Comment il se fait que des femmes se sont battues pour le respect, la dignité et qu’on soit encore aujourd’hui a défendre les mêmes principes que les années passées. On a l’impression que tout est a recommencer tout comme on voit des jeunes filles qui ne s’affirment pas mais plutôt se soumet a utiliser leur atours que de montré leur valeurs morales et intellectuelles .. et malheureusement cela ne se jouent pas seulement dans les publicités mais aussi dans les images ou photos qu’on partagent Le corps de la femme est un passe partout a n’importe quoi
Nuage
Des pubs qui font du bruit
Un bar de danseuses suscite la controverse
Crédit photo : Gracieuseté
Par Stéphane Sinclair | Agence QMI
La campagne publicitaire d’un bar de danseuses de Saint-Jérôme fait rager la Coalition nationale contre la publicité sexiste (CNCPS), qui la juge «sexiste», «méprisante» et «choquante».
Les images controversées de la campagne du motel St-Pierre se sont retrouvées sur des panneaux publicitaires le long de l’autoroute 15. elles ont aussi été publiées dans certains médias locaux depuis quelques semaines.
(Image: Gracieuseté)
Dans la première vague de publicité, le Motel St-Pierre montrait les jambes de pyjama d’une femme et ses pantoufles roses «chez vous», et les jambes nues d’une femme en escarpins avec le «string» descendu aux genoux «chez nous», faisant référence à ce qu’il se passe dans le club.
Dans sa seconde phase publicitaire, le St-Pierre montre les jambes d’une ménagère avec son seau et son balai à poils durs «chez vous», et les longues jambes d’une femme accotée sur un poteau de danse «chez nous», toujours en référence aux activités du club.
«Faire du ménage et vendre son corps»
Chantal Locat, présidente de la CNCPS a dénoncé la campagne de publicité du Motel St-Pierre et de ses créateurs.
«Aussitôt qu’on regarde la publicité, le message que l’on comprend c’est que la femme est bonne pour deux choses, faire du ménage et vendre son corps. On peut aussi comprendre que, pour les hommes à la maison, la femme est banale, inintéressante, pas coquette, mais juste bonne pour faire du ménage, mais que les femmes dans les bars seront à leur service encore une fois et répondront à leurs fantasmes», dénonce-t-elle.
Mme Locat soutient que ce genre de publicité démontre que la société est encore loin de l’égalité entre les femmes et les hommes. Il s’agit, selon elle, d’une illustration éloquente que certaines entreprises publicitaires manquent cruellement de respect et de créativité et les propriétaires d’entreprises, de jugement ainsi que de respect pour l’intégrité et la dignité des femmes.
Sur place, le gérant a affirmé ne pas pouvoir joindre un membre de la direction et n’a pas voulu commenter.
Joint par courriel samedi, Dominic Cayer, le président de Tapage Communications, l’entreprise qui a conçu la campagne, n’a pas réagi à la controverse.
Il y a trois ans, une affiche géante de ce club de danseuses avait créé un embouteillage sur l’autoroute 15 à la hauteur de Blainville. Des chroniqueurs de circulation l’avaient mentionnée.