Le Saviez-Vous ► 13 choses à savoir sur le rire


On peut rire d’une blague, de faits cocasse, des exercices du rire. Il y a les fous rires, les rires nerveux, de rire thérapeutiques enfin bref le rire a plusieurs facettes.
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13 choses à savoir sur le rire


Choses à savoir sur le rire: il est contagieux.JACOB LUND/SHUTTERSTOCK

Tracey Middlekauff

Le rire est-il contagieux? Nerveux ou thérapeutique? L’humour est-il propre à l’humain ou d’autres espèces en font preuve? Auprès de spécialistes, découvrez tout du phénomène!

Quelle est la plus vieille blague au monde?

« Elle se perd dans la nuit des temps et est en tout cas antérieure à l’écriture », rappelle Christie Davies, professeur de sociologie à l’Université de Reading, en Angleterre.

Quant au plus vieux recueil de blagues répertorié à ce jour, il est grec : Philogelos (L’ami du rire). Il date du 4e siècle avant notre ère, bien que les histoires qu’il renferme soient plus anciennes. Le psychologue Steve Wilson, directeur du Mois national de l’humour aux États-Unis, raconte que l’ouvrage contient 265 blagues, dont celle-ci :

« Un barbier demande à son client : “Comment aimeriez-vous que je vous coupe les cheveux ? – En silence”, répond le client. »

Choses à savoir sur le rire: les vidéos de chats sont plus populaires que celles de chiens.ISTOCK/VICUSCHKA

Pourquoi les vidéos amusantes de chats sont-elles plus populaires que celles de chiens?

Cela dépend peut-être de ce qu’on attribue souvent un côté sombre aux félins.

« Je me souviens d’une vidéo dans laquelle un chaton fixe l’objectif pendant que le sous-titre indique qu’il songe à nous tuer, dit Scott Weems, neuroscientifique spécialiste de la cognition. Notre rapport aux chats est ambigu : d’un côté, ils sont terriblement mignons. De l’autre, quelques générations à peine nous séparent de l’époque où ils nous pourchassaient dans la savane africaine. Alors peut-être veulent-ils vraiment nous tuer. Cette idée a quelque chose d’amusant. »

Les animaux peuvent-ils rire?

Tout indique que l’humour est bien présent dans le monde animal. Scott Weems rappelle que les primates et les chiens rient, et même les rats. Et qu’est-ce qui les fait rire ? Les chatouilles!

 « Chatouillez-leur le ventre, comme vous le feriez à un bébé », conseille le scientifique.

Choses à savoir sur le rire: les bébés aussi ont le sens de l'humour.BEBEULZA/SHUTTERSTOCK

Les bébés ont-ils le sens de l’humour?

Scott Weems pense que les bébés ont un grand sens de l’humour, mais différent de celui des adultes.

« Prenez le jeu du “coucou, qui est là ?” ils en raffolent. Il faut savoir qu’à un si jeune âge le fait de voir quelque chose disparaître est inquiétant. Ce choc est suivi d’un grand soupir de soulagement lorsque l’enfant comprend que les choses restent en place même s’il cesse de les voir. À ses yeux, la surprise et le plaisir qui l’accompagne sont très proches d’un grand numéro comique pour un adulte. À cet égard, l’humour en dit long sur la complexité de la pensée. »

Et selon Rod Martin, professeur de psychologie à l’Université Western Ontario, le développement du sens de l’humour chez l’enfant apparaît dès le cinquième mois, au moment où il commence à rire.

Y a-t-il des enfants qui ne manifestent pas le sens de l’humour et en soient dépourvus à l’âge adulte?

Si, techniquement, le sens de l’humour ne vient pas avec la naissance, Rod Martin explique qu’il émerge spontanément au cours de notre développement cognitif et social, tout comme le rire.

« Bien sûr, certains enfants (et adultes) sont d’un naturel sérieux, calme et moins porté à rire, mais cela ne signifie pas qu’ils ne savent pas apprécier l’humour. »

Steve Wilson doute pour sa part qu’il existe des adultes qui en soient dépourvus.

« Presque tout le monde peut l’acquérir, et j’enseigne à le faire, confie-t-il. Il s’exprime différemment selon les personnes qui nous entourent. Il comporte une dimension sociale très importante. »

Choses à savoir sur le rire: c'est parfois un moyen de défense face à autrui.ONEINCHPUNCH/SHUTTESRSTOCK

Quels sont les différents types de sens de l’humour?

Rod Martin s’intéresse à la façon dont on l’utilise au quotidien, ainsi qu’à sa fonction.

« Certains aiment rire et plaisanter avec leur entourage. D’autres sont plus réservés, mais s’amusent beaucoup des absurdités de la vie. D’autres encore en usent de façon plus agressive, par la moquerie, le sarcasme, les blagues à caractère racial ou sexiste, etc. Pour ces personnes, l’humour semble être un moyen de se sentir mieux aux dépens d’autrui. »

Existe-t-il une forme universelle d’humour?

« Toutes nationalités confondues, les maladresses des autres font toujours rire », affirme Christie Davies.

Enfreindre indirectement les règles tacites du langage est universellement amusant ; en d’autres termes, il y a un effet comique à parler en public de sujets tabous. Le professeur de sociologie signale cependant que les interdits varient considérablement d’une société à l’autre. Peter McGraw, directeur du laboratoire de l’humour de l’Université du Colorado, croit néanmoins que la farce est une façon universelle de faire rire parce qu’elle se passe de mots.

« Tout ce qu’il faut, dit-il, c’est trouver la bonne victime. »

A-t-on tendance à avoir un sens de l’humour propre à sa nationalité ?

Le sens de l’humour varie effectivement beaucoup d’un pays à l’autre, confirme Scott Weems. On l’a même mesuré de manière scientifique : l’humour britannique est plutôt absurde de nature, en Amérique il présente un côté plus assuré ou agressif.

Une étude « invitant des personnes venant du monde entier à évaluer la qualité de diverses blagues a révélé que les Allemands s’amusent généralement de tout ».

Choses à savoir sur le rire: il apporte une sensation de bien-être.VOLODYMYR TVERDOKHLIB/SHUTTERST

Le rire peut-il améliorer le bien-être physique et émotionnel ?

Est-il vraiment le meilleur remède ? Bien que le rire ne puisse remplacer un traitement médical, on croit qu’il peut avoir un impact positif sur la santé et le bien-être.

Christie Davies ajoute que si le rire n’a pas d’effet direct sur la santé physique, « c’est une composante utile d’une stratégie cognitivo-comportementale visant à être joyeux plutôt que déprimé. Et bien sûr, la condition psychologique exerce une influence sur la santé physique. »

 Scott Weems ajoute que le rire est le meilleur remède, pourvu qu’on le combine à une bonne dose de pénicilline.

« Le rire améliore la santé cardiaque, la réaction immunitaire et même la tolérance à la douleur. Cela n’a rien d’étonnant puisque nous savons déjà que les effets du stress et de l’anxiété sur le corps sont terribles. Alors pourquoi l’humour n’exercerait-il pas l’effet contraire ? Je crois qu’il faut le voir comme un mécanisme de protection, un moyen d’occuper notre esprit à des choses positives et de nous préserver du stress. »

Comment l’humour peut-il nous aider dans l’adversité ?

Tout ce qui peut nous distraire de nos préoccupations, même pour un instant, est bénéfique. Steve Wilson le voit comme un amortisseur. À ses yeux, il nous procure un précieux sentiment d’équilibre et la capacité de dédramatiser les épreuves.

« Les pauses humoristiques ont vraiment du bon, soutient-il. Elles permettent de voir les choses autrement, et de rendre un peu plus tolérable ce qui ne l’est pas. »

Quelles sont les meilleures blagues issues de textes sacrés, si tant est qu’il y en ait ?

Si vous aspirez à rire aux éclats, une bonne comédie risque de vous donner davantage satisfaction qu’un passage de l’Évangile.

 « Les textes sacrés renferment quelques traits d’humour, particulièrement des jeux de mots et de l’ironie, affirme Rod Martin, mais ils ne sont pas très drôles. L’expérience religieuse repose sur un état d’esprit très différent. Le comique tourne les choses en dérision et se moque de ce qui est pompeux et trop sérieux. La religion exerce au contraire un effet d’élévation sur des actions triviales ou banales. »

Le rire est-il contagieux?

« On a plus d’une fois démontré que le fait de se trouver à proximité de gens qui rient suffit à nous rendre complices de leur hilarité », confirme Scott Weems.


Choses à savoir sur le rire: il existe un yoga du rire.ISTOCK/PIXDELUXE

Que sont le yoga du rire et la gélothérapie? Ces techniques ont-elles des vertus ?

Nira Berry enseigne le yoga du rire. Elle est aussi conseillère en santé et bonheur et PDG de LaughingRx. Elle a obtenu son « brevet d’enseignement » auprès d’un médecin indien à l’origine de la pratique. Le terme « yoga » n’est pas tout à fait exact, selon elle, dans la mesure où les cours et les ateliers ne tournent pas autour d’une séance classique.

« La technique repose plutôt sur le rire, la respiration profonde, le mouvement et le ridicule. Nous faisons des jeux de rôles ; par exemple, les participants peuvent se serrer la main d’une façon amusante, ou faire comme s’ils conduisaient une voiture en riant… Ensemble, on s’abandonne à des idioties. » Nira Berry ajoute que ses ateliers procurent aux participants des bienfaits émotionnels. « Ils disent se sentir remontés, pleins d’énergie, heureux et de bonne humeur : c’est une formidable expérience. »

L’être humain doit se détendre et avoir un peu de plaisir tous les jours, sans quoi il s’épuise. Même si on ne s’inscrit pas à un atelier, tout le monde devrait avoir sa dose quotidienne de rire. 

« Le rire est l’exercice tout indiqué pour réduire le stress. »

https://www.selection.ca/

La revanche d’une petite fille qui avait une passion "bizarre"


Moi, aussi, j’aime les insectes ! Je dis bravo à la maman qui a pris les grands moyens pour fortifier sa fille a lui donner confiance pour sa passion qui sera peut-être une profession dans son avenir
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La revanche d’une petite fille qui avait une passion « bizarre »

 

Fascinée par les insectes depuis l’âge de deux ans, Sophia subissait les moqueries de ses camarades à l’école.

« J’aimerais qu’elle réalise qu’elle n’est pas bizarre ou étrange parce qu’elle aime les insectes. »

Fatiguée de voir sa fille rentrer triste de l’école, Nicole Spencer a décidé de contacter la Société d’entomologie du Canada en août 2016 pour lui prouver qu’elle pourrait un jour vivre de sa passion. À deux ans, la petite fille visitait les chutes du Niagara quand un papillon s’est posé sur elle. Depuis, elle adore observer les insectes et passe des heures à se documenter sur le sujet.

Malheureusement, cette passion lui a aussi valu des moqueries désagréables de la part de ses camarades de classe, qui ne comprenaient pas pourquoi elle débarquait parfois avec un insecte sur l’épaule.

« Elle voulait tout arrêter pour mieux s’intégrer », raconte la maman au Huffington Post.

Mais c’était sans compter la magie d’Internet. « Une jeune fille qui aime les insectes est harcelée à l’école et a besoin de notre aide », a indiqué la Société d’entomologie du Canada sur Twitter il y a un an, en partageant la lettre de Nicole.

Via le hashtag #BugsR4Girls, des entomologistes du monde entier se sont manifestés pour soutenir Sophia, 8 ans.

Au cours des derniers mois, Sophia a commencé à travailler avec Morgan Jackson, un doctorant de l’Université de Guelph. Et en septembre, leurs premières expériences ont été publiées dans la revue Annals of the Entomological Society of America. Une immense fierté pour la petite fille et sa mère. Aujourd’hui, Sophia est déterminée à devenir entomologiste quand elle sera grande.

« Si quelqu’un me disait que les insectes, ce n’est pas pour les filles, je serais très fâchée, mais je ne ferais rien, j’arrêterais de leur parler. Je pense que tout le monde peut aimer n’importe quoi, y compris les insectes », a-t-elle écrit dans son article scientifique.

 

http://www.7sur7.be

La gentillesse


La gentillesse est un atout, cependant, il n’est pas nécessaire de se faire marcher sur les pieds.
Tout en ayant un comportement acceptable, il est bon de ne pas servir de bouc émissaire
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La gentillesse

La gentillesse, c’est bien. Jusqu’à un certain point.
A partir du moment où l’autre s’en sert pour se moquer de vous,
ou vous utiliser, elle devient une faiblesse.
Soyez bon avec autrui, mais aussi juste avec vous-même

Alexandra Julien

Le harcèlement scolaire a des conséquences durables


Le harcèlement à l’école qu’il soit physique, oral, virtuel peut avoir une incidence sur la santé dans les années à venir. Il semble même que même lors d’une analyse de sang, ils peuvent trouver des perturbations du taux d’hormones de stress.
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Le harcèlement scolaire a des conséquences durables

 

enfants harcelés

Les victimes de harcèlement subissent un stress intense qui peut avoir des répercutions graves sur leur santé morale et physique.

© Shutterstock / GagliardiImages

Une revue de la littérature scientifique révèle que le harcèlement à l’école, assimilable à une forme de stress chronique, provoque chez les victimes des troubles psychiques et physiques durables.

Bénédicte Salthun-Lassalle

Dans la cour de récréation, Pierre subit les moqueries et les bousculades de trois de ses « camarades » de classe depuis plusieurs mois. Il mange moins, dort mal, mais ne dit rien, pensant ainsi pouvoir s’intégrer… Mais il est stressé. Et les conséquences de ce harcèlement sur son développement ainsi que sur sa santé psychique et physique pourraient être graves, comme le suggère une revue de la littérature scientifique publiée par l’équipe de Susannah Tye, de la clinique Mayo à Rochester, et de ses collègues.

Le harcèlement dans l’enfance et à l’adolescence est une forme de stress social chronique pour la victime, qui subit un abus de pouvoir. La « violence » peut être physique (se faire pousser ou taper), verbale (se faire insulter ou intimider), indirecte (se faire manipuler ou exclure d’un groupe), ou encore virtuelle (sur les réseaux sociaux en particulier). Plus de 25 % des jeunes au primaire et au collège rapportent avoir été victime de harcèlement au moins une fois, 10 à 14 % en ayant souffert régulièrement pendant plus de six mois. Les filles sont autant concernées que les garçons, les premières étant davantage victimes d’agressions sociales et relationnelles, les seconds d’agressions physiques et verbales.

Or, en analysant plus de 100 études scientifiques, Susannah Tye et ses collègues ont mis en évidence que les effets psychologiques du harcèlement seraient semblables à ceux de la maltraitance dans l’enfance ou de toute autre forme de stress chronique. Une étude s’appuyant notamment sur le développement de jumeaux a montré que le fait d’être victime de harcèlement augmente le risque de troubles psychiatriques comme l’anxiété, la dépression, les comportements et idées suicidaires. Une autre équipe a révélé que les garçons harcelés ont 18 fois plus de risques de se suicider que leurs camarades non victimes, et les filles harcelées ont 27 fois plus de risques de souffrir de troubles paniques. Quant aux persécuteurs, ils ont 4 fois plus de risques de développer un trouble de la personnalité antisociale.

Les victimes, dès le plus jeune âge, développent souvent des troubles physiques : perte d’appétit, problèmes de sommeil, maux de tête, douleurs abdominales, troubles de la respiration et fatigue. Bien sûr, ces troubles somatiques sont liés aux difficultés psychologiques et au stress, les jeunes n’arrivant plus à gérer leurs émotions. Ces signes physiques, qui apparaissent rapidement, devraient alerter les proches et les éducateurs.

Mais le stress chronique a aussi des effets à plus long terme… L’organisme est alors incapable de retrouver son « état d’équilibre », ni d’affronter d’autres difficultés. La concentration en hormones et en neuromédiateurs (les messagers entre neurones) restent perturbées, parfois sur de très longues périodes… S’en suivent alors une inflammation des tissus et une augmentation du rythme cardiaque qui persistent, puis un risque accru de dépression, diabète et maladies cardiovasculaires (entre autres).

Ces conséquences à long terme ont été mises en évidence dans les cas d’abus sexuel et d’agressions durant l’enfance, ou de conditions de vie très défavorables, mais il est fort probable qu’elles soient similaires pour les victimes de harcèlement. En effet, les jeunes harcelés présentent des perturbations des taux d’hormones de stress semblables à celles des individus ayant subit de graves traumatismes physiques ou psychiques. Selon certaines études, à l’âge adulte, les anciennes victimes ont dans le sang des quantités beaucoup trop élevées d’un marqueur de l’inflammation, comparées aux enfants non martyrisés. Preuve d’une inflammation chronique, qui a certainement des répercutions sur leur santé.

Les chercheurs s’attendent même à trouver dans les cellules des anciennes victimes de harcèlement d’autres traces du stress chronique subi dans leur enfance, comme des modifications dites épigénétiques, c’est-à-dire des changements dans leurs gènes liés à l’environnement. Mais des études longitudinales complémentaires sont nécessaires pour le confirmer.

Quoi qu’il en soit, au regard des études déjà disponibles sur le sujet, il apparaît évident que le harcèlement à l’école est une forme de stress chronique aux conséquences parfois graves. Il ne faut donc pas le prendre à la légère, et informer parents, éducateurs et enfants.

http://www.pourlascience.fr

Trump a dit à propos des femmes: «Il faut les traiter comme de la merde» et 140 autres inepties du candidat républicain


Comment les Américains peuvent vouloir un tel homme, entêté, menteur, misogyne, raciste, contradictoire, prétendre que l’arme nucléaire devrait être utilisée pour certains conflits, Comment il pourrait devenir le présidant des États-Unis alors qu’il manque totalement de civisme dans ses propos. S’il est élu Président, il sera sans doute le pire Président que les USA auront eu de leur histoire
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Trump a dit à propos des femmes: «Il faut les traiter comme de la merde» et 140 autres inepties du candidat républicain

 

Un masque représentant Donald Trump dans le «Trump Museum» de Cleveland, le 19 juillet 2016 | William EDWARDS/AFP

Un masque représentant Donald Trump dans le «Trump Museum» de Cleveland, le 19 juillet 2016 | William EDWARDS/AFP

Chris Kirk et Ian Prasad Philbrick et Gabriel Roth

Traduit par Nora Bouazzouni

Monde

Combien de fois Donald Trump s’est-il disqualifié de la course au poste le plus important au monde? À vous de juger.

Le Parti républicain a désigné mardi 19 juillet au soir Donald Trump comme candidat à la Maison Blanche. Cela fait treize mois qu’il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle et qualifié, dans le même discours, les immigrés mexicains de violeurs. Le flot continu de ses absurdités et de ses insultes a fini par nous rendre presque indifférents. Car nous avons beau savoir que Trump est raciste, misogyne, autoritaire et narcissique, difficile de se rappeler tout ce qu’il a pu faire et dire, et qui le disqualifie d’entrée du poste qu’il brigue désormais avec le soutien du Grand Old Party.

Nous avons donc dressé la liste de tout ce qui fait de Donald Trump un candidat inacceptable à la présidence des États-Unis. Que ce soient des propositions politiques qui ne devraient même pas donner lieu à débat, telle que la torture comme mesure punitive, ou des insultes, comme celle adressée à Rosie O’Donnell. Pris à part, chacun des éléments de cette liste ne disqualifie pas forcément Trump, mais leur cumul est éloquent.

Avertissement: Donald Trump se contredit souvent. Les opinions politiques répertoriées dans cette liste ici ne reflètent pas forcément son point de vue actuel. À vous de décider si vous trouvez ça rassurant.

1. A dit qu’il forcerait l’armée à commettre des crimes de guerre.

2. A dit à propos des femmes: «Il faut les traiter comme de la merde.»

3. A proposé la création d’une base de données destinée à surveiller les musulmans qui vivent aux États-Unis.

4. A dit que les femmes qui avortent devraient être punies.

5. A dit qu’un juge né aux États-Unis ne pouvait être impartial en raison de son «héritage mexicain».

6. A appelé à l’interdiction pour les musulmans d’entrer sur le territoire américain.

7. A prôné l’assassinat des familles de terroristes.

8. A promis l’expulsion de citoyens américains dont les parents sont entrés illégalement sur le territoire, ce qui constituerait une violation du 14e amendement.

9. A recommandé le waterboarding en guise de châtiment, même si cela ne mène pas à l’obtention de renseignements, parce que, «de toute façon, ils le méritent».

10. A recommandé la fermeture de toutes les mosquées.

11. A expliqué les agressions sexuelles au sein de l’armée par le fait qu’on «mélange les femmes et les hommes».

12. Fraternise avec des suprémacistes blancs avérés sur Twitter.

13. A proposé que les États-Unis réduisent leur dette en ne la remboursant pas entièrement.

14. S’est moqué du handicap d’un journaliste.

15. A insinué à plusieurs reprises que le président Obama était sans doute musulman.

16. A qualifié le réchauffement climatique de canular inventé par «les Chinois» pour des raisons de compétitivité.

17. S’est déclaré favorable à l’utilisation de la torture.

18. A défendu l’internement des Nippo-Américains par le président Franklin Delano Roosevelt.

19. A exhorté ses sympathisants à frapper les opposants venus à ses rassemblements pour protester.

20. A réagi après le meurtre de quarante-neuf personnes dans une boîte de nuit gay à Orlando en tweetant: «Ravi d’avoir eu raison au sujet du terrorisme islamiste.»

21. A refusé de produire sa déclaration d’impôt durant la campagne.

22. Ignorait la signification du terme «Brexit» jusqu’à un mois avant le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

23. A dénigré la carrière militaire du sénateur John McCain parce qu’il a été capturé par des Nord-Vietnamiens.

24. A qualifié les manifestations de la place Tian’anmen d’émeutes, et ajouté que la réaction du gouvernement chinois était une «démonstration de force».

25. Ne connaît pas le nombre d’articles dans la Constitution.

26. A indiqué que des sympathisants qui ont attaqué un SDF hispanique étaient «des passionnés» qui «aiment leur pays».

27. A dit: «Je pourrais me planter au milieu de la Cinquième avenue et tirer sur quelqu’un, que ça ne me ferait pas perdre d’électeur.»

28. Refuse de vendre une seule des 500 entreprises qui lui appartiennent s’il est élu, ce qui créerait des conflits d’intérêts sans précédent.

29. A dit à une avocate qui a demandé à prendre une pause afin de tirer son lait maternel qu’elle était «dégoûtante».

30. A qualifié les immigrés mexicains de violeurs.

31. A insinué qu’il pourrait refuser de servir en tant que président s’il était élu.

32. Ne paie pas ses factures.

33. A affirmé avoir fait don de 102 millions de dollars à des œuvres de charité, bien qu’aucun journaliste n’en a trouvé la preuve.

34. A dit que ses employées devraient «peut-être» songer à écourter leur congé maternité ou bien elles risqueraient d’être remplacées.

35. A dit de la modératrice politique Megyn Kelly qu’elle avait «du sang qui sortait de son… je-ne-sais-où».

36. A proposé de modifier les lois sur la diffamation afin de faciliter les poursuites judiciaires à l’encontre des médias.

37. A dit: «Peu importe ce que [les médias] écrivent, du moment que ça a un joli petit cul ferme.»

38. A parlé de «l’Indienne» et «Pocahontas» au sujet de la femme politique Elizabeth Warren.

39. A fondé l’université Trump, qu’un ancien employé qualifie de «stratagème frauduleux visant les personnes âgées ou sans éducation».

40. A retweeté des statistiques bidons qui gonflaient démesurément le nombre d’homicides commis par des noirs sur des blancs.

41. A répété la phrase d’une sympathisante qui traitait Ted Cruz de «fiotte» (NDT: «pussy» en VO, mot d’argot qui désigne le sexe féminin).

42. S’est vanté de la taille de son pénis lors d’un débat entre les candidats à la primaire républicaine.

43. A empêché des journalistes ayant signé des articles négatifs d’assister à ses rassemblements de campagne.

44. A dit à une candidate participant à l’émission «Celebrity Apprentice»: «Ça doit être un joli tableau, de vous voir vous mettre à genoux.»

45. A engagé un nombre suspect de conseillers ayant travaillé pour Vladimir Poutine.

46. A remis en cause la citoyenneté américaine du président Obama, donnant ainsi une vitrine aux «birthers» (NDT: de «birth», naissance en VF, désigne les opposants à Obama persuadés qu’il a falsifié son certificat de naissance).

47. A spéculé sur la future poitrine de sa fille de 1 an.

48. A affirmé avoir vu des milliers de musulmans dans le New Jersey célébrer les attentats du 11 septembre 2001.

49. N’a pas immédiatement désavoué le soutien de David Duke, un cadre du Ku Klux Klan.

50. A affirmé que des musulmans américains connaissaient les intentions du tueur d’Orlando et des terroristes de San Bernardino.

51. A fait l’éloge du dictateur nord-coréen Kim Jong-un.

52. A fait affaire à plusieurs reprises avec des figures liées au crime organisé.

53. S’est prononcé en faveur du pillage des ressources pétrolières en Irak, en Libye et dans les autres pays pétroliers envahis par les États-Unis, contrairement aux règles inscrites dans la Convention de Genève.

54. A reversé à des membres de sa famille ainsi qu’à des entreprises lui appartenant de l’argent destiné à sa campagne.

55. A proposé de retirer la gratuité de l’enseignement public aux élèves les moins studieux.

56. A refusé d’écarter le recours aux armes nucléaires dans la lutte contre Daech.

57. Est son propre consultant principal sur la politique étrangère.

58. A donné les noms d’anciens élèves qui ont critiqué l’université Trump et les a menacés.

59. A commis sur son épouse de l’époque, Ivana, ce qu’elle a décrit dans une déposition comme un viol, avant d’affirmer, plus tard, qu’elle ne parlait pas littéralement.

60. A affirmé avoir donné 1 million de dollars à des organisations regroupant des vétérans, aucune n’ayant reçu l’argent jusqu’à ce que des journalistes enquêtent sur le sujet.

61. S’est moqué d’une ancienne Miss Univers parce qu’elle avait pris du poids.

62. A refusé de s’occuper de ses enfants, affirmant qu’un mari qui change des couches «joue le rôle de la femme».

63. A montré du doigt un sympathisant noir en disant: «Oh, regardez mon Afro-Américain là-bas!»

64. A dit: «Si Ivanka n’était pas ma fille, je sortirais peut-être avec elle.»

65. A fait retirer des publicités qui affirmaient que «le casier judiciaire des Indiens Mohawk est bien rempli» et qui visaient à protéger ses casinos de la concurrence.

66. A proposé la construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique afin d’empêcher l’immigration.

67. Conservait un recueil des discours de Hitler dans un placard près de son lit.

68. A fait l’éloge de Saddam Hussein pour sa capacité à tuer les terroristes.

69. A posté sur Facebook un lien soutenant la théorie conspirationniste selon laquelle le gouvernement Obama aurait soutenu activement al-Qaida en Irak.

70. A affirmé plusieurs fois, à tort, s’être opposé à la guerre en Irak.

71. A menacé Amazon de représailles pour la couverture médiatique négative parue dans le Washington Post.

72. A inscrit sur la liste de ses délégués pour la Californie le chef de l’American Freedom Party, un parti nationaliste blanc.

73. N’a pas compris l’expression «triade nucléaire» lors d’un débat entre les candidats à la primaire républicaine.

74. A affirmé qu’il n’y avait pas de «véritable assimilation» des familles de «deuxième et troisième générations» originaires du Moyen-Orient.

75. S’est réjoui de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne car une dévaluation de la livre sterling serait bon pour son terrain de golf en Écosse.

76. Avait réclamé la peine de mort pour les Central Park Five, cinq adolescents condamnés à tort de viol et d’agression puis blanchis.

77. A tweeté une image postée à l’origine par un compte de suprémacistes blancs représentant une étoile de David sur fond de billets.

78. A insinué que Bill et Hillary Clinton seraient responsables de la mort de Vince Foster, conseiller de la Maison Blanche.

79. A estimé que la décision de mettre Harriet Tubman sur les billets de 20 dollars était du «pur politiquement correct».

80. A dit de Carly Fiorina, ex-candidate à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2016: «Regardez-moi cette tête! Qui voterait pour ça? Vous imaginez que ce soit ça, le visage de notre nouveau président?»

81. A défendu Corey Lewandowski, son chargé de campagne de l’époque, après qu’il a vigoureusement agrippé une journaliste.

82. A dit qu’il espérait une crise du marché immobilier.

83. Est convaincu que le monde serait «100% meilleur» si Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi étaient toujours au pouvoir.

84. A refusé de condamner des attaques antisémites contre des journalistes.

85. A proposé d’expulser 11 millions de sans-papiers vivant aux États-Unis.

86. A refusé qu’une employée prenne les commandes de repas des visiteurs de la tour Trump parce qu’il ne la trouvait pas assez séduisante.

87. A proposé que l’on contraigne le Mexique à payer pour la construction d’un mur sur la frontière.

88. A tenté de courtiser l’électorat juif en leur servant des stéréotypes antisémites comme l’argent, l’influence ou les affaires.

89. A félicité une candidate à Miss Univers en l’embrassant sur la bouche, un geste qu’elle a trouvé «dégoûtant» et «inapproprié».

90. A demandé à son service de sécurité de confisquer les manteaux de ses détracteurs puis de les «jeter dehors, dans le froid».

91. A gagné des millions grâce à la faillite de casinos en déplaçant la dette sur les investisseurs.

92. A affirmé, à tort, que le président Obama avait «souhaité ses vœux pour Kwanzaa, mais pas pour Noël» (NDT: Kwanzaa est une fête célébrée par les Afro-Américains du 26 décembre au 1er janvier).

93. A dit que «les réfugiés tentaient de recruter nos enfants» en leur expliquant «à quel point l’islam est merveilleux».

94. A tenté de mettre en place un partenariat d’investissement avec Mouammar Kadhafi.

95. A déboursé 12.000 dollars pour un casque et un maillot dédicacés par le joueur de football américain Tim Tebow lors d’une vente de charité en se servant dans les contributions faites à la fondation Trump.

96. A tweeté: «Les meilleurs bols de tacos sont à la Trump Tower Grill. J’adore les hispaniques!»

97. A répété et approuvé une histoire inventée selon laquelle un commandant américain aurait ordonné l’exécution d’insurgés musulmans avec des balles trempées dans du sang de cochon.

98. A vendu, par l’intermédiaire de l’université et de l’institut Trump, des cours plagiant largement des documents existants.

99. S’est déclaré quatre fois en situation de faillite.

100. A estimé que le massacre perpétré dans une boîte de nuit gay d’Orlando aurait pu être évité si les clients avaient été armés.

101. A affirmé, de façon erronée, que Ferguson (Missouri) et Oakland (Californie)«faisaient partie des villes les plus dangereuses du monde».

102. A insinué que le père du sénateur Ted Cruz était impliqué dans l’assassinat du président John F. Kennedy.

103. A été partie civile dans au moins 1.900 procès et défendeur dans 1.450.

104. A traité Rosie O’Donnell de «grosse truie».

105. A tweeté: «Notre super président afro-américain n’a pas vraiment eu une influence positive sur les voyous qui détruisent gaiement Baltimore sans se cacher!»

106. A donné, pendant un discours, le numéro de téléphone personnel du sénateur Lindsey Graham.

107. A inscrit sur sa liste de cinq conseillers en politique étrangère deux énergumènes anti-Charia.

108. A estimé que les militants du mouvement Black Lives Matter «cherchent les ennuis».

109. A affirmé que l’armée américaine devrait se retirer du Japon et de la Corée du Sud etles laisser se défendre avec l’arme nucléaire.

110. A parqué dans des «enclos» les journalistes qui couvraient sa campagne électorale.

111. A insulté 239 candidats, journalistes, organisations, pays, politiciens en exercice et célébrités sur Twitter.

112. A affirmé qu’un projet de loi de dépenses fédéral servait à «financer Daech».

113. A proposé de s’autodésigner représentant au Commerce des États-Unis.

114. A menacé de «tout balancer» sur un scandale indéterminé concernant la femme de Ted Cruz, Heidi.

115. A proposé que la Chine assassine Kim Jong-un.

116. A suggéré que les alliés des États-Unis devraient payer pour la protection militaire américaine.

117. A tenté de saisir et détruire au bulldozer la maison d’une veuve à Atlantic City (New Jersey).

118. A dit: «Je pense que l’islam nous déteste.»

119. A proposé de taxer à 35% l’importation de véhicules fabriqués au Mexique, ce qui constituerait une violation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

120. A rapporté, de manière erronée, que certaines personnes avaient suggéré une minute de silence pour Micah Johnsnon, auteur présumé de la fusillade qui a coûté la vie à cinq policiers à Dallas.

121. A dit qu’Hillary Clinton s’était «fait empapaouter» par Obama en 2008.

122. A proposé de mettre fin aux zones sans armes.

123. A créé au moins quinze entreprises commerciales qui ont mis la clé sous la porte.

124. A suggéré un droit de douane de 45% sur les exportations chinoises.

125. A dit «7-Eleven» en voulait parler du 11-Septembre (NDT: les 7-Eleven sont des commerces de proximité implantés notamment aux États-Unis et les Américains disent «nine eleven» pour parler du 11-Septembre).

126. A fait l’éloge du conspirationniste Alex Jones, lui promettant qu’il «ne le laisserai[t] jamais tomber».

127. A affirmé que «le mouvement des birthers a été lancé par Hillary Clinton en 2008».

128. Estime qu’il «s’entendrai[t] très bien» avec Vladimir Poutine.

129. A dit que Mitt Romney se serait «mis à genoux» pour obtenir un soutien.

130. A prétendu être son propre attaché de presse.

131. A accusé Hillary Clinton de «jouer la carte féminine».

132. A affirmé, à tort, détenir «à 100%» la «plus grosse entreprise vinicole de la côte est».

133. A dit: «Si et quand le Vatican sera attaqué par Daech […], le pape s’en voudra de ne pas avoir prié pour que Donald Trumpa soit élu président.»

134. A décrit le leitmotiv de son administration comme «L’Amérique avant tout».

135. A remis en cause la religion d’Hillary Clinton.

136. A engagé un majordome qui estime que le président Obama devrait être «pendu pour trahison».

137. A remis en cause l’appartenance de Ben Carson à l’Église adventiste du septième jour.

138. A remis en cause la foi du sénateur évangélique Ted Cruz.

139. A affirmé que les États-Unis «se font arnaquer» par les autres pays membres de l’Otan.

140. A poursuivi en justice un ancien assistant de campagne à qui il réclamait 10 millions de dollars pour violation d’un accord de confidentialité

141. Fait confiance à un médecin qui a qualifié ses analyses comme étant«incroyablement bonnes».

http://www.slate.fr/

Le harcèlement scolaire causerait des troubles psychiatriques à l’âge adulte


Est-ce surprenant que des enfants qui subissent des intimidations développe plus tard des troubles psychologiques? Pour les bourreaux ? Et bien eux aussi risquent d’avoir besoin de traitement psychiatrique à l’âge adulte
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Le harcèlement scolaire causerait des troubles psychiatriques à l’âge adulte

 

Le harcèlement scolaire causerait des troubles psychiatriques à l'âge adulte

par Agathe Mayer

Les enfants victimes ou coupables de harcèlement scolaire développent à l’âge adulte des troubles psychiatriques nécessitant des traitements.

Moqueries, insultes, violences physiques ou mentales à travers des SMS ou des messages sur Internet… Qu’ils aient été bourreaux ou victimes, les personnes touchées par le harcèlement pendant leur jeunesse présentent plus de risques de développer des troubles psychiatriques à l’âge adulte, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale JAMA psychiatry.

Les chercheurs de l’Université de Turku, en Finlande, ont analysé les conséquences de l’intimidation à 8 ans sur les résultats psychiatriques à l’âge adulte (29 ans).

Les scientifiques ont utilisé les données médicales de 5034 enfants et les évaluations de l’intimidation sur la base des informations des enfants, de leurs parents et de leurs enseignants. Les chercheurs ont constaté que 90% des 5034 participants de cette étude n’ont jamais été exposés à l’intimidation et que 11,5% d’entre eux souffraient d’un problème psychiatrique à l’âge de 29 ans. Ils ont aussi observé que plus de 23% des sujets exposés fréquemment à l’intimidation, qu’ils en aient été les victimes ou les auteurs, présentaient des troubles psychiatriques à l’âge adulte.

En revanche, les auteurs n’ont pas réussi à établir le lien entre ces deux phénomènes.

« De nouvelles études sont nécessaires pour faire la lumière sur le lien entre harcèlement pendant l’enfance et troubles psychiatriques à l’âge adulte », conclut Andre Sourander, professeur de pédopsychiatrie de l’Université de Turki.

Le harcèlement scolaire en France

En France, plus de 700 000 jeunes du primaire au lycée seraient victimes de harcèlement, selon le ministère de l’Education qui a fait de la lutte contre les violences scolaires l’une de ses priorités.

Les violences peuvent s’exprimer de trois façons : par des brutalités et/ou du racket, par des insultes verbales (sur son identité, son origine ethnique ou sociale, son apparence physique, des résultats scolaires…) et enfin par une mise à l’écart pendant les jeux de la récréation.

Certains signaux peuvent alerter les parents : un enfant qui n’a plus envie d’aller à l’école, l’isolement, la chute des notes, le matériel scolaire dégradé, les vêtements déchirés, les blessures même légères comme coup de pied, croche-pieds…

http://www.topsante.com/

Donald Trump critiqué pour s’être moqué d’un journaliste handicapé


Je ne comprends pas qu’un gars comme Donald Trump puisse avoir autant de supporters américains. Il est menteur, raciste, opportuniste et insensible aux problèmes des autres. Cette anecdote avec ce journaliste, n’est qu’un exemple d’un gars qui parlent beaucoup pour dire des âneries.
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Donald Trump critiqué pour s’être moqué d’un journaliste handicapé

 

Le candidat républicain Donald Trump est critiqué pour s'être moqué d'un journaliste handicapé.

Le candidat républicain Donald Trump est critiqué pour s’être moqué d’un journaliste handicapé. Photo :  Randall Hill / Reuters

Une oeuvre de bienfaisance a offert à Donald Trump un atelier de sensibilisation aux personnes handicapées, jeudi, après que le favori de la course à l’investiture républicaine se fut moqué d’un journaliste souffrant d’un handicap.

Jay Ruderman, de la Ruderman Family Foundation à Boston, a affirmé que M. Trump devrait présenter ses excuses à Serge Kovaleski, un reporter pour The New York Times, et au public.

M. Kovaleski a une maladie congénitale qui affecte le mouvement de ses articulations. Dans un discours livré mardi en Caroline du Sud, Donald Trump a déclaré que le journaliste faisait pitié à voir, tout en bougeant de manière saccadée comme s’il l’imitait.

Une fausse histoire autour du 11 septembre 2001

Juste avant cette sortie, le milliardaire avait contesté les souvenirs du reporter et d’autres personnes relativement au lendemain des attentats du 11 septembre. M. Trump soutient, sans toutefois avoir de preuve, que des milliers de musulmans ont été vus en train de célébrer les attaques au New Jersey.

En 2001, M. Kovaleski, qui travaillait alors pour The Washington Post, avait écrit un article avec un collègue une semaine après les attentats disant que les autorités du New Jersey avaient arrêté et interrogé « un certain nombre d’individus » qui auraient été surpris à fêter les attaques.

Contrairement à ce qu’avance Donald Trump, le texte ne laissait pas entendre qu’il s’agissait de « milliers » de personnes et un autre article publié par The Star-Ledger, à Newark, avait plus tard établi que cette histoire n’était pas fondée.

Trump s’est servi du texte du journaliste

Cela n’a pas empêché l’homme d’affaires de se servir du texte de Serge Kovaleski pour appuyer ses propos et de se fâcher lorsque le journaliste a annoncé qu’il ne se rappelait pas que les gens interrogés pour l’article aient mentionné l’existence d’un groupe important de musulmans célébrant les attentats.

« Cet article a été écrit par un gentil reporter », a lancé M. Trump dans son allocution, adoptant un ton moqueur.

« Vous devriez voir le pauvre gars : « Euh, je ne sais plus ce que j’ai dit, je ne me souviens pas. » »

M. Ruderman a indiqué que Donald Trump pourrait grandement bénéficier d’un atelier de sensibilisation aux personnes handicapées et a proposé de lui fournir ce service.

« Si c’est inacceptable qu’un enfant rie du handicap d’un autre sur un terrain de jeux, imaginez un candidat à la présidence qui se moque du handicap de quelqu’un dans un discours politique national. » Jay Ruderman, de la Ruderman Family Foundation à Boston

http://ici.radio-canada.ca/

Chantelle Winnie se veut «porte-parole du bonheur»


Ce n’est pas que j’aime particulièrement le monde de la mode, mais c’est surtout cette jeune femme qui a fait fi des moqueries et des portes fermées, pour réaliser son rêve. La persévérance et la patience ont dû être des atouts importants franchir pas à pas sa route
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Chantelle Winnie se veut «porte-parole du bonheur»

Chantelle Winnie. 

Chantelle Winnie a réalisé son rêve: atteinte de vitiligo, une dépigmentation de la peau, le jeune mannequin canadien a réussi à s’imposer dans un univers souvent décrié pour son uniformité.

«Je pourrais m’appeler la porte-parole du bonheur», a confié à l’AFP celle qui est devenue l’égérie de la marque barcelonaise Desigual, pour laquelle elle défilait jeudi, au premier jour de la Semaine de la mode de New York.

Elle souffre de vitiligo depuis qu’elle a 4 ans, à savoir des taches blanches qui apparaissent et s’étendent sur la peau. Michael Jackson en était aussi atteint.

Chantelle Winnie, 20 ans, a enduré moqueries et rejet pendant des années, avant d’atteindre son rêve de devenir un mannequin internationale.

Elle était sortie de l’anonymat en participant à l’émission America’s Next Top Model. L’an dernier, elle devenait le visage de Desigual. Elle dit aimer chaque seconde du tourbillon qu’est devenue sa vie, soutenue par les solides déjeuners de sa mère à Toronto.

Si elle dit avoir réalisé la plupart de ses rêves, l’un d’eux demeure: faire la couverture de Vogue américain, la bible de la mode gérée d’une main de fer par la célèbre Anna Wintour.

Son rire est généreux, sa vitalité contagieuse, sa volonté de fer. Elle a appris à être fière d’elle et est devenue la porte-parole des personnes atteintes du vitiligo, une maladie qui affecte jusqu’à deux millions d’Américains.

MOQUERIES

Mais le chemin n’a pas toujours été facile, reconnaît-elle, installée dans un hôtel avec vue sur la skyline de Manhattan.

Élevée par une mère célibataire, coiffeuse, elle prenait régulièrement l’avion pour voir son père d’origine jamaïcaine, qui a une maison à Atlanta.

«Nous avons vécu longtemps seules toutes les deux et c’étaient mes années les plus heureuses», dit-elle.

À l’école, elle faisait l’objet de moqueries et une fois adolescente, a été vu les portes des agences de mannequinat de Toronto se fermer.

Elle s’est donc créé un profil sur les réseaux sociaux, où elle a été découverte par l’ancien mannequin Tyra Banks, présentatrice d’America’s Next Top Model.

Elle est éliminée de l’émission en 2014, mais Tyra Banks est devenue une amie.

Elle lit fièrement un de ses SMS:

«Tu étais déjà une star. Je t’ai juste donné une tribune pour être sûre que les gens le voient. Continue à me rendre fière.»

«Cela m’a vraiment touché», avoue la jeune Canadienne, aussi connue sous le nom de Winnie Harlow.

Le monde de la mode a longtemps été blâmé pour une multitude de travers: troubles alimentaires, culte de la minceur, ou encore manque de diversité.

Hormis sa pigmentation, Winnie a le profil classique du mannequin, 1 m 78, la taille fine, les membres longs, et des pommettes ciselées.

«Même les mannequins maintenant ont beaucoup de personnalité, et j’ai l’impression que c’est ce que veulent les gens, quelqu’un auquel ils puissent s’identifier, une vraie personne», explique Chantelle Winnie.

Cette semaine, un mannequin trisomique doit aussi défiler à New York. Les mannequins un peu rondes deviennent plus communes dans les magazines.

«J’ai l’impression que le secteur (de la mode) est vraiment en train de s’ouvrir, d’élargir sa vision.»

Pour les jeunes filles qui doutent parfois d’elles-mêmes, elle a un message:

«Concentrez-vous sur l’opinion que vous avez de vous-mêmes et non sur l’opinion qu’ont les autres.»

Dès qu’elle le peut, elle retourne chez sa mère à Toronto pour un petit-déjeuner fait de thé, haricots blancs, saucisse ou bacon, œufs et toast.

«Et le reste de la journée, je mange des tonnes d’épinards», dit-elle en riant.

http://fr.canoe.ca/

France : Nutella et Fraise, des prénoms indigestes


Est-ce enfreindre le droit de choisir le nom d’un enfant quand cela risque de faire sa vie un cauchemar ? Le prénom d’un enfant sera peut-être toujours sujet à un moment donné de moqueries, mais c’est une responsabilité des parents à ne pas faire n’importe quoi.
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France

Nutella et Fraise, des prénoms indigestes

 

Nutella et Fraise, des prénoms indigestes

Crédit photo : gracieuseté

«Nutella», «Fraise»: un tribunal du nord de la France a rejeté ces dernières semaines l’attribution de ces prénoms insolites à des nouveaux-nés, estimant qu’ils portaient atteinte aux intérêts de l’enfant, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

C’est un responsable de l’état-civil qui a alerté la justice lorsqu’un couple a voulu baptiser son enfant né le 24 septembre du nom de la célèbre pâte à tartiner à la noisette et au cacao, a-t-on appris auprès du parquet de Valenciennes (nord).

Estimant que le prénom choisi n’était «pas conforme» à l’intérêt de l’enfant, l’officier d’état-civil a saisi le procureur de la ville pour que le prénom soit supprimé des registres, a ajouté le parquet.

Lors d’une audience à laquelle les parents n’ont pas assisté, un juge a choisi de renommer l’enfant «Ella».

Une seconde affaire a provoqué des remous lorsqu’un couple a dit vouloir prénommer sa petite fille «Fraise».

Devant l’avis contraire du même tribunal, qui a fait valoir le risque de «moqueries» découlant de ce patronyme, en citant notamment l’expression en langage populaire «ramène ta fraise» et les «répercussions néfastes» sur l’enfant, les parents ont finalement opté pour «Fraisine», un prénom ancien donné au 19e siècle en France.

http://tvanouvelles.ca/

N’ayez pas peur, c’est juste un petit garçon


C’est un très beau témoignage d’une maman qui a un fils qui est simplement différent des autres enfants. Mais, malheureusement, sa réflexion est suite a la tristesse des réactions des autres, Non pas des enfants, car les enfants disent tout haut ce qu’ils pensent, mais aux parents qui se contentent de dire ce n’est pas gentil,
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N’ayez pas peur, c’est juste un petit garçon

aliceann meyer

Divers incidents récents m’ont donné envie d’écrire cet article. J’espère qu’il sera lu et partagé par un maximum de gens. Il ne concerne pas uniquement mon fils, Jameson, mais tous les enfants dont on se moque et que l’on repousse parce qu’ils sont différents. Je suis à peu près certaine que leurs parents ressentent la même chose que moi.

Je tiens d’abord à préciser que je n’en veux ni aux enfants qui se comportent de la sorte, ni à leurs parents. Je sais qu’il peut être très gênant de voir son enfant se moquer d’un autre, ou lui parler méchamment. J’espère seulement que ces parents réagiront autrement la prochaine fois. Parce que, même si je ne peux pas leur en vouloir, je dois reconnaître que cela me blesse terriblement. Je suis blessée de voir que l’on se moque de mon fils, sachant qu’il devra affronter ce genre de problèmes toute sa vie.

Vous vous demandez peut-être ce qui a pu m’amener à écrire ceci. Rien d’exceptionnel, malheureusement. Mais, je ne sais pourquoi, les incidents se sont multipliés ces dernières semaines.

Nous venons d’emménager dans une nouvelle ville, et notre aîné entre en première année. Une semaine après la rentrée, l’école a organisé une journée portes ouvertes afin que nous puissions voir sa classe et rencontrer sa maîtresse. L’équipe enseignante a réuni tous les élèves, de la maternelle à la sixième année, dans la cafétéria pour leur souhaiter la bienvenue. Tandis que nous nous frayions un chemin dans la salle surpeuplée, un petit garçon a montré Jameson du doigt et fait signe à sa maman, en disant qu’il avait l’air bizarre. Nous avons fait comme si nous n’avions rien entendu, et avons cherché un endroit où nous asseoir. Quelques instants plus tard, deux fillettes et leurs mamans se sont installées en face de nous. L’une des petites nous a regardés avant de se tourner vers sa mère pour dire que Jameson « lui faisait peur ». Sa mère lui a dit que ce n’était pas gentil et elle s’est retournée.

Le week-end dernier, en allant faire des courses avec deux de mes fils, j’ai croisé une mère et son fils dans un rayon. Le petit garçon a levé les yeux vers nous. Je lui ai souri. Il s’est mis à rire et a dit à sa maman : « T’as vu, maman, le bébé, il est tout drôle ! » J’ai regardé sa mère, qui ne savait pas quoi répondre et restait là, bouche bée.

En tant que parent, je me suis déjà trouvée dans des situations où mes enfants avaient dit ou fait quelque chose de déplacé. Je comprends donc sa gêne. Je comprends aussi que ces enfants ne savent pas ce qu’ils disent. Si on y réfléchit, on s’aperçoit qu’on leur apprend depuis leur plus jeune âge à faire attention à ce qui sort de l’ordinaire. Vous glissez un cube vert dans une pile de cubes rouges, et vous leur dites de chercher le vert, celui qui est différent. De faire passer les différentes formes par le bon trou. Vous leur apprennez qu’il y a des choses qui fonctionnent, et d’autres pas. Non, pas le rond, mon chéri. C’est bien d’avoir vu la différence. C’est comme ça qu’on apprend. En fonction de ce qui est, et de ce qui n’est pas. Mais ce qui marche avec les objets — repérer ceux qui sont différents, ceux qui ont la bonne taille — ne marche pas avec les gens, et encore moins avec les enfants.

Je suis la mère d’un enfant qui ne ressemble pas aux autres, et je vous supplie de comprendre ce qui suit.

Si votre enfant dit d’un autre enfant qu’il est bizarre ou qu’il lui fait peur, ne vous contentez pas de répondre : « Ce n’est pas gentil de dire ça. » Vous avez raison, ce n’est pas gentil, mais si vous en restez là et que vous passez à autre chose, mon enfant se sent quand même montré du doigt.

La prochaine fois que ça vous arrivera, dites à votre enfant : « Mais non, je suis sûr(e) qu’il est très gentil. Tu viens lui dire bonjour ? » S’il vous plaît, venez faire connaissance et demandez à mon fils comment il s’appelle. Je vous jure qu’on ne mord pas ! Mon fils est comme le vôtre : il peut être adorable, affectueux, capricieux et parfois difficile à supporter. Et je vous assure que je suis comme vous : juste une mère qui fait de son mieux pour l’élever.

Si votre enfant est intrigué par l’apparence de mon fils, et même s’il ne dit rien de méchant, s’il vous plaît, venez nous dire bonjour et demandez-nous comment nous nous appelons ! Laissez mon fils entrer dans votre monde. Je vous promets qu’il n’est pas dangereux. Ce n’est qu’un petit garçon.

Je remercie du fond du cœur tous les parents et les enfants qui font déjà cet effort, et tous ceux qui ont souri à Jameson quand ils nous ont croisés. Je peux vous dire que je me souviens parfaitement de chaque inconnu(e) qui a pris la peine de venir vers nous pour dire bonjour à Jameson et l’intégrer. Et je suis sûre que Jameson s’en souvient aussi. Mon fils de six ans ne cesse de m’étonner quand il me raconte un souvenir de ses trois ans, et je suis certaine que Jameson a une aussi bonne mémoire.

Franchement, il a l’air méchant avec sa petite bouille barbouillée de choco BN ?

Cet article a d’abord été publié sur le blog Jameson’s Journey (en anglais). Cliquez ici pour en savoir davantage.

http://quebec.huffingtonpost.ca/