et catastrophes naturelles peuvent être à l’origine d’une raréfaction et/ou d’une pollution de l’eau douce. Les activités humaines — rejets domestiques, agricoles ou industriels, détournement de cours d’eau, etc. — peuvent elles aussi impacter les ressources en eau. Or un homme ne peut survivre plus de trois jours sans eau. Et la ressource est essentielle à l’hygiène.

Lorsque la ressource en eau est insuffisante pour répondre aux activités humaines et aux besoins de l’environnement — c’est-à-dire, en dessous de 1.700 mètres cubes par personne et par an —, on parle de stress hydrique. Et un rapport de l’ONU publié en 2015 pointait le lien étroit entre pénurie et mauvaise gestion de l’eau, et apparition de tensions et de conflits de par le monde.

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Des éruptions volcaniques associées à la fin des pharaons


Les chercheurs ont pu trouver des liens avec les écrits sur des données du niveau du Nil et comparer avec le Groenland et de l’Antarctique ainsi que les notes de l’état politique et social pour comprendre que l’éruption volcanique du Mont Etna a l’an 40 av. J.-C a mit fin à la dynastie des pharaons
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Des éruptions volcaniques associées à la fin des pharaons

 

L'éruption du volcan Etna

L’éruption du volcan Etna Photo : Reuters/Antonio Parrinello

Une série d’éruptions volcaniques aurait contribué à la chute de la dernière dynastie égyptienne, il y a 2000 ans, affirment des chercheurs américains, après avoir jumelé des mesures scientifiques à des informations contenues dans les documents historiques.

Cette activité volcanique aurait largement réduit l’importance des pluies et des inondations liées à la mousson, qui gorgent d’eau chaque été la région du Nil, permettant des récoltes abondantes.

C’est que les volcans en activité peuvent perturber le climat d’une région en diffusant du dioxyde de soufre dans la stratosphère. Certaines études ont montré l’effet du volcanisme sur les températures terrestres, mais peu se sont concentrées sur ses effets sur l’hydrologie.

Pourtant, si des variations dans la présence de l’eau d’une région sont difficiles à reconstituer à travers les siècles, elles peuvent aider à comprendre l’histoire et la vulnérabilité de sociétés aujourd’hui disparues.

L’Empire égyptien

Les éruptions volcaniques auraient causé de la sécheresse, des mauvaises récoltes, des famines et auraient mené à une instabilité politique grandissante. Des guerres perdues, des mouvements de grèves et de révoltes auraient ensuite mené à la fin de l’Égypte pharaonique.

Les auteurs des présents travaux publiés dans la revue Nature Communicationsen viennent à cette conclusion après avoir combiné plusieurs informations provenant :

  • des mesures de la variation du niveau d’eau du Nil;
  • des analyses de carottes de glace polaire contenant les cendres volcaniques;
  • de l’étude des modèles climatiques.

Établir des liens

Dans un premier temps, l’historien américain Joseph Manning, de l’Université Yale, et ses collègues ont analysé des données recueillies depuis 622 avant JC concernant les niveaux du Nil et les ont comparées aux informations recueillies dans la glace du Groenland et de l’Antarctique.

Comme les couches de glace contenant de la cendre correspondent aux années d’éruptions volcaniques, les chercheurs ont réussi à établir que ces années étaient associées à des niveaux d’eau du Nil beaucoup moins importants.

Les chercheurs ont ensuite examiné le contexte social et politique de l’Égypte ptolémaïque (305-30 av. J.-C.), l’une des civilisations anciennes les mieux documentées, à la lumière de la sécheresse induite par les éruptions volcaniques.

Ainsi, ces éruptions ont été associées à des mouvements d’agitation sociale et de révolte contre les classes dirigeantes, et à la fin de la guerre entre l’État ptolémaïque et son grand rival l’Empire séleucide.

Ces événements, particulièrement l’éruption du mont Etna en 40 av. J.-C, ont également mené à des troubles sociaux et économiques et à l’adoption de décrets renforçant l’autorité de l’élite.

Ces bouleversements ont finalement mené à la fin du règne de 300 ans de l’Égypte ptolémaïque, dont le suicide de Cléopâtre portera le coup final.

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La grenouille violette à nez de porc, une nouvelle espèce de grenouille découverte en Inde


Une nouvelle espèce de grenouille trouvé en Inde a été étudier pour mieux connaitre son mode de vie et de reproduction. Son physique est loin de ce que nous sommes habitués en fait de grenouille. Et sa résidence est presque totalement sous terre dont elle creuse des terriers et se nourrit de fourmis et termites souterraines
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La grenouille violette à nez de porc, une nouvelle espèce de grenouille découverte en Inde

 

La grenouille violette de Bhupathi

Une nouvelle espèce de grenouille, la grenouille violette de Bhupathy, a été découverte en Inde et témoigne de la richesse de la biodiversité.

S. JEGATH JANANI

Par Lison Gevers

La grenouille violette de Bhupathy (Nasikabatrachus bhupathi), est également connue sous le nom de « grenouille violette à nez de porc ». Pourtant, le surnom de « grenouille taupe » lui aurait sans doute mieux convenu. En effet, celle-ci a la particularité de passer presque toute sa vie sous la terre.

Une peau brillante et violette, un nez pointu, des petits yeux, des membres courts équipés de « pelles » durcies qui lui permettent de creuser des terriers. La grenouille violette de Bhupathy (Nasikabatrachus bhupathi), découverte dans la chaîne de montagnes de Western Ghats, en Inde, a la particularité de passer presque toute sa vie sous terre. Étroitement liée à une autre grenouille mauve (N. sahyadrensis) trouvée dans la région en 2003 (ces deux espèces sont les seuls membres connus de leur famille), elle vient de faire l’objet d’une description dans une publication scientifique. On y apprend par exemple que cet animal également connu sous le nom de « grenouille violette à nez de porc » utilisent une langue longue et plissée pour attraper les fourmis et les termites souterraines, explique Elizabeth Prendini, co-auteur, dans la publication.

© Nasikabatrachus – Alytes – Description de la grenouille

Lorsque la saison de la mousson commence, les mâles se mettent à « chanter ». C’est d’ailleurs grâce à ces appels provenant de leurs terriers que les scientifiques ont pu detecter leur présence dans les montagnes. Les mâles s’accouplent avec les femelles dans les cours d’eau, où ils déposent les oeufs fertilisés. Après un jour ou deux, les œufs éclosent et des têtards voient le jour. Ils développent des bouches qui leur permettent de s’accrocher aux rochers dans les cours d’eau crées par les fortes pluies et se nourrissent d’algues avec leurs dents minuscules. Ils passeront environ 120 jours dans ces cours d’eau. Après cette phase, ils gagneront la vie souterraine. 

© Nasikabatrachus – Alytes – Evolution de la grenouille

Le monde inexploré des grenouilles

Les grenouilles possèdent d’incroyables facultés d’adaptation comme le prouve cette nouvelle découverte. Certaines espèces sont capables de creuser pour échapper à des périodes de sécheresse mais la grenouille violette de Bhupathy a la spécificité d’avoir adopté ce mode de vie extrême pour vivre sous terre presque en permanence.

Les scientifiques ont réalisé de nombreux tests pour être certains de la différenciation des espèces. La caractérisation moléculaire et l’analyse phylogénétique ont montré que cette nouvelle population de grenouilles a significativement différé de l’espèce précédemment décrite. De plus, l’examen morphologique et la caractérisation acoustique ont confirmé ces résultats.

« Nous décrivons d’une façon convaincante la population nouvellement découverte des montagnes orientales comme une nouvelle espèce. »

De nouvelles enquêtes seront menées ainsi que des études détaillées sur la position géographique des populations de façon à mieux protéger l’espèce de la pollution et des nuisances humaines mais aussi de façon à préserver leur habitat naturel. Chaque année, des centaines de nouvelles espèces de grenouilles sont découvertes, prouvant que le monde des grenouilles reste largement inexploré...

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Inondations en Asie: 24 millions de personnes menacées


Chaque personne qui vit une inondation due aux pluies doit être épouvantable. En Inde et en Asie du Sud, la mousson dure 4 mois, et cette année, elle a fait une centaine de morts, les gens sont coupés de tout et n’ont plus grand chose à manger. Ils ont perdu leur maison, et même leurs papiers d’identité. Ce n’est pas encore finie car des millions sont menacées par ces inondations
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Inondations en Asie: 24 millions de personnes menacées

 

Chaque année, des centaines de personnes meurent dans... (AFP)

Chaque année, des centaines de personnes meurent dans les glissements de terrain et les inondations provoquées par la mousson qui frappe début juin le sud de l’Inde et balaie l’Asie du Sud durant quatre mois.

Agence France-Presse
Genève

Selon un bilan dressé lundi par les autorités indiennes, ces inondations ont déjà fait plus de 750 morts.

«La situation ne cesse d’empirer. Au Népal, où les eaux commencent à refluer, nos équipes font face à des communautés qui ont perdu leur maison, leurs papiers d’identité, tout, et au Bangladesh et en Inde, le nombre de personnes affectées croît d’heure en heure, alors que les eaux montent», a déclaré Jagan Chapagain, sous-secrétaire général pour les programmes et opérations auprès de la Fédération.

Selon lui ,il s’agit des «plus graves inondations en Asie du Sud depuis plusieurs décennies. Des communautés entières sont coupées de tout, le seul moyen de venir en aide à ces villages est le bateau, et beaucoup n’ont presque plus de vivres».

Au Bangladesh, le Croissant-Rouge local a qualifié les inondations de pires jamais enregistrées dans le pays.

«Les eaux se répandent du nord du pays vers le centre, recouvrant des villages entiers, beaucoup de communautés sont isolées, et n’ont aucun accès par la route», selon M. Mozharul Huq, secrétaire général du Croissant-Rouge du Bangladesh.

La Fédération et le Croissant-Rouge du Népal ont lancé un appel à l’aide global d’environ 3,5 millions de francs suisses (3 millions d’euros) pour venir en aide à 81 000 personnes vivant dans les régions les plus touchées.

Au Bangladesh, la Fédération et le Croissant-Rouge du pays devraient lancer un appel similaire dans les prochains jours.

Enfin, pour l’Inde, la Fédération a débloqué une aide d’urgence de 320 000 francs suisses (281 000 euros) fin juillet. Un deuxième versement est prévu dans les prochains jours.

Une série d’inondations et de glissements de terrain frappe le sous-continent depuis la deuxième semaine d’août, au moment où la mousson fait sentir ses effets sur les parties nord et est de la région.

Chaque année, des centaines de personnes meurent dans les glissements de terrain et les inondations provoquées par la mousson qui frappe début juin le sud de l’Inde et balaie l’Asie du Sud durant quatre mois.

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La forêt amazonienne déclenche sa propre pluie


La forêt amazonienne a une particularité extraordinaire, et montre l’importance de préserver cette forêt pour le bien de l’environnement. Il n’y a pas juste, les océans, les vents qui font la pluies, les arbres amazonienne savent faire leur propre pluie au moment opportun. Reste à voir, si ce phénomène se produit ailleurs comme au Congo
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La forêt amazonienne déclenche sa propre pluie

 

Guyane

Humidité dans le parc amazonien de Guyane.

JOBARD/COEURS DE NATURE/SIPA

Par Loïc Chauveau

Une équipe américaine vient de résoudre un des mystères de la météo amazonienne : pourquoi les pluies débutent deux mois avant que le système de vent ne puisse apporter l’eau de la mer sur la forêt? Réponse : ce sont les arbres qui font pleuvoir.

MOUSSON. La météo amazonienne est bien plus complexe que la simple alternance des saisons sèches et humides qui prévaut dans la bande intertropicale. Il pleut en effet de décembre à mai, puis il fait soleil de juin à septembre. Mais entre septembre et décembre, s’intercale une période intermédiaire où il pleut alors que les conditions ne s’y prêtent pas. En effet, durant ces mois, le système de vent ne permet pas encore aux nuages formés au-dessus de l’océan de venir arroser le massif amazonien selon le principe de la mousson.

Les scientifiques ont constaté depuis longtemps l’accumulation d’humidité dans l’atmosphère à l’automne, mais sans pouvoir dire d’où elle venait. Tout ce qu’ils pouvaient affirmer, c’est que ces pluies –plus modestes que celles d’hiver– coïncidaient avec la croissance des feuilles des arbres et donc correspondaient à un accroissement de la photosynthèse. La pluie pouvait donc provenir d’une augmentation de l’évapotranspiration, les plantes relâchant de l’humidité lors de leur photosynthèse. Rong Fu, une climatologue de l’Université de Californie Los Angeles (UCLA), vient de confirmer cette hypothèse dans un article des PNAS.

Ce sont les végétaux qui commandent l’ouverture de la saison des pluies

DEUTERIUM. La chercheuse a eu pour cela l’idée d’utiliser l’imagerie satellite fournie par le satellite de la Nasa Aura, dédié à l’étude de la chimie de l’atmosphère de la Terre. Ce qu’a révélé cet engin spatial, c’est que l’humidité qui provient des océans tend à être plus légère que la vapeur d’eau relâchée dans l’air par les plantes. A cela une explication simple: durant l’évaporation, les molécules d’eau provenant de l’océan se débarrassent de leur deutérium, un isotope naturel de l’hydrogène composé d’un proton et d’un neutron. En revanche, lors de leur transpiration, les plantes pompent l’eau du sol et la rejettent dans l’atmosphère sans changer sa composition isotopique. Le satellite Aura a pu ainsi montrer que l’humidité d’automne s’accumulant au-dessus de la forêt tropicale avait une haute teneur en deutérium bien supérieure à celle provenant des océans. Et ce contenu en deutérium était à son maximum à la fin de la saison sèche, pendant le redémarrage de la végétation. Plus de doute: ces pluies sont bien provoquées par les arbres!

Cette découverte ouvre une grande perspective et ajoute un élément à un débat ancien. Celui autour des interactions entre les plantes et le cycle de l’eau. La végétation ne serait pas seulement le réceptacle passif des précipitations mais aurait aussi un rôle actif dans leur régulation. C’est en tout cas prouvé pour l’Amazonie et le projet de l’équipe de Rong Fu c’est de vérifier dans les prochains mois si le même phénomène est constaté au-dessus de la forêt du bassin du Congo en Afrique.

La perspective, c’est celle du rôle des plantes sur le climat. Elles ne serviraient pas seulement à stocker le carbone, mais pourraient avoir un rôle dans la machinerie climatique. Ces pluies intermédiaires d’automne réchauffent en effet l’atmosphère, provoquant l’ascension d’un air devenu chaud. C’est ce qui provoquerait l’inversion de la circulation des vents, apportant en décembre les pluies en provenance de l’Océan. Les plantes seraient en quelque sorte l’élément déclencheur d’une mousson dont elles ont besoin pour vivre. Cette avancée scientifique révèle donc une conséquence encore mal évaluée de la déforestation. Avec un couvert végétal diminué, les pluies deviennent plus rares, accentuant les sécheresses. Un effet de rétroaction redoutable pour les équilibres de la planète.

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El Nino s’en va, la Nina arrive


El Nino est sur le point de tirer sa révérence après avoir chamboulé l’automne-hiver 2015-2016. Bien qu’au Québec, ce fut un hiver tardif, plus chaud et une neige en retard sur le calendrier ailleurs dans le monde, il a fait des dégâts considérables qui laissent des situations économiques précaires et une famine plus grande. Est-ce qu’en Nina va venir prendre la relève ?
Nuage

 

El Nino s’en va, la Nina arrive

 

Un bidonville de Nairobi (Kenya) le 29 octobre après des fortes pluies. SIMON MAINA/AFP

Un bidonville de Nairobi (Kenya) le 29 octobre après des fortes pluies. SIMON MAINA/AFP

Par Loïc Chauveau

C’est officiel: El Nino a atteint son pic d’intensité et désormais décline. Mais ses effets sur l’économie mondiale se font toujours sentir tandis que les prévisionnistes annoncent l’arrivée du phénomène inverse : la Nina.

 

DÉCLIN. L’organisation météorologique mondiale (OMM) vient de confirmer le déclin d’un des plus forts épisode météo el Nino que la planète ait vécu. Tout au long de 2015, les eaux du Pacifique central équatorial se sont réchauffées de plus de 2°C par rapport à la normale. Selon les modèles météorologiques, ces températures de la surface de l’océan devraient désormais lentement décliner jusqu’au début de l’été. C’est du moins la prédiction que fait la National Oceanic and atmospheric administration (NOAA, la météo américaine). Liées aux émissions de gaz à effet de serre, El Nino serait en partie responsable d’une année 2015 la plus chaude jamais enregistrée depuis 1880. Janvier 2016 est également le mois de janvier le plus chaud jamais constaté.

Si en Europe, le phénomène climatique est peut-être responsable d’un hiver très doux, dans la ceinture tropicale les perturbations ont été très importantes et ont provoqué de nombreuses catastrophes. En Afrique de l’Est, Ouganda et Kenya ont subi en novembre des trombes d’eau. Les inondations ont provoqué la mort de 112 personnes et 240 000 habitants ont dû abandonner leurs maisons. En Ethiopie et dans une grande partie de la corne de l’Afrique en revanche, les pluies de printemps ont été très faibles et les récoltes ont été compromises. 18,5 millions de personnes sont actuellement en insécurité alimentaire et 300 000 ont été déplacées.Sécheresse également dans toute l’Afrique australe où, selon le Programme alimentaire mondial, 40 millions de personnes pourraient manquer de nourriture.

Des centaines de milliers de personnes menacées par la faim

MOUSSON. En Inde, la mousson n’a atteint que 86% de la normale, sauf pour le sud du pays et le Sri Lanka où les précipitations ont été plus fortes.

En revanche, dans toute l’Asie du sud-est, la sécheresse a été très marquée, provoquant en Indonésie des feux de forêts « parmi les pires jamais enregistrés », selon l’OMM.

L’Australie a, elle, battu tous ses records de chaleur et de sécheresse. Dans toute la zone pacifique, la hausse de la température des eaux a provoqué un blanchissement majeur des massifs coralliens.

L’Amérique latine a payé un lourd tribut économique. En Equateur, les pluies diluviennes ont causé de sévères dommages sur les infrastructures économiques provoquant pour près de 3 milliards de dollars de dommages, soit 14,6% du PIB. Au Pérou, pluies et inondations ont provoqué une réduction du PIB de 2,8%. Au Venezuela, c’est la sécheresse qui a affecté l’activité économique tandis que les inondations en Argentine ont gravement affecté récoltes et élevages. Les dégâts ont cependant fait peu de victimes, du fait des messages d’alerte et des mesures de précaution prises par les gouvernements sous les conseils du Centre international pour la recherche sur le phénomène El Nino. En 1997-1998, El Nino avait fait au moins 22000 morts en Amérique Latine.

PÊCHE. Les services de prévision météo anticipent désormais la suite. Pour la NOAA, pas de doute, il y a 50% de chance que le phénomène de la Nina intervienne dès la fin de cet été 2016 et 80% pour la fin de l’année. Avec la Nina, les eaux du pacifique équatorial refroidissent auprès des côtes américaines. Cette fois-ci, l’Australie et l’Asie du sud-est devraient connaître de fortes pluies. A l’est, les eaux plus froides font remonter des nutriments et favorisent donc la pêche, le Pérou étant le premier producteur mondial de poisson. Cependant, les services météo australiens sont moins affirmatifs.Selon leurs statistiques, la Nina ne succède à el Nino que dans 40% des cas. En majorité, une période neutre s’intercale entre les deux phénomènes. Pour réduire ces incertitudes et mieux connaître un évènement météo encore très largement mystérieux, la NOAA vient de lancer un important programme de recherche alliant mesures atmosphériques et océaniques.

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