A Moscou, l’hiver est porté disparu


Russie, un pays reconnu pour un pays de froid et de neige, semble manquer de cette substance blanche à certains endroits. À Moscou, la neige n’est pas présente et des fleurs printanières comment leur processus de floraisons. Qu’on aime ou pas l’hiver, cette saison est importante pour les plantes et certains animaux .. En plus, l’hiver, nous protège des insectes vecteurs de maladie.
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A Moscou, l’hiver est porté disparu


A Moscou, l'hiver est porté disparuUne femme pousse un landau à côté de fleurs prématurément écoles à Moscou, le 20 décembre 2019.© AFP/Yuri KADOBNOV

Moscou (AFP)

Pas de neige, pas de ski et déjà les fleurs du printemps: la capitale russe traverse un hiver étrangement doux, qui inquiète dans un pays particulièrement exposé au changement climatique.

Lors des deux dernières semaines, les températures moscovites ont facilement dépassé les quatre degrés. Lundi on attend 7°C, quand en temps normal, la moyenne du mois de décembre est de -6, ce qui est généralement synonyme d’une épaisse couche de neige, pour l’instant désespéramment absente.

Rhododendron, perce-neige, crocus et autres hellébores, au jardin botanique de l’université de Moscou, des plantes annonçant l’arrivée du printemps sont déjà en fleurs, trois mois, si ce n’est plus, avant la période habituelle.

« Un grand nombre de fleurs ont éclos au même moment. Je n’ai jamais vu ça », raconte à l’AFP Anton Doubeniouk, jardinier en chef de ce lieu rassemblant des centaines d’espèces dans le centre de la capitale.

L’annonce des floraisons précoces, causées par cette vague de chaleur, a attiré des visiteurs plutôt partagés sur les bienfaits de cet avant-goût du printemps.

« J’aime ce temps car c’est un hiver européen normal. Et quand les fleurs éclosent, cela fait du bien au moral », se réjouit Svetlana Zolotoukhina, une retraitée de passage.

« Moi je veux de la neige car elle protège les plantes en hiver », affirme de son côté Svetlana Gribkova, une autre visiteuse, botaniste de formation, qui regrette une situation « anormale ».

– 10° de plus –

Selon Rosguidromet, l’agence météo russe, la mégapole de 12 millions d’habitants devrait connaître son année la plus chaude depuis le début des relevés, il y a 150 ans.

« Seul le mois de juillet a été légèrement en dessous des normales de saison », affirme à l’AFP Anatoli Tsygankov, météorologue à Rosguidromet.

Il évoque un mois de décembre « très chaud », pratiquement dix degrés au-dessus des températures moyennes.

D’après l’expert, le phénomène s’explique à la fois par des cyclones passagers venu de l’Atlantique et le changement climatique auquel, selon lui, il est difficile de donner une explication.

Des propos qui font écho à ceux de Vladimir Poutine. Lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe a soutenu jeudi que « personne » ne connaissait les causes du changement climatique mondial, semblant vouloir minimiser le rôle humain via l’émission de gaz à effets de serre. Son pays est un grand producteurs d’hydrocarbures.

Mais le président russe a aussi relevé que son pays se réchauffait, et que les conséquences pourraient être catastrophiques.

« C’est un processus très sérieux pour nous (…). Des villes entières sont bâties sur le permafrost, imaginez les conséquences » en cas de fonte massive, s’est inquiété le chef de l’Etat.

Cet été, la Sibérie a par ailleurs été frappé par des feux de forêt exceptionnels que des experts lient directement aux effets du changement climatique.

A Moscou, le directeur de technique de la station de ski de Nagornaïa, offrant une vue imprenable sur la capitale russe, reste lui souriant. La veille, Andreï Kharkhota a pourtant dû fermer ses 20 pistes, car il fait trop chaud pour la neige artificielle.

« Je ne m’inquiète pas, car ici l’hiver arrive toujours », relève-t-il.

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États-Unis: Trump sous-entend que Moscou l’a aidé à se faire élire puis se rétracte


Un menteur fini toujours par échapper des brins de vérités même s’il se rétracte après coup. Si, en temps que président des États-Unis, il est impossible de destitué Donald Trump, peut-on au moins espérer qu’aux prochaines élections présidentielles, les Américains décideront que cette saga doit prendre fin autant pour eux que pour les relations internationales.
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États-Unis: Trump sous-entend que Moscou l’a aidé à se faire élire puis se rétracte

États-Unis: Trump sous-entend que Moscou l’a aidé à se faire élire puis se rétractePhoto: Andrew Harnik/APDonald Trump

Le président américain Donald Trump a affirmé jeudi, pour la première fois, que la Russie l’avait aidé à être élu à la Maison-Blanche en novembre 2016, avant de faire rapidement machine arrière.

«Russie, Russie, Russie! C’est tout ce qu’on entendait au début de cette chasse aux sorcières. Et aujourd’hui, la Russie a disparu parce que je n’avais rien à voir avec le fait que la Russie m’ait aidé à être élu», a tweeté le président américain.

Moins d’une heure plus tard, depuis les jardins de la Maison-Blanche, il corrigeait le tir. «Non, la Russie ne m’a pas fait élire», lançait-il, avant de s’envoler pour le Colorado.

«Vous savez qui m’a fait élire? Je me suis fait élire», ajoutait le 45e président des États-Unis, qui avait suscité un tollé au sein de son propre camp lorsqu’il avait, lors d’une conférence de presse à Helsinki avec Vladimir Poutine, semblé accorder plus de valeur aux propos de son homologue russe qu’aux conclusions des agences de renseignement américaines sur ce sujet explosif.

Ces propos contradictoires interviennent au lendemain de la première déclaration publique du procureur spécial Robert Mueller qui a mené à bien l’enquête russe.

Dans un discours d’une dizaine de minutes, l’ancien patron de la police fédérale (FBI) a redit qu’il n’avait pas rassemblé «de preuves» d’une entente entre Moscou et l’équipe de campagne du candidat Trump.

Mais il a aussi pris soin de souligner qu’il ne pouvait pas exonérer le président des soupçons d’entrave à la justice.

«Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis de délit, nous l’aurions dit», a-t-il lancé.

Le procureur spécial, un homme austère qui a mené ses investigations à l’écart des regards, a souhaité que son intervention publique mette un point final à son travail. Alors que les parlementaires démocrates ont évoqué l’idée de l’auditionner, il a «espéré» ne pas avoir à le faire.

«Je ne fournirai pas plus d’informations que ce qui est public si je devais témoigner au Congrès», a-t-il déclaré, renvoyant vers son rapport d’enquête, qui «parle de lui-même».

Pour Donald Trump, l’affaire est close.

«Pour moi, c’est identique au rapport (…) C’est ce que nous disons: il n’y a pas d’obstruction, pas de collusion, il n’y a rien, rien si ce n’est une chasse aux sorcières», a-t-il martelé.

Interrogé sur le professionnalisme de M. Mueller, il a directement mis en doute son intégrité:

 «C’est quelqu’un qui n’aime pas Donald Trump».

Si l’allocution de M. Mueller n’a pas apporté d’éléments véritablement nouveaux, elle a relancé les appels à entamer une procédure de destitution à l’encontre du président, un sujet qui divise profondément les démocrates.

Ces derniers disposent de la majorité à la Chambre des représentants et sont donc en mesure de lancer cette procédure d’«impeachment». Mais compte-tenu de la majorité républicaine au Sénat, elle est quasiment sûre d’échouer.

Plusieurs candidats à la primaire, dont les sénatrices Kamala Harris et Elizabeth Warren, se sont dits favorables à une initiative en ce sens.

«S’il s’agissait de toute autre personne que le président des États-Unis, il serait menotté et inculpé», a déclaré cette dernière sur ABC.

Nombre de ténors démocrates sont cependant réticents à s’engager dans cette voie, craignant que cette bataille ne rende inaudible leur message de campagne et exaspère des électeurs, lassés des guerres politiques à Washington.

«Rien n’est exclu et personne n’est au-dessus des lois», a affirmé mercredi la chef de la Chambre, Nancy Pelosi. Mais avant de se lancer, «on veut être sûr d’avoir un dossier en béton».

Donald Trump redoute-t-il le lancement d’une procédure de destitution?

«Je ne vois pas comment ils pourraient faire cela», a-t-il répondu jeudi avant de monter dans l’hélicoptère présidentiel Marine One, qui l’attendait sur les pelouses de la Maison-Blanche.

«Toute cette affaire n’est qu’un gigantesque harcèlement présidentiel».

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Un gigantesque aquarium se fissure au milieu d’un centre commercial


Encore chanceux que les poissons n’ont pas eu des conséquences de cette fissure qui d’après la vidéo est assez importante … Dommage que les poissons ne sont pas remis dans leur environnement
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Un gigantesque aquarium se fissure au milieu d’un centre commercial

 

 

5/04/19 – 09h33  Source: Sputnik News

Jeanne Poma

VIDÉO L’aquarium de 24 mètres de haut abritait 2.000 poissons rares, issus des océans Pacifique et Indien et de la mer Rouge.

À Moscou, les clients du centre commercial Oceania ont la possibilité d’emprunter un ascenseur pour admirer des requins ou des mérous géants, entre deux achats. L’aquarium vient de subir plusieurs mois de travaux de rénovation.

Pourtant, une fissure s’est malheureusement formée cette semaine dans l’aquarium, ce qui a provoqué une inondation dans les étages inférieurs du centre commercial. Aucun poisson n’a été blessé.

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Le Saviez-Vous ► L’âge de glace : Les secrets du business de la cryogénisation en Russie


On peut trouver dans l’avenir bien des remèdes aux maladies aujourd’hui mortelles. Cependant, je ne crois pas qu’un jour nous puissions réanimer un mort encore plus s’il est cryogénisé. Ni transplanter un cerveau sur un autre corps. Et puis est-ce vraiment souhaitable ? Imaginer si Hitler avait cette possibilité de revenir à la vie ?
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L’âge de glace : Les secrets du business de la cryogénisation en Russie

 

Au nord-est de Moscou, une chambre froide conserve soigneusement plusieurs dizaines de corps, avec la promesse de les réveiller dans le futur.

 

par Servan Le Janne

Le sanctuaire

Par la vitre d’un vieux train russe, dans le ciel clair de ce mois de juin 2018, des clochers en forme d’oignons annoncent la ville de Serguiev Possad. Grappe dorée au milieu de l’étendue noire du tchernoziom, cette terre fertile de l’infinie campagne russe, le monastère orthodoxe de la Trinité-Saint-Serge attire quelques touristes et pèlerins vers cette cité calme, à une heure de rail de Moscou. Sur le quai de la gare, il est d’ailleurs proposé par des vendeurs ambulants en version miniature. Mais ce n’est pas le seul sanctuaire du coin.

La laure de la Trinité-Saint-Serge
Crédits : Wikimedia commons

Après avoir descendu deux chemins de terre et contourné une maison rose pavoisée par un drapeau soviétique, on arrive à un portail vert survolé par des câbles téléphoniques. Un chien et des caméras de vidéo-surveillance montent la garde. En plus de la maison à deux étages, le terrain comprend une dépendance habitée par un agent de sécurité. Il y a aussi et surtout un hangar de 2000 mètres carrés dans lequel deux grandes cuves conservent plusieurs dizaines de corps. Voilà tout ce qui est à surveiller : des morts. Mais ils sont censés se réveiller.

« Ils flottent dans de l’azote liquide, comme un enfant dans l’utérus de sa mère », explique Danila Medvedev.

Blond jusqu’aux sourcils, cet homme de 38 ans a participé à la création du mouvement transhumaniste russe en 2003 dans l’objectif d’offrir « l’immortalité pour tous les habitants de la planète ». Pour faire un pas vers ce fantasme, il a fondé la première entreprise de cryogénisation du pays, KrioRus, en 2005. Elle veille aujourd’hui sur les dépouilles de 61 personnes, 31 animaux de compagnie et s’est engagée à entretenir celles de 487 autres personnes.

Chaque client a déboursé 36 000 dollars pour que son cadavre repose à -196 °C dans une des deux grandes cuves. D’autres ont choisi de ne donner que leur tête, pour réduire le tarif de moitié. Dans tous les cas, leur sang a été remplacé par un agent cryoprotecteur empêchant les tissus d’être endommagés par le gel. Pareils à de grands thermos, les tombeaux glacés comportent deux parois espacées par du vide. Ils coûtent chacun 17 420 dollars et leur température est régulièrement inspectée. Car Medvedev dit être convaincu qu’il y a une vie après la mort. Littéralement.

Danila Medvedev

« D’après certaines prédictions, la technologie nécessaire à la réanimation de patients pourrait apparaître d’ici 40 à 50 ans en nanomédecine », évalue-t-il. « Nous sommes à peu près certains que la réanimation existera au XXIe siècle. »

Cette promesse d’immortalité ne concerne pas seulement le commun des mortels. Le transhumaniste rêve de ramener à la vie les membres de l’expédition en Antarctique dirigée par le capitaine Robert Falcon Scott, tous morts gelés sur la barrière de Ross en 1912.

« La température était très probablement assez froide pour que nous puissions préserver les cerveaux et les réanimer dans le futur », pronostique Medvedev.

KrioRus possède les restes de deux personnes « dont les cerveaux contiennent des informations très secrètes », souffle-t-il.

L’un d’eux « était un expert cryptographe sous l’Union soviétique. Cela veut dire qu’il détient un grand volume d’informations classifiées, secrètes ou top secrètes. Par chance, les hackers ne peuvent pas y avoir accès. Cette personne possède vraiment des données sur la manière avec laquelle le système soviétique a été conçu. »

La majorité de la communauté scientifique est évidemment sceptique. Mais la greffe de tête promise à courte échéance par les chirurgiens Sergio Canavero et Ren Xiaoping montre pour Medvedev que les limites de la vie sont sur le point d’être repoussées.

« J’ai vécu dix ans en Union soviétique, dix ans dans les années 1990, et dix ans dans la Russie moderne », fait-il remarquer. « Ce n’était pas futuriste, mais j’ai pu voir comme les choses changent rapidement. »

La vie cosmique

Au-dessus des cuves blanches en forme de piles qui conservent les corps dans le hangar de KrioRus, une enfilade de drapeaux indique leurs différentes nationalités : il y a là un ou plusieurs Japonais, Américains, Britanniques, Roumains, Suisses et Ukrainiens. La société attire des étrangers car son offre est moins chère que celles de l’Américain Alcor, qui demande 200 000 dollars. Formé au management et à la finance à Saint-Pétersbourg, Danila Medvedev maîtrise l’anglais et les lois de l’économie. Il se présente comme un expert en technologie et un activiste politique, versé dans la philosophie et les relations presses. Le trentenaire voit grand. Sa personnalité plurielle lui permet de viser une clientèle internationale par différents canaux.

KrioRus parle plutôt de « patients » que de « morts » :

« C’est une distinction importante aux États-Unis », constate son PDG. « En Russie, c’est OK si vous êtes en vie à un moment, mort puis de retour à la vie. »

Danila Medvedev connaît l’âme russe. Ses compatriotes sont 20 % plus optimistes à l’égard des technologies que les autres Européens, d’après une étude de la Russian Venture Company publiée en janvier 2017, fait-il valoir. La course à l’innovation menée par les dirigeants soviétiques face aux Américains n’y serait pas étrangère. Autre avantage pour lui, tout un pan de la philosophie russe s’est développé autour de l’idée de poursuivre la vie au-delà de la tombe, en mélangeant connaissances scientifiques et promesses mystiques.

Né en 1980 à Leningrad (devenu Saint-Pétersbourg) d’un père chercheur, Danila Andreyevich a grandi en lisant les livres d’auteurs américains de science-fiction comme Arthur C. Clarke et Robert Heinlein. Plus tard, il s’est intéressé au mouvement cosmiste. À l’en croire, les Russes sont plus prompts à adopter la cryogénisation car ce dernier fait partie de leur héritage intellectuel.

Ce courant de pensée apparu au XIXe siècle « est basé sur une vision holiste et anthropocentrique de l’univers », définit le spécialiste de littérature russe George M. Young, auteur du livre The Russian Cosmists: The Esoteric Futurism of Nikolaï Fedorov and His Followers. « Ses adeptes essayent de redéfinir le rôle de l’humanité dans un univers qui manque de plan divin pour le salut de l’âme. »

En tant qu’êtres doués de raison, les humains sont appelés à exercer un rôle dans l’évolution du cosmos. Pour cela, il leur faut d’abord répondre à une question centrale, considère la plus haute figure du mouvement, Nikolaï Fedorov : pourquoi meurent-ils ?

Ce fils illégitime du prince Paval Gagarine et d’une paysanne « pensait que tous les problèmes des Hommes prenaient racine dans celui de la mort et que, par suite, aucune solution sociale, politique, économique ou philosophique ne conviendrait tant que le problème de la mort ne serait pas réglé », résume George Young.

Même si le penseur a reçu une bonne éducation à Odessa, en Crimée, il passait pour un marginal dans la société des lettres russes.

Les cuves de KrioRus
Crédits : KrioRus

Il n’empêche, Fedorov était réputé pour son érudition. Tour à tour professeur d’histoire et de géographie dans des écoles de province, puis libraire au musée Roumiantsev de Moscou, il avait un quotidien d’ascète qui faisait l’admiration de Tolstoï et Dostoïevski.

 « J’ai rarement lu quelque chose d’aussi logique », vantait même ce dernier au sujet d’écrits qui ne furent jamais publié du vivant de son auteur.

Car Fedorov n’a pu échapper à la mort qu’il combattait. Synonyme de désintégration, le trépas allait pour lui à rebours de l’idéal d’unité.

Aussi, faudrait-il « renverser le cours naturel de la vie », traduit George Young.

Le philosophe cherchait un chemin vers la résurrection, à la manière de Jésus, mais avec des outils scientifiques : c’est le corps qui devait être ramené à la vie.

Vu les difficultés éprouvées par les biologistes pour empêcher le vieillissement des cellules, Fedorov fondait certains espoirs dans la technologie. Il envisageait le voyage spatial comme un moyen de contourner la processus de désintégration à l’œuvre sur Terre. Ailleurs dans le cosmos, les particules d’ancêtres passés de l’autre côté pourraient être synthétisées, imaginait-il.

Guerre très froide

 

Une partie de Nikolaï Fedorov ressuscite le 12 avril 1961. Avec le premier vol dans l’espace de Youri Gagarine, l’Union soviétique remet en orbite les idées du fils caché de Pavel Gagarine. Elles ne s’étaient d’ailleurs pas tout à fait évanouies dans la révolution d’octobre 1917 : après la mort de Lénine, le 21 janvier 1924, son sang a été remplacé par une solution chimique afin d’en stopper la décomposition. Comme ses idées, le corps de l’homme de la Léna devait ne jamais vraiment mourir. De cette fuite en avant est né le programme spatial soviétique. Au printemps 1961, il remporte une victoire décisive sur celui du camp américain. Mais, alors que ses tressautements sont encore difficilement perceptibles, le géant soviétique commence à se défaire.

« Quand elle sera réanimée, elle pourra choisir son nouveau corps. »

À la fin de la décennie, les Américains seront finalement les premiers à mettre le pied sur la Lune. Ils initient aussi la cryogénisation grâce au livre du physicien Robert Ettinger, La Perspective de l’immortalité, publié en 1962.

Dans les premières lignes, l’auteur affirme vouloir démonter que « l’immortalité (dans le sens d’une vie indéfiniment étendue) est techniquement atteignable non seulement pour nos descendants mais aussi pour nous mêmes ».

Il assure qui plus est que cet horizon « ne soulève pas de problème insurmontable » et est « désirable tant à un niveau individuel que collectif ».

Au secours de ces affirmations, l’ouvrage convoque une série de recherches dans le domaine de la conservation par le froid :

 « De petits animaux et des tissus humains ont été gelés et ramenés à la vie. » Car une série de laboratoires explorent ce champ de recherche aux « États-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Russie ».

Personne ne sert pourtant encore de cobaye. « Sommes-nous en train de prêcher dans le désert ? » fulmine Evan Cooper, auteur du livre Immortality: Physically, Scientifically, paru lui aussi en 1962.

« Comment se fait-il que 110 millions de personnes meurent sans qu’au moins une n’essaye d’avoir une vie future en se congelant ? »

En 1964, il crée donc la Life Extension Society. Un an plus tard, une tentative de cryogéniser une femme, Wilma Jean McLaughlin, échoue. Un nouvel essai réussit en 1966, mais l’intervalle entre la mort du sujet et la réussite de l’opération est trop grande. Finalement, le 12 janvier 1967, un psychologue américain atteint d’un cancer, James Bedford, devient le premier homme à être cryogénisé avec succès.

En Union soviétique, un Institut pour les problèmes de cryobiologie et de cryomédecine est fondé en 1972 à Kharkiv (Ukraine). Intéressé par le thème lors de ses études à Tomsk, en Sibérie, Youri Pichougin le rejoint en 1978.

Il y déplore la « relation négative du communisme à l’immortalité et à la cryogénie » alors que les personnes congelées sont de plus en plus nombreuses aux États-Unis.

Cette même année, la Cryonics Society of California (CSC) observe une fuite dans une capsule renfermant deux personnes cryogénisées. Elle essaye de la réparer mais c’est peine perdue : les corps ont déjà commencé à se décomposer. Quant à James Bedford, il a été restitué à sa famille un an plus tôt, les 100 000 dollars qu’il avait provisionnés ayant été dépensés. À la mort de sa femme, en 1982, il retourne à la CSC, devenue Alcor, avec des lésions et sans nez.

Un des « patients » de KrioRus
Crédits : KrioRus

Ces affaires ont légèrement terni l’image des hérauts de la cryogénisation aux États-Unis.

 Mais en Russie, « nous n’avons pas eu les crises auxquelles ils ont dû faire face », observe Medvedev. « Ici les gens n’en ont pas une mauvaise opinion. »

 Pourtant, affirme le neuroscientifique américain Michael Hendrick, « la réanimation est un faux espoir qui va au-delà des promesses de la technologie. Elle est certainement impossible avec les tissus morts et gelés qu’offrent l’industrie de la cryogénie. »

Fuyant le chaos qui a suivi la chute de l’Union soviétique, Youri Pichougin émigre aux États-Unis dans les années 1990, où il « fait des recherches sur la préservation du cerveau d’animaux pour le Cryonics Institute ». Il en devient directeur de recherche en 2001.

Dès que Danila Medvedev fonde KrioRus en 2005, avec sept associés, les clients affluent. La première s’appelle Lidia Fedorenko. À la mort de cette professeure de mathématiques, à 79 ans, son petit-fils réalise sa dernière volonté :

« Elle voulait prolonger sa vie de 200 à 300 ans », justifie-t-il. « Quand elle sera réanimée, elle pourra choisir son nouveau corps. » 

Rentré à Kharkiv en 2007, Youri Pouchigin collabore encore avec des instituts privés américains. Pour le compte du Cryonics Institute de Chicago, il a récemment cryogénisé une adolescente britannique de 14 ans à sa demande et à celle de sa mère.

Son père estime qu’on lui a vendu de faux espoirs.

« Quand j’ai demandé s’il y avait une chance sur un million qu’elle revienne à la vie, on n’a pas pu me le dire », regrettait-il en 2016. « Même la plus petite chance vaut mieux que l’alternative, qui est de zéro », rétorque Pichugin.

Mais il y a en somme beaucoup de zéros à aligner sur un chèque pour peu de chance.


Couverture : KrioRus.

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Les pirates russes ne ciblaient pas que les États-Unis, mais la planète entière


On se croirait dans un film d’espionnage de grande envergure.Lors des élections présidentielles aux États-Unis on a beaucoup parlé que la Russie aurait été pour quelque chose dans l’élection de Donald Trump. Alors que la réalité semble être encore bien pire
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Les pirates russes ne ciblaient pas que les États-Unis, mais la planète entière

 

La lutte contre la cybercriminalité représente un défi de taille.

Des documents obtenus par l’AP semblent prouver de manière irréfutable les liens étroits qui unissent les pirates russes et le gouvernement de leur pays. Photo : iStock

Donald Trump croit Vladimir Poutine quand celui-ci lui soutient que le Kremlin n’a jamais cherché à interférer avec l’élection présidentielle américaine en 2016. Selon des documents inédits, les objectifs des pirates russes allaient bien au-delà de la campagne de Hillary Clinton.

ASSOCIATED PRESS

Le président des États-Unis semble ensuite se raviser quand il déclare faire confiance aux agences de renseignements de son pays, qui estiment que les preuves de l’ingérence russe sont claires.

Quoi qu’il en soit, les objectifs des pirates russes qui ont mis leur nez dans l’élection présidentielle dépassaient largement la seule campagne de Hillary Clinton : ils ciblaient aussi les courriels d’officiers ukrainiens, d’opposants russes, de sous-traitants de l’armée américaine et des milliers d’autres personnes qui intéressaient le Kremlin, selon des documents inédits obtenus par l’Associated Press.

Liens entre les pirates et Moscou

Ces documents semblent prouver de manière irréfutable les liens étroits qui unissent les pirates russes et le gouvernement de leur pays, exposant au grand jour une opération qui se déroule depuis des années et qui a tenté d’infiltrer les boîtes de courriel de quelque 4700 utilisateurs du service Gmail à travers le monde – du représentant du pape à Kiev jusqu’au groupe Pussy Riot à Moscou.

« C’est une liste de souhaits de ceux qu’on voudrait cibler pour faire avancer les intérêts de la Russie », a affirmé l’expert britannique Keir Giles, à qui l’Associated Press a demandé d’examiner ces documents.

Il est d’avis que les données constituent une « liste maîtresse des gens que la Russie voudrait espionner, gêner, discréditer ou faire taire ».

Les conclusions de l’Associated Press découlent de l’analyse de 19 000 liens malveillants colligés par la firme Secureworks, de dizaines de courriels frauduleux, et d’entrevues avec plus d’une centaine de cibles des pirates.

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Le premier cimetière pour robots a été inauguré à Moscou


Un cimetière de robot pour rendre hommage pour ces machines qui ont rendu service à leur propriétaire. Mais où va-t-on !! Doit-on se comporter comme s’ils étaient des humains ? Il serait pourtant mieux de les recycler. Quand je pense que cela prend tout pour certaines personnes à avoir des funérailles décents, c’est un non sens
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Le premier cimetière pour robots a été inauguré à Moscou

Crédits : Moscow Technological Institute

Depuis 2015, le robot Alantim et ses clones du même nom travaillent au sein du département de robotique de l’Institut technologique de Moscou : ils y donnent des cours, discutent avec les visiteurs, et participent à des événements dans la capitale russe. Mais il y a deux mois, un des multiples Alentim parcourait Moscou en quête de technologie pour voiture autonome, lorsqu’un quidam mal intentionné l’a frappé avec une batte de baseball. Un coup fatal pour le robot, raconte Motherboard, mais qui a suggéré à Olga Budnik, porte-parole d’un hub technologique moscovite, de mettre au point le tout premier cimetière consacré aux robots.

Chez les robots comme chez les humains, la vie ne tient qu’à un fil et de temps à autre, un drame vient abréger leur existence paisible. Dans le cas d’Alantim, l’identité de son assaillant demeure un complet mystère. Certains ont accusé l’institut d’avoir tué à dessein son robot, ce qu’Olga Budnik nie fermement, soulignant qu’un robot de ce type vaut près de 9 000 euros.

Mais selon elle, quelles que soient les circonstances exactes de sa mort, Alantim méritait un adieu digne de ce nom.

 C’était « un très bon robot », témoigne-t-elle, « encourageant, toujours poli, toujours heureux de vous voir. Vous savez, comme un animal domestique. Et le cimetière était une idée pour l’enterrer comme un animal domestique. Pour ne pas le désassembler ou le mettre à la poubelle. Pour dire au revoir. »

Le 31 octobre dernier, les restes du robot ont ainsi été déposés au cimetière du Phystech park, et une boîte a été placée pour les prochains décès de machines – chacun peut désormais venir déposer ses gadgets décédés et leur rendre hommage. Lors de la cérémonie, un autre Alantim a trouvé la force d’adresser un bel éloge funèbre à feu son copain, dans lequel il l’a remercié d’avoir été

« si utile à son entourage et la science russe ». « Que l’espace emporte ton esprit », a-t-il conclu.

Ce sera l’épitaphe de sa tombe. Une véritable scène de science-fiction.

Source : Motherboard

http://www.ulyces.co

De beaux dessins sur des voitures couvertes de boue


Un art éphémère fait dans les rues de Moscou sur des véhicules toutes boueuses. Ses dessins sont impressionnants étant donné les éléments qui les composent
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De beaux dessins sur des voitures couvertes de boue

Nikita Golubev est un artiste moscovite. Il intervient dans la rue pour dessiner par retraits de matière sur des véhicules couverts de boue.

On peut voir plus de ses oeuvres éphémères dans ses séries « Dirty Art », sur sa page Facebook.

 

http://www.laboiteverte.fr

20 photos historiques inédites


20 photos historiques inédites

 

De vieilles photos prisent un peu partout dans le monde à différents évènements. Certaines sont surprenantes comme en Iran.
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Le chavirement du paquebot transatlantique SS Normandie le 9 février 1942, sur le quai 88 de New York.

Arnold Schwarzenegger à seize ans lors de sa première compétition de body-building.

Des pêcheurs du fleuve Volga, en Russie, et leurs impressionnantes prises, 1924.

Une jeune fille inuit et son petit husky, 1949.

Des surfeurs, 1922.

Des motards, années 60.

Un garçon regarde la télévision pour la première fois à travers la vitrine d’une boutique, 1948.

James Naismith, l’inventeur du basketball, avec sa femme.

Une cérémonie de remise des diplômes, 1895.

Une femme iranienne, 1960.

Margaret Hamilton, l’ingénieur logiciel principale pour la NASA, 1969.

Le célèbre poète Joseph Brodsky avec ses étudiants, Michigan, années 80.

Linda Christian, la première « James Bond girl », 1945.

Le roi Georges VI d’Angleterre avec l’air sérieux, 1938.

Fawzia Fuad, princesse d’Iran et reine d’Égypte, 1939.

Des joueurs des Maple Leafs de Toronto et des Blackhawks de Chicago à la recherche de la lentille de contact perdue de Jack Evans durant un match de hockey sur glace, 1962.

Des geishas, au Japon, années 20.

Les frères Adolf et Rudolf Dassler, qui ont fondé les célèbres marques de sport Adidas et Puma.

La cérémonie d’ouverture des XXIIes Jeux olympiques d’été, Moscou, 1980.

Des soldats du Caucase, début du XXe siècle.

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Les princesses Olga et Tatyana de la famille royale russe avant la Révolution, 1913.

http://bridoz.com/

À Moscou, on s’arrache le burger… au ragondin


Il y a des endroits dans le monde qu’on apprête le rat, mais en Russie, c’est le ragondin, un rongeur plus gros que le rat, il serait herbivore et propre… Mais l’idée d’y goûter un jour, me rebute
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À Moscou, on s’arrache le burger… au ragondin

 

 

Omniprésent au sud de la Russie, facile à cuisiner, bon marché et riche en nutriments, le gros rongeur est le nouveau mets tendance du tout-Moscou.

Vous n’en rêviez sûrement pas, les Moscovites l’ont fait quand même. La dernière mode en date au pays de Soljenitsyne, nous informe The Guardian, c’est le burger au rat. Enfin, plus exactement, le burger au ragondin. Vous savez ce gros rongeur aux longues moustaches et aux dents orange foncé.

D’aucuns diraient que le ragondin n’est pas très ragoûtant. Mais il en faut plus pour décourager le tout-Moscou, qui apprécie ses qualités nutritives et son prix abordable – comptez 550 roubles (8 €) le burger au très en vogue Krasnodar Bistro de Moscou. La bestiole, omniprésente dans le sud de la Russie où elle est consommée depuis les années 1990, est aussi un moyen tout trouvé de succomber à la mode du locavore.

« Les diététiciens le recommandent »

Les grands restaurants de la capitale ont en tout cas tous craqué pour lui cet automne. Et ils veulent mettre à mal les idées un peu préconçues que l’on se fait au sujet des rongeurs – qu’on appelle avec dédain « nuisibles ».

« Le ragondin est un animal très propre », indique ainsi Takhir Kholikberdiev, le chef du Krasnodar Bistro, au quotidien britannique. « Non seulement il est herbivore, mais il nettoie toujours ce qu’il mange avant de l’avaler. Il est en outre très riche en Oméga-3. De nombreux diététiciens le recommandent. »

Force est de constater qu’à l’image, le burger au ragondin a l’air plutôt appétissant.

« Le goût était assez bon », note le journaliste du Guardian, qui a croqué dans un de ces sandwichs. « Toutefois, en mâchant, on a parfois quelques flashs de moustaches frémissantes et de grandes dents oranges ».

Alors, tentés?

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Un chat enferme son humaine sur son balcon


Il faut parfois se méfier des chats ! Est-ce vraiment une maladresse ou une vendetta 😉
Nuage

Un chat enferme son humaine sur son balcon

 

On dit souvent que les chats complotent derrière notre dos en attendant de pouvoir dominer le monde… Le chat d’Anna Stefanovitch – une habitante de Moscou (Russie) – en est bien la preuve.

Alors que son humaine téléphonait à un ami sur son balcon tout en fumant une cigarette dans la nuit du 3 au 4 octobre, son chat a profité de son inattention pour…l’enfermer dehors. Ce félin rusé a en effet réussi à prendre appui sur la porte-fenêtre pour y presser la poignée. C’est ainsi qu’à 3h du matin, Anna Stefanovitch a twitté :

« ce n’est pas drôle, mais mon chat m’a enfermée sur le balcon, et j’ai fait appel au service du ministère des Situations d’urgence ».

Un chat malin ! 

Son tweet, jugé tellement drôle et improbable par ses followers, a été partagé des centaines de fois. Malgré elle, Anna Stefanovitch est ainsi devenue en quelques heures une star du Web… grâce à son chat !

Alors que son smartphone n’atteignait plus que les 10% de batterie et que toutes ses tentatives d’ouverture de la porte échouaient, la jeune femme moscovite a dû appeler les secours. Ces derniers ont heureusement pu la délivrer rapidement. Et Anna Stefanovitch d’annoncer la bonne nouvelle sur Twitter !

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