Le Saviez-Vous ► Pourquoi ne jamais manger la partie « saine » d’un morceau de pain moisi ?


Quand j’étais petite, le pain n’avait pas le temps de moisir. Aujourd’hui, je préfère le mettre au congélateur et prendre selon mes besoins tranche par tranche. Si une partie du pain est moisi, il n’est pas conseillé de couper ce qui est apparent et manger le reste.
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Pourquoi ne jamais manger la partie « saine » d’un morceau de pain moisi ?


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Les humains mangent du pain depuis des milliers d’années. On pense que la fabrication du pain remonte à l’Égypte ancienne, vers 300 av. J.-C., lorsque les grains étaient broyés à l’aide de roches.

C’est un aliment de base de la plupart des repas et certains jours peuvent faire partie de chaque repas que nous mangeons.

Il n’y a rien de plus décevant que de planifier un délicieux sandwich et de constater que la moisissure a commencé à envahir votre pain.

Ce que la plupart d’entre nous font, c’est couper la partie moisie en pensant que le reste du pain est bon. Mais après avoir appris ceci, je ne le referai plus jamais.

Voici ce qui se passe si vous mangez la partie « saine » du pain moisi.

Selon Tech Insider, manger du pain moisi peut être dangereux pour votre corps et peut vous rendre extrêmement malade.

« La moisissure est une sorte de champignon. Comme un champignon, il possède un grand nombre de racines appelées hyphes qui s’étendent sous la surface visible. Par conséquent, tout le morceau de pain est criblé de moisissure « , selon Tech Insider.

Manger une autre tranche de pain qui ne présente aucun signe de moisissure est également dangereux parce que la moisissure libère des spores dans l’air qui peuvent infecter le pain entier.

Certaines moisissures sont plus dangereuses que d’autres

Il convient de noter que les moisissures ne sont pas toutes dangereuses. Nous mangeons de la moisissure dans d’autres aliments comme le fromage et la sauce soja, mais certaines des moisissures qui poussent sur le pain peuvent être dangereuses.

« Si vous en mangez continuellement, vous pouvez avoir des symptômes d’empoisonnement tels que des vomissements, des douleurs à l’estomac et des lésions rénales. Mais c’est extrêmement rare », selon le médecin-chef Johan Tham.

Johan insiste cependant que pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli, manger de la moisissure peut être « extrêmement dangereux ».

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Pour en savoir plus sur les dangers potentiels de la consommation de pain moisi, visionnez la vidéo ci-dessous et n’oubliez pas de partager cette information importante avec vos amis.

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Le Saviez-Vous ► Allergies: 10 idées reçues au banc d’essai


Quand j’étais plus jeune, on entendait que très rarement des gens aux prises avec des allergies. Alors qu’aujourd’hui, c’est un vrai problème et il semble que les allergies vont augmenter dû à plusieurs causes comme, la pollution, tabac. Sachez que même si aujourd’hui, vous n’êtes pas allergique rien ne dit qu’un jour les choses pourraient changer
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Allergies: 10 idées reçues au banc d’essai

 

Allergies: 10 idées reçues au banc d'essai

Les allergies sont présentes toute l’année. Photo Fotolia

L’Organisation mondiale de la santé prévoit qu’en 2050, 50 % de la population sera affectée par au moins une allergie.

Christine Rolland, directrice de l’association Asthme & allergies, décrypte les idées reçues sur cette maladie.

LES ALLERGIES SONT PLUS PRÉSENTES AU PRINTEMPS QU’EN HIVER.

FAUX. Les allergies sont présentes toute l’année. On répertorie des allergies aux acariens, aux poils d’animaux, aux moisissures, aux aliments, aux médicaments, l’asthme allergique et les allergies cutanées.

IL Y A PLUS DE PERSONNES ALLERGIQUES À LA CAMPAGNE QU’EN MILIEU URBAIN.

FAUX. Les allergies sont plus fréquentes en milieu urbain, notamment à cause d’une conjonction de facteurs. L’un d’entre eux, la pollution atmosphérique, aggrave l’allergie aux pollens.

SI L’ON ÉTERNUE BEAUCOUP AU PRINTEMPS, ON EST FORCÉMENT ALLERGIQUE.

VRAI ET FAUX. L’éternuement n’est pas le seul signe d’allergie. Si au printemps, on éternue et que l’on a le nez qui coule ou qui est bouché, les yeux qui démangent et moins d’odorat, on peut raisonnablement penser à l’allergie.

L’AUGMENTATION DE LA FRÉQUENCE DES ALLERGIES EST DUE À L’ENVIRONNEMENT.

VRAI. Une hypothèse relie la modification de notre flore intestinale et respiratoire à la diminution de la biodiversité de notre environnement. Cette modification provoque une rupture de notre tolérance, qui définit l’allergie. Mais il existe d’autres facteurs qui interviennent dans l’apparition des allergies. En premier lieu, le tabagisme (actif et passif) ainsi que d’autres types de pollution atmosphérique extérieure et intérieure, la modification du mode alimentaire.

IL FAUT FAIRE UN TEST CUTANÉ POUR SAVOIR À QUOI ON EST ALLERGIQUE.

VRAI. En plus d’un interrogatoire précis sur les circonstances d’apparition des signes de l’allergie, les tests cutanés et/ou si nécessaire une prise de sang pour doser les «IgE spécifiques» permettent d’identifier le ou les allergènes responsables. Ils peuvent être pratiqués dès le plus jeune âge.

L’AIR INTÉRIEUR EST MOINS POLLUÉ QUE L’AIR EXTÉRIEUR.

FAUX. L’environnement intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’extérieur. Dans les lieux clos, plusieurs allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (acariens, poils d’animaux, moisissures…). À ces allergènes s’ajoutent les «polluants domestiques» utilisés au quotidien. Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques (tabac, produits d’entretien, désodorisants…).

LES SÉNIORS NE PEUVENT PAS DEVENIR ALLERGIQUES.

FAUX. Contrairement aux idées reçues, l’allergie peut survenir aussi chez les séniors, à 60 ans ou plus tard encore. Malheureusement, leurs symptômes sont souvent attribués à d’autres causes que l’allergie, retardant la prise en charge et le retour à des conditions de vie normales.

LES ALLERGIES NON TRAITÉES N’ONT PAS DE GRAVES CONSÉQUENCES.

FAUX. Une rhinite allergique «banale», par exemple (éternuements, nez bouché, nez qui coule, yeux qui piquent), peut évoluer vers des problèmes respiratoires bronchiques potentiellement graves : 30 % des rhinites allergiques non traitées évoluent en asthme.

LE TRAITEMENT ANTIHISTAMINIQUE PERMET UNE VIE NORMALE.

VRAI ET FAUX. Le traitement antihistaminique peut soulager efficacement des symptômes, mais il est parfois insuffisant. En fonction du type et de la sévérité de l’allergie, il est possible d’avoir recours à l’immunothérapie allergénique (désensibilisation).

LA PHYTOTHÉRAPIE ET L’HOMÉOPATHIE SONT DES TRAITEMENTS EFFICACES.

FAUX. Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, on ne peut pas affirmer que ces traitements permettent de soigner les allergies. Ils peuvent être utilisés en complément, mais ne remplacent pas les traitements traditionnels, car ils n’ont pas fait la preuve de leur efficacité.

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