On peut être allergique à son téléphone portable


Avez-vous une allergie inexplicable ? Peut-être explorer le une des causes possibles, le téléphone portable.
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On peut être allergique à son téléphone portable

 

Vous avez la joue qui gratte et démange depuis quelque temps ? Il s’agit peut-être d’une réaction allergique à votre téléphone portable.

Le portable peut donner des boutons. Non pas aux quelques réfractaires à la technologie qui refusent de posséder un portable mais aux personnes sensibles. Des scientifiques américains et danois démontrent dans une nouvelle étude publiée sur le site Pediatric Allergy, Immunology, and Pulmonology que l’utilisation du téléphone portable peut provoquer une dermatite de contact. La dermatite de contact est l’autre nom donné à l’eczéma, lié à une allergie de type retardée de la peau à un allergène.

Certains composants présents dans les téléphones portables parmi lesquels le nickel, le chrome, le cobalt et des métaux sont susceptibles d’entraîner une réaction cutanée. Scroutch. Rougeurs, démangeaisons, gonflement sont quelques-uns des symptômes gênants qui peuvent surgir sur le visage, le cou, les cuisses ou les mains.

Les chercheurs ont passé au crible plusieurs marques de téléphones. Verdict ? Du nickel et/ou du cobalt ont été détectés dans la moitié des smartphones Blackberry testés, dans 75% des Samsung et dans 70% des Motorola. Ces métaux ont été repérés le plus souvent sur les boutons, le clavier, le dos ou les écouteurs. Autant dire qu’il peut y en avoir partout ! Les revêtements métalliques ne sont pas les seuls allergènes potentiels. Les colles et les substances plastiques cachées dans les coques des téléphones pourraient aussi donner des boutons aux personnes sensibles.

Le risque d’allergie existerait à partir de 30 minutes d’utilisation continue du portable. Pour se protéger, il est préférable de limiter le temps passé au téléphone, d’utiliser son kit mains libres et de recouvrir son portable d’un étui couvrant.

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Le téléphone cellulaire a 40 ans


Le cellulaire a 40 ans et il en a fait du chemin depuis qu’il est accessible a tout le monde .. Il a changer de forme, de poids mais surtout il devient un outil avec ces multiples fonctions en passant par Internet
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Le téléphone cellulaire a 40 ans

 

Martin Cooper, l'inventeur du premier téléphone cellulaire

Martin Cooper, l’inventeur du premier téléphone cellulaire  Photo :  Rico Shen/wikipedia

Le 3 avril 1973, Martin Cooper, ingénieur chez Motorola, utilise le premier téléphone cellulaire pour passer un coup de fil à un responsable de l’entreprise rivale, Bell Labs, afin de lui faire part de sa découverte.

La preuve, peut-être, que la concurrence dans le domaine de la téléphonie mobile ne date d’hier. Si le principe de fonctionnement du téléphone cellulaire n’a pas fondamentalement changé en 40 ans, le design et la technologie ont évolué rapidement, stimulés par la concurrence féroce que se sont livrée les compagnies de téléphonie mobile. Le DynaTAC crée par Martin Cooper et le designer Rudy Krolopp, tous deux à l’emploi de Motorola, faisait 22 centimètres de long, pesait plus d’un kilogramme et possédait 30 circuits électroniques imprimés.

Motorola souhaitait surtout concurrencer les téléphones portatifs destinés aux automobiles, comme ce modèle fabriqué par Nokia en 1984.

Et pour ceux qui se plaignent de l’autonomie de la batterie de certains téléphones intelligents, notamment le iPhone, sachez que celle du DynaTAC de Motorola était de 35 minutes, et qu’il fallait 10 heures pour la recharger, comme l’explique le magazine Wired. Mais à l’époque, il s’agissait d’une véritable révolution, car si les technologies de communication sans fil étaient déjà utilisées, notamment dans le domaine militaire, il n’existait pas encore d’appareil portatif aussi léger que le DynaTAC.

Motorola aura investi plus de 100 millions de dollars pour arriver à la fabrication de ce prototype, explique le professeur Nigel Linge, dans un article publié sur le site de l’Université de Salford.

L’ancêtre lointain du téléphone cellulaire est le walkie-talkie utilisé par les soldats américains lors de la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, les téléphones installés dans les automobiles ont connu une certaine popularité aux États-Unis.

Si la première conversation téléphonique à l’aide d’un téléphone cellulaire a été effectuée il y a 40 ans, il faudra attendre 10 ans pour que Motorola réussisse à démocratiser cette technologie. Car l’entreprise a dû notamment s’adapter à la réglementation en vigueur, dans le domaine des télécommunications. Finalement, Motorola a commercialisé son premier téléphone cellulaire destiné au grand public en 1983: il pesait moins d’un kilogramme et il coûtait 3500 $, explique le magazine Wired.

Motorola visait surtout les professionnels et les entrepreneurs, dans sa publicité pour le DynaTAC. La firme mettant en avant la mobilité de son appareil, en opposition aux téléphones portatifs installés dans les automobiles, comme on peut le voir dans cette publicité:

lI aura fallu atteindre 1990 pour que le nombre d’utilisateurs atteigne le million. Aujourd’hui, de nombreux pays comptent plus de téléphones cellulaires que d’habitants.

L’avenir est dans l’échange de données

Depuis, le nombre de téléphones cellulaires a connu une croissance fulgurante. Au Canada, plus de 26 millions de personnes possédaient un abonnement de téléphonie cellulaire en 2012, selon les chiffres de l’Association canadienne des télécommunications sans fil. Il y en avait seulement 6000 en 1987.

En 2011, on comptait 6 milliards d’abonnées à la téléphonie cellulaire mobile dans le monde, selon les données de l’Union internationale des télécommunications (UIT). L’avenir passe désormais par les technologies utilisant la large bande mobile, c’est-à-dire l’échange de données via les appareils sans fil, selon l’UIT.

Mais il reste du chemin à faire pour rendre cette technologie accessible à tous.

« Pour que la large bande mobile reproduise le miracle de la téléphonie cellulaire mobile, il est nécessaire d’étendre la couverture 3G et de baisser davantage les prix », explique l’UIT dans un rapport de 2012.

De plus, si les prix de la téléphonie mobile baissent dans le monde, ils demeurent toutefois très élevés dans les pays les moins avancés, par rapport au revenu moyen par habitant, déplore l’UIT.

http://www.radio-canada.ca