Le moral, le corps et l’âme


Avez-vous remarqué quand le moral est au plus bas, se changer les idées est la meilleure chose à faire ? Par contre quand c’est le corps qui souffre, il y a un message derrière la douleur pour nous avertir ..
Nuage

 

Le moral, le corps et l’âme

 

Quand le moral est au plus bas, c’est de son corps dont il faut prendre soin. Quand le corps fait mal, c’est le langage de l’âme qu’il nous faut décrypter

Alexandra Julien

Le potentiel émotionnel de la couleur de vos fringues


Moi, j’aime bien porter des couleurs sombres surtout le noir au grand, malgré certaines contestations familials. Ce n’est pas par déprime, mais je me sens plus à l’aise comme cela. En fait, on croit peut-être que la couleur que l’on choisit en matière de vêtements reflète nos émotions, mais en fait, ce sont les autres ont une perception de nos humeurs.
Nuage

 

Le potentiel émotionnel de la couleur de vos fringues

J'ai rien à me mettre | MikesPhotos via Pixabay

J’ai rien à me mettre | MikesPhotos via Pixabay

Daphnée Leportois

Les coloris de nos habits peuvent avoir un effet sur nos émotions. Une réaction cérébrale.

Il fait gris. Le ciel est couvert. Les rayons du soleil ne filtrent que très peu derrière la masse nuageuse. Et, de toute façon, la luminosité n’est jamais de longue durée: le soleil se couche en fin d’après-midi. C’est l’hiver. Ça vous déprime. Alors, parfois, pour contrer cette morosité ambiante, vous décidez d’enfiler une écharpe vert prairie, un manteau jaune d’or, un pull rouge cerise ou un T-shirt bleu électrique. Comme si la coloration de votre garde-robe avait le pouvoir de vous remonter le moral –c’est en tout cas l’objectif. Une stratégie vestimentaire qui peut s’avérer opérationnelle. Sauf que ce ne sont pas vraiment les couleurs qui vont jouer sur votre psychisme en berne, et ce, même si votre cerveau est aux commandes.

Comme l’explique John Maule, chercheur post-doctorant qui travaille sur la perception et le discernement des couleurs, «il n’y a pas vraiment de preuve scientifique appuyant l’hypothèse que la couleur a un effet direct sur l’humeur».

Lui qui est pourtant membre du Sussex Colour Group n’a pas même connaissance de confrère ni de consœur travaillant sur cette question (ce qui est, remarque-t-il, étonnant au vu de cette conviction partagée que porter des couleurs vives a quelque chose de dynamisant et influerait positivement notre psyché).

«Bien sûr, les gens peuvent associer certains vêtements avec un sentiment de mieux-être. Mais ça ne veut pas dire que c’est la couleur en tant que telle qui en est à l’origine ni qu’un habit d’une autre couleur ne pourrait pas être associé aussi fortement avec ce sentiment», précise-t-il.

C’est bien pour cela qu’«il n’existe pas de prescription médicale d’une couleur de vêtement pour aller mieux», comme le constatait le psychiatre Michel Lejoyeux dans un article de Madame Figaro publié en octobre 2018.

Pas de réaction physiologique automatique: de la même façon que l’on ne s’arrête pas par réflexe face au rouge ni n’avance au vert, on ne se déride pas en endossant une couleur dite gaie. C’est culturel!

Personnage en costume

La psychologue et psychanalyste Ludivine Beillard-Robert, qui a mené une thèse sur la psychopathologie du corps féminin habillé, convoque l’exemple d’une patiente qui avait revêtu une jupe jaune vif au travail.

«Tout le monde lui avait fait la remarque qu’elle était lumineuse, qu’elle amenait un rayon de soleil. Elle était assez étonnée que ce vêtement ait égayé la journée de ses collègues. Pour elle, sa jupe était jaune, point.»

C’est en fait cette association symbolique, laquelle varie suivant les cultures, qui peut amener à s’attifer avec des couleurs chaudes ou éclatantes pour booster son moral.

C’est à travers le regard des autres que les couleurs prennent sens et viennent accomplir leur prophétie autoréalisatrice

Ce n’est pas tant que l’on croit profondément que le tissu va rendre notre journée ou notre vie plus éclatante, c’est davantage que l’on endosse un costume, celui d’un personnage chatoyant. Parce que les couleurs sont symboliques, comme le rappelait l’historien spécialiste des couleurs et des symboles Michel Pastoureau, notamment dans ses ouvrages Une couleur ne vient jamais seule (éd. du Seuil, 2017) et Les couleurs de nos souvenirs(Seuil, 2010). Les siècles passés les ont chargées de sens et nous n’en percevons pas seulement les longueurs d’ondes. Elles sont devenues des indices sociaux, des signes d’appartenance.

La couleur des vêtements, par l’imaginaire qu’elle convoque, peut aider à catégoriser les gens –le noir aux gothiques par exemple

Le mécanisme est le suivant, détaille Ludivine Beillard-Robert: «On ne s’habille pas que pour soi mais aussi pour l’autre social. On s’imagine que tel groupe de personne est représenté par tel habit et on veut le porter pour s’y inclure. C’est un peu comme si c’était le dossard d’une équipe.»

C’est donc à travers le regard des autres que les couleurs prennent sens et viennent accomplir leur prophétie autoréalisatrice.

«L’habit est destiné à porter un message à soi et aux autres», pointait la psychiatre Catherine Joubert, co-autrice de l’ouvrage Déshabillez-moi – Psychanalyse des comportements vestimentaires (Fayard, 2011), dans une interview à Psychologies de 2015. «On a tendance à voir le vêtement comme porteur, en soi, d’une histoire. [Le mettre] devient une façon de s’approprier une autre image», ajoutait sa co-autrice et consœur Sarah Stern.

«Cintre à humeurs»

Une image marquée qui tient aussi à nos comportements.

«Lorsque l’on est maussade, on va avoir tendance à se cacher et, plutôt que de s’habiller en jaune pétant, se vêtir le plus communément possible afin de se fondre dans la masse», détaille Ludivine Beillard-Robert.

On associe donc les tons grisâtres à la petite déprime et les teintes pétillantes à un état d’esprit joyeux ou un caractère expansif. Pour bien montrer aux autres (et s’en convaincre par la même occasion) que l’on est gai, on se fringuera de manière colorée. Un peu comme si l’on se faisait remarquer par un grand éclat de rire.

Car la couleur a aussi ceci de notable qu’elle permet de sortir du lot.

«Pendant très longtemps, il convenait de s’habiller en noir quand on était en public, d’où l’expression “noir de monde”», complète la psychanalyste.

Certes, ce n’est plus le cas mais, à tous enfiler des jeans, les frusques aux couleurs pétulantes ne sont pas nombreuses.

«On met de la couleur pour orienter et provoquer le regard, en espérant que cela va produire un effet. Et, de fait, cela produit un effet par contraste», qui plus est par un hiver sans soleil, expose le philosophe du corps Bernard Andrieu, entre autres auteur de l’article «Sentir sa couleur de la santé par les teintes ? Quel détournement du modèle oriental» (Communications, 2010) et de l’ouvrage Rester beau (éd. Le Murmure, 2017). «On parle bien de couleurs pétantes, comme si c’était quelque chose qui allait exploser à l’œil et au regard», souligne Ludivine Beillard-Robert.

Derrière ce message codifié, il y a aussi l’idée que d’«une perméabilité entre l’intérieur et l’extérieur», indiquait Catherine Joubert à Psychologies. «On se sert de la couleur comme d’un cintre à humeurs, pour exprimer et manifester la sienne dans un cadre codé», abonde Bernard Andrieu.

De la même manière que l’on cherche à créer une harmonie entre la couleur de sa peau, de ses yeux, de ses cheveux et ses vêtements et à présenter une «cohérence chromatique», indique le philosophe, on croit confusément que l’«on exprime ses sentiments internes en les projetant sur ses vêtements» et que ces bouts de tissu servent à relier «corps intérieur et extérieur, surface et profondeur».

Un moyen d’exprimer son identité et d’en revêtir une nouvelle au fil de son humeur. Pas étonnant que l’idée que les couleurs vives contribuent au bien-être ne dépérisse pas.

https://www.slate.fr/

Notre humeur est influencée par notre alimentation


Je ne suis pas surprise que notre alimentation a un impact sur notre humeur. Par contre dépendant de la tranche d’âge, il y a certains groupes que nous devons consommer plus ou diminuer d’autres
Nuage

 

Notre humeur est influencée par notre alimentation

 

Assiette de fruits

Manger des fruits, bon pour le moral ? Une étude scientifique montre que c’est particulèrement vrai pour les adultes de plus de 30 ans.

© KAREN ASSAYAG / HANS LUCAS / AFP

Par Rédacteur

Notre alimentation influe sur notre humeur et notre niveau de stress de manière différente que l’on soit un adulte de plus ou de moins de 30 ans. Selon une étude publiée dans la revue médicale Nutritional Neuroscience, consommer des aliments antioxydants après 30 ans serait notamment à privilégier.

On s’en doutait, une étude scientifique semble le prouver : l’humeur varie selon ce que l’on mange​. Ce travail de recherche sur notre façon de nous nourrir a été publié dans la revue médicale Nutritional Neuroscience. Il a été mené par les chercheurs de l’université de Binghamton à New York aux États-Unis, via un sondage internet anonyme. Il montre que nos habitudes alimentaires affectent notre moral et notre niveau de stress de manière différente que l’on soit un adulte de plus ou de moins de 30 ans.

Notre cerveau stimulé par les antioxydants après 30 ans

Pour les 18-29 ans, lorsque le cerveau n’a pas encore atteint sa pleine maturité, consommer de la viande (rouge ou blanche) et pratiquer une activité physique seraient des facteurs de bonne santé mentale car ils favoriseraient la concentration de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine dans le cerveau.

 Après 30 ans, notre humeur semblerait en revanche améliorée par la consommation d’aliments antioxydants (fruits et légumes) et diminuée par les aliments augmentant le stress oxydatif et activant le système nerveux sympathique tels que le café et les ingrédients à index glycémique élevés (farines blanches, biscuits, pâtisseries, viennoiseries).

« En vieillissant, il y a une augmentation de la formation de radicaux libres dans l’organisme d’où notre besoin plus important en antioxydants. Ces radicaux libres causent des perturbations dans le cerveau qui augmentent le risque de détresse mentale », explique la chercheuse de l’université de Binghamton Lina Begdache.

Selon l’étude, certains comportements comme sauter le petit déjeuner seraient également nuisibles.

Par Armelle Plassart

https://www.sciencesetavenir.fr/

Une bonne alimentation pour retrouver le moral


Pour se prémunir de la dépression, on sait que l’activité physique et une bonne hygiène de vie est important. Un point que l’on ne parle pas vraiment est l’alimentation. Pourtant, ce dernier est aussi important pour notre santé mentale. Pas question de suivre des régimes restrictives, cela est décourageant et stressant, mais plutôt une alimentation équilibrée permettant quelques petits écarts pour se faire plaisir
Nuage

 

Une bonne alimentation pour retrouver le moral

 

COURTOISIE

La recherche nous dit assez clairement qu’il y a une corrélation entre la qualité de notre alimentation et la dépression.

Adopter une bonne alimentation aiderait à lutter contre la dépression, l’anxiété et d’autres formes de maladies mentales selon plusieurs spécialistes.

Bien manger aidait à réduire les risques de dépression, d’anxiété et autres maladies mentales.

Au cours de l’histoire, plusieurs études scientifiques ont démontré que bien manger aidait à réduire les risques de dépression, d’anxiété et autres maladies mentales. Parmi ces études, celle réalisée en 1999 par l’Université de Las Palmas de Gran Canaria a cherché à analyser l’évolution de la santé mentale d’un échantillon de 15 093 personnes en fonction du régime alimentaire.

À travers cette étude, les chercheurs de l’Université de Las Palmas de Gran Canaria ont examiné trois types de régimes alimentaires : le régime méditerranéen riche en légumes verts, noix et poisson, le régime pro-végétarien exclusivement végétarien et l’Alternative Healthy Eating Index 2010 recommandé contre les maladies chroniques.

En faisant le bilan, les chercheurs ont analysé 1 550 cas de dépression. Les personnes qui ont suivi le régime méditerranéen et le programme Alternative Healthy Eating ont été moins affectées par cette pathologie.

Vanessa Peronne est nutritionniste, membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec et du Canada. Pour elle l’alimentation devrait faire presque intégralement partie du traitement pour une personne souffrant de problèmes de santé mentale :

« physiquement, dans notre cerveau il y a un impact direct avec les aliments que l’on mange. La recherche nous dit assez clairement qu’il y a une corrélation entre la qualité de notre alimentation et la dépression. Donc il y a déjà plusieurs facteurs qui démontrent qu’il y a un lien entre ce que l’on mange, le moral et la santé mentale » révèle la fondatrice de Motive Nutrition.

Elle ajoute que pour elle, le régime méditerranéen est idéal « la diète méditerranéenne qui aurait un effet protecteur contre la dépression et serait un modèle à suivre pour les gens en souffrance, notamment les fruits et légumes pour leur composés anti-inflammatoires, les poissons gras pour leurs acides gras omégas-3 comme le saumon sauvage, les aliments fermentés pour la santé du microbiote intestinal car il y aurait un lien entre le cerveau et l’intestin. On conseille aussi une alimentation qui soit riche en protéine. On peut vraiment avoir un impact sur notre moral et notre anxiété si on garde notre intestin en santé » soutient la nutritionniste.

Le sucre un atout à ne pas délaisser

Contrairement à certains préjugés l’ajout de produits sucrés et caloriques n’est pas néfaste pour le moral. Au contraire certains spécialistes estiment qu’équilibrer entre une petite gourmandise de temps en temps et une bonne alimentation aiderait à garder le moral

« ce que je conseille à mes patients c’est d’adopter le principe du 80/20 c’est-à-dire 80% du temps on va consommer une alimentation à base d’aliment entier comme les fruits, comme les légumes et les poissons et 20% du temps on va se faire plaisir. C’est important de se faire plaisir » conseille Vanessa Peronne.

Les régimes, trop exigeants pour le moral

Pas une publicité sur les régimes ne plébiscite leur efficacité et leur complète garantie, pourtant beaucoup de nutritionnistes restent perplexes quant à leur impact à long terme notamment les plus restrictifs:

« dans les régimes qui sont très restrictifs d’un point de vue calorique c’est parfois difficile d’aller rencontrer ses besoins nutritionnels quand un régime est si drastique. Il peut y avoir un impact physique causé par l’absence de nutriment et de calories. Ça fait en sorte qu’on est plus irritable, plus fatigué. Il y a aussi le fait que souvent ce sont des régimes auquel on doit adhérer à long terme, on fini par lâcher prise et ça c’est quelque chose qui affecte le moral de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout » explique Vanessa Peronne.

Une opinion que confirme Chantal Bournival, psychologue et directrice de la clinique des troubles de l’alimentation « l’alimentation stricte, les régimes, les diètes peuvent conduire à plusieurs problèmes dont par exemple les troubles alimentaires. Certaines études démontrent vraiment clairement qu’un régime de trois semaines est suffisant à déclencher un trouble de la conduite alimentaire chez quelqu’un qui a une vulnérabilité génétique, c’est pour ça que l’on fait beaucoup de prévention au niveau des gens qui travaillent dans les troubles alimentaires et des diètes, auprès des jeunes » explique la psychologue spécialiste en troubles de l’alimentation.

Nous ne sommes pas tous égaux…

Toutefois tout le monde n’est pas génétiquement prédisposé aux troubles alimentaires, mais certaines diètes, certains régimes entraîneraient les personnes vers une obsession puis un mal-être:

« les régimes, les restrictions importantes ça a des effets négatifs sur la santé mentale, ça peut paraître bénéfiques au début à cause de cette satisfaction dans la perte de poids, mais rapidement on tombe dans la préoccupation de bien manger et ça peut mener aux troubles alimentaires, la dépression, l’anxiété » affirme Chantal Bournival.

Pour cette spécialiste des troubles alimentaires, l’alimentation n’est pas une solution suffisante pour lutter contre la dépression. Elle conseille d’identifier au préalable les prédispositions comme la prise de certains médicaments qui aurait un impact sur l’humeur de la personne et les facteurs de risques possibles comme le décès d’un proche, la perte d’un emploi, le stress, la consommation d’alcool ou de drogue, une fausse couche, un divorce, une séparation ou une fatigue chronique.

Au quotidien

Elle donne quelques conseils pour aider au maintien de notre santé mentale

« c’est d’abord d’avoir un bon équilibre de vie, prendre la vie dans l’instant présent, éviter d’entretenir des pensées négatives, de ressasser le passé ou d’anticiper l’avenir. Pratiquer de la méditation, reconnaître et surmonter ses peurs, ne pas être trop exigent avec soi-même. Avoir un régime de vie sain. Se coucher tôt, avoir une bonne attitude de sommeil » beaucoup de conseils que préconise Chantal Bournival.

La santé mentale est importante, les professionnels spécialisés en santé mentale s’accordent à dire que prendre soin de soi-même est primordial et cela passe souvent par une alimentation équilibrée, mais aussi par une bonne hygiène de vie et la pratique régulière d’une activité sportive.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Moral


Sommes-nous des gens ayant une moralité ? La vie en soi est le respect de ce qui nous entoure que ce soit la faune, la flore et aussi les autres humains. On s’aperçoit que nous avons du chemin faire, mais cela est pourtant possible quand on voit des gens qui respectent la vie qu’elle quel soit
Nuage

 

Moral

 

 

L’homme n’est moral que lorsque la vie en soi, celle de la plante et de l’animal aussi bien que celle des humains, lui est sacrée et qu’il s’efforce dans la mesure du possible d’aider toute vie en détresse.

Albert Schweitzer

Marcher, c’est bon aussi pour le mental !


Je ne suis pas sportive, mais la marche, c’est un exercice facile surtout quand on peut aller dans un environnement agréable. C’est une bonne thérapie pour se remettre les idées en place, pour réfléchir, pour se détendre
Nuage

 

Marcher, c’est bon aussi pour le mental !

 

On connaît les bienfaits de la marche pour entretenir sa forme physique, moins ceux sur la santé psychique. Les dix bénéfices qu’il y a à marcher pour se sentir mieux dans sa tête.

Se sentir mieux après une bonne marche est un sentiment largement partagé par ceux qui en ont fait l’expérience. Lors de cette activité, l’interaction corps/esprit est en effet unique. Marcher 30 à 40 minutes plusieurs fois par semaine permet de décompresser, de s’apaiser quand on est tendu, mais aussi d’y voir plus clair ou encore de trouver des solutions. Bref, c’est à la fois un extraordinaire booster cognitif et un formidable tranquillisant naturel. Cette expérience empirique des bienfaits psychiques de la marche est confirmée régulièrement par les chercheurs.

« Les travaux de l’Inserm, dit le Dr Guillaume Schneider-Maunoury, ont scientifiquement établi les bienfaits de la marche pour prévenir les troubles psychiques sur le très large spectre qui va du stress de la vie moderne jusqu’à la dépression. La marche libère les endorphines qui participent à notre sensation de mieux-être, nous permet de mieux nous situer dans notre vie et de renforcer notre estime de soi. »

Marcher pour dénouer les tensions

La respiration ample et régulière que la marche implique favorise une meilleure oxygénation du corps et du cerveau, ce qui participe à dénouer les tensions accumulées.

« C’est un effet mécanique, souligne Pierre-Yves Brissiaud, psychothérapeute. La verticalité qu’impose la marche entraîne un relâchement des trapèzes, du haut du dos, des mâchoires, jusqu’aux dents qui se desserrent… La marche oblige à abandonner ces tensions hautes, dos, nuque, épaules, qui s’installent quand nous sommes stressés. Ce relâchement physique induit immédiatement un relâchement psychique. »

Marcher pour découvrir

La marche favorise notre capacité d’attention et fait émerger notre créativité.

« Quand on marche en pleine campagne par exemple, rappelle Valérie Germain, psychologue clinicienne, on s’éloigne de la sur sollicitation du quotidien. Notre attention en est à la fois plus large et moins dispersée. Le seul mouvement de la marche renforce notre concentration. Nos réflexions aussi changent de nature. Elles sont plus existentielles. »

En effet, la symbolique de ce mouvement est très forte.

« En marchant, précise Pierre-Yves Brissiaud, on se retrouve relié au ciel et à la terre, les pieds reprennent racine et la tête s’évade vers le haut. Il y a une dimension de quête spirituelle dans la marche. »

Et l’occasion de découvrir en nous des ressources insoupçonnées, nos résistances habituelles baissent la garde, les associations d’idées se font plus facilement aidées par ce qui se passe sous nos yeux.

Marcher pour jubiler

C’est la cerise sur le gâteau. Il y a un très vif plaisir à profiter de l’énergie, du bonheur, que nous renvoient la douceur de l’air, la clarté d’un ciel, la force d’un vent, un grand ravissement à contempler la beauté qui nous entoure. La nature est un puissant et joyeux thérapeute.

Marcher pour méditer

Méditer, ce n’est pas seulement faire le vide, c’est aussi réfléchir autrement.

« La marche est une médiation en mouvement, insiste Pierre-Yves Brissiaud. Par la rupture avec notre quotidien, par la régularité de ce mouvement répétitif, un pied devant l’autre, et par la respiration qu’elle instaure, elle nous fait entrer en méditation plus facilement. »

On peut alors décider de se focaliser sur son ressenti corporel. Par exemple, on peut entamer une marche en faisant attention à relâcher ses épaules et en observant ce qui se passe en nous. Ou bien en décidant d’être plus attentif à ce que l’on entend de l’oreille droite, puis de l’oreille gauche, et enfin des deux. Ensuite, il n’y a plus qu’à laisser libre cours à ce qui vient à l’esprit.

Marcher pour positiver

Marcher permet de positiver parce que c’est une activité toute simple et libératrice. Aucune compétence n’est nécessaire, aucun prérequis n’est exigé, pas besoin d’être beau, jeune, riche ou fort ! On sait tous marcher. Mieux, on est tout de suite bon. On peut démarrer et en tirer plaisir immédiatement. On enclenche ainsi une spirale positive dont l’un des atouts est de nous aider à sortir de nos ruminations et pensées négatives.

« La marche met en mouvement notre corps, précise Valérie Germain, et cette nouvelle réalité physiologique a une incidence sur notre réalité psychique : elle nous oblige à sortir de notre fonctionnement en boucle. »

On adopte de fait un nouvel angle de vue, on échappe à une vision sans issue, on abandonne ces pensées qui tournoyaient sans fin en nous. Un effet visualisé dans le cerveau par l’imagerie médicale.

Marcher pour prendre de la distance

Quand on se sent coincé, sans solution, marcher nourrit la réflexion, « en nous plaçant dans un état de concentration qui favorise un retour vers l’essentiel, observe Valérie Germain. Ce mouvement se fait presque naturellement, à notre “corps défendant”. On se remet face à soi-même dans une vision plus globale au lieu de se focaliser sur des détails, on reformule ce qui nous obsède. »

En intégrant une réalité nouvelle, un autre chemin, on prend du recul tout simplement. On ne subit plus, on se place en tant qu’acteur.

Marcher pour rencontrer de nouvelles personnes

La marche est aussi un puissant facteur de convivialité. C’est un exercice qui fait sortir de l’isolement, y compris lorsqu’on marche seul. La rencontre et la reconnaissance par ceux que nous croisons se trouvent toujours à un pas devant soi.

« Quand on n’a pas le moral, constate Valérie Germain, on perd l’envie d’aller vers les autres. On doute de sa valeur, on manque de confiance en soi. Or, marcher dans un endroit qui nous plaît aide à restaurer cette confiance.

On se sent de la même famille que ceux qui nous entourent. Les marcheurs se saluent, un regard peut suffire, et partagent des valeurs qui les unissent. »

Marcher pour réveiller ses sens

En marchant, nos cinq sens sont mis en éveil.

« Presque automatiquement, ils se synchronisent, constate Pierre-Yves Brissiaud. On sent l’odeur de la forêt, on écoute le chant des oiseaux, on ressent le vent ou la chaleur du soleil, on observe le paysage, on goûte la pluie… »

Cette stimulation sensorielle ouvre la palette des émotions, nous permettant de mieux ressentir ce qui vient à nous.

Marcher pour se recentrer

Marcher permet de remettre en ordre ce que l’on a entendu, vécu, réalisé. C’est l’occasion de trier et de réorganiser les multiples informations et sensations perçues dans la journée.

« C’est un exercice d’intériorisation quand on décide de s’y livrer en pleine conscience, dit Pierre-Yves Brissiaud. On peut se demander, “Pourquoi je me mets en marche ? Est-ce pour faire le vide ? Tout oublier ? Ou bien me rappeler ?” Marcher, c’est alors revenir à soi, recréer une intimité avec soi. »

Marcher pour se retrouver

Mais la marche, seul, dans le silence de ses pensées, c’est certainement d’abord et avant tout l’occasion d’une rencontre avec soi-même, d’un dialogue intérieur. L’harmonie entre corps et tête dans laquelle le mouvement nous installe, nous restaure dans notre complétude.

« Nous sommes dans une société de l’apparence, souligne Pierre-Yves Brissiaud. C’est notre extériorité que nous travaillons le plus : “Je suis untel, je fais ceci dans la vie, je possède telle chose…” Or, l’être extérieur est sous influence permanente de son environnement tandis que l’être intérieur est plus authentique, plus juste, mais aussi plus silencieux. Marcher nous permet de le faire émerger, de lui laisser sa place et d’engager un dialogue entre cet être extérieur et notre être intérieur. »

 

Auteur:

Fanny Dalbera

Consultant(s):

Pierre-Yves Brissiaud, psychothérapeute, organisateur de voyages thérapeutiques de marche dans le désert

Valérie Germain psychologue clinicienne formée à la psycho-randonnée

http://www.santemagazine.fr/

La météo influence-t-elle notre santé ?


La météo influence notre état de santé. Chaque saison, le froid, la chaleur, l’humidité, vent ont des répercussions sur notre corps que ce soit des maladies cardiaques, les rhumatismes, l’asthme, les allergies, des dépressions et encore bien d’autres maux
Nuage

 

La météo influence-t-elle notre santé ?

meteo et sante

© iStock

– par Isabelle Gonse

Les rhumatismes qui se réveillent lorsque le temps change, les virus qui se propagent avec le froid, le vent qui provoque des migraines… On invoque souvent la météo pour expliquer nos problèmes de santé… Mais qu’en est-il vraiment ?

À en croire la sagesse populaire, le lien entre les conditions climatiques et nos petits et grands bobos n’est plus à prouver. La fréquentation des cabinets médicaux et des services d’urgence augmente d’ailleurs par temps froid, humide ou trop chaud. Si le lien entre la météo et certaines maladies comme l’infarctus est prouvé, pour d’autres il est plus aléatoire et ne s’explique que de façon indirecte : par mauvais temps on sort moins, on fait moins d’exercice, on mange plus gras… La qualité de vie perçue et le moral s’en ressentent. Voici ce que l’on sait à ce jour sur l’influence des différents types de temps

Le froid sec augmente les problèmes cardiaques et respiratoires

Plus la température diminue en-dessous de 0°C, plus les hospitalisations et les décès par infarctus augmentent. C’est ce que montre une récente étude canadienne (1). Le froid entraine une contraction des vaisseaux, il augmente lapression artérielle et la viscosité du sang, tandis que le rythme cardiaque s’accélère, d’où plus de risque de caillots et de thrombose, donc d’infarctus. Ce mécanisme favorise aussi les crises d’angine de poitrine et les accidents vasculaires cérébraux. L’inhalation d’air froid peut déclencher une crise d’asthme, surtout en cas d’effort, en entrainant une constriction des bronches et un spasme respiratoire. En hiver, les muqueuses du nez et de la gorge se défendent moins bien contre les agressions. Et comme on a tendance à rester confiné à l’intérieur et à moins aérer, les germes prolifèrent et les infections se propagent. Le froid peut aussi provoquer des crevasses (il dessèche la peau), des engelures ou un syndrome de Raynaud (il contracte les vaisseaux).

Le froid humide aggrave les douleurs rhumatismales

S’il y a bien un domaine où la météo a la réputation de jouer un rôle important, voire de servir de baromètre, c’est dans les rhumatismes. Une majorité de personnes souffrant de douleurs articulaires se plaignent de l’influence du temps sur la douleur et la raideur. Elles sont augmentées par le froid, l’humidité, la baisse de pression à l’approche du mauvais temps, ou plus rarement par la chaleur… La sensibilité à la pression atmosphérique (ressentie aussi parfois lors d’un vol en avion) s’explique : l’air appuie avec une certaine force sur les tissus, réduisant leur congestion quand ils sont inflammatoires. L’humidité, la pluie et le brouillard augmentent aussi les infections respiratoires : ils font retomber sur la terre les bactéries, virus et polluants transportés par le vent.

Le vent favorise la migraine, les AVC et l’asthme

Selon la médecine chinoise, le vent chamboule l’équilibre énergétique. Vent d’autan, mistral, tramontane, foehn… On dit de certains vents qu’ils « rendent fou ». Ce qui est sûr, c’est que le vent augmente l’irritabilité et favorise maux de tête,migraines et insomnies. La fréquence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) augmente en hiver par temps anticyclonique (température basse, faible humidité), surtout lorsque la vitesse du vent est importante. Plus il souffle fort, plus la température ressentie est basse, d’où une exacerbation des problèmes de santé liés au froid.

En saison pollinique, du printemps à l’automne, un temps sec et venteux transporte les allergènes et augmente le risque d’allergies respiratoires (rhinite, asthme allergique) et de conjonctivite.

La chaleur entraîne déshydratation et accidents cardiaques

La chaleur peut être dangereuse si elle se transforme en canicule (par exemple à Paris, plus de 31°C le jour et 21°C la nuit trois jours d’affilée). Les jeunes enfants, les personnes âgées ou souffrant d’une maladie chronique sont particulièrement exposés au risque de déshydratation : fatigue, risque de confusion, coup de chaleur, mais aussi crampes, coliques néphrétiques… Et augmentation des crises chez les personnes souffrant de schizophrénie ou de dépression.

Une augmentation de la chaleur, même modérée (de 20°C à 25°C sur 2 jours) est associée à plus de décès par défaillance cardiaque, accident vasculaire cérébral et arythmie (2). Ceci s’expliquerait notamment par une hausse de la charge de travail du cœur, une déshydratation et un appauvrissement en sel.

La pollution joue aussi un rôle

Elle amplifie encore les conséquences de la météo sur la santé, de façon différente selon la saison :

– Pollution à l’ozone : l’été, par temps chaud et ensoleillé : elle aggrave surtout les problèmes respiratoires.

– Pollution aux particules fines : l’hiver, par temps nuageux sans vent : elle augmente surtout le risque cardiovasculaire.

(1) Étude canadienne présentée au congrès de l’ESC en septembre 2015 (Liu S.)

(2) Étude allemande portant sur 188 000 personnes, publiée dans la revue Heart en 2014 (Breitner S.)

Pour aller plus loin

http://www.topsante.com/

Comment réguler un moral qui fait du yoyo ?


Je suis persuadé du moins pour certaines formes de dépression, quand l’humeur bons et mauvais jours semblent jouer au yoyo que le rythme de vie y ai pour quelque chose.
Nuage

 

Comment réguler un moral qui fait du yoyo ?

 

Quand elle impacte le bien-être, l’hypersensibilité émotive doit être prise en charge. ©Phovoir

Quand elle impacte le bien-être, l’hypersensibilité émotive doit être prise en charge. ©Phovoir

Tout le monde a parfois des petites baisses de moral et des coups de stress auxquels succèdent heureusement des moments de joie et de regain d’énergie. Mais quand les phases de hauts et de bas s’enchaînent sans cesse, c’est épuisant, pour soi-même et pour son entourage. Comment calmer le jeu ?

Fatigue, météo, hormones… De nombreux facteurs peuvent venir perturber l’humeur, mais tout le monde n’y est pas sensible. Certains restent quasi imperturbables, quoi qu’il arrive. D’autres voient leur moral fluctuer pour un oui ou pour un non. Cette cyclothymie peut être si envahissante qu’elle impacte les relations familiales, amicales, professionnelles… Mieux vaut alors en parler avec un médecin.

Il faut en effet distinguer une cyclothymie non pathologique, qui n’est ni plus ni moins que de l’hyperémotivité et peut se gérer via de nouvelles habitudes de vie, voire une thérapie. Et la cyclothymie pathologique, c’est-à-dire la bipolarité, qui nécessite une prise en charge globale pour limiter les facteurs de risque associés.

Un rythme de vie régulier

Pour réguler une cyclothymie non pathologique, il faut avant toute chose adopter un rythme de vie le plus régulier possible. Dormir et manger à peu près toujours aux mêmes heures participe en effet à l’équilibre psychique. L’activité physique est, elle aussi, un important facteur d’équilibre. Les disciplines telles que la natation, l’équitation, le yoga, les arts martiaux, le qi gong sont particulièrement recommandées.

Attention aux excitants tels que la cigarette, la caféine ou encore l’alcool. La prise de médicaments psychotropes sans avis médical doit aussi être bannie. A l’inverse, une supplémentation en oméga 3 peut avoir son intérêt.

  • Source : Docteur, est-ce normal ou pas ? Dr Franck Gigon et Alessandra Moro Buronzo, Editions La Source Vive, 220 pages

https://destinationsante.com

«Je ne sais pas comment être heureux»


La dépression n’a pas de définition simple, car elle peut être complexe à différents degrés. Il y a des dépressions qui sont clairement visibles alors que d’autres c’est plus difficile à comprendre. Ces personnes qui sont éternellement malheureuses (malgré que parfois, ils ont un quelques sauts de bonne humeur) peuvent espérer d’avoir une aide professionnelle pour espérer de cibler les causes Ces personnes qui sont éternellement malheureuses (malgré que parfois, ils ont un quelque saut de bonne humeur) peuvent espérer d’avoir une aide professionnelle pour espérer de cibler les causes
Nuage

 

«Je ne sais pas comment être heureux»

 

 

Camillo Zacchia, PhD

Psychologue, conférencier, chroniqueur

Pourquoi certaines personnes sont-elles plus enclines à faire des dépressions que d’autres? La réponse est complexe. Bien des gens sont tristes parce que ça ne va pas bien dans leur vie.

L’échec de relations et les problèmes au travail comptent pour une bonne partie de ces facteurs. Mais je connais des tas de gens qui sont simplement tristes sans pouvoir cerner une raison. Certains diront même : «Je ne sais pas comment être heureux.»

Alors, c’est quoi une dépression? Elle n’est pas une maladie qu’on peut mesurer. Pour cette raison, je crois que la meilleure façon de voir la dépression est de la considérer comme un symptôme. C’est un état d’esprit caractérisé par la tristesse ou la perte de plaisir. Et qu’est-ce qui crée ce symptôme? Qu’est-ce qui fait qu’une personne se sent désespérée? Est-ce physique? S’agit-il de circonstances difficiles? Est-ce lié à la personnalité? La réponse est probablement l’ensemble de ces facteurs, à divers degrés.

Les circonstances

Parfois, la cause de la dépression est évidente. Par exemple, l’échec d’une relation, la perte d’un être cher, les difficultés financières peuvent abattre la personne la plus résiliente. Même si nous réagissons tous différemment, et que certains d’entre nous gardent le moral quoiqu’il arrive, la grande majorité des gens sont portés à se sentir déprimés lorsque la vie leur envoie une gifle. Ce n’est peut-être pas une maladie, au sens médical, mais à mes yeux, ça semble être une dépression.

Les causes physiques

Même si je ne crois pas que cela s’applique à la plupart des gens déprimés, il y en a effectivement beaucoup qui sont déprimés simplement parce que quelque chose dans leur cerveau cause de la tristesse. La dépression est plus présente dans certaines familles que d’autres. Même si cela peut être lié davantage au tempérament qu’à la maladie, comme nous le verrons plus bas, à l’occasion, la dépression frappe certaines personnes de façon inattendue, comme la plupart des maladies. Certaines personnes semblent mener des vies normales qui dérapent lors d’un épisode de dépression. Inutile de pointer du doigt ces personnes elles-mêmes ou les circonstances. C’est physique, point final.

La personnalité

Et quel rôle joue la personnalité? Là, c’est plus difficile. Car tout est dans le cerveau, y compris la personnalité, alors, techniquement, toutes les causes de dépression sont physiques. Mais lorsque je songe à la personnalité, je la vois comme distincte de l’aspect physique, s’il s’agit des variations normales ou courantes du tempérament d’une personne, par opposition à un processus de maladie spécifique. En voici quelques exemples.

Certaines personnes ne sont tout simplement pas capables de lâcher prise. Rien ne leur semble parfait. Il semble que toutes les tâches qu’elles entreprennent constituent une bataille. Cela peut être à leur avantage lorsqu’elles contrôlent la situation, mais peu d’entre nous y parviennent tout le temps. La dépression est le résultat courant de cette façon de penser.

D’autres personnes ont un tempérament qui fait qu’elles veulent toujours plaire. Cela les pousse à en faire tellement pour les autres qu’elles s’oublient elles-mêmes. Lorsque les choses ne fonctionnent pas, elles s’effondrent.

Il y en a d’autres qui ont une très faible estime d’eux-mêmes. Il ne semble pas y avoir d’explication claire à ce phénomène. Plusieurs ont eu une enfance normale, entourée d’affection. C’est tout simplement le tempérament qu’ils ont reçu à la naissance. Mais en raison de la façon dont ils se voient, toutes les erreurs mineures leur semblent des preuves de leurs échecs, et tous leurs succès leur semblent des coups de chance. Ce schème alimente leur piètre estime d’eux-mêmes.

Je pourrais continuer ainsi, mais finalement, nous venons tous au monde avec une personnalité ayant certaines tendances, qui sont façonnées par le contexte dans lequel nous vivons et apprenons. Cela signifie que bien des gens déprimés sont incapables de cerner les causes précises de leur mal-être. Aucun processus de maladie particulier n’est en cause. Ces personnes devront plutôt examiner la manière dont elles se voient et leur expérience de la vie.

Quelles que soient les causes de la dépression, les traitements médicaux et psychologiques peuvent être efficaces. Mais ceux qui semblent avoir les effets les plus durables sont centrés sur notre façon de voir le monde. Nos personnalités sont des filtres à travers lesquels nous vivons les événements. La dépression est beaucoup plus souvent liée aux filtres qu’aux événements. Et ce sont ces filtres que ciblent les traitements qui donnent les meilleurs résultats.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Que se passe-t-il dans notre corps lorsque l’on écoute de la musique ?


Personnellement, j’écoute que rarement, très rarement la musique, alors qu’il semble que cela a un effet positif pour la mémoire et le corps. Encore faut-il que ce soit le genre de musique qu’on aime
Nuage

 

Que se passe-t-il dans notre corps lorsque l’on écoute de la musique ?

 

. La musique rythme notre quotidien. Que ce soit au réveil, sous la douche, en voiture, pendant une séance de sport, à l’apéro ou encore en soirée, elle est partout. En plus du plaisir auditif qu’elle nous procure, la musique que vous écoutez peut affecter votre manière d’agir et de penser !

Ça met de bonne humeur

Écouter de la musique a un effet positif sur notre cerveau et peut nous remonter le moral en moins de deux. Lorsque nous écoutons un morceau qui nous plaît, notre cerveau libère de la dopamine, qui améliore notre bonheur. En revanche, ça fonctionne uniquement si vous avez l’envie d’être heureux. Quelqu’un de « triste » ou « dépressif » ne ressentira pas forcément de changement dans son humeur.

On travaille mieux

Les gens qui travaillent en musique seraient plus enclins à mieux travailler du fait qu’ils effectueraient leurs tâches avec plus d’entrain. On appelle cela « l’effet Mozart » depuis une étude réalisée en 1993. Cependant, comme l’affirme une étude canadienne depuis, que l’effet de la musique sur le travail ne dépend pas du genre musical écouté. Un individu qui ne supporte pas la musique classique ne travaillera pas mieux en écoutant une symphonie de Mozart. Le mieux étant d’écouter un genre musical que vous aimez.

Les souvenirs reviennent

Qui n’a jamais associé une musique à un événement marquant de sa vie ? La musique peut avoir un lien fort avec la mémoire et la formation de souvenir. Écouter les mêmes morceaux souvent, aide à entraîner la mémoire (se souvenir du rythme et des paroles). En libérant de la dopamine dans la zone du cerveau reliée à la sensation de « récompense », elle faciliterait la formation d’association et donc de souvenirs.

On fait du sport plus longtemps

En plus de faire passer le temps plus rapidement, écouter de la musique lors de la pratique d’une activité physique aurait un effet bénéfique sur l’organisme, notamment au niveau de l’endurance et de la motivation.

Le docteur Jeannette Bicknell explique à Yahoo Santé que « la musique peut nous aider à travailler plus longtemps en augmentant la capacité physique et l’amélioration de la performance ».

Une playlist bien choisie pour un entraînement pourrait pousser le coeur à battre 180 fois par minute !

Écouter de la musique, c’est donc bon pour le moral, mais aussi pour le corps ! Il serait dommage de s’en priver !

http://www.passeportsante.net/