Onze tonnes de déchets ramenés de l’Everest


Cela n’a aucun sens que le mont Everest soit autant pollué. On a même demandé a des équipes 4 000 $ qui leur serait rembourser s’ils ramenaient avec eux 8 kilos de déchet. Mais le compte n’y ait pas. Pour ma part, on devrait au moins minimiser le nombre d’alpinismes et de s’assurer que tous équipements, ainsi que tous déchets et excréments (oui les excréments, car avec la fonte des glaciers, pas besoin de faire un dessin) soit redescendu sinon, interdire complétement l’accès à l’Everest.
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Onze tonnes de déchets ramenés de l’Everest


Agence France-Presse
Katmandou

Une dizaine de tonnes de déchets, échelles en aluminium, tentes fluorescentes, canettes et autres objets abandonnés par les alpinistes ont été recueillis sur les pentes de l’Everest par des équipes népalaises et doivent maintenant être recyclés.

Quatorze personnes dépêchées par le gouvernement de Katmandou ont ainsi passé six semaines entre le camp de base vers le « toit du monde » et le camp numéro 4, à près de 8000 mètres d’altitude, pour y ramasser des objets en plastique, comme des bouteilles ou du matériel d’escalade hors d’usage, ou encore des récipients d’excréments humains.

Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaciers met à jour des détritus abandonnés par les grimpeurs au fil des décennies, peu soucieux des traces qu’ils pouvaient laisser derrière eux.

Des sacs entiers de déchets ont été acheminés vers Katmandou par des hélicoptères de l’armée ou à bord de camions qui sont descendus vers la vallée le long de routes sinueuses. Ces tonnes de détritus sont désormais destinées au recyclage dans une usine locale qui a pris possession de la marchandise mercredi, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.

« Nous avons recueilli (les déchets) mais les gérer est également très important », a déclaré à la presse le responsable du département du Tourisme au Népal, Dandu Raj Ghimire.

Les détritus seront triés manuellement et recyclés en conséquence.

« Il y a généralement beaucoup de métal, d’aluminium, de verre, de métal léger et lourd qui peuvent être aisément recyclés », a expliqué Nabim Bikash Maharjan, de l’organisation Blue Waste to Value.

 Certains éléments seront dirigés vers une usine de Katmandou.

Le nombre des alpinistes venus du monde entier à l’assaut de l’Everest (8848 mètres d’altitude) ne cesse de grandir, représentant un véritable casse-tête pour les autorités.

Le Népal avait exigé il y a six ans un dépôt de 4000 dollars par équipe d’alpinistes, remboursable si chaque grimpeur ramenait de son expédition au moins huit kilos de déchets. Mais seulement la moitié des alpinistes ramène leurs déchets.

La Chine a interdit en février aux non-grimpeurs de gagner le camp de base vers l’Everest au Tibet, afin de tenter de nettoyer les pentes menant au sommet.

Des centaines de grimpeurs ont gagné la saison actuelle le « toit du monde » et leur nombre total pourrait dépasser le record de 807 grimpeurs atteint l’année dernière.

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Mont Everest : les « embouteillages » d’alpinistes occasionnent de plus en plus de décès


Je peux comprendre que certaines personnes ont besoin de dépasser leurs capacités. L’Everest est un but que beaucoup aimerait atteindre. Pourtant, je trouve que les autorités manquent à leur devoir en acceptant un si grand nombre d’alpinistes. En prévoyant des embouteillages humains, il y a des réels dangers. La sécurité devrait être une priorité et non l’argent que cela rapporte.
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Mont Everest : les « embouteillages » d’alpinistes occasionnent de plus en plus de décès


embouteillages mont everest

Thomas Boisson

Il y a une vingtaine d’années, l’accès à l’Everest n’était encore réservé qu’à quelques alpinistes chevronnés, et rares étaient ceux qui atteignaient effectivement le sommet. Mais au cours des cinq dernières années, les camps de base ont fleuri sur toute la montagne, les alpinistes se sont multipliés au point de créer de véritables embouteillages humains. Non seulement ces problèmes de circulation rendent désormais difficile l’accès au sommet, mais, en outre, sont responsables de plus en plus de décès. 

Anjali Kulkarni, alpiniste indienne, s’est entraînée pendant six ans pour atteindre le sommet du mont Everest, le plus haut sommet au monde. Elle a finalement atteint son objectif cette semaine. Mais c’est la descente qui l’a tuée. Son fils, Shantanu Kulkarni, a déclaré qu’elle était décédée après s’être retrouvée coincée dans un « embouteillage » au sein de la montagne.

« Elle a dû attendre longtemps pour atteindre le sommet et en descendre » déclare Thupden Sherpa, organisateur d’expéditions. « Elle ne pouvait pas descendre toute seule et est morte alors que les guides Sherpa la ramenaient en bas ».

Deux autres randonneurs indiens, Kalpana Das, 52 ans, et Nihal Bagwan, 27 ans, sont également décédés cette semaine.

Keshav Paudel, qui a organisé des visites sur la montagne, a déclaré que Bagwan était « coincé dans la circulation humaine pendant plus de 12 heures et qu’il était épuisé ».

sommet embouteillage everest

Au cours des dernières années, le nombre d’alpinistes a explosé, tant et si bien que les pistes vers le sommet de l’Everest sont aujourd’hui complètement engorgées. Crédits : Subin Thakuri

Samedi, Robin Haynes Fisher, un Britannique britannique de 44 ans, est décédé peu de temps après avoir atteint le sommet, ce qui porte à au moins 10 le nombre de morts pour cette saison, alors que quelques jours de temps clair attiraient un grand nombre d’alpinistes qui espéraient escalader le pic de 8848 mètres.

Un certain nombre d’autres personnes sont mortes ailleurs dans les montagnes himalayennes du Népal cette saison. Le Népal a délivré environ 380 permis à ceux qui espèrent escalader la montagne. Ils coûtent environ 9830 euros chacun, et les randonneurs sont accompagnés par des guides locaux et parfois internationaux.

file sommet everest

Sur cette photo prise à l’approche du sommet de l’Everest, plus de 800 personnes forment une queue, rendant la montrée et la descente extrêmement difficiles. Crédits : Project Possible/AFP photo/Getty)

Une photographie effrayante de l’Everest (ci-dessus) montre une longue file d’alpinistes faisant la queue pour gravir une crête escarpée jusqu’au sommet. La photo a été prise par Nirmal Purja, un alpiniste passionné, qui a écrit qu’il estimait qu’il y avait 320 personnes en attente. Les embouteillages créent des situations dangereuses pour les alpinistes, qui sont souvent déjà épuisés et portent de lourdes charges tout en luttant contre le mal de l’altitude, ce qui peut provoquer des vertiges et des nausées.

Gordon Janow, directeur des programmes d’Alpine Ascents International, organise des randonnées dans l’Everest depuis environ 30 ans.

Il a déclaré que le surpeuplement se produit souvent, mais que « chaque année semble être pire que la précédente ». Quand une ligne commence à remonter, « vous modifiez votre allure naturelle, vous passez donc plus de temps dans cette zone de haute altitude qu’il ne serait peut-être nécessaire si vous montiez il y a 10 ou 15 ans » explique-t-il.

L’année dernière, 807 personnes ont atteint le sommet de la montagne, plus que jamais auparavant. Lorsque les alpinistes choisissent d’escalader l’Everest, ils comprennent les dangers qu’ils pourraient rencontrer en cours de route. Outre les risques du mal de l’altitude et d’épuisement, il y a eu plusieurs avalanches sur la montagne au cours des dernières années, dont une provoquée par le séisme catastrophique de magnitude 7.8 qui a frappé le Népal en 2015.

Sources : CNN

https://trustmyscience.com/

La Terre change sans cesse de forme


La Terre ronde comme un ballon n’est que dans les images, car en réalité, elle n’est pas si ronde que cela. Au fil du temps, elle change d’apparence dépendante des périodes glacières et des changements climatiques
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La Terre change sans cesse de forme

 

La forme irrégulière de la Terre

La forme irrégulière de la Terre est due aux effets de la gravité (ici, les déformations ont été exagérées d’un facteur 100 000).

ESA

Répartition inhomogène des masses, épisode glaciaire ou réchauffement climatique modifient localement et au cours du temps la physionomie de notre planète.

Avec son rayon moyen de 6 371 km, la Terre est… globalement ronde. Car il faut compter sur la répartition inhomogène des masses, aussi bien en surface que dans les profondeurs de la croûte et du manteau. Les matériaux qui la composent sont plus ou moins denses, certaines parties du manteau sont plus épaisses que d’autres… autant de causes qui modifient localement le champ de gravité. Les mesures géodésiques réalisées ces dernières années montrent donc des bosses et des creux.

La Terre, planète active, change constamment de forme au cours du temps

Ainsi, si le mont Everest est bien le plus haut sommet du monde avec ses 8 848 mètres au-dessus du niveau moyen des mers, il n’est pas le plus éloigné du centre de la Terre. Il s’agit du Chimborazo (Equateur) qui, avec ses 6 268 m d’altitude, est à 6 384,4 km du centre de la Terre contre 6 382,6 km pour l’Everest. En cause, la forme renflée quand on s’approche de l’équateur. En outre, la Terre, planète active, change constamment de forme au cours du temps.

« Lors du dernier maximum glaciaire, il y a 20 000 ans, plusieurs kilomètres de glace recouvraient l’Amérique du Nord et la Scandinavie, explique l’académicienne Anny Cazenave. Notre planète s’est déformée aux pôles sous le poids des glaces et les roches du manteau terrestre de ces régions ont migré vers l’équateur. Depuis, la fonte a occasionné ce qu’on appelle un rebond postglaciaire. »

Un peu comme une pâte à modeler se remet doucement dans sa position d’origine lorsque l’on cesse d’appuyer dessus, la croûte terrestre s’est soulevée dans les régions nordiques et les roches du manteau ont migré à nouveau vers les pôles. Résultat, la Terre est de moins en moins aplatie. Mais depuis une vingtaine d’années, l’aplatissement reste stable. Le responsable serait le réchauffement climatique, avec la fonte des glaces des calottes polaires (Antarctique et Groenland) qui redistribue les masses d’eau des pôles vers l’équateur, contrecarrant la diminution de l’aplatissement postglaciaire.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Quand le tourisme dénature le monde


Rien ne vaut le tourisme pour connaitre l’environnement, les animaux sauvages, les cultures, mais avec un maximum de règle pour protéger la faune, la flore et les cultures des habitants. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Il y a des endroits que les animaux sont stressés, en voie de disparition et une pollution causées par le tourisme. Alors que nous avons tous un devoir d’être respectueux de la nature pour continuer à voir les merveilles de notre planète
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Quand le tourisme dénature le monde

 

Selon Alain A. Grenier, professeur en tourisme et... (Photo Pauline Askin, archives Reuters)

Selon Alain A. Grenier, professeur en tourisme et en développement durable à l’UQAM et ancien guide en Antarctique, la volonté des touristes d’être toujours plus près des animaux perturbe la faune locale, comme le manchot Adélie.

PHOTO PAULINE ASKIN, ARCHIVES REUTERS

La Presse

 

Aller à la rencontre des ours polaires. Grimper l’Everest. Visiter un village autochtone. La Terre est grande, mais beaucoup de voyageurs aspirent à vivre les mêmes expériences, ce qui provoque des bouleversements pas toujours heureux. Tourisme de masse et protection de l’environnement ne vont pas toujours de pair.

Des sentiers trop battus

Quand il était guide en Antarctique, dans les années 90, Alain A. Grenier, professeur en tourisme et en développement durable à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), se rappelle que «les gens n’étaient jamais satisfaits de la distance qui les séparait des animaux».

Être plus près. Avoir le meilleur point de vue. Voilà les revendications des voyageurs qui paient une fortune pour ce genre d’expédition.

Il lui revient également en tête des images où les touristes marchaient au milieu des manchots, expérience fort perturbante pour ces animaux.

«On joue sur le côté magique du divertissement. Les gens n’apprécient pas vraiment le privilège du spectacle, c’est plutôt un élément qu’ils cochent sur leur liste. On fait des pressions sur les animaux qui sont photogéniques. On veut voir les marqueurs tels qu’on nous les présente.»

Les safaris en Afrique. Les séances de nage avec des dauphins souvent prisonniers d’un bassin. Voilà d’autres exemples d’activités touristiques qui ne se font pas toujours dans le plus grand respect de la nature.

A-t-on perdu la maîtrise de la situation?

«Je ne peux pas vous dire qu’il faut interdire ça», tient à souligner le professeur.

Restreindre l’accès et mettre en place des infrastructures pour encadrer l’observation représentent en partie des pistes de solution.

Pour le directeur général d’Aventure Écotourisme Québec, Pierre Gaudreault, la présence d’un guide peut aussi contribuer à réduire les impacts sur l’environnement.

«Il y a de plus en plus de gens qui pratiquent le plein air, ajoute-t-il. La pratique libre n’est pas toujours encadrée et elle peut être plus dommageable [pour l’environnement].»

L’implication de la population locale est elle aussi un gage de développement durable, selon Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM).

«Qui travaille dans ces bateaux-là ? Si on veut que l’activité d’observation dans le parc marin soit une activité durable, il faut que les gens qui y travaillent soient des gens locaux, il faut qu’il y ait des retombées pour les gens, il faut que l’activité ait le moins d’impact possible sur la qualité de l’environnement, comment ils vont traiter leurs eaux usées. Quand on amène beaucoup de gens dans un secteur, on risque d’augmenter l’utilisation de l’eau et de créer des problèmes pour les gens qui vivent là à l’année.»

Au Québec toutefois, on est loin de la catastrophe, estime Pierre Gaudreault. Le flux de visiteurs ne serait pas assez important pour que l’on tire la sonnette d’alarme.

«Au contraire, plus on a de gens qui font du plein air, plus ça contribue à la préservation des milieux naturels», dit-il.

On cherche souvent à protéger les lieux populaires. Le directeur général d’Aventure Écotourisme Québec cite en exemple le Fjord du Saguenay. Que serait-il advenu de ce territoire si on ne l’avait pas protégé en faisant de lui un parc national? se demande-t-il.

Et il est encore possible ici d’observer la nature sans lui nuire, comme c’est le cas à l’île Bonaventure, le pays des fous de Bassan. En juillet dernier, on comptait quelque 110 000 oiseaux, selon les chiffres fournis par la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ). Les visiteurs et les mordus d’ornithologie qui débarquent ici sont servis puisqu’ils peuvent observer ces oiseaux – venus pour se reproduire et ensuite s’occuper de leurs petits – à environ un mètre de distance seulement. Une corde délimite toutefois le territoire des fous de Bassan, et les observateurs ne peuvent franchir cette frontière. Selon la SEPAQ, ces oiseaux seraient habitués à la présence de l’homme, et la «visite» des touristes ne perturberait nullement cette plus grosse colonie en Amérique, à condition, bien sûr, de respecter le périmètre de sécurité.

Ainsi, selon Pierre Gaudreault, au Québec, ce n’est pas le tourisme qui représente la plus grande menace pour la faune, la flore et les populations locales.

«Nos plus grands défis, ce sont la coupe forestière, les barrages et l’industrie minière», estime-t-il.

Mais ça, c’est un autre dossier…

Protection des animaux

Pratique contestée: Nager avec les dauphins

Dans les mers du Sud, il n’est pas rare que l’on offre aux touristes d’aller nager aux côtés des dauphins. Si l’activité se pratique encore abondamment, elle est critiquée depuis des années.

Le problème? La captivité pèse lourd sur la vie des dauphins, bien qu’ils semblent jouer et afficher un sourire perpétuel. Comme pour bien des animaux, cette activité est source de stress.

«Le stress causé par leur confinement crée souvent des comportements inhabituels et une faible résistance aux maladies», écrit l’organisme américain de défense des mammifères WDC.

Il précise qu’un dauphin en activité doit parcourir 1320 fois la longueur d’un bassin pour atteindre la distance d’un peu moins de 10 km franchie par ses semblables dans la nature chaque jour.

De nombreuses campagnes remettant en question la garde en captivité des mammifères marins ont été menées par divers groupes au cours des dernières années. L’an dernier, les parcs d’attractions SeaWorld ont annoncé la fin de tous leurs programmes d’élevage d’orques en captivité après la diffusion d’un documentaire critique des pratiques de l’entreprise.

Un exemple à suivre: Les excursions aux baleines

Peut-on participer à une excursion d’observation sur le Saint-Laurent et le Saguenay sans nuire aux baleines, rorquals et marsouins qui y nagent?

«C’est sûr qu’aller voir les baleines en bateau dans leur habitat naturel, dans les endroits où elles se concentrent, ça cause un certain dérangement. C’est inévitable», dit Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM).

Par contre, ce dérangement est contrebalancé par les bonnes pratiques adoptées au fil des années par les principaux acteurs de l’industrie, mais aussi par les effets de la sensibilisation du public.

«L’observation des baleines, si c’est bien fait et accompagné de programmes de sensibilisation et d’interprétation, ça a un potentiel d’éveil, de toucher des fibres sensibles incroyables. Au point de modifier la façon dont les gens perçoivent leur environnement et les inciter à adopter des comportements responsables», souligne Robert Michaud.

Entre le «potentiel de dérangement» et le «potentiel de sensibilisation», les conséquences sur les mammifères marins sont réduites, notamment grâce à des règlements mis en place au fil des années. Ceux-ci déterminent, par exemple, le nombre maximum de bateaux dans une zone donnée et la distance qu’ils doivent garder avec le mammifère.

Le directeur scientifique du GREMM note que l’évolution des bonnes pratiques dans l’industrie a été progressive et qu’elle suit l’évolution de la société.

«Au début des années 80, on ne pensait même pas que le bruit avait un impact sur les baleines. Maintenant, on a commencé à prendre les signatures acoustiques des bateaux de la flottille du parc marin pour éventuellement identifier des solutions plus pointues, par exemple modifier les bateaux ou moins utiliser ceux qui sont les plus bruyants», illustre Robert Michaud.

À la question peut-on monter sur un bateau pour aller observer les baleines sans se sentir coupable, Robert Michaud répond oui. Il prédit tout de même que l’observation des baleines se fera mieux dans 10 ans qu’aujourd’hui, tout comme elle se fait aujourd’hui d’une manière plus éthique qu’il y a 10 ans.

 «Il ne faut pas lâcher», dit-il.

En général, les «alpinistes en herbe» n'escaladent pas... (Photo Tashi Sherpa, archives Associated Press) - image 3.0

En général, les «alpinistes en herbe» n’escaladent pas l’Everest jusqu’à son sommet, mais se rendent jusqu’à l’un des deux camps de base, à 5154 ou 5364 m d’altitude.

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Protection de l’environnement

Pratique contestée: L’ascension de l’Everest

L’image est frappante: un ciel bleu, des sommets enneigés et… des centaines de bouteilles de plastique qui jonchent le sol. L’une des plus célèbres montagnes du monde est aujourd’hui victime de sa popularité.

La plupart des «alpinistes en herbe» n’escaladent pas l’Everest jusqu’à son sommet, mais se rendent jusqu’à l’un des deux camps de base, à 5154 ou 5364 m d’altitude.

«Il y a des gens qui se disent qu’ils doivent cocher l’Everest sur leur liste, déplore Richard Rémi, fondateur de l’agence de voyages d’aventure Karavaniers. Beaucoup de gens le font donc pour les mauvaises raisons. Est-ce que ça se traduit par des bonnes pratiques? Je pense que certains d’entre eux ne sont pas préoccupés par la culture et l’environnement.»

Résultat: le paysage de cette montagne mythique est assombri par un amoncellement de détritus laissés par les marcheurs de plus en plus nombreux.

«Où vont-ils, ces déchets ? demande celui qui agit également à titre de guide. Le Népal n’a pas assez d’incinérateurs pour disposer des bouteilles de plastique.»

Il tient toutefois à souligner que la situation n’est, selon lui, pas pire qu’il y a 15 ans, même s’il y a plus d’achalandage.

Un exemple à suivre: Le parc de la Rivière-des-Mille-Îles

Lieu de villégiature très fréquenté au début des années 1900, la rivière des Mille Îles a ensuite été abandonnée parce que trop polluée.

«C’était un égout à ciel ouvert», illustre le cofondateur du parc, Jean Lauzon.

Puis, au milieu des années 80, avec son collègue Michel Aubé, il a décidé d’agir. S’est alors amorcée une vaste opération de dépollution et de protection de l’environnement. L’endroit est ensuite devenu un lieu protégé.

 «Si on n’avait pas été là, le territoire aurait probablement été tout remblayé pour du développement, estime M. Lauzon. Dans les îles, il y aurait des maisons partout», poursuit celui qui décrit l’endroit comme un «joyau en milieu urbain».

Situées dans le nord-ouest du Panamá, face à... (PHOTO THINKSTOCK) - image 4.0

 

Situées dans le nord-ouest du Panamá, face à la mer des Caraïbes, les îles San Blas occupées majoritairement par le peuple kuna sont maintenant prises d’assaut par les croisiéristes.

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Protection de la culture

Pratique contestée: Croisières aux îles San Blas

Situées dans le nord-ouest du Panamá, face à la mer des Caraïbes, ces îles occupées majoritairement par le peuple kuna sont maintenant prises d’assaut par les croisiéristes.

C’est du moins ce que rapporte Richard Rémi, fondateur de l’agence de voyages d’aventure Karavaniers. Ce peuple est notamment reconnu pour ses molas, une forme d’artisanat permettant de concevoir des plastrons ou des tuniques. Les passagers des bateaux se les arrachent, provoquant une forte hausse de la demande.

«Il faut qu’ils tissent davantage et ils n’ont plus de temps pour le reste», se désole M. Rémi, qui ajoute du même souffle que l’économie de ce peuple dépend maintenant essentiellement des touristes. «Si, au moins, ça rapportait beaucoup d’argent.»

C’est que les excursionnistes qui débarquent demeurent peu de temps dans l’île, une journée tout au plus. Et la majorité mange et s’abreuve sur le bateau.

Un exemple à suivre: Le site de Wendake

À proximité de la Capitale-Nationale, la nation huronne-wendat a développé l’art d’accueillir les visiteurs sur son territoire. Les gens de la communauté ont ainsi notamment mis en place l’Hôtel-Musée Premières Nations et reconstruit une maison longue. Ils organisent également des visites guidées sur leur territoire, le tout dans le plus grand respect de la culture huronne, assure Sébastien Desnoyers-Picard, conseiller en marketing pour Tourisme autochtone.

S’il admet qu’il existe toujours un danger de «folklorisation» et de mise en scène exagérée, M. Desnoyers estime qu’il est important d’insister sur le fait qu’il s’agit d’un site de reconstitution. Les guides portent effectivement des costumes traditionnels, mais on se fait un point d’honneur de remettre les pendules à l’heure en expliquant que les membres de la communauté ne vivent plus de cette façon. Et ce, même si «les Français s’attendent à voir des plumes».

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L’Everest a-t-il vraiment rapetissé?


Les gros séismes font des dégâts considérables en pertes humaines et à l’environnement connu. D’après des satellites, le mont Everest auraient perdu un iota de sa grandeur, reste maintenant à l’officialiser avec une équipe qui fera une expédition pour prendre les mesures. Donc, une histoire à suivre …
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L’Everest a-t-il vraiment rapetissé?

 

Une expédition de cinq personnes se mettra en... (Tashi Sherpa, archives AP)

Une expédition de cinq personnes se mettra en marche à la fin de l’hiver et prendra des mesures au sol avec des instruments pour déterminer l’altitude réelle du pic, officiellement à 8848 mètres au niveau de la mer, a indiqué un autre responsable à l’AFP.

TASHI SHERPA, ARCHIVES AP

Agence France-Presse
New Delhi

 

Une expédition scientifique se rendra sous peu au mont Everest pour mesurer si le toit du monde a très légèrement diminué lors du séisme qui a frappé le Népal il y a deux ans.

Des relevés satellites indiqueraient que le tremblement de terre meurtrier de magnitude 7,8 d’avril 2015 a rabaissé le plus haut sommet du monde de quelques millimètres ou centimètres, mais la question n’a pas été tranchée de manière définitive à ce jour.

« Deux ans se sont écoulés depuis le gros séisme au Népal et il y a un doute dans la communauté scientifique sur le fait que (l’Everest) ait réellement diminué », a déclaré mardi à l’agence PTI Swarna Subba Rao, chef géomètre de l’Inde, « nous allons le mesurer de nouveau ».

Une expédition de cinq personnes se mettra en marche à la fin de l’hiver et prendra des mesures au sol avec des instruments pour déterminer l’altitude réelle du pic, officiellement à 8848 mètres au niveau de la mer, a indiqué un autre responsable à l’AFP.

L’observation devrait requérir un mois de travail sur place, puis deux semaines d’étude des données avant qu’elles ne soient officiellement proclamées.

Le violent tremblement de terre de 2015, qui a coûté la vie à 9000 personnes et détruit un demi-million d’habitations, aurait aussi déplacé la terre sous la capitale népalaise Katmandou de quelques mètres.

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En revenant de l’Everest, les alpinistes devront prendre 8 kg de déchets


Je ne comprends pas que les autorités au Népal soient obligées de mettre des conditions pour escalader le mont Everest pour nettoyer les déchets que les alpinistes laissent lors de leur passage. Il me semble que conquérir cette montagne c’est un surpassement personnel et une humilité a la nature, alors comment se fait-il que ces personnes n’ont pas de remords de contaminer une beauté naturelle ..
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En revenant de l’Everest, les alpinistes devront prendre 8 kg de déchets

 

Selon Martin Edström, photographe et volontaire du projet environnemental Saving Mount Everest et interviewé par le Daily Mail en mai 2013, « 50 tonnes de déchets sont abandonnées chaque saison par les touristes ». © AFP Photo, Namgyal Sherpa, Files

Devant les quantités grandissantes de détritus qui s’accumulent sur la voie d’accès au plus haut sommet du monde, les autorités népalaises durcissent le ton. Les alpinistes devront non seulement redescendre leurs propres déchets mais, en plus, collecter ceux des autres. Ils laisseront donc la montagne plus propre qu’à leur arrivée…

Les alpinistes qui partent à l’assaut du mont Everest devront ramener huit kilogrammes de déchets à leur descente sous peine de poursuites judiciaires. Une décision qui a pour but de nettoyer le sommet le plus haut de la Terre, a indiqué lundi un responsable népalais.

Les pentes de l’Everest sont jonchées de déchets laissés par les expéditions qui se succèdent depuis des décennies, à un rythme de plus en plus soutenu : bouteilles d’oxygène, tentes, détritus divers et même les corps d’alpinistes ayant succombé et qui ne se décomposent pas à cause du froid extrême.

« Afin de nettoyer le mont Everest, le gouvernement a décidé que chaque membre d’une expédition doit ramener au moins huit kilogrammes de déchets, en plus de ses propres déchets », a indiqué un responsable du ministère népalais du Tourisme, Madhusudan Burlakoti.

Les bouteilles d’oxygène forment une grande part de la masse des déchets abandonnés par les visiteurs du mont Everest. On voit ici une récolte effectuée à 7.400 m lors d’une opération de nettoyage menée en 2011 par l’Everest Summiteers Association.

L’Everest, un site devenu touristique

Cette nouvelle règle s’appliquera aux alpinistes partant du camp de base, à partir du mois d’avril, a précisé le responsable auprès de l’AFP. Les expéditions devront soumettre leurs détritus à un bureau qui s’installera près du camp de base. Ce bureau est également destiné à fournir une assistance médicale et à résoudre les conflits qui éclatent parfois entre alpinistes et guides locaux.

Les expéditions doivent pour le moment déposer une caution de 4.000 dollars qui leur est rendue au retour si elles ont prouvé qu’elles ont ramené matériel et détritus. Mais ce règlement est difficile à appliquer.

« Nos efforts précédents n’ont pas été couronnés de succès. Cette fois-ci, si les alpinistes ne ramènent pas les déchets, nous les poursuivrons en justice et nous les punirons », a prévenu le responsable du ministère.

En février, le Népal a réduit la somme que doit verser chaque alpiniste pour grimper l’Everest et d’autres sommets, afin d’attirer plus de touristes. Mais cette décision a suscité les inquiétudes des défenseurs de la nature et de la montagne, qui redoutent un accroissement des volumes de détritus, alors que le massif et ses glaciers sont déjà affectés par le réchauffement du climat. L’Everest est une source importante de revenus pour le Népal, un pays pauvre. Des centaines d’alpinistes se pressent sur ses pentes chaque année au printemps, notamment en avril et en mai. La photo d’une file de montagnards à l’assaut de l’Everest prise en 2012 par Ralf Dujmovits est devenue célèbre

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