Façon de vivre


Si on veut mourir avant terme, il y a plein d’opportunité, et vivre, il y a encore plusieurs façons, le but est de choisir comment nous voulons vivre notre vie
Nuage

 

Façon de vivre

 

S’il existe mille façons de mourir, il faut surtout trouver une façon de vivre

Fred Pellerin

La peur


La peur est un obstacle de taille qui nous empêche d’agir. On ne peut éviter certains évènements, certaines fatalités, alors mieux vaut avancer et vivre
Nuage

 

La peur

 

 

 

La peur n’empêche pas de mourir, elle empêche de vivre

Naguib Mahfouz

On nait, on meurt


Entre la vie et la mort, il y a des années que nous avons à meubler, s’épanouir … Mieux vaut faire quelque chose que se croiser les bras
Nuage

 

On nait, on meurt

 

 

On naît. On meurt. C’est mieux si entre les deux on a fait quelque chose.

Citation de Francis Bacon

Mourir écolo


Si une chose que l’on peut faire quand nous l’on meurt, c’est bien que nos funérailles soient le plus écolo possible. Pour ma part, j’aimerais mieux être enterré dans un trou avec un linceul biodégradable ou au pire un cercueil biodégradable sans embaumement
Nuage

 

Mourir écolo

 

Un mouvement plus vivant que jamais dans l'industrie... (Photo Noémie Letu, fournie par Alfred Dallaire MEMORIA)

Un mouvement plus vivant que jamais dans l’industrie tend à prouver que les rites mortuaires et le développement durable ne sont pas incompatibles.

PHOTO NOÉMIE LETU, FOURNIE PAR ALFRED DALLAIRE MEMORIA

 

Jadis à la traîne du Vieux Continent et de ses voisins américains, l’industrie funéraire du Québec a pris, au cours des dernières années, ses impacts environnementaux à bras-le-corps. Virée verte dans les coulisses de la mort, où la conscience écologique est plus vivante que jamais.

Plus de 60 000 Québécois passent l’arme à gauche tous les ans et au fur et à mesure que la Faucheuse aiguise sa lame, la planète accumule les corps, les cendres… et leurs contenants.

Trêve d’euphémismes: la mort, aussi froid semble le constat, se fait un peu chaque fois au péril de la vie sur Terre. Au-delà du deuil, les rituels funéraires touchent notamment les nappes phréatiques, l’écosystème et la couche d’ozone.

Or, un mouvement plus vivant que jamais dans l’industrie tend à prouver que les rites mortuaires et le développement durable ne sont pas incompatibles. Tant s’en faut. D’abord à la remorque de l’Europe, le Québec prend le pas. Et la Fédération des coopératives funéraires entend ouvrir la marche de cette révolution verte.

«Notre but n’est pas de faire l’économie des rites funéraires, parce qu’ultimement, les funérailles les plus écologiques sont celles où personne ne va», indique France Denis, responsable des communications de la Fédération des coopératives funéraires.

«L’idée est de pallier l’émission de gaz à effet de serre et, autant que possible, de la réduire à la source», ajoute Mme Denis.

Parmi les initiatives: la plantation de milliers d’arbres par l’entremise du projet Héritage.

«Actuellement, nous sommes la seule coopérative funéraire à compenser entièrement nos émissions de gaz à effet de serre, dit Garry Lavoie, directeur de la Coopérative des Deux Rives, plus important regroupement funéraire en Amérique du Nord. Le déplacement des corbillards pendant les funérailles, le voyagement des membres et des administrateurs lors des assemblées générales, la crémation ou l’inhumation… tout est calculé.»

En 2015 seulement, l’association de la région de Québec a déboursé 30 000 $ pour que 8000 nouveaux arbres prennent racine au Pérou et au Québec. Une dizaine de coopératives funéraires du Québec participent, à différentes échelles, à l’initiative de reboisement et de collaboration Nord-Sud. Depuis 2009, un total de quelque 70 000 végétaux se sont ainsi ajoutés à la flore mondiale par l’entremise de coopératives forestières du Québec et de l’Amérique latine.

La Coopérative des Deux Rives, qui a mis noir sur blanc sa politique verte en 2009, a poussé son engagement jusqu’à optimiser l’efficacité énergétique de ses 11 bâtiments dans le nanodétail: géothermie, toilettes à faible débit, café équitable, papier certifié SFC, etc.

«Nous avons aussi fait pression sur nos fournisseurs pour offrir des produits écologiques, se réjouit M. Lavoie, dont le travail a été récompensé par moult distinctions. C’est à la suite de nos démarches que Cercueils Magog a mis sur le marché des modèles de cercueils biodégradables, certifiés par le Green Burial Council [OSBL qui atteste des pratiques durables dans le milieu funéraire].»

Les entreprises s’évertuent

Au-delà des coopératives, un nombre croissant d’entreprises funéraires québécoises se montrent conscientes de leur empreinte… et conscientisées dans leur emprise. La maison Alfred Dallaire Memoria est l’une de celles qui permettent aux défunts ou à leurs proches de tisser leur fibre écologique jusqu’à l’éternel repos, que ce soit par l’entremise d’urnes biodégradables, d’inhumations sans embaumement ou de funérailles carboneutres.

«De plus en plus de clients souhaitent agir localement, et nous posent des questions pour organiser des funérailles le plus écologiques possible. Notre travail est de leur présenter les options et de leur montrer qu’elles ne sont pas si coûteuses», précise Julia Duchastel, vice-présidente de Memoria.

Après la mort inopinée de son frère Jean, Robert Langevin est l’un de ces clients qui ont choisi de rester fidèles aux valeurs vertes du défunt.

«Dans son testament, mon frère a inscrit qu’il voulait que l’on dispose de son corps de manière écologique, sans autres détails, dit-il. Et moi-même, je suis très écolo, alors ce n’était même pas une question.»

La famille a choisi la crémation, et la réception s’est organisée à l’avenant: vaisselle réutilisable, vin bio, récupération, etc. Lors d’un deuil, bien peser les options peut toutefois devenir ardu, constate M. Langevin après coup.

«Honnêtement, tout ça va très vite, surtout lorsque la mort est inattendue. Nous n’avons pas eu le temps de lire les études ni d’avoir de longues discussions pour comparer les méthodes d’inhumation ou de crémation.»

Aqua… quoi? Aquamation

Pourtant, les clients québécois sont les premiers à pouvoir voter vert lorsqu’il est question de disposer d’un corps. Si la crémation s’avère plus polluante, les études s’entendent pour dire que l’inhumation dégrade plus directement l’écosystème et la santé humaine.

Une solution point toutefois à l’horizon, puisque de plus en plus de familles endeuillées se tournent vers l’aquamation. Contrairement à la crémation habituelle, c’est de l’eau bouillante en mouvement, mélangée à une solution alcaline, qui dissout la dépouille.

«Le résultat final est exactement le même qu’avec la crémation par le feu, soit de la poussière d’os, mais on ne brûle pas de gaz et on ne produit pas de CO2», explique Éric LeSieur, du complexe du même nom à Granby, qui a importé la technique des États-Unis en 2015.

Les eaux usées sont ensuite dirigées vers les égouts municipaux.

«Mes clients choisissent ce procédé à 98 %. Nous venons tout juste de faire notre 300e [aquamation], et selon le fournisseur, je serai le salon le plus actif dans le monde d’ici la fin de l’année [2016].»

Deux facteurs rebutent en outre certaines maisons funéraires à emboîter le pas. Primo, le prix. La machine se détaille autour de 150 000 $ US.

«Elle coûtait 700 000 $ il y a sept ans», nuance M. LeSieur.

Secundo, la durée du processus.

«L’aquamation peut prendre jusqu’à huit heures, remarque Julia Duchastel, de Memoria. Nous n’avons pas jugé que c’était un rendement intéressant et nous avons préféré nous concentrer sur l’efficacité énergétique de nos fours crématoires. Avec de nouveaux appareils européens, nous avons réussi à réduire les émissions de 50 %.»

Quoi qu’il en soit, peu importe le moyen ou le motif, l’industrie funéraire et ses clients croient plus que jamais qu’il y a une vie après la mort. Du moins sur Terre…

Les cimetières naturels placent l’environnement au coeur de leur mission. Sur la photo, le jardin des mémoires de la maison Alfred Dallaire Memoria.

PHOTO CLAUDIA BÉRUBÉ, FOURNIE PAR ALFRED DALLAIRE MEMORIA

Partir sans laisser de traces

Six pistes pour réduire son empreinte écologique après le dernier souffle

Cimetières, format nature

D’abord populaires aux États-Unis et en Europe, les cimetières naturels placent l’environnement au coeur de leur mission: flore abondante, utilisation minimale de produits toxiques, mobilier fait de matériaux recyclés, etc. Les Sentiers commémoratifs de la Rivière, dans les Laurentides, et le Cimetière naturel de la Coopérative funéraire de l’Estrie ont été les premiers à importer le concept au Québec, respectivement en 2009 et en 2012. Ces deux sites naturels, l’un à Prévost, l’autre à Sherbrooke, permettent de minimiser l’empreinte écologique des défunts et de symboliser plus sensément leur «retour à la terre». Seules les urnes cinéraires y sont acceptées. La maison Alfred Dallaire Memoria a d’ailleurs inauguré ce mois-ci à Montréal le jardin des mémoires, un endroit verdoyant où les familles éplorées peuvent disperser les cendres de l’être cher.

«Il y a une réelle tendance à se tourner vers la nature, que ce soit l’eau ou la forêt, remarque Julia Duchastel. Dans les hôpitaux, par exemple, c’est prouvé que les patients guérissent plus vite s’ils voient, par la fenêtre de leur chambre, des arbres plutôt que du béton. Dans le deuil, il y a ce même effet d’apaisement.»

Aux urnes, voter vert

Les urnes botaniques, 100 % biodégradables, poussent l’idée du retour à la terre à son paroxysme, puisque les cendres du défunt, mixées aux ingrédients nécessaires à la germination, engendrent un arbre: cerisier, bouleau rouge, érable, sapin baumier, etc. En 2004, feu Flocon de Neige, unique gorille albinos avéré depuis la nuit des temps, a été l’un des premiers «cobayes» de l’urne Bios, inventée à Barcelone par les designers espagnols Martin Ruiz de Azua et Gerard Moliné. L’un des dépositaires québécois, Arbre de vie, vante ainsi le produit:

«Les cendres, y compris ceux des restes incinérés, sont une bonne source de phosphore pour les plantes. Donc l’acte final de l’esprit écologique pourrait être de fertiliser un arbre.»

Il existe également des urnes de glace, dans lesquelles les cendres vont rejoindre les eaux du Saint-Laurent.

Effacer son empreinte

De nombreux salons funéraires ont choisi au cours des dernières années de financer la plantation d’arbres pour honorer la mémoire des défunts et offrir des funérailles «carboneutres». Une dizaine de membres de la Fédération des coopératives funéraires du Québec participent au projet Héritage, qui a permis de reboiser, par l’entremise de coopératives forestières, des terrains du Guatemala, du Pérou et du Québec.

Inhumation ou crémation?

En 2011, des étudiants à la maîtrise de l’École de technologie supérieure et de l’École Polytechnique, à la demande de la Fédération des coopératives funéraires du Québec, ont réalisé la première étude comparative au Canada sur les conséquences environnementales des processus de disposition des corps.

«Alors que l’inhumation a des impacts plus importants sur la santé humaine et la qualité des écosystèmes [mercure contenu dans les appareils dentaires, composants métalliques des cercueils, etc.], la crémation utilise des ressources et accentue les changements climatiques et la pollution de l’air», notent les chercheurs.

Les étapes autour de la combustion du corps et du gaz naturel libèrent 762 kg de CO2 (environ un vol aller-retour Montréal-Paris), tandis que l’inhumation génère en moyenne 126,8 kg de gaz à effet de serre, selon l’étude. Les technologies énergétiques se sont toutefois améliorées depuis. L’aquamation, ou hydrolyse alcaline, reste de loin la solution la plus écologique. Selon ses partisans, ce procédé offert à Granby et à Rouyn-Noranda serait responsable de l’émission d’un maigre kilogramme de dioxyde de carbone.

Cercueils écologiques

Les impacts de l’inhumation peuvent être considérablement réduits grâce aux cercueils écologiques – sans matériaux métalliques – généralement des contenants en carton recyclé ou en bois provenant de forêts gérées de manière responsable. Mieux encore: pourquoi ne pas enterrer le corps en chair et en os, sans artifice? Pour des raisons sanitaires, une loi québécoise stipule que les corps doivent obligatoirement être mis en terre dans une caisse ou un linceul, à une profondeur d’au moins un mètre. De quoi compliquer nombre de funérailles ethniques, notamment celles des juifs et des musulmans, dont les moeurs commandent un retour minimaliste à la terre…

Dire non à l’embaumement

L’embaumement est souvent cité parmi les pratiques funéraires les plus toxiques pour l’environnement. Le responsable? Le formaldéhyde injecté dans les vaisseaux sanguins, qui a la triste de réputation d’être polluant et… cancérigène. Des succédanés écologiques existent, mais à prix fort, et «la note est ultimement refilée aux clients», explique Denis Desrochers, président de la Corporation des thanatologues du Québec et propriétaire du Centre funéraire Grégoire Desrochers, à Victoriaville. Les intervenants du monde funéraire constatent en outre que de plus en plus de clients refusent l’embaumement. L’exposition du corps se fait alors promptement ou est tout simplement abandonnée.

En chiffres

100 000: Nombre de morts prévues au Québec pour l’année 2043, alors que quelque 60 000 morts ont été recensées annuellement depuis 2010.

80 %: Proportion des Québécois qui sont en faveur de la dispersion des cendres dans le cadre d’un rituel écologique. Ce choix reçoit l’adhésion de 90 % des jeunes de 25 à 34 ans, mais seulement 62 % des répondants de 65 ans et plus y sont favorables.

79 %: Proportion des Québécois qui prévoient opter pour la crémation au moment d’indiquer leurs dernières volontés. L’Église catholique la tolère depuis 1963, mais condamne toujours la dispersion des cendres dans la nature ou leur conservation à domicile.

40 %: Réduction potentielle des impacts environnementaux de l’inhumation grâce à l’utilisation d’un cercueil écologique et à l’abandon de la pierre tombale.

De 150 à 530 grammes: Quantité de formaldéhyde, un contaminant cancérigène, qui est utilisée lors de l’embaumement d’une dépouille.

95 %: Proportion de l’impact environnemental de la décomposition du corps liée au mercure solide, un contaminant qui est souvent présent dans les alliages dentaires.

Sources: Sondage Léger 2015 pour le compte d’Alfred Dallaire Memoria, Guide de la coopérative funéraire écoresponsable, Institut de la statistique du Québec, Agence France-Presse.

http://www.lapresse.ca/

Le saviez-vous ► Expression : Etre à l’ouest


Être a l’ouest qui chez nous cette expression est connu mais souvent remplacer par :  »Être dans les patates » ou encore  »Être dans le champs » quoi qu’il en soit … cette jeune  expression a évolué
Nuage

 

 Etre à l’ouest 

 

Être dans un état anormal (de fatigue, d’hébétude, d’inattention…).
Avoir la tête ailleurs.

 

Le soleil se couche à l’ouest ? Est-ce parce qu’il est très fatigué qu’il se couche, et dans cette direction uniquement ?

Autant de questions dont les réponses resteront probablement tout aussi incertaines que l’origine de cette expression qui est très récente, puisqu’elle date de la fin du XXe siècle.

La plus probable des origines vient d’une adaptation de la locution anglaise « to go west » (« aller à l’ouest ») qui, au moment de la première guerre mondiale voulait dire « mourir » ou « être tué« , elle-même venue de l’argot des voleurs chez lesquels « to go west » voulait dire « être pendu » (après avoir été attrapé et, peut-être, jugé).

En traversant la Manche, elle aurait perdu de son intensité, la mort étant remplacée par une sorte d’hébétude.

En voici deux autres qu’on trouve ici et là, mais qui me semblent un peu capillotractées.

La première viendrait du théâtre du début du XXe siècle. Il paraît qu’à cette époque, les ateliers de décors et les théâtres se situaient principalement à l’est de Paris, alors que les acteurs habitaient surtout à l’ouest.

A la fin de son spectacle, l’acteur très fatigué retournait chez lui, à l’ouest.

La seconde a au moins l’avantage d’être amusante, même si elle est peu probable.

Chacun connaît le professeur Tournesol, alias Tryphon, ce personnage de Tintin qui est toujours à côté de la plaque (donc à l’ouest). Dans « Le trésor de Rackham le rouge », Tournesol n’arrête pas de dire que son pendule lui indique qu’il faut chercher toujours plus à l’ouest. C’est de cette obsession mêlée à l’état naturel du Professeur que viendrait l’expression.

http://www.expressio.fr

Vivre au présent


Prenons connaissances de nos actes et nos paroles pour que demain ou dans 10 ans, cela ne viennent pas nous hanter .. ou laissons une trace dans le coeur des gens … mais ne remettre a demain ce qui doit se faire aujourd’hui .. car nulle ne sait vraiment comment de temps nous vivrons
Nuage

Vivre au présent

 

« Agissez pour ce monde comme si vous deviez vivre mille ans, et pour l’autre comme si vous deviez vimourir demain.  »

Mohammed

Parole d’enfant ► Être ensoleillée


Lors du téléthon Enfant soleil 2012, une petite fille qui devait avoir entre 6 ou 8 ans, qui paraissait bien, mais cachait dans son corps de terribles maux qui l’empêchait de jouer, faire du sport comme ses soeurs, mais avait un magnifique sourire  .. C’est souvent  ces enfants que nous apprenons la fragilité de la vie, et nous pouvons accueillir de grandes sagesses … Cette citation m’a marqué, car un enfant qui sait que la mort  précoce est possible, est la pire chose pour les parents … Pourtant ces eux qui trouve le moyen de faire décrocher des sourires de tendresses a ceux qui sont tristes
Nuage

 

Être ensoleillée

 

 

Maman quand je vais mourir, je ne veux pas être enterrée, je veux être ensoleillée

Jénie/ Ste-Julie

Interdit de mourir dans un village d’Italie


Je ne sais pas mais un tel décret m’apparait présomptueux et surtout impossible pour tout le monde de rester dans la légalité. Heureusement que les morts ne paient pas d’amende pour avoir enfreint a ce décret
Nuage

 

Interdit de mourir dans un village d’Italie

 

PHOTO REUTERS

Associated Press
Rome

Il est interdit de mourir dans le village de Falciano del Massico, situé à une cinquantaine de kilomètres de Naples, dans le sud de l’Italie.

Le maire de cette commune de 3700 habitants, Giulio Cesare Fava, a publié un décret en ce sens au début du mois. Il explique dans la presse de mardi qu’il a dû prendre cette mesure en l’absence de cimetière sur son territoire et d’une dispute avec la ville voisine, qui en possède un. En attendant que la querelle soit réglée, Falciano del Massico ne sait que faire de ses défunts.

À en croire l’édile, le décret satisfait ses administrés.

«Malheureusement, déplore-t-il, deux citoyens âgés ont désobéi», passant tout de même de vie à trépas.

http://www.cyberpresse.ca

Il meurt lentement


La vie n’est pas une routine, a tous les jours des imprévues, des doux moments se présentent .. c’est a nous d’ouvrir la porte pour laisser la vie rentré dans notre intérieur
Nuage

Il meurt lentement

 

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
 Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!

Poème de Pablo Neruda

Le voilier


Ce poème était une façon d’évacuer des petits problèmes de la vie, non pas que j’étais désespérer, mais sans doute que je gardais une colère intérieure et la plume fut probablement une forme d’échappatoire …
Nuage


Le voilier


 

Dans un ciel rougi par le soleil
Le voilier erre sur la mer sans fin
Ayant perdu toute ardeur, mais luttant en vain
Rien ne semble redevenir d’un destin pareil
Au rêve tant convoité par son capitaine
Qui n’était que gloire et richesse !

Et oui, ce voilier baptisé Duchesse
N’est plus qu’un cauchemar de misère et de haine
Pendant que les vagues lèchent ce bateau
Aucun espoir ne peut faire revivre ce vieux coeur
Trop usé pour agir, se laissant mourir sans eau
Ainsi, la mer cruelle engloutie ses faux bonheurs

Rachel Hubert (Nuage)
25 Mai 1988