Fonte du pergélisol en Russie: l’anthrax contamine 21 personnes


Nous voyons de plus en plus les conséquences des changements climatiques dans le monde. En Sibérie, un coin de la Russie reconnu pour son climat difficile, a un été particulièrement très chaud et des bactéries en dormance sous la gelée depuis des dizaines d’années se réveillent et provoque des épidémies chez l’homme et les rennes
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Fonte du pergélisol en Russie: l’anthrax contamine 21 personnes

 

C'est dans le district autonome de Yamalo-Nenets qu'a... (Photo Sergei Karpukhin, archives Reuters)

C’est dans le district autonome de Yamalo-Nenets qu’a ressurgi la maladie du charbon qui a infecté plusieurs personnes et tué plus de 2300 rennes. Sur cette photo, un garçon se tient devant un troupeau de rennes dans une région adjacente.

PHOTO SERGEI KARPUKHIN, ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
MOSCOU

La maladie du charbon, ou anthrax, a contaminé au moins 21 personnes dans le Grand Nord russe dont un enfant qui est mort, la fonte du pergélisol libérant des bacilles mortels piégés dans le sol, ont rapporté mardi les autorités locales.

« Malheureusement, le diagnostic a été confirmé pour 20 personnes » actuellement hospitalisées, a déclaré à l’agence de presse russe RIA Novosti une porte-parole de la région de Yamalo-Nenets, Natalia Khlopounova.

Par ailleurs, un garçon de 12 ans est mort lundi de cette maladie mortelle, dont aucun cas n’avait été constaté depuis 75 ans dans cette région située à 2000 kilomètres au nord-est de Moscou et peuplée en partie de populations nomades.

Un été anormalement chaud, avec des températures dépassant les 35 degrés Celsius, a fait fondre le pergélisol, les sols gelés du Grand Nord, et exposé selon les autorités un cadavre de renne infecté.

« Les spores d’anthrax se conservent dans le pergélisol pendant plus d’un siècle », ont expliqué les services sanitaires.

La maladie du charbon, ou anthrax, est une infection aiguë qui touche aussi bien l’animal que l’homme. La bactérie (Bacillius anthracis) existe dans la nature et est aussi considérée comme une arme bactériologique, car elle peut être facilement disséminée sous forme de spores. Elle est mortelle, à moins de prendre des antibiotiques très rapidement.

La ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, s’est rendue dans la région, placée sous quarantaine depuis une semaine après l’infection par l’anthrax des troupeaux de rennes d’au moins neuf éleveurs nomades.

Elle a rendu visite aux personnes contaminées, dont une famille « qui a mangé de la viande de renne crue et bu son sang », a indiqué Natalia Khlopounova, précisant qu’il s’agissait d’une coutume des populations nomades.

Au total, 90 personnes restent hospitalisées dans la principale ville de la région, Salekhard, pour limiter les risques de contagion dans la population.

Le ministère de la Défense a annoncé avoir envoyé plus de 200 spécialistes, avec hélicoptères et drones, pour décontaminer la zone et brûler les cadavres des animaux infectés.

Près de 160 éleveurs de rennes nomades ont été évacués et plus de 2300 rennes contaminés sont morts.

http://www.lapresse.ca/

Une épidémie d’anthrax en Sibérie tue 1500 rennes avec la fonte du permafrost

 

EPIDEMIE ANTHRAX

Une épidémie d’anthrax touche des troupeaux de rennes en Sibérie, certainement à cause de la fonte du permafrost (image d’illustration) | AFP

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozière

SCIENCE – Une des conséquences du réchauffement climatique est la fonte du permafrost, ce sol éternellement gelé, que l’on trouve notamment au Groenland, en Alaska ou encore en Russie. En Sibérie, notamment, la fonte de cette couche de glace sur laquelle pousse la terre provoque la libération de gaz, tel le méthane, et crée des cratères dans le sol ou encore des bulles incroyables.

Si ces gaz représentent un danger à long terme pour le climat, le sol sibérien commence à libérer d’autres substances très dangereuses. Ainsi, depuis une semaine, au moins 1500 rennes ont été tuées dans la péninsule de Yamal, intoxiquées par de l’anthrax, rapporte le Washington Post.

63 personnes ont été placées en quarantaine et 40, pour la plupart des enfants,hospitalisées de manière préventive, précise le site pro-Kremlin RT. L’état d’urgence a été déclaré lundi 25 juillet par le gouverneur de la région. Depuis, des militaires sont arrivés sur place pour décontaminer la zone, notamment en enlevant les carcasses des animaux morts à cause de l’anthrax, toujours selon RT.

Une carcasse contaminée vieille de 75 ans décongelée

C’est la première fois que l’anthrax tue de cette sorte en Sibérie depuis 1941. Selon NBCNews, l’origine de l’épidémie serait due à une carcasse de renne vieille de plusieurs décennies. Celle-ci aurait été décongelée avec la fonte du pergélisol (permafrost) sibérien.

Il faut dire que l’été en Sibérie pour ce mois de juillet a été extrêmement chaud: 35°C contre 17°C en moyenne. Une température qui a d’ailleurs affaibli les rennes, précise le site. L’anthrax arrive à survivre à des températures très faibles, dans une sorte d’hibernation. Puis, quand celles-ci remontent, les bactéries redeviennent infectieuses.

Le Washington Post précise que d’autres épidémies sont possibles. En 2011, deux chercheurs russes ont travaillé sur le risque posé par le réchauffement climatique et la fonte du pergélisol sur une résurgence de contamination à l’anthrax. Ceux-ci rappelaient que quelque 200 cimetières d’animaux à l’est de la péninsule de Yamal étaient contaminés par l’anthrax et que la bactérie pouvait survivre plus de 100 ans dans le sol gelé.

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Le Saviez-Vous ► Première apparition de Tintin et Milou


Qui ne connaît pas Tintin et son fidèle compagnon Milou ? L’auteur a dessiné Tintin dans une bande-dessiné que l’histoire se passait à Moscou
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Première apparition de Tintin et Milou

 

 Première apparition de Tintin et Milou

Le Petit Vingtième – 15 mai 1930

Par Marie-Lyse Paquin

C’est le 10 janvier 1929 qu’est né le célèbre reporter Tintin dans un supplément hebdomadaire d’un journal belge catholique et conservateur, le Petit Vingtième.

Son créateur, Georges Rémi (qui signera plus tard Hergé) alors âgé de 21 ans avait reçu une commande de créer un héros en reportage en URSS. Puisqu’il avait peu de temps de faire des recherches sur la Russie, Hergé s’est largement inspiré du pamphlet Moscou sans voiles d’un ancien consul belge en URSS, Joseph Douillet, qui critiquait ouvertement le régime communiste.

 Première apparition de Tintin et Milou

Faits intéressants : Hergé qui avait été chez les Scouts pendant sa jeunesse a dessiné le premier Tintin en cinq minutes en s’inspirant notamment de Totor, un chef scout qu’il avait dessiné en 1926 pour la revue Le Boy-Scout belge. Il l’a habillé de pantalons de golf puisqu’il aimait lui même en porter. Quant à son fidèle compagnon Milou, il tire son nom d’une ancienne petite amie : Marie-Louise Van Cutsem, surnommée Milou. Le capitaine Haddock n’apparaît que dans la 9ème aventure de Tintin, Le Crabe aux Pinces d’Or.

Hergé qui avait l’habitude de se documenter beaucoup plus en profondeur pour ses prochaines aventures, considérait ce premier Tintin au pays des Soviets comme une erreur de jeunesse et n’a jamais voulu le redessiner en couleur. L’album a été réédité par les éditions Casterman en 1973. Plus de 80 ans après sa naissance, Tintin a vendu plus de 230 millions d’exemplaires et fut traduit en 80 langues.

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Elle prend un selfie avec un pistolet, et se tire accidentellement une balle dans la tête


Des selfies, des selfies, il y a des gens qui sont tellement obsédés par les égoportraits qu’ils font n’importe quoi. Et cette fois-ci, ce fut une erreur qui pourrait bien être mortelle
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Elle prend un selfie avec un pistolet, et se tire accidentellement une balle dans la tête

RUSSIE – Alors qu’elle posait avec un pistolet pour faire un selfie, une jeune Russe s’est tiré par accident une balle dans la tête. Elle est désormais dans un état grave.

Son amour pour les selfies pourrait lui coûter la vie. En Russie, une jeune femme s’est tiré accidentellement une balle dans la tête en posant avec un pistolet, a indiqué ce vendredi la police de Moscou.

Désormais dans un état grave dans un hôpital de Moscou, selon les agences de presse russes, l’employée de 21 ans a eu la mauvaise idée ce jeudi 21 mai de prendre le pistolet 9mm laissé par un agent de sécurité dans les locaux de la société qui l’emploie.

L’arme dans une main, le smartphone dans l’autre

Obligée de tenir son pistolet d’une main, selfie oblige, elle a alors appuyé par accident sur la détente, recevant une balle à bout portant dans la tempe. Des faits confirmés par la police, selon l’agence Interfax.

La police cherche désormais à déterminer comment la victime a réussi à s’emparer de l’arme de l’agent de sécurité, qui l’avait laissée à son travail il y a deux semaines, avant de partir en vacances.

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Le Saviez-Vous ► Il y a 50 ans, le premier homme flottait dans l’espace


Un an après que les Russes ont envoyé une première fusée dans l’espace. Puis, il y a 50 ans, c’est la course entre les États-Unis et la Russie pour la conquête de l’espace et c’est un Russe qui va faire une première sortie dans l’immensité de l’espace en flottant
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Il y a 50 ans, le premier homme flottait dans l’espace

 

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Image tirée du film d’une caméra externe, installée sur le vaisseau spatial soviétique Voskhod 2, captée le 18 mars 1965. Photo NASA

Marina Lapenkova

MOSCOU, Russie – Alexeï Leonov doit à ses talents de peintre amateur d’être le premier homme à sortir dans l’espace. Et cinquante ans plus tard, le cosmonaute décrit avec la même précision le moment où il a flotté «dans le noir profond», les étoiles «partout» et le «soleil aveuglant».

À 80 ans (photo ci-dessous), dynamique et souriant, il reçoit dans son bureau moscovite d’une grande banque russe, prêt à refaire défiler les images de la toute première sortie extravéhiculaire qui lui vaut le titre de «premier piéton de l’espace», terme impropre puisqu’il s’agit plutôt de flotter que de marcher dans l’espace.

Alexeï Leonov a lui sa version, plus lyrique. Il s’agissait, selon l’objectif posé par Sergueï Korolev, le mythique père du programme spatial soviétique, de «nager dans l’espace comme les marins dans l’océan».

Nous sommes en 1962, un an après le premier vol spatial effectué le 12 avril 1961 par Iouri Gagarine. L’Union soviétique et les États-Unis s’affrontent à distance pour la conquête de l’espace. Les Soviétiques ont pris une longueur d’avance avec Gagarine et comptent bien la conserver.

«Korolev m’a choisi parce que j’avais déjà piloté plusieurs appareils, que j’avais de bonnes notes et que je peignais, fait rare chez les cosmonautes», sourit celui qui n’a pas encore 30 ans à l’époque.

Après dix-huit mois d’un entraînement intensif, le cosmonaute est fin prêt. Le vaisseau Voskhod-2, piloté par son ami Pavel Beliaïev, l’est beaucoup moins.

«La fusée n’avait pas de système d’éjection», dit-il en racontant avoir pris la nouvelle sans paniquer. «Il fallait soit attendre neuf mois son réaménagement, soit utiliser ce modèle. Nous avons choisi la deuxième option», résume-t-il.

Le programme spatial soviétique courait le risque d’être devancé par la NASA.

«Il ne s’agissait pas de courage. On savait simplement que cela devait être fait», explique-t-il.

Le 18 mars 1965, dix semaines avant leurs collègues américains, l’équipage composé de Beliaïev et Leonov (indicatifs Almaz-1 et Almaz-2) est placé en orbite à 498 km au dessus de la Terre, soit 180 km plus haut que prévu.

Une heure et demie après la mise en orbite, Leonov pénètre dans le sas de Voskhod et Beliaïev referme l’écoutille interne derrière lui.

Après la dépressurisation, Leonov ouvre l’écoutille externe et découvre l’espace, «un noir profond, des étoiles partout et un Soleil à la brillance insupportable». «Je m’extirpe délicatement et me détache finalement du vaisseau», raconte l’astronaute.

«J’ai filmé la Terre, parfaitement ronde, le Caucase, la Crimée, la Volga. C’était beau, comme des tableaux de Rockwell Kent», le peintre américain réputé pour ses lignes épurées et ses couleurs douces.

Plus tard, il dessinera des croquis sur le carnet de bord du vaisseau.

DIFFICILE RETOUR SUR TERRE

«J’avais aussi tout le temps en tête la phrase de Lénine: l’univers n’a aucune limite, ni de temps ni d’espace», avoue l’astronaute.

Les minutes passent. Dans son casque, il entend le commandant faire son rapport à la Terre:

«Ici Almaz-1: l’homme est sorti dans l’espace».

Puis c’est la voix de Iouri Levitan, célèbre présentateur de la radio soviétique retransmise dans son casque, qui retentit et prononce la même phrase.

«Mais de qui parle-t-il?», pense-t-il sur le moment.

Le retour va s’avérer compliqué. Sa combinaison se dilate et il ne peut plus manier sa caméra. Sans attendre le feu vert du centre de contrôle, il décide de diminuer la pression dans son scaphandre. Et réussit à entrer dans le sas la tête la première, contrairement à ce qui était prévu. Le cosmonaute est en nage, il a perdu 6 kg.

Dans la cabine, l’équipage constate que le système de descente automatique ne fonctionne pas. Ils reviennent sur Terre en mode manuel, atterrissent à 400 km du site prévu, dans l’Oural.

«Nous avons attendu trois jours dans la forêt avant d’être rapatriés, et la radio soviétique assurait que nous étions en vacances après le vol», raconte en riant M. Leonov.

Les sauveteurs amassent de la neige qu’ils jettent dans un immense chaudron. C’est là qu’il prend un premier bain.

Ensuite, retour en ski. Neuf kilomètres jusqu’au point de ralliement où les attend un hélicoptère.

En 1968, le réalisateur britannique Stanley Kubrick intègre l’enregistrement de son battement cardiaque dans l’espace pour son film 2001, l’Odyssée de l’Espace.

En 1975, Leonov est commandant de l’équipage du vaisseau Soyouz 19 et participe à la naissance de la coopération spatiale entre les États-Unis et l’Union soviétique, avant même la fin de la Guerre froide. La crise actuelle entre Moscou et Washington sur fond de guerre en Ukraine lui inspire des paroles d’apaisement.

«Entre les astronautes, il n’a jamais existé de frontières. Le jour où cette conception gagnera les têtes des hommes politiques, notre planète sera différente», dit-il sobrement.

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Une justicière à moto nettoie les rues de Moscou et crée le buzz


Je ne sais pas si c’est une publicité promotionnelle, ou si c’est une initiative personnelle pour faire prendre conscience des déchets laissés sur la voie publique ou les trottoirs, elle a le mérite d’un message clair .. Mais peut-être un peu risqué pour elle, mais heureusement qu’une moto peut se faufiler partout
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Une justicière à moto nettoie les rues de Moscou et crée le buzz

 

INSOLITE – Une motarde russe est devenue la coqueluche de YouTube ces derniers jours. Sa première vidéo a récolté près de 9,5 millions de vues en trois jours.

Visiblement révoltée par les automobilistes qui jettent leurs détritus dans la rue, cette anonyme a décidé de nettoyer les rues de Moscou… à sa façon. À moto, une caméra vissée sur son casque, cette justicière poursuit les automobilistes et leur rend les déchets qu’ils ont jetés sur la chaussée.

Des mégots de cigarettes, une bouteille de soda, le sac du fast-food à emporter… Celle que les internautes surnomment « Super Woman » ne laisse rien passer.

Alors que la vidéo rencontre une audience démesurée à l’international – elle est actuellement la vidéo la plus consultée chez les utilisateurs américains de YouTube – certains spectateurs pensent qu’il s’agit d’une opération promotionnelle pour une série russe nommée « Fizruk ». Les fans de la série ont en effet reconnu la Jeep noire de l’acteur Dmitry Nagiev et la plaque d’immatriculation serait la même que dans la série.

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Le Saviez-vous ► Le "boycott" vient d’Irlande


Le boycott, aujourd’hui, est une action pour éviter un endroit, ou acheter un produit spécifique pour protester contre des conditions que subissent certaines personnes, ou animales ou encore environnementales. Dans le passé boycotter a eu de très belles victoires
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Le « boycott » vient d’Irlande

 

Le mot « boycott » n’est apparu qu’en 1880, en Irlande. C’est une révolte agraire dans le comté de Mayo, à l’ouest, qui lui donna naissance. Retour sur l’histoire d’un terme aujourd’hui célèbre

Le mot « boycott » est un anthroponyme : un nom commun, qui a comme origine le nom propre d’une personne. Les plus connus sont Watt, Volt, Hertz et Ampère, des unités de mesures portant le nom du scientifique qui les a découvertes.

Pour le « boycott », tout commence en Irlande, au XIXe siècle. Charles Cunningham Boycott (1832-1897), Irlandais et ancien capitaine de l’armée britannique, est alors l’intendant d’un riche propriétaire terrien anglais du comté de Mayo, dans l’ouest du pays. Les fermiers des alentours louent donc des parcelles de terres à Cunningham Boycott. Mais en septembre 1880, les métayers, assommés par les loyers, lui demandent une baisse significative des prix de la terre. Il refuse. Charles Parnell, président de la Ligue Agraire, qui essayait de réformer le système de propriété de la terre, suggère alors que tous les habitants de la localité refusent purement et simplement de faire des affaires avec Cunningham Boycott. Commence ainsi le « boycott » : les ouvriers refusent de travailler pour lui – quitte à sacrifier la récolte – les commerçants locaux arrêtent de lui vendre leurs produits, il avait même du mal à obtenir son courrier !

Et comme personne ne voulait récolter la moisson, il dût embaucher 50 ouvriers du Nord, protégés par 900 militaires britanniques ! Au final, il dépensa plus d’argent pour la protection, que la récolte ne lui en rapporta. Ce qui entraîna la ruine de Charles Cunningham Boycott.

Mais son nom de famille allait devenir un nom commun célèbre, repris dès novembre 1880 par le Times anglais. Il ne tarda pas à se répandre jusqu’en Russie.

Les boycotts qui ont marqué l’Histoire

Le premier boycott de l’Histoire, même s’il ne portait pas encore ce nom, eut lieu en 1830. Aux États-Unis, la National Negro Convention décida de ne plus acheter de produits fabriqués par des esclaves, pour lutter contre ce traitement inhumain.

Mais le boycott le plus célèbre, pour les progrès civiques et sociaux qu’il a permis, reste celui des bus de Montgomery, en Alabama, mené par le révérend Martin Luther King Jr.

En 1955, dans le sud des États-Unis, la ségrégation entre noirs et blancs fait rage. Le 1er décembre de cette année, Rosa Parks, une afro-américaine, refuse de céder sa place dans le bus à un blanc. Elle est arrêtée et très vite, la communauté noire de Montgomery décide de boycotter les bus. Étant les utilisateurs principaux de ces transports en commun, la société publique commence à subir un déficit financier. Et, 20 jours après le début du boycott, la Cour suprême américaine déclare la ségrégation dans les bus anticonstitutionnelle.

Des gouvernements ont aussi boycotté d’autres gouvernements, lors des Jeux Olympiques par exemple. Les États-Unis refusèrent ainsi d’envoyer leurs athlètes aux JO de Moscou en 1980, pour protester contre l’intervention soviétique en Afghanistan.

Le boycott hors la loi

Cette forme de résistance non-violente qui s’apparente à un embargo ou à une grève est à la limite de la légalité.

En France, depuis novembre dernier, il est tout simplement interdit d’appeler au boycott des produits d’un pays. La peine encourue montre le sérieux de la décision : un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Michèle Alliot-Marie, alors garde des Sceaux, a estimé que le boycott n’était qu’une « provocation publique à la discrimination envers une nation« .

L’action collective et citoyenne qu’est le boycott a de beaux jours derrière elle. Devant elle, pas sûr.

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Des pigeons zombies à Moscou


Une autre prophétie de fin du monde … Faut dire que cela ressemble au film The Core qui en français était appelé au Centre de la Terre… Mais bon, il y sûrement une explication logique que ce soit maladie ou empoissonnement causé par l’environnement Mais, il faut avouer que voir des pigeons agir de la sorte .. cela doit vraiment impressionné Cependant, l’inspecteur en chef de la santé en Russie, qui traite ces oiseaux de stupide et sale … devrait élargir ses horizons
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Des pigeons zombies à Moscou

 

pigeons zombies Moscou

Les fameux pigeons zombies photographiés à Moscou.

L’apparition de pigeons morts et mourants surnommés les « pigeons zombies »- en raison de leur comportement étrange-inquiète les habitants de Moscou.

D’après le Wall Street Journal, c’est la semaine dernière que les Moscovites ont commencé à porter attention à ces « zombies » à plumes qui marchaient à reculons, en cercle, ou restaient sans bouger la tête au sol.

« Avant, quand je marchais pour aller travailler, je voyais habituellement des pigeons qui volaient dans les alentours», explique un auditeur de Radio Free Europe du nom de Oumid.

Mais depuis tout récemment, ils ne réagissent plus à rien. J’ai vu des pigeons qui tournaient en rond agir de manière vraiment bizarre. »

Plus inquiétant encore, le Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire fédéral de la Russie a d’abord cru que les oiseaux étaient infectés par la maladie de Newcastle, un virus contagieux pouvant infecter les humains. Toutefois, les plus récentes informations et autopsies indiquent que les pigeons seraient plutôt atteints de la salmonellose.

L’inspecteur en chef de la santé en Russie, Guennadi Onichtchenko, affirme que la population ne devrait pas s’inquiéter puisque les pigeons sont «sales» et «stupides». Il met toutefois en garde les gens contre la manipulation de ces oiseaux malades.

Selon The Guardian, certains Russes auraient associé ces drôles d’oiseaux à une prophétie de fin du monde faite par Grigori Raspoutine.

En 2011, le Programme pour l’Environnement des Nations Unies appelait à davantage de recherches sur ce genre de décès. Néanmoins, le zoologiste du Musée d’Histoire naturelle norvégien, Petter Boeckman, souligne que les décès de masse chez les oiseaux sont fréquents, et qu’habituellement la population se livre davantage à des interprétations culturelles que scientifiques.

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Russie: braver les animaux sauvages avec insouciance


Je ne sais pas a quoi pense les gens quand ils veulent photographier leurs enfants avec des animaux sauvages qui sont dans les cirques. C’est comme s’ils veulent enlever toute peur naturelle envers ces animaux qui peuvent blesser gravement voir même tuer.
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Russie: braver les animaux sauvages avec insouciance

 

Russie: braver les animaux sauvages avec insouciance

Photo AFP

Un coup de peigne à la petite Macha et sa maman la fait poser à côté d’un guépard, simplement tenu en laisse à l’entrée d’un cirque à Moscou: les Russes bravent souvent les animaux sauvages avec insouciance, au prix de quelques drames.

 

Les familles russes, l’été venu, se dirigent vers les parcs et les chapiteaux en y emmenant leurs enfants, dans l’espoir de faire «une photo inoubliable» avec des animaux parfois présentés dans les endroits les plus animés des grandes villes.

Piotr Loznitsa, père de deux fils de 12 et un an, ne craint rien de la part des animaux-modèles. Il laisse son aîné prendre la pose à côté d’un jeune guépard à l’entrée du cirque de Tsvetnoï Boulevard, au centre de Moscou.

«J’ai confiance en dresseurs», explique-t-il.

Cette confiance serait-elle «un héritage de notre infantilisme soviétique, où nous nous croyions aveuglément protégés par l’État qui contrôlait tout?», s’interroge ce décorateur de 49 ans.

Photo AFP

Même après une série de piqûres contre la rage que son fils aîné avait subies, mordu à la jambe par un singe, poser avec un animal avant une représentation de cirque est pour Piotr «aussi naturel que de prendre une coupe de champagne au ballet, au Bolchoï».

«Tout le monde fait ça», explique-t-il.

Mais Piotr a un tabou: il ne laissera jamais ses fils poser avec un ours.

«Avec les ours, vous n’êtes jamais protégés, croyez-moi, j’ai vécu un temps dans la taïga», dit-il d’un ton grave.

Evguénia, une vendeuse de 44 ans, a eu elle aussi une mauvaise expérience avec sa Dacha de six ans, qui, rassurée par le dresseur-photographe, a pris un iguane sur son épaule, le mois dernier.

«Ma fille garde toujours les traces de cette égratignure sur son épaule», confie-t-elle, avant d’en conclure: «Maintenant on se fera photographier avec n’importe quel animal sauf l’iguane».

Comme Dacha, des dizaines d’enfants sont victimes d’accidents avec des animaux sauvages chaque année en Russie, relève le chargé russe pour les droits de l’enfant Pavel Astakhov qui appelle à interdire cette activité lucrative. Malgré le soutien des organisations de défense des animaux, l’initiative reste cependant lettre morte.

Après les chevaux classiques de l’époque soviétique, que l’on peut du reste toujours croiser en plein Moscou sans grandes mesures de sécurité, les Russes de tous âges posent souvent sans hésiter avec des ours, lions, guépards et tigres, présentés au public dans des parcs ou des complexes de loisirs.

Drogués et privés parfois de griffes et de crocs, ces fauves, souvent des animaux de cirque à la retraite, «ne présentent pas de danger», assurent leurs maîtres.

«L’intérêt lucratif remplace ici le bon sens», explique de son côté Boris Maïkhrovski, vice-directeur de la Compagnie d’État du Cirque de Russie, qui a strictement interdit l’utilisation des animaux dans ce type d’activité après une série d’accidents.

«Un éléphant par exemple est capable de tuer n’importe qui en l’écrasant contre le sol avec sa trompe», explique à l’AFP cet ancien dresseur.

Mais la pratique reste toujours courante dans les établissements privés, aux risques et périls des participants.

L’an dernier, trois graves accidents ont été enregistrés au seul mois d’août.

Une fillette a été gravement mutilée par un ours, détenu dans une cage mal protégée, dans un complexe touristique au nord de Moscou, alors qu’elle lui offrait une friandise sous l’oeil bienveillant de ses parents.

La veille, un léopard avait attaqué et blessé deux adolescentes dans un cirque à Togliatti, une ville sur la Volga, et quelques jours plus tôt, un ours avait mutilé une fillette qui voulait lui donner à boire dans une colonie de vacances à Blagovechtchensk, en Sibérie.

Deux ans plus tôt, dans la même région de Sibérie, un garçon de trois ans que ses parents avaient posé près de la cage d’un tigre pour le prendre en photo, a été grièvement mutilé par le fauve.

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TORCHE OLYMPIQUE : Un voyage dans l’espace


Combien que cela va coûter pour amener le flambeau olympique ? Déjà que les Jeux olympiques coût les yeux de la tête sans compter que ceux qui en profitent ne sont pas les plus riches …
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TORCHE OLYMPIQUE : Un voyage dans l’espace

PHOTO ANDREY SMIRNOV / AFP / ARCHIVES

Le patineur artistique Ilia Averbukh présente la torche olympique de Sotchi 2014.

MOSCOU – La torche olympique va connaître un voyage dans l’espace au cours du relais de la flamme menant aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014, a indiqué dimanche un dirigeant de l’agence spatiale russe (Roscosmos).

Cette sortie dans l’espace devrait avoir lieu en novembre, en compagnie des cosmonautes russes Oleg Kotov et Sergei Ryazansky, et la torche devrait faire son retour sur Terre dans un vol habité dont l’atterrissage est prévu le 12 novembre, selon l’industrie spatiale russe.

«Ce ne sera pas une copie, mais exactement la même torche qu’aux Jeux olympiques», a expliqué à l’agence de presse Interfax Vitaly Davydov, un des dirigeants de Roscosmos, précisant que ce voyage dans l’espace «avait déjà été confirmé» par le Comité olympique du pays.

Durant le vol jusqu’à l’ISS (station spatiale internationale), la flamme ne sera pas allumée, a-t-il ajouté, sans fournir davantage de détails.

Le mois dernier, Roscosmos avait indiqué dans un premier temps que ce voyage dans l’espace aurait lieu en août.

Parmi les autres étapes du relais de la flamme olympique, se trouvent le lac Baïkal et le point culminant de la Russie, le Mont Elbrouz.

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Vague de froid ►Au moins 220 morts en Europe


Alors qu’au Québec nous avons eu un hiver tardif, des bordées de neige plus et des vagues de froid plus rare dans certaines région de la province, il semble que c’est tout autre chose en Europe ou les morts ne cessent de s’accumuler avec l’hiver qui semble s’acharner sur ce continent, Le monde a l’envers ???
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Vague de froid ►Au moins 220 morts en Europe

 

Vague de froid - Au moins 220 morts en Europe

La vague de froid a aussi d’autres effets indésirables, comme ce bouchon de circulation monstre en Belgique.

© AFP / BELGA / BRUNO FAHY

KIEV – La vague de froid qui sévit depuis une semaine en Europe a déjà fait au moins 220 morts, un bilan qui risque de s’aggraver, particulièrement dans l’est du continent, où l’Ukraine et la Pologne sont les plus touchées avec 138 décès à elles seules.

«Durant la période de très fort gel», entre le 27 janvier et le 3 février «101 personnes sont mortes, 11 d’entre elles à l’hôpital, 64 ont été retrouvées dans la rue et 26 à leur domicile», a indiqué le ministère ukrainien des Situations d’urgence. Le précédent bilan, jeudi, était de 63 morts.

Les températures ne devraient pas s’adoucir dans l’immédiat, avec des minimales nocturnes entre -25 et -30°Celsius (C) et de -16°C à -21°C dans la journée.

En Pologne, le froid a fait huit nouveaux morts au cours des dernières 24 heures et les températures sont descendues jusqu’à -35°C dans le sud-est, a annoncé vendredi la police. La plupart des victimes étaient des sans-logis. Au total, depuis le début de la vague de froid il y a huit jours, 37 personnes sont mortes d’hypothermie, selon la police.

En Russie, où les températures flirtaient à Moscou avec les -25°C vendredi et approchaient les -50°C en Iakoutie (Sibérie orientale), 64 personnes sont mortes de froid à travers le pays, selon le ministère de la Santé, cité vendredi par l’agence Interfax. Mais ce chiffre concerne la période qui a débuté le 1er janvier et on ignore combien de décès sur ce total sont dus à la vague de froid actuelle.

On comptait vendredi dix morts en Lettonie et neuf en Lituanie.

380 écoles fermées en Roumanie et 1000 en Bulgarie

Deux nouveaux décès ont été enregistrés en Roumanie, ce qui porte à 24 morts le bilan depuis jeudi dernier, selon le ministère de la Santé. Près de 380 écoles dans 29 départements roumains étaient fermées vendredi en raison du froid et le trafic était bloqué sur une dizaine de routes.

La Bulgarie a compté six nouveaux morts, des hommes de 52 à 66 ans, selon la presse de vendredi, ce qui porte le total des victimes à 16, selon un bilan établi par l’AFP, faute de statistiques officielles.

La plupart des victimes dans ce pays, le plus pauvre de l’Union européenne, sont des villageois découverts gelés au bord de routes ou dans leurs maisons dépourvues de chauffage.

Plus de 1000 écoles bulgares sont restées fermées pour le troisième jour consécutif, alors que l’on enregistrait de nouvelles chutes de neige accompagnées de vent dans le nord-est.

Le gel du Danube s’est accentué, avec 60% de sa surface prise par les glaces près du port de Ruse, entravant la navigation.

La vague de froid a fait sept morts en Serbie, deux en Grèce et un en Macédoine.

En République tchèque, le bilan est désormais de six morts après la découverte du corps d’un homme de 59 ans mort jeudi hors de sa maison dans un village du sud-est. Le thermomètre a chuté à -38,1°C dans la chaîne de Sumava.

En Slovaquie, un homme a été trouvé mort d’hypothermie, ce qui porte le total des victimes à trois. Des milliers de personnes ont été privées d’eau courante dans le nord-est du pays, les tuyaux d’adduction ayant gelé par -28°C.

L’Europe occidentale moins touchée

L’ouest du continent, où le bilan humain est moins sévère, n’est cependant pas épargné par les effets du grand froid.

En France, malgré un beau soleil et un ciel bleu, un froid intense, rendu plus aigu par un vent glacial venu du nord-est de l’Europe se maintenait vendredi, avec 39 départements placés en état d’alerte orange.

Les autorités redoutent les conséquences d’un pic record attendu de demande d’énergie auquel le réseau d’électricité ne pourrait faire face, et le réseau de transport d’électricité RTE a appelé les usagers du pourtour méditerranéen à consommer l’électricité avec modération.

En Allemagne, Berlin, où il a fait -15°C la nuit dernière, s’est réveillée, comme Hambourg, sous un manteau de neige avec un grand ciel bleu.

En Autriche, la vague de froid a fait deux morts.

Au Royaume-Uni, le thermomètre est descendu jusqu’à -11 dans le comté du Buckinghamshire et les températures ne devaient pas dépasser 2 degrés dans la journée.

De la neige à Rome

La vague de froid qui affecte l’Italie entière a été marquée vendredi par un événement rare, l’apparition de la neige à Rome, et des températures très basses, frôlant les -30°C, dans les Alpes piémontaises.

De gros flocons continuaient de tomber en fin de journée sur le Colisée, le Panthéon ou la Place Saint-Pierre. Les principaux monuments de la Rome antique ont été fermés par précaution.

A Venise, de la glace a commencé à se former à la surface de la lagune.

Le bilan pour l’Italie est de trois morts après la découverte jeudi soir d’un sans-abri mort de froid à Milan. Les dernières prévisions annoncent la poursuite du mauvais temps sur tout le pays samedi, avec de la neige, y compris sur les îles, comme la Sardaigne, et des températures toujours très basses.

En Belgique, la neige tombée sur un sol gelé a provoqué d’énormes bouchons. On relevait en fin d’après-midi plus de 1100 kilomètres de files sur les routes et autoroutes du royaume, selon des associations d’automobilistes. Le centre de Bruxelles et le boulevard autoroutier ceinturant la capitale étaient paralysés, de même que des autoroutes en Flandre.

En Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne, quelque 120 écoles accueillant 120 000 élèves ont été fermées en raison du froid et de la neige, ont annoncé les autorités.

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