Des mouchards biologiques dans une bactérie de yaourt pour détecter le cancer du côlon


Faire des tests pour diagnostiquer des cancers, comme le cancer du côlon, coûte de l’argent et dans les pays plus pauvres, ce genre de tests n’est pas à la porter de tous. Alors le simple fait de manger du yaourt et uriner sur un papier comme les tests de grossesse serait beaucoup moins cher, et plus, accessible
Nuage

 

Des mouchards biologiques dans une bactérie de yaourt pour détecter le cancer du côlon

 

Special Yogurt Angle’s Smile/天使のほほえみ / garapa dish via Flickr CC License By

Une chercheuse du MIT, Sangeeta Bhatia, met en place un test de dépistage du cancer du côlon à l’aide d’un yaourt. Une méthode simple, peu onéreuse et moins inconfortable que la coloscopie, actuellement la seule manière de diagnostiquer ce cancer.

L’idée de la chercheuse, explique la MIT Technology Review, est d’introduire des molécules dans le corps via un yaourt, lesquelles interagiraient avec la tumeur pour créer des «mouchards biologiques» qui indiqueraient sa présence, une fois récupérés dans l’urine.

Sangeeta Bhatia a dans un premier temps développé des nanoparticules qui sont cassées en plusieurs parties par les tumeurs et repérées dans l’urine en laboratoire. Elle a ensuite trouvé un moyen de modifier un type de bactérie présente dans les yaourts pour délivrer ces particules dans le corps, et a depuis mis au point un simple test d’urine sur papier, comparable à un test de grossesse, pour lire les résultats.

«A vrai dire, précise le site Examiner, c’est exactement comme un test de grossesse, sauf que vous devez ingérer le yaourt avant d’uriner sur le bâtonnet».

La méthode s’est révélée efficace sur des souris atteintes de la maladie. L’approche novatrice, qui pourrait transformer la manière de diagnostiquer le cancer, serait en particulier adaptée aux pays pauvres dans la mesure où elle n’implique pas d’équipement particulier.

Seuls 40% des cancers du côlon sont diagnostiqués tôt selon la revue du MIT.

http://www.slate.fr

Un mouchard pour localiser ses clés, sa voiture ou son chat


Bon, peut-être pour les personnes qui ont tendance à égarer souvent leurs choses, cela pourrait être utile. Pour des personnes confuses, cela serait une bonne solution qui ne coûte pas une fortune et facile a mettre sur eux
Nuage

 

Un mouchard pour localiser ses clés, sa voiture ou son chat

 

Un mouchard pour localiser ses clés, sa voiture ou son chat

Le Wist permet aussi de suivre son animal de compagnie. Photo Wistiki

Wistiki se présente comme une nouvelle solution connectée pour retrouver ses objets perdus. Créée à l’origine pour pouvoir localiser à tout moment sa voiture, cette invention fonctionne tout aussi bien avec ses clés, son sac à main, un animal de compagnie ou n’importe quelle personne.

Le système se présente sous la forme d’une application et de petits accessoires connectés, à découvrir en septembre 2014.

Le wist est un petit accessoire design et léger à coller ou à accrocher à un objet de son choix afin de ne plus perdre sa trace. Il fonctionne avec la technologie Bluetooth Low Energy (BLE) et est ainsi constamment connecté à l’application Wistiki. Une fois le logiciel téléchargé sur son smartphone (disponible gratuitement à partir de septembre 2014), il devient possible de connaitre la localisation GPS précise de son (ses) wist(s), d’en connaitre la distance exacte ou encore de le(s) faire sonner. La pile de chaque wist est remplaçable et a une autonomie d’environ un an.

Les créateurs du projet, développé grâce au financement des internautes (via la plate-forme My Major Company), expliquent que cette solution s’adapte aussi bien aux objets qu’aux êtres humains, comme par exemple les personnes âgées atteintes de troubles de la mémoire ou les malades d’Alzheimer.

Les premières livraisons sont prévues à partir de septembre 2014. Les prix promettent d’être dégressifs selon le nombre de wists commandés, de 30 $ l’unité à 480 $ le lot de 20.

Une solution équivalente, signée de l’américain Tile, doit également être distribuée à l’automne 2014.

http://fr.canoe.ca/

Les téléphones intelligents peuvent devenir des mouchards


Cela devient de plus en plus déroutant,  plus la technologie avance pour nous facilité la vie dans les communications, les transactions, plus il est difficile de garder sa vie privé
Nuage

 

Les téléphones intelligents peuvent devenir des mouchards

 

Les nouvelles technologies des téléphones intelligents facilitent grandement la vie de leurs utilisateurs. Toutefois, elles peuvent devenir de véritables mouchards pour quelqu’un de mal intentionné qui souhaiterait vous espionner.

L’équipe de J.E. a testé plusieurs de ces logiciels qui peuvent facilement en révéler beaucoup plus que vous ne le voudriez.

On sait maintenant que le gouvernement américain a les moyens d’écouter et de suivre à la trace presque toutes les communications, comme sur des sites de réseautage tel que Facebook, ou écouter vos conversations téléphoniques, lire vos textos et même localiser en temps réel les citoyens.

Ce qu’on sait moins, c’est que le commun des mortels peut faire aujourd’hui à peu près la même chose avec ses proches.

FACILE ET UN PEU TROP EFFICACE

Une simple recherche sur internet et quelques centaines de dollars suffiront pour espionner quelqu’un grâce à diverses applications.

«On peut aller sur Google et rechercher « spyphone » et des choses comme ça et ça donne des listes de produits qui sont sensiblement les mêmes», a expliqué l’expert en sécurité informatique Éric Parent, qui a testé pour l’équipe de J.E. deux produits dénichés sur le net.

En moins de deux minutes, vous pouvez installer un logiciel espion sur à peu près tous les modèles de téléphones intelligents, pourvu que vous puissiez mettre la main sur ledit appareil et que vous en connaissiez le mot de passe.

Notre expert a testé deux sites internet. Le premier permettait, pour la somme de 200 $, d’enregistrer toutes les conversations passées à partir du téléphone. Toutefois, le site répondait de façon intermittente aux commandes.

La seconde application trouvée sur le net fonctionnait cependant à merveille.

«C’est un coup de chance! On a trouvé un logiciel qui nous donne même une journée gratuite et si on fait un « tweet », ils nous étendent ça pour un autre sept jours», a ajouté M. Parent.

Une fois l’application installée sur l’appareil, vous aurez accès à la liste des contacts, aux photos, aux courriels et même aux messages texte.

Le logiciel enregistre tous les déplacements heure par heure, jour après jour. On peut même écouter en direct ce qui se passe autour du téléphone en activant le microphone.

Mais cela peut devenir très inquiétant lorsqu’il s’agit de l’application d’une banque, car cela nous permet de voir autant le numéro de la carte de crédit utilisée que le mot de passe.

UNE PRATIQUE ILLÉGALE

Des lois protègent contre de telles intrusions. En vertu du Code criminel, il est interdit d’intercepter une communication.

Des poursuites au civil pourraient aussi être entamées en vertu de la Charte des droits et libertés de la personne et de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

L’avocat René Vergé n’a pas vu de causes semblables pour l’instant, mais ça pourrait venir.

«Il faut faire attention, ça change vite, mais actuellement, il n’y a pas de cause semblable ni au Québec ni au Canada», dit-il.

UN OUTIL POUR LES PARENTS

Certains parents inquiets souhaitent surveiller leurs enfants grâce à leur téléphone intelligent, mais pour certains jeunes, cette intrusion ne passe pas.

Guillaume, âgé de 14 ans, n’accepterait tout simplement pas un téléphone qui serait surveillé par sa mère.

«Parce que c’est une violation de ma vie privée», a-t-il affirmé.

Pourtant, à la boutique Syptronic de Montréal, on croit que certains logiciels permettent d’éviter le pire dans certaines situations.

Des parents auraient découvert avec qui leur fillette clavardait réellement.

«Ce n’était pas le petit garçon au bout de la communication, mais le père. Et à ce moment il y avait des requêtes sexuelles et des propositions de photos avec de la nudité», de dire Alexandre dos Santos, employé du magasin d’électronique.

Il est donc important de surveiller ce qui se passe sur nos téléphones intelligents, car des personnes malveillantes pourraient aussi se cacher derrière les compagnies qui vendent ces mouchards. Celui qui l’achète pourrait alors devenir complice d’un vol d’identité.

http://fr.canoe.ca

Les samouraïs du Net


Peut-être que nous ne voyons pas toute l’ampleur des révélations qu’a faite Edward Snowden a propos de l’espionnage, mais depuis nombres d’articles, de documentaires nous met la réalité sur les conséquences de l’espionnage. Mais aussi on peut voir l’hypocrisie des gouvernements qui ont semblé offusqué d’apprendre qu’ils étaient espionné par les États-Unis (peut-être qu’ils le savaient déjà) mais aucun pays ne donnerait asile a celui qui a mit a jour les révélations sur l’espionnage sauf deux pays qui peut-être lui donneraient asile soit le Venezuela ou le Nicaragua
Nuage

 

Les samouraïs du Net

Photo © Jason Lee / Reuters

Le Canada, qui a offert l’asile aux déserteurs de la guerre du Viêt Nam, l’offrirait-il aujourd’hui à Edward Snowden ? (Photo © Jason Lee / Reuters)

Une génération se bat aujourd’hui pour la « liberté d’Internet », comme d’autres se sont battues pour le droit à l’avortement légal ou le droit de s’asseoir n’importe où dans un autobus. Et son combat est tout aussi important.

Grâce aux révélations du lanceur d’alerte états-unien Edward Snowden, 29 ans, des millions d’internautes ont découvert que dans le ventre de Facebook, YouTube ou Google se cachent des mouchards au service des analystes de la National Security Agency (NSA), le troisième pilier de la sécurité américaine, avec le FBI et la CIA. Washington écoute.

Depuis sept ans, le programme américain PRISM permet à la NSA — en toute légalité, grâce au Patriot Act, adopté après les attentats de septembre 2001 — de stocker toutes les communications qui passent par les grands opérateurs états-uniens. Des analystes puisent à volonté dans cette manne de messages et d’images. Nul besoin d’obtenir une autorisation légale sur la base de soupçons d’activités criminelles ou subversives. Votre voisin peut tout bêtement se retrouver dans les filets d’une enquête parce qu’il compte parmi ses amis Facebook une personne liée à une autre jugée digne d’intérêt par la NSA.

Cette agence a aussi lancé plus de 60 000 cyber-attaques, a révélé Snowden : contre des cibles mondiales, des universités chinoises, des organismes publics, des multinationales… D’autres pays plus tyranniques — de l’Iran à la Chine en passant par l’Arabie saoudite — ont certainement fait de même, direz-vous. Bien sûr.

Mais pour leur sécurité, les démocraties doivent-elles espionner tous leurs citoyens ? Pour un attentat évité, combien d’autres, comme celui du marathon de Boston, ne le seront pas ? Afin de préserver nos libertés, faut-il sacrifier nos vies privées ?

Pour avoir levé le voile sur cette dérive, Snowden a vu son passeport révoqué et est un homme traqué.

Le jeune idéaliste a des alliés : pirates informatiques, activistes, programmeurs, pionniers d’une nation sans frontières qui défend la liberté de communiquer sans être espionné. Il faut voir sur ARTE l’excellent documentaire français Une contre-histoire de l’Internet pour saisir l’importance de cette lutte. L’Electronic Frontier Foundation, ONG internationale citée dans ce documentaire, œuvre à protéger les droits des programmeurs qui créent et diffusent gratuitement des logiciels de cryptage de données afin de mettre celles-ci à l’abri des regards des puissants. Crypter des données est illégal dans certains pays.

Cette défense des libertés électroniques a envahi le débat politique. Un député du Parti pirate suédois siège au Parlement européen. En Australie, une cour de justice a rabroué, en juin, le gouvernement, qui voulait forcer des entreprises de télécoms à conserver pendant deux ans des données de leurs usagers (au cas où l’État voudrait y jeter un œil !).

Partout, des gens luttent pour éviter qu’Internet ne soit enchaîné. Snowden a rejoint leurs rangs. Et son parcours d’autodidacte idéaliste annonce assez bien la perte de contrôle des élites traditionnelles.

Féru d’ordinateurs, Snowden n’avait même pas de diplôme d’études secondaires quand la CIA l’a embauché, en 2007, et l’a installé en Europe. À Hawaï, comme consultant de la NSA, il gagnait plus de 100 000 dollars. À Internet, qui lui a donné accès gratuitement au savoir, il rembourse une dette de loyauté.

Le président Obama, dont les victoires ont reposé sur l’usage d’Internet et le soutien des jeunes, ne peut-il trouver une autre réponse au geste de Snowden que de le menacer de 30 ans de réclusion ?

Traître à son pays ou héros, Snowden nous invite à réfléchir. Que voulons-nous livrer de nos vies à ce monde numérique qu’aucune police ne protège pour nous ? Pourquoi lui faisons-nous si aveuglément confiance ? Quel rôle voulons-nous que nos gouvernements jouent dans ce combat ?

+

Une société française a vendu à la Syrie le système qui permet d’espionner toutes les communications du pays. Une entreprise canadienne a fait de même au Pakistan.

http://www.lactualite.com