Pour sauver la planète, mieux vaut être égoïste


Curieux comme résultat, mais bon ! Un geste vert fait par égoïsme serait mieux perçu que le faire moralement pour la cause de l’environnement. On s’entend que plusieurs font des gestes verts pour l’urgence d’aider l’environnement, mais il semble qu’il soit plus productif de trouver une raison égoïste pour que d’autres puissent aussi agir pour le mieux. Si cela pourrait fonctionner contre les grandes industries, les gouvernements et les septiques, on pourrait voir plus de progrès pour l’environnement.
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Pour sauver la planète, mieux vaut être égoïste

Relever que les déplacements à vélo sont rapides,... (PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE)

Relever que les déplacements à vélo sont rapides, économiques et bons pour la santé pourrait être plus productif que d’insister sur le fait qu’ils sont plus écologiques que les déplacements en voiture, selon une étude.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

NICOLAS BÉRUBÉ
La Presse

Les gestes verts sont perçus comme étant plus efficaces lorsqu’ils sont accomplis dans un but égoïste plutôt que pour sauver la planète, révèle une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de Zurich.

Contre-intuitif

Adopter un comportement bon pour l’environnement, comme se déplacer à vélo ou ne pas manger de viande, est mieux perçu lorsque celui qui l’accomplit agit dans un but égoïste plutôt que pour des raisons environnementales.

 « Cela peut sembler surprenant et contre-intuitif, mais c’est ce que nous avons observé », explique en entrevue Gea Hoogendoorn, doctorante en décisions environnementales à l’École polytechnique fédérale de Zurich. E

lle en a fait la démonstration en coécrivant l’article « When Good Intentions Go Bad : The Biased Perception of the Environmental Impact of a Behavior Due to Reliance on an Actor’s Behavioral Intention », publié dans le Journal of Environmental Psychology.

Égoïsme contre moralité

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à des centaines de participants de lire des énoncés sur le comportement de diverses personnes fictives. Les participants devaient ensuite donner leur avis sur différents aspects du comportement décrit, dont ses répercussions sur l’environnement. Résultat : les comportements motivés par l’égoïsme (par exemple : « Robert s’est acheté une voiture qui consomme peu d’essence parce qu’il veut réduire ses frais de transport ») étaient jugés comme ayant une incidence plus positive sur l’environnement que les mêmes comportements présentés sous l’angle de l’environnement ( « Robert s’est acheté une voiture qui consomme peu d’essence parce qu’il veut réduire son impact environnemental »).

Sentiment d’être jugé

Comment expliquer ce décalage ? C’est que la motivation morale de certains en faveur de l’environnement peut donner aux observateurs le sentiment d’être inférieurs.

« Adopter un comportement écoresponsable afin d’aider l’environnement peut donner aux autres l’impression d’être jugés parce qu’eux-mêmes n’adoptent pas ce comportement, dit Mme Hoogendoorn. Personne n’aime se sentir jugé. Donc, communiquer un comportement d’une façon qui ne cause pas ce sentiment d’être jugé pourrait avoir une plus grande influence et donner aux autres l’envie de l’adopter eux aussi. »

Selon cette logique, relever par exemple que les déplacements à vélo sont rapides, économiques et bons pour la santé pourrait être plus productif que d’insister sur le fait qu’ils sont plus écologiques que les déplacements en voiture.

Chocolat contre salade

Les chercheurs ont réalisé que le seul fait d’être exposé à une personne qui fait un geste motivé par la moralité peut donner aux observateurs le sentiment d’être moralement inférieurs à cette personne. Les gens ont tendance à y faire face en s’éloignant d’elle ou en la discréditant.

« Par exemple, manger une barre de chocolat à côté d’une personne qui mange une salade vous procurera un sentiment différent que si vous la mangez à côté d’une personne qui mange un morceau de gâteau. Le sentiment d’être jugé par les personnes plus morales peut être contre-productif. Les gens évaluent le contexte lorsqu’ils jugent un comportement. Quand le contexte change, l’évaluation change. »

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Quand lire au lit était une activité dangereuse et subversive


Il fut un temps, il y a quelques siècles en Europe, la lecture était jugée comme dangereux pour la moralité et la mortalité. À l’époque que l’électricité n’existait pas, on lisait la nuit à la chandelle, donc possibilité d’incendie. Sans compter que lire voulait dire s’isoler, qui pouvait aussi entrainer des plaisirs solitaires et que les femmes (Hé oui, encore les femmes) pouvait négliger leurs obligations sociales
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Quand lire au lit était une activité dangereuse et subversive

 

Une fille lisant son livre dans un lit | https://www.flickr.com/photos/141735806@N08/ via Flickr CC License by

Une fille lisant son livre dans un lit | https://www.flickr.com/photos/141735806@N08/ via Flickr CC License by

Repéré par Galaad Wilgos

Repéré sur The Atlantic

En Europe au XVIIIe siècle, lire au lit était considéré comme une activité dangereuse pour soi et ses objets, mais surtout comme une menace à la morale et à la cohésion de la vie en communauté.

En 1831, rappelle The Atlantic, les serviteurs de Lord Walsingham l’ont retrouvé calciné jusqu’à l’os dans son lit, méconnaissable et ne ressemblant plus en rien à un être humain. The Family Monitor supputa qu’il était mort de causes assez folkloriques: il devait sans doute être mort, affirmèrent ses éditeurs, en s’endormant pendant qu’il lisait dans son lit.

 L’édito utilisait cet exemple comme mise en garde face «au danger et au désastre le plus effroyable» qu’était le fait de ramener un livre dans son lit –à l’époque quasi-synonyme de mort par le feu en raison des bougies requises pour lire la nuit. Au lieu de ça, il fallait prier pour se préserver des dangers physiques comme du mal.

Le lien établi entre moralité et mortalité n’était pas si incongru, puisque les bougies pouvaient faire brûler les draps des lits, puis brûler la maison ou au moins l’endommager. Cependant, c’était surestimer l’effet de ces flammes noctures, puisque des 29.069 feux enregistrés à Londres entre 1833 et 1866, seuls 34 avaient été attribués au fait de lire dans son lit –autant que les chats. Alors pourquoi les gens se sentaient-ils menacés?

Une menace à l’ordre social

Il faut comprendre ces peurs en prenant en compte le contexte social et historique de l’époque: avant le XVIIe, lire était une activité collective et orale. Lire un livre dans son lit impliquait de savoir lire, avoir les moyens de se payer un livre et d’avoir sa propre chambre.

The Atlantic rappelle que, la nuit, «même la royauté n’avait pas la vie privée que les dormeurs contemporains considèrent comme acquise», des servants pouvaient en effet dormir à leurs côtés.

C’est vers le XVIIe siècle que lire devient une activité solitaire moins inhabituelle, notamment grâce à l’invention de l’imprimerie. Au même moment, la chambre à coucher change. D’une pièce collective, tant chez les pauvres que chez les riches, elle devient un lieu où s’isoler, notamment avec l’apparition du lit baldaquin qui permettait de fermer les rideaux.

Cet isolement inquiéte à l’époque, à cause de la transgression possible lorsque l’on est à l’abri des regards. Ainsi, Thomas Laqueur, historien auteur de Solitary Sex, fait un lien direct entre ces inquiétudes du XVIIIe siècle et la vision de la masturbation comme une menace publique. Les romans, comme la masturbation, créaient des «compagnons d’oreiller» alternatifs et étaient condamnés par peur que cette autonomie individuelle puisse mener à la perte de l’ordre moral. Or ces changements dans la façon de lire et de dormir ont promu l’indépendence nécessaire à l’émergence des idées des Lumières, continue The Atlantic, alors que la lecture orale et collective obligeait chacun à se confronter à une figure d’autorité.

La crainte émerge que la lecture et le fait de dormir seul ne fassent céder certains à une vie fantaisiste menaçant la vie en collectivité. Notamment les femmes qui pouvaient en oublier leurs obligations sociales en laissant aller leur imagination en lisant de la fiction… La société ne semble pourtant pas aujourd’hui ébranlée par toutes ces personnes qui lisent seules.

http://www.slate.fr

La faiblesse des arguments pour le véganisme


Le végétalisme ou véganisme est-il le meilleur régime alimentaire pour être en santé ? Personnellement, j’en doute, car trop risque d’avoir certaines carences et de plus, ceux qui prône ce mode alimentaire, devraient savoir que beaucoup de produits sont fait avec des animaux, que ce soit des crèmes pour la peau, des crayons de couleur, de l’encre, des produits pharmaceutiques, etc.
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La faiblesse des arguments pour le véganisme

 

Certaines personnes prônent de façon insistante l’idée que l’être humain n’est plus obligé de consommer de produits d’origine animale pour subvenir à ses besoins nutritionnels. Par la publication de livres et au cours de conférences, elles font la promotion du véganisme, un régime très restrictif où l’on doit non seulement se priver de viande, mais aussi de tout produit animal, y compris le lait et les œufs. L’achat de cuir est proscrit, et certains véganes vont même jusqu’à refuser d’utiliser un couteau qui a déjà servi à couper de la viande.

La santé, l’éthique ou l’environnement justifient-ils un régime composé seulement de plantes ? Revue d’un argumentaire végane.

 

L’argument de la santé

Les études scientifiques montrent que les véganes sont généralement plus minces et ont un taux de cholestérol et une pression sanguine moins élevés que la moyenne, ce qui réduit leurs risques de maladies cardiaques. Il faut tenir compte du fait que c’est seulement une corrélation : comme le remarque une étude de 2014, il est possible que les véganes soient en meilleure santé sur certains aspects parce qu’ils ont un mode de vie en général plus sain que la moyenne des gens.

Par contre, le véganisme (aussi appelé végétalisme lorsqu’il ne concerne que l’alimentation) augmente les risques de carences nutritionnelles, particulièrement en ce qui concerne les vitamines B12 et D, le calcium et les omega-3. Certaines carences ne peuvent être détectées avant l’apparition de symptômes de troubles neurologiques. À moins de consommer des aliments artificiellement enrichis de ces nutriments, la consommation de suppléments est nécessaire.

Des carences en fer et en zinc ont également été observées chez les véganes, l’absorption de ses deux minéraux par l’organisme humain étant plus difficile lorsque leur origine n’est pas animale. Il n’est pas exclu qu’un régime végétalien puisse entraîner à long terme de l’anémie, de l’ostéoporose et des troubles neurologiques.

Alors qu’il existe un bon nombre d’études sur le végétarisme, peu d’études ont été effectuées sur le végétalisme. La différence entre les deux types de régimes est pourtant importante, car contrairement au végétalien, le végétarien ne se prive que de la viande proprement dite et pas nécessairement d’œufs ou de lait, ce qui réduit grandement les risques de carences en vitamine B12. Un plus grand nombre d’études sur les végétaliens est nécessaire pour avoir un portrait clair de leur état de santé à long terme.

De plus, la plupart des études sur les végétaliens ont porté sur un nombre de sujets insuffisant et sur une période de temps trop courte pour que ces études aient une grande valeur scientifique. Il est donc pour l’instant impossible de tirer des conclusions définitives concernant tous les risques que pose l’adoption d’un régime strictement végétalien pour la santé, d’autant plus qu’il n’existe aucune étude sérieuse sur les effets du végétalisme sur la santé à très long terme.

Il n’y a donc pas de consensus scientifique sur la sécurité du végétalisme, quoi qu’en disent les associations nationales de diététiciens. S’il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques, il demeure donc un risque raisonnable. Pourquoi les gens devraient-ils prendre le moindre risque pour leur santé ?

L’argument moral

Voyons maintenant l’argument moral : faire souffrir un animal serait immoral, sauf en cas d’extrême nécessité. L’interdiction morale d’utiliser des animaux si cela les fait souffrir, comme la plupart des jugements moraux, est très difficile à fonder rationnellement.

À moins d’être un psychopathe comme Patrick Bateman dans American Psycho, nous sommes tous d’accord avec l’idée qu’il ne faut pas faire souffrir inutilement les animaux. Mais comme l’écrit Jérôme Lafond dans Lady boucherie, la plupart des gens ne savent pas à quel point les animaux nous sont utiles. Les produits comme les crèmes pour la peau et le dentifrice contiennent de la glycérine, obtenue à partir du suif. On retrouve du gras animal dans les crayons de couleur, les craies, diverses encres et dans les explosifs. Avec l’ossature, on fabrique des boutons, des manches en os, de la colle et des fertilisants. Avec les intestins, on fabrique les ligatures chirurgicales. Enfin, de nombreux produits pharmaceutiques tirent leur origine des bovins, comme l’héparine extraite des poumons de l’animal, qui aide à la coagulation du sang, ou aux glandes à partir desquelles on extrait l’insuline et l’adrénaline.

Les véganes avancent aussi l’argument que si on évite de faire souffrir sans nécessité un être humain parce qu’il a intérêt à ne pas souffrir, on devrait, par souci d’équité, éviter de faire souffrir sans nécessité les animaux. La prémisse de cet argument est fausse : ce n’est pas parce qu’ils ont intérêt à ne pas souffrir qu’on évite de faire souffrir les êtres humains. On ne fait pas souffrir inutilement les êtres humains parce que des siècles de philosophie morale et politique nous ont amenés, pour la bonne marche de la société, à choisir pour tous une égale dignité, quel que soit l’état ou la condition de chacun. Ce n’est certainement pas la capacité de ressentir de la douleur qui fonde la reconnaissance des droits, car nous reconnaissons aux personnes atteintes d’insensibilité congénitale à la douleur avec anhidrose (une anomalie génétique rare qui fait que la peau du patient ne possède pas de cellules réceptrices de la douleur), les mêmes droits qu’on accorde à tous les membres de l’espèce humaine.

Cette considération renverse également l’argument « végane » qui affirme qu’il n’est pas cohérent d’accorder plus de droits à un être humain handicapé qu`à une espèce animale qui serait plus intelligente que cet individu. On ne peut comparer un individu à une espèce. Je sais bien que la notion d’espèce ne représente qu’un nuage de moyennes statistiques, mais dans le cas de l’être humain, la différence entre le phénotype d’un humain et celui d’un chimpanzé est suffisamment grande pour éviter toute confusion dans la distinction entre l’humain et le non-humain.

Quoi qu’il en soit, l’argument est inacceptable parce qu’il repose sur une fausse analogie : l’argument présuppose en effet que faire souffrir un animal est identique au fait de faire souffrir un être humain. Le respect qu’on éprouve naturellement pour nos semblables, on ne l’éprouve pas naturellement pour tous les animaux et il est impossible de la commander, car on ne peut exiger de personne qu’il éprouve un sentiment.

Il y a bien sûr des humains qui ne respectent pas leurs semblables et c’est la raison pour laquelle l’État impose des peines pour forcer tous les humains, même ceux qui n’éprouvent pas de bienveillance naturelle envers leurs semblables, à respecter des lois permettant le bon fonctionnement de la société. Les lois servent à gérer des problèmes d’action collective.

Les animaux ne font pas partie de la société, car ils ne ressemblent pas suffisamment aux humains pour que ce qui s’applique aux humains puisse aussi s’appliquer aux animaux. Qui accepterait de considérer comme des personnes les rats qui envahissent son appartement ?

L’argument environnemental

Il est vrai qu’une diminution de la consommation de viande correspond en général avec une diminution de la pollution et du gaspillage de ressources. Je dis bien en général, car l’effet positif pour l’environnement dépend de ce qui est consommé comme substitut et d’où provient ce substitut.

80 % de la production mondiale d’amandes provient de la Californie, une région durement frappée par la sécheresse. Si l’on tient compte de la rareté de l’eau en Californie, est-il vraiment écologique de remplacer le lait de vache produit au Québec (là où l’eau est moins rare) par le lait d’amandes ? Les bovins permettent de transformer le fourrage en nourriture pour les humains. Bien qu’il faille absolument éviter le surpâturage, dans les régions du monde où les terres ne peuvent produire que du fourrage, ces régions où toute autre forme d’agriculture entraînerait une plus grande désertification des terres, n’est-il pas plus écologique de manger de la viande ?

Il faut aussi tenir compte du fait qu’au Québec, il est difficile d’être végane et de consommer majoritairement des produits locaux. Importer des aliments cause de la pollution en raison du transport, nuit à notre agriculture nationale et accapare des terres de pays en voie de développement qui devraient servir à nourrir leur propre population.

Même s’il est vrai que produire des végétaux pollue généralement moins que produire de la viande, cet argument ne justifie pas l’abstention complète de la viande prescrite par le végétalisme. L’argument justifie de façon suffisante une réduction de la consommation de viande, d’œuf et de produits laitiers, mais il est insuffisant pour justifier une abstinence complète. En effet, de seulement réduire sa consommation de viande peut suffire pour faire sa juste part pour protéger l’environnement.

Conclusion

Tout bien considéré, l’abstention complète de viande n’est rationnellement justifiée par aucun des arguments que nous avons évalués. Le végétalisme apparaît comme un extrémisme moral qui ne tient pas suffisamment compte des données empiriques actuellement disponibles.

Références

P. CLARYS, T. DELIENS, I. HUYBRECHTS, et coll, Comparison of Nutritional Quality of the Vegan, Vegetarian, Semi-Vegetarian, Pesco-Vegetarian and Omnivorous Diet, Nutrients, 2014;6(3):1318-1332.
W. HERRMANN, H. SCHORR, K. PURSCHWITZ, F. RASSOUL, V. RICHTER, « Total homocysteine, vitamin B12, and total antioxidant status in vegetarians », Clinical Chemistry, 47 (2001), pp. 1094-1101.
W. J. CRAIG, « Health effects of vegan diets », The American Journal of Clinical Nutrition, May 2009 vol. 89 no. 5.
T. J. KEY, P. N. APPLEBY, M. S. ROSELL, « Health effects of vegetarian and vegan diets », Proceedings of the Nutrition Society, Volume 65, no 1, February 2006, pp. 35-41.
G. FRASER, « Risk factors and disease among vegans », in G. FRASER ed. Diet, life expectancy, and chronic disease, Studies of Seventh-day Adventists and other vegetarians, New York, Oxford University Press, 2003, pp. 231-239.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les femmes sont plus morales?


En cas de danger extrême que ferions-nous pour sauver notre vie et celles des autres ? Quelle différence dans la décision entre homme et femme ? En fait, les résultats ne me surprennent pas vraiment, mais dans une situation réelle qui sait vraiment comment nous en temps que personne, nous réagirons
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Les femmes sont plus morales?

 

National Geographic

Par Camille Martel

Seriez-vous prêts à commettre un crime pour sauver plusieurs personnes? Un acte illégale pour le bénéfice de la majorité?

Une récente étude a évalué la question. Les résultats sont étonnants.

Un article de la revue Popular Science qui commentait cette étude la semaine dernière donnait l’exemple suivant : Vous êtes cachés avec plusieurs personnes. Un groupe ennemi menace de venir vous tuer. Ils vous cherchent. Un bébé se met à pleurer. Il risque de révéler votre cachette. Que faites-vous?

Réponse: Si vous êtes une femme, vous ne sauverez probablement pas la troupe!

Des chercheurs de l’Université Wilfrid-Laurier, de l’Université de Cologne et de l’Université du Texas à Austin ont tenté de répondre à cette question, selon le sexe du répondant.

Ils ont analysé 40 études précédentes où ils ont recueillis les réponses de 6100 hommes et femmes à des scénarios aussi déchirants que celui décrit plus haut.

Deux types de réponses se confrontaient. Celles de type utilitaristes et celle de type déontologiques. L’utilitarisme veut qu’une action soit morale si le résultat procure le plus grand bien au plus grand nombre de personne. D’un autre côté, la déontologie veut qu’une action soit morale seulement si elle est elle-même morale, indépendemment des conséquences.

Bref, l’utilitarisme mise sur les conséquences alors que la déontologie mise plutôt sur l’action.

L’émotion : une couche additionnelle

Les résultats ont démontré que les hommes étaient plus susceptibles de choisir une réponse de type utilitariste devant des scénarios conflictuels. Les femmes seront plus réticentes à poser un geste immoral, peut importe les conséquences.

Les réponses de type utilitaristes sont plutôt guidées par la rationalité tandis que les réponses déontologiques sont dictées par l’émotion.

Les chercheurs ont concluent que c’est la réponse affective qui est différente entre les hommes et les femmes, lorsque vient le temps de commettre un geste irréparable. Une décision sur le vif.

« Les hommes et les femmes ont tous les deux recours à la rationalité lorsque vient le temps de prendre une décision difficile. Cependant, les femmes ont une variante émotionnel qui vient s’ajouter à la price de décision », explique Rebecca Friesdorf, une des auteurs principales de l’étude.

Les femmes sont plus émotives que les hommes? Peut-être bien, mais pas de la manière dont on l’aurait imaginé!

 

http://www.sciencepresse.qc.ca/

L’importance des émotions négatives


Personnellement, je ne crois pas qu’une personne doit chercher le bonheur ou être optimiste à tout prix, ce serait même utopique, les émotions négatives sont même essentielles pour se remettre en question. Seulement, je crois que notre attitude positive face aux événements permet de sortir le meilleur de tout problème où du moins, que les choses pourraient être pires ..
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L’importance des émotions négatives

 

Carolyn Gregoire

Des livres aux conférences en passant par les blogues, l’étude du bonheur semble être devenue une faculté. Mais y a-t-il une fin en soi à la quête du bonheur?

«L’idée qu’une personne devrait toujours se sentir bien est néfaste», a déclaré le psychologue Todd Kashdan au Huffington Post.

Des recherches suggèrent que les Américains sont de moins en moins heureux et, selon Kashdan, c’est cette poursuite obstinée du bonheur qui nous entraînerait dans la mauvaise direction.

Mais étant donnée la culture du positivisme entourant les recherches et l’écriture sur le bonheur, il est facile d’oublier que les «mauvaises» émotions sont saines et même essentielles à la vie humaine.

«La science est claire : lorsque nous tentons de cacher notre détresse, nous sommes beaucoup moins productif et efficace, et nous finissons par nous sentir encore plus mal», explique Todd Kashdan.

Dans son dernier livre, The Upside of Your Dark Side: Why Being Your Whole Self – Not Just Your ‘Good’ Self – Drives Success and Fulfillment, co-écrit avec Robert Biswas-Diener, Todd Kashdan vante les mérites du mal-être.

Todd Kashdan explique dans son livre que cette poursuite persistante du bonheur est le résultat d’une forte tendance à rechercher à tout prix le confort et éviter les malaises de toutes sortes, et c’est ce qui nous rend vulnérable sur le plan psychologique.

Quelle est la solution dans ce cas? Dans un premier temps, il faut embrasser le malaise et apprendre à expérimenter et à apprécier les émotions négatives comme une facette naturelle et utile de notre quotidien. Nous devrions également, selon Kashdan, cultiver notre «agilité émotionnelle», notre aptitude à reconnaître et à susciter les émotions appropriées (positives et négatives) devant une situation donnée.

Voici quatre leçons importantes tirées de The Upside of Your Dark Side :

La culpabilité nous rend meilleur.

«La culpabilité augmente notre fibre morale, nous motivant à être plus sensible et empathique que nous le serions autrement. Par exemple, des chercheurs ont découvert que les adultes plus enclins à se sentir coupables étaient moins susceptibles de conduire en état d’ébriété, de voler, de consommer des drogues illicites, ou de s’en prendre physiquement à autrui. Si votre personnalité se révèle dans ce que vous faites lorsque personne ne regarde, alors la culpabilité est l’une des principales fondations de votre morale».

Douter de soi accroît la performance.

«Ce que bien des gens ne réalisent pas, c’est que le doute est sain. Le doute est un état psychologique nous incitant à prendre conscience de nos capacités et à nous améliorer dans des domaines où il y a peut-être un manque à gagner. Karl Wheatley, un chercheur de la Cleveland State University, soutient que le doute peut être bénéfique, surtout pour un enseignant. Il explique que lorsqu’un professeur ressent de l’incertitude face à son travail, cette émotion incite à la collaboration avec autrui, favorise la réflexion et encourage le développement personnel, préparant ainsi l’individu à accueillir favorablement le changement».

L’anxiété nous aide à venir à bout d’un problème.

«Dans les zones de danger, l’anxiété supplante le positivisme. Dans des situations où le danger est possible, mais un doute persiste, l’anxiété supplante l’optimisme. Dans de telles situations, les personnes anxieuses découvrent rapidement des solutions. Lorsqu’ils sont bien entourés (d’amis, de leur famille ou de collègues de travail), ils partagent le problème et ses solutions. Les groupes ont plus de succès lorsqu’ils incluent des personnalités différentes, dont au moins une sentinelle anxieuse».

L’insouciance nous rend plus créatif.

«La créativité a longtemps été associée à l’inconscient… Vous êtes probablement familier avec le terme «eurêka», l’éclair de génie qui nous permet de venir à bout d’un problème lorsque l’on s’y attend le moins. Il y a, semblerait-il, quelque chose d’inventif dans le relâchement et l’inattention. Des recherches supportent l’idée qu’on ne peut forcer la créativité et que c’est elle qui finit toujours par nous envahir».

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le cerveau des fraudeurs fiscaux


 

Notre cerveau a une zone d’honnêteté, mais, les fraudeurs fiscaux, des gens qui vendraient n’importe quoi même si le produit n’est pas adapté pour leurs clients ou que le produit à des défauts, ont un défaut dans une zone du cortex.
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Le cerveau des fraudeurs fiscaux

 

Pourquoi payons-nous nos impôts ? Certains personnages s’en dispensant au plus haut de l’État, pourquoi n’en ferions-nous pas autant ? Tout simplement, parce qu’il semblerait que nous soyons – quasiment tous – câblés pour être honnêtes.

 Une équipe de chercheurs américains vient de découvrir que les comportements honnêtes sont en partie contrôlés par une zone cérébrale située à l’avant de la tempe, et nommée cortex préfrontal ventromédian. Si cette zone est endommagée ou détruite, des comportements de triche, de fraude et de mensonge se développent.

Des lésions pas très claires

L’équipe de l’Université de Virginie a examiné une trentaine de personnes chez qui cette partie du cerveau était lésée à cause de chocs ou de ruptures de vaisseaux sanguins. Ils ont testé leur comportement dans des jeux où il s’agit de vendre des produits dont certains présentent des défauts ou des vices de fabrication. Les vendeurs sont mis en présence d’acheteurs potentiels et l’on observe s’ils précisent ou non que le produit n’est pas parfait. On constate que la majorité des sujets ne peuvent s’empêcher de dire la vérité, mais que les patients atteints de cette lésion cérébrale ne disent rien du défaut du produit.

Voilà donc une partie bien précise du cerveau sans laquelle nous ne pouvons être honnêtes ! Cette structure cérébrale est impliquée dans le contrôle des désirs pulsionnels. Ce résultat suggère donc que l’honnêteté est avant tout une qualité d’inhibition : inhibition de désirs personnels pour respecter la règle sociale ou morale.

Cerveaux sans foi ni loi

Pourquoi certains personnages puissants s’en affranchissent-ils ? Nombre d’entre eux présentent des niveaux élevés de narcissisme, et l’une des caractéristiques du narcissisme est la conviction que les règles ne s’appliquent qu’aux autres. Ce qui fait voler en éclats l’action inhibitrice du cortex préfrontal ventromédian. Le pouvoir qu’ils détiennent peut aussi réduire la peur des sanctions, qui est un autre facteur qui encourage l’inhibition. Respect des règles et peur d’être pris constituent deux stades du développement moral dits conventionnel et préconventionnel. Il en reste un troisième, le stade postconventionnel. Il s’appuie sur des convictions morales larges comme l’empathie ou le souci du bien. Pour résister aux vicissitudes du pouvoir, ce stade postconventionnel doit être particulièrement efficace…

http://www.pourlascience.fr/

Le manque de jugement: quand notre cerveau manque de freins


Nous faisons toutes des gaffes, des erreurs de jugement en société, mais certains en font plus que d’autres que ce soit verbalement ou par leurs actes. Ces personnes, ne savent plus où est la limite de l’acceptable ou non. Je pense, qu’en lisant cet article, nous aurons tous quelqu’un en tête
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Le manque de jugement: quand notre cerveau manque de freins

 

François Richer

Faire des blagues déplacées dans une rencontre formelle. Parler de son embonpoint à quelqu’un pour qui c’est un sujet sensible. Plonger son doigt dans un gâteau d’anniversaire avant qu’il ne soit coupé. Prendre un selfie du bord d’une falaise pour épater ses copains.

On a tous fait des erreurs de jugement, des comportements sociaux inappropriés (faux-pas, incivilités, gaffes, colères) ou des comportements impulsifs (dépenses, prises de risque, consommation, paris). Ces comportements sont des petites défaillances de l’intelligence émotionnelle, des pertes d’inhibitions sociales ou affectives. Ils peuvent bien sûr nuire à leur auteur en démontrant une perte de contrôle passagère, mais le plus souvent ils affectent aussi les autres.

Les comportements désinhibés sont souvent des écarts par rapport à une norme sociale. Certains concernent le respect des autres comme les incivilités, l’excès de franchise ou le manque de tact (Tu as pris du poids?). D’autres concernent la bonne conduite générale comme la provocation, la fronde (Uriner dans l’allée d’un avion) ou l’impulsion colérique (T’as vu ce connard!) Parfois, les écarts sont en rapport avec une norme individuelle ou rationnelle comme les gens qui, sur un coup de tête, prennent des risques majeurs qu’ils n’auraient jamais pris avant (finances, santé, sécurité), font des excès qu’ils regrettent (consommation, drogues, plaisirs) ou prennent des décisions trop hâtives qui manquent de délibération ou de discernement.

Les erreurs de jugement sont des défaillances du contrôle émotionnel.

Les freins sociaux, les normes, les repères éthiques et les valeurs sont associés à des petits signaux émotifs (des microémotions) qui nous font anticiper les conséquences possibles de nos actes comme l’approbation ou la réprobation de notre entourage, l’atteinte à notre amour-propre ou à celui des autres ou les impacts sur notre compte en banque. Ces microémotions sont des intuitions qui nous servent de gouvernail personnel, social ou moral. Des guides sur les coûts et bénéfices potentiels d’une action. Si on est peu sensible à ces petites intuitions, elles ne peuvent plus nous retenir ni nous orienter adéquatement. Si le signal émotif de l’empathie fait défaut, on peut oublier qu’une parole pourrait être blessante avant de la dire. Si on ne ressent pas le regret après une décision impulsive on a plus de chances de répéter une erreur. Risquer sa santé, sa fortune ou sa réputation? Où est le problème? Ce n’est pas que les gaffeurs ne comprennent pas les enjeux (même si parfois c’est le cas) mais plutôt qu’ils ne les ressentent pas ou qu’ils n’en tiennent pas compte dans le feu de l’action. Si en plus, ces petites intuitions sont submergées par des émotions plus fortes comme l’envie de se venger, de reprendre du pouvoir ou d’être reconnu, il sera plus difficile de résister aux impulsions comme dire une bêtise pour provoquer ou une méchanceté pour montrer son sens de la répartie.

Plusieurs circonstances peuvent favoriser le manque de jugement.

On dit souvent que le jugement et les inhibitions sont solubles dans l’alcool. On parle trop fort, on en dit trop, on en fait trop. L’euphorie peut aussi favoriser ces comportements, car les inhibitions c’est bon mais c’est fatigant et ce n’est pas drôle. Cependant, certaines personnes n’ont pas besoin d’alcool ou d’euphorie. Certains ont des envies irrésistibles de dire (ou faire) tout ce qui leur passe par la tête sans filtre. Comme un enfant surexcité qui n’a plus de freins, certains adultes peuvent provoquer ou se donner en spectacle parce que ça fait du bien ou ça fait de l’effet, mais surtout parce qu’ils n’ont pas le choix, ils n’ont pas de freins assez forts ou assez rapides pour se retenir.

On voit plus souvent ces comportements désinhibés chez les personnes qui ont des traits impulsifs ou provocateurs, mais aussi dans les troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression.

Chez les personnes ayant des traits antisociaux, le manque de jugement moral peut causer des dommages importants quand elles trichent, mentent, volent, agressent ou détruisent. On voit aussi des comportements désinhibés chez les personnes qui ont subi des dommages au cerveau (maladie d’Alzheimer, démence frontotemporale, traumatisme cérébral…). Tels Dr. Jekyll et Mr. Hyde, certaines personnes peuvent changer complètement de personnalité et passer de personnes courtoises et attentionnées à des êtres insupportables en quelques minutes.

Les erreurs de jugement sont aussi favorisées par notre environnement social.

Si leur entourage banalise les jugements personnels sur les réseaux sociaux ‘parce que c’est juste pour rire’, certaines personnes peuvent franchir la frontière entre la blague et l’intimidation. Quand on valorise à l’extrême la séduction et les liens personnels dans la compétition pour les contrats d’affaires, certains peuvent glisser vers des erreurs de jugement moral, dont la fraude et les pots de vin. Parfois, avec la pression sociale, la ligne entre le bien et mal devient floue, le manque de respect peut être toléré et le mal peut devenir banal.

Finalement, on n’est pas si différent des impulsifs et des gaffeurs sociaux.

Notre civisme et notre personnalité ne tiennent qu’à un fil. Le réaliser peut nous aider à tolérer et pardonner un peu plus les écarts de conduite des autres. Le ridicule ne tue pas et les gaffes nous rendent plus humains. On peut aussi prendre conscience de l’importance d’être vigilants sur le respect et le civisme. On peut entrainer nos enfants et nos proches à tourner leur langue 7 fois avant de dire ou de faire quelque chose qui a un impact négatif. Imaginez une société dans laquelle une forte proportion des personnes influentes (chefs d’entreprise, politiciens, journalistes…) ont des manques de jugement fréquents et importants. On a tous intérêt à tempérer nos excès en se rappelant régulièrement les bienfaits du contrat implicite qui nous lie les uns aux autres et du «mieux vivre ensemble».

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Le moment de la journée où on est le plus honnête est le…


Il semblerait que pour certains, plus la journée avance, plus les gens vont mentir. Donc, si on ne veut pas se faire raconter des bobards, mieux vaut questionner le matin
Nuage

 

Le moment de la journée où on est le plus honnête est le…

 

Une étude américaine prouve que selon le moment de la journée, nous avons tendance à être plus ou moins honnête.

Si vous avez une question importante, mieux vaut la poser le matin ! C’est ce qu’affirment les scientifiques de l’université d’Harvard (Etats-Unis). Au cours de leur étude, ils ont donné des exercices de mathématiques à 327 volontaires séparés en deux groupes. Le premier a dû résoudre une suite de problèmes entre 8h et 12h et le deuxième entre 12h et 18h. Les chercheurs ont ensuite demandé aux participants à quelles questions ils avaient bien répondu en leur promettant 10 centimes pour chaque bonne réponse. Ce que les volontaires ne savaient pas c’est que parmi les exercices, certains étaient insolubles. Résultat ? C’est le groupe du matin qui a été le plus honnête.

La fatigue prend le pas sur la morale

Au cours d’un autre test, les chercheurs ont demandé aux deux groupes de composer un mot de cinq lettres avec le suffixe « RAL ». Résultat révélateur, les volontaires du matin ont répondu « moral » alors que ceux de l’après-midi ont opté pour « coral » (en anglais).

Selon les scientifiques, plus la journée passe, plus on est fatigué. Du coup, l’éthique morale est en baisse et cède plus facilement au mensonge.

Bénédicte Demmer, rédactrice santé

http://www.medisite.fr/

7 signes pour détecter un vrai psychopathe


Avoir dans son entourage un psychopathe est très destructeur. Ce genre de personne n’a pas vraiment de moralité et a une facilité de manipuler son entourage
Nuage

 

7 signes pour détecter un vrai psychopathe

 

On emploie souvent le terme de « psychopathe » mais sans savoir vraiment ce qu’il veut dire. Voici les 7 signes révélateurs de cette maladie.

Il ne ressent rien pour les autres

Les psychopathes ne ressentent rien pour les autres mais seulement pour eux. Ils ressentent bien biologiquement des émotions mais psychologiquement les troubles caractériels de leur maladie viennent troubler et altérer le ressenti de ces émotions. Ils n’ont aucun sentiment envers les autres. Toute émotion est ramenée à eux de n’importe quelle façon. Les autres ne sont que des objets qui servent à assouvir leurs envies.

Ce problème d’absence d’empathie explique pourquoi ils n’ont aucune morale et donc aucune limite à faire du mal à autrui physiquement et moralement. D’où leur dangerosité.

Il n’avoue jamais sa culpabilité

Mensonges, manipulations, violence… Les psychopathes sont prêts à tout pour que chaque chose conviennent à leurs envies. Tout individu, lorsqu’il n’agit pas comme le psychopathe le souhaite, lui rappelle cette réalité qu’il déteste. Il n’est pas question de déni ou de fuite de la réalité, un psychopathe cherche juste à la modifier pour qu’elle soit conforme à l’idée que lui se fait. Si quelqu’un agit différemment, il fera tout pour le détruire. Et s’il fait du mal c’est uniquement parce que les autres l’ont bien cherché.

Jamais de leur faute ? Jamais un psychopathe n’avoue sa culpabilité. Il cherche à trouver n’importe quoi pour se justifier ou tente de manipuler l’autre pour lui faire croire que tout est de sa faute.

« Pour satisfaire sa personnalité narcissique jamais le psychopathe ne doit baisser dans l’estime des autres. Il n’y a aucune préoccupation pour le sort de la victime, aucune expression d’amour et de remords » explique J.Reid Maloy, professeur de psychatrie à l’université de Californie, dans son ouvrageLes psychopathes.

Il dévalorise les autres sans cesse

Le psychopathe vit dans une réalité qu’il se fabrique. Tous les autres individus extérieurs le sortent de cette réalité et lui rappellent ce qu’il déteste. En conséquent, il a tendance à rabaisser les autres plus bas que terre continuellement. C’est une sorte d’extériorisation agressive afin de détruire tout ce qui peut lui faire mal. Un moyen d’attaquer les autres pour être sûr qu’il ne le blesse pas un jour. Etant un être tourné sur lui même, le psychopathe ne prendra pas le risque que quelque chose puisse toucher à l’estime qu’il a de lui. Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout. Néanmoins il est important de ne pas confondre un pervers narcissique qui rabaisse pour son plaisir avec un psychopathe qui souffre d’une maladie violente beaucoup plus dangereuse

Aucune relation sociable durable

Contrairement à ce qu’on croit, les psychopathes ont quelques facilités à nouer des liens avec les autres. Mais ces liens ne durent jamais. Comme une pause au milieu de la maladie, les psychopathes ont besoin des autres pour tester la réalité. Le problème c’est qu’à cause de leurs caractéristiques narcissiques, colériques et paranoïaques n’importe quelle personne viendra un jour heurter leur susceptibilité et déchaîner leur colère sans même le vouloir. Comme un mécanisme de défense, le malade va tenter de détruire l’autre, moralement ou physiquement. Quoiqu’il arrive, les psychopathes finissent par être isolés.

Paranoïaque, il s’énerve rapidement

C’est dans son caractère colérique que l’on ressent le plus l’aspect d’un psychopathe. Cette particularité s’apparente à une sorte de délire paranoïaque parce qu’il veut être constamment admiré et envié.

« Les personnes réelles sont perçues comme des objets familiers mais néanmoins maléfiques qui attaquent et qui méritent la rage du psychopathe » explique J.Reid Maloy dans son livre Les psychopathes.

Un événement bénin, une petite insulte ou même un regard de travers peuvent suffir à renvoyer au psychopathe l’impression qu’on ne le voit pas comme il le souhaiterait.

« L’expérience consciente de rage dans le processus psychopathique débouche typiquement sur la violence en l’absence de structuration du surmoi » ajoute l’auteur.

La tromperie continuelle

Une personne atteinte de psychopathie a conscience du mal qu’elle cause à l’autre. Pour éviter que les autres ne fassent quelque chose qui lui déplaise ou l’angoisse, elle utilise la tromperie. Il y a une réelle intention de manipulation des autres pour le dénuer de tout attribut. Par ce moyen, le psychopathe est sûr de dominer et satisfaire sa personnalité narcissique.

Psychopathie : 3% d’hommes et 1% de femmes

La psychopathie est une maladie grave très peu connue qui touche 3% d’hommes et 1% de femmes.

C’est un trouble permanent du développement comportementale caractérisé par des comportements associables impulsifs et pour lesquels le sujet ne ressent aucune culpabilité.

Ce trouble psychologique peut intéragir et/ou accentuer d’autres troubles comme la schizophrénie ou la dépression bipolaire. Il existe plusieurs degrés dans la maladie pouvant aller de la psychopathie modérée à un passage à l’acte criminel et dangereux pour les autres. Elle ne peut être diagnostiquée avant 18 ans mais en générale on peut toujours constater des antécédents au cours de l’adolescence.

Source

Les psychopathes, essai de pathologique dynamique, J.Reid Maloy, 2011, Editions Frison-Roche.

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