Le vernis à dents, la dernière tendance loufoque


Non merci, je préfère les dents au naturel ! Bien que ce soit du vernis qui peut partir qu’en se lavant les dents, je me pose quand même des questions sur la composition de ce produit, car il faut bien qu’il soit un temps soit peu résistant au moins à la salive.
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Le vernis à dents, la dernière tendance loufoque

Kale, Kiwi… De plus en plus de bébés ont des prénoms d’aliments sains


Une tendance a donné des prénoms d’aliments sains aux enfants. Cette tendance serait aux États-Unis, pour notre oreille, je trouve que cela sonne bien dans la langue anglaise que traduire, mais en français, pas vraiment
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Kale, Kiwi… De plus en plus de bébés ont des prénoms d’aliments sains

Trop mimi ! | Nadine Primeau via Unsplash CC License by

Trop mimi ! | Nadine Primeau via Unsplash CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur Quartz

Les aliments stars des régimes sont populaires auprès des jeunes parents.

Chaque génération est traversée par ses modes et ses tendances, qui vont de la façon de s’habiller aux noms à donner à ses enfants. Certains héritent ainsi du nom d’un (ou plusieurs) sportif qui a fait vibrer ses parents, d’autres d’une actrice qui les a émus aux larmes. D’autres encore porteront apparemment toute leur vie le nom du régime de leurs géniteurs.

En effet, le site BabyCenter a récemment dévoilé son classement annuel des prénoms les plus populaires aux États-Unis. Si le haut de la liste est dominé par des prénoms plutôt classiques (Sophia et Olivia pour les filles; Jackson et Liam pour les garçons), il semblerait que la nouvelle tendance soit aux aliments sains.

Romarin et Chou Frisé

«Alors que les fast-food et les snack perdent du terrain au profit du mieux manger et des régimes, de plus en plus de millénial et de personnes de la génération Z choisissent des noms qui reflètent leur amour de la nourriture saine», explique Baby Center, en se basant sur les milliers de prénoms entrés dans sa base de données par ses utilisateurs et utilisatrices.

Pour les filles par exemple, les noms en hausse sont: Kale (chou frisé), Kiwi, Hazel (noisette), le plus classique Clementine, Sage (sauge), Rosemary (romarin) et Saffron (safran). Le safran est d’ailleurs une épice qui va à tout les genres puisque le prénom Saffron est aussi donné à des petits garçons, ainsi que Sage et Hazel. Il faut toutefois admettre que les prénoms sonnent mieux en anglais.

D’après le magazine Bon Appétit, appeler ses enfants par des noms d’aliment n’est pas nouveau. Le premier Kale est né en 1962. Et il semblerait que le prénom suive le légume. La majorité des bambins prénommés ainsi sont nés en Californie, là où ce légume est en grande partie cultivé.

D’autres facettes du mode de vie healthy sont tendance puisque les prénoms tirés de sentiments positifs, comme Peace, Harmony et Hope sont aussi de plus en plus donné aux bébés.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 10 aliments bientôt dans nos assiettes : sucette lyophilisée, chewing-gum à l’or fin, thé au collagène


Même l’alimentation a une mode, la nourriture d’autrefois est soit mit aux oubliettes ou reviennent de façon plus exotique. À Paris, un salon de l’alimentation expose différents produits provenant partout dans le monde.
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10 aliments bientôt dans nos assiettes : sucette lyophilisée, chewing-gum à l’or fin, thé au collagène

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Le SIAL Paris, le plus grand salon alimentaire mondial, rassemble tous les deux ans plus de 7.200 exposants de 119 pays qui viennent présenter leurs dernières innovations. Nous en avons sélectionné 10 qui illustrent les grandes tendances alimentaires actuelles..

Que va-t-on manger demain ? Plusieurs grandes tendances se dessinent lorsque l’on parcourt le SIAL dont l’édition 2018 s’est tenue du 21 au 25 octobre à Paris. Ce salon alimentaire présente les dernières innovations en matière d’alimentation avec plus de 400.000 produits venus du monde entier.

« Cette année marque le grand retour du goût, ou plutôt des goûts nouveaux et puissants », asserte Nicolas Trentesaux, le directeur du salon.

 On voit ainsi émerger la mode des aliments fermentés, inspirés de la K-Food (nourriture coréenne).

De plus en plus de Français se déclarent aussi « flexitariens », ce qui encourage les fabricants à multiplier les produits à base de protéines végétales comme les « faux » burgers aux légumineuses, les desserts au lait d’amande ou de chanvre et même du foie gras vegan. On note aussi une volonté de manger « responsable », avec une offre exponentielle de produits bio ou locaux. Les alicaments, un temps passés de mode, reviennent sous le prisme de la santé, avec du thé au collagène ou une boisson au melon enrichie en acide hyaluronique. Enfin, les aliments sophistiqués, comme le jambon Bellota aux inclusions de truffe ou le ketchup aux paillettes d’or doivent apporter plaisir et découverte. Bon appétit !

    Soda fermenté Mygutness

    Ce soda biologique riche en probiotiques artisanal et vegan surfe sur la vague coréenne des produits fermentés comme le fameux kimchi (chou fermenté aux épices). Disponible en trois saveurs (cola, framboise et citron gingembre), il contient des bactéries bénéfiques pour la flore intestinale.

  • Fabricant : Captain Kombucha

  • Pays : Portugal

Soda fermenté riche en probiotiques. © SIAL Paris 2018

Soda fermenté riche en probiotiques. © SIAL Paris 2018

    Ail noir du Nord

    Fabriqué par une PME française de Cuincy (Nord), cet ail noir est issu d’une très ancienne variété d’ail, appelée Rose du Nord. Son goût doux et sucré est semblable à celui de la réglisse, avec des saveurs de pruneaux, de chocolat et des arômes balsamiques. L’ail noir est considéré comme cinquième saveur appelée « umami ». Il est utilisé depuis des siècles en Asie pour ses pouvoirs antioxydants.

  • Fabricant : Potdevin-Caron

  • Pays : France

 

Ail noir du Nord. © SIAL Paris 2018

Ail noir du Nord. © SIAL Paris 2018

    Sucette de fruits lyophilisés Bekids

    Ces bâtonnets de fruits lyophilisés, nomades et sans sucre ajouté, constituent une alternative saine aux glaces ou aux biscuits pour le goûter des enfants. Présentés en sachets individuels, ils sont pratiques à emporter et se déclinent en quatre parfums exotiques : pastèque, mangue, ananas et banane.

  • Fabricant : Betters International

  • Pays : Monaco

Fruits lyophilisés en bâtonnet. © SIAL Paris 2018

Fruits lyophilisés en bâtonnet. © SIAL Paris 2018

    Café arabica infusé à l’azote Vobe nitro

    Avec seulement 18 calories pour 100 ml, ce café infusé à l’azote donne à la boisson une texture « crémeuse » alors qu’il ne contient ni lait ni crème. Peu sucré, il contient autant de caféine qu’une tasse de café normale. Le fabricant compte à présent utiliser cette technologie d’infusion à l’azote pour d’autres types de boissons.

  • Fabricant : Vobe Nitro

  • Pays : Irlande

Café arabica infusé à l’azote. © SIAL Paris 2018

Café arabica infusé à l’azote. © SIAL Paris 2018

    Thé au collagène Eternitea

    Ce thé « beauté » contient 2,5 g de collagène par bouteille, une protéine qui donne à la peau son élasticité. Il contient également du moringa, réputé pour ses propriétés antioxydantes et sa richesse en vitamine E, ainsi que de l’aloe vera, aux vertus hydratantes et censées favoriser la régénération cellulaire. Pauvre en calories, il est disponible en deux goûts (yuzu et pamplemousse).

  • Fabricant : Eternitea

  • Pays : Royaume-Uni

Thé au collagène bon pour la peau. © SIAL Paris 2018

Thé au collagène bon pour la peau. © SIAL Paris 2018

    Steak végétarien Beyond Burger

    Ce burger 100 % végétal est fabriqué à partir de pois qui apportent les protéines, de pommes de terre pour la texture, d’huile de coco pour le côté « juteux » et de betterave pour donner la couleur rouge. Au final, une « fausse viande » aux aspects de steak haché qui contient 20 g de protéines par portion, soit autant qu’un steak de viande normal.

  • Fabricant : Beyond Meat

  • Pays : États-Unis

Steak 100 % végétal. © SIAL Paris 2018

Steak 100 % végétal. © SIAL Paris 2018

    Cardamome dorée en chewing-gum

    La cardamome est une épice habituellement en poudre pour parfumer le curry ou le café, mais elle est aussi croquée en fin de repas pour rafraîchir l’haleine. C’est justement cette propriété qui a conduit à l’invention de ce chewing-gum, composé d’une capsule de cardamome infusée de safranet recouverte d’or comestible 24 carats. Une gomme 100 % biodégradable qui ne laisse pas de trace.

  • Fabricant : KLG Spice

  • Pays : États-Unis

Cardamome en chewing-gum recouverte d’or. © SIAL Paris 2018

Cardamome en chewing-gum recouverte d’or. © SIAL Paris 2018

    Légumes secs germés

    Les graines germées sont plus digestes et plus riches en nutriments que les aliments secs. Prêtes à cuisiner, ces graines fermées de pois chiche, quinoa ou lentilles évitent la corvée de trempage qui prend plusieurs jours. Source de vitamines, protéines et Gaba (acide aminobutyrique), réputé pour ses vertus antistress, elles se consomment en salade chaude ou froide.

  • Fabricant : Sabarot

  • Pays : France

Lentilles, pois chiche et quinoa germés. © SIAL Paris 2018

Lentilles, pois chiche et quinoa germés. © SIAL Paris 2018

    Bretzels aux carottes

    Les biscuits apéro se résument le plus souvent aux chips et aux snacks salés bourrés de sel et d’huile. Avec ces sticks de bretzels aux carottes et à la farine d’épeautre bio affichant moins de 3,8 g de lipides aux 100 g, le fabricant allemand Freche Freunde cible spécialement les enfants.

  • Fabricant : Freche Freunde

  • Pays : Allemagne

Snacks bretzels aux carottes. © SIAL Paris 2018

Snacks bretzels aux carottes. © SIAL Paris 2018

    Poudre de protéines Big bang food

    À base de criquets, de spiruline ou de krill antarctique, ces poudres superprotéinées s’ajoutent aux plats salés ou sucrés. Elles permettent de compléter l’apport en protéines pour les personnes dénutries ou les sportifs. Malgré leurs atouts, les aliments à base d’insectes ont cependant encore du mal à émerger en France.

  • Fabricant : Globexplore

  • Pays : France

Poudre protéinée de spiruline, criquet et krill antarctique. © SIAL Paris 2018

Poudre protéinée de spiruline, criquet et krill antarctique. © SIAL Paris 2018

https://www.futura-sciences.com

Cette étrange chaussure de luxe est fabriquée sur mesure grâce à l’impression 3D !


Chaussure de luxe pour les riches ! Tout fait avec l’information et l’impression 3D. C’est vraiment laid et à mon avis, c’est de l’argent gaspillé.
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Cette étrange chaussure de luxe est fabriquée sur mesure grâce à l’impression 3D !

 

chaussure luxe impression 3D

Crédits : Ica & Kostika sur Instagram

par Yohan Demeure

Différentes marques de chaussures de sport ont élaboré quelques prototypes de chaussures imprimées en 3D. En revanche, cette excentrique Mycelium Shoe est une chaussure de luxe faite sur mesure. Et oui, l’impression 3D semble avoir mis un pied dans la mode !

Évidemment, cette chaussure – qui ne passe pas inaperçue – ne conviendra pas à tout le monde en termes de goût et de couleurs, mais également au niveau du porte-monnaie. En effet, la Mycelium Shoe conçue par le studio de design américain Ica & Kostika sera destiné à un public plutôt fortuné avant la fin de l’année 2018, dans le cadre d’une collection baptisée Exobiology.

Il faut savoir que le studio Ica & Kostika est un spécialiste des chaussures de luxe fabriquées via des procédés assistés par informatique. L’impression 3D a donc été naturellement intégrée dans un projet. La conception de la Mycelium Shoe requiert que le client prenne ses pieds en photo. Un algorithme assurera ensuite la mission d’en faire une représentation 3D pour modeler la chaussure et permettre l’impression.

Le nom Mycelium Shoe fait référence à la structure en filament de certains champignons, et lorsque l’on observe la chaussure, il serait facile de penser que cette structure est aléatoire. En réalité, celle-ci est réellement déterminée à l’avance, comme l’indiquent les représentants du studio :

«Dans les zones où la chaussure touche le sol, le réseau est constitué de cellules compactes pour une plus grande résistance à l’usure .»

chaussure luxe impression 3D 2

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Crédits : Ica & Kostika sur Instagram

Lorsque l’on observe à nouveau cette chaussure à l’apparence métallique, il est également aisé de penser que celle-ci est peut-être trop rigide et inconfortable. Mais les designers sont parvenus à jouer sur les matériaux. En effet, les parties intérieures sont plus souples puisque celles-ci sont faites de polyuréthane thermoplastique (TPU).

«Dans les zones où l’intérieur couvre les muscles squelettiques du pied, le réseau est fait de cellules plus souples et plus flexibles.»

Concernant l’aspect métallique, il s’agit effectivement de métal – mais pas d’impression 3D métal. Il s’avère que les designers ont utilisé le procédé de frittage sélectif par laser (SLS), une méthode permettant de recouvrir un polymère d’une fine couche de métal (cuivre, chrome et nickel).

https://sciencepost.fr/

Des robes en peau de bananes: la nouvelle idée d’une entreprise de mode pour réduire le gaspillage


Quoique les peaux de banane, feuilles d’ananas et autres matières organiques sont compostables, il est intéressant de faire des vêtements de façon plus naturels et sûrement moins pollueurs
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Des robes en peau de bananes: la nouvelle idée d’une entreprise de mode pour réduire le gaspillage

 

Une banane | Mauro Cateb via Flickr CC License by

Une banane | Mauro Cateb via Flickr CC License by

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Fast Company

Circular Systems utilise aussi d’autres matériaux comme le chanvre ou les feuilles d’ananas.

On connaissait les baskets en plastique recyclé pour dépolluer les océans; voici maintenant les robes en peau de bananes et les T-shirts en écorce de sucre de canne. Dans un récent article, Fast Company présente Circular Systems, une entreprise de l’industrie de la mode qui recycle les déchets alimentaires pour en faire des vêtements.

À l’origine de cette initiative: Isaac Nichelson.

Dans les années 90, ce défenseur de longue date d’une «industrie de la mode durable» prend conscience de la quantité de produits chimique qui sont utilisés pour produire du tissu. Pourtant, pas plus tard que dans les années 60, «97% des fibres utilisées dans les vêtements étaient issues de produits naturels», rappelle Fast Company.

«Aujourd’hui, [l’industrie de la mode] est tellement extractive et destructrice. Et nous regardons nos ressources diminuer alors que la population augmente», s’inquiète Nichelson.

Avec l’aide d’un scientifique, Yitzac Goldstein, et d’un des artisans de la légalisation du chanvre au Canada, Geof Kime, l’industriel a donc créé Circular Systems.

270 millions de tonnes de peau et de tiges de bananes par an

Tous les trois sont partis d’un constat: des tonnes de nourriture sont gaspillés ou détruites à perte chaque année. Exemple, rapporte Fast Company: nous mangeons 100 milliards de bananes par an, ce qui crée pas moins de 270 millions de tonnes de déchets que l’on laisse pourrir ou que l’on brûle.

«Les brûler pollue l’air, et les laisser pourrir libère du méthane dans l’atmosphère, ce qui contribue au réchauffement climatique», développe le magazine.

Autre constat, souligné sur le site de Circular Systems: chaque année, 32 millions d’hectares de paille de riz sont brûlés en Inde.

L’entreprise de Nichelson a choisi de se concentrer pour le moment sur cinq matières: les peaux de bananes, les feuilles d’ananas, les fibres de lin, les écorces de sucre de canne et les tiges de chanvre. Avec ces différents matériaux, Circular Systems assure pouvoir produire 250 millions de tonnes de fibres par an, soit 2,5 fois la demande actuelle.

Alors, prêts à porter un pantalon en feuilles d’ananas ?

http://www.slate.fr/

Inde: des victimes d’attaques à l’acide vedettes d’un défilé haute couture


Je lève mon chapeau à ces femmes qui ont subi des attaques à l’acide par leur mari, ou un proche de la famille ont défilé sans cacher leurs cicatrices au visage. Avec des grands designers de mode, elles ont pu montrer la réalité injuste et irréparable qu’on fait des hommes sur elles. Cela prend beaucoup de courage et de détermination pour prendre leur vie en main
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Inde: des victimes d’attaques à l’acide vedettes d’un défilé haute couture

Reshma Qureshi est l'une des participantes à ce... (PHOTO DOMINIQUE FAGET, AFP)

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Reshma Qureshi est l’une des participantes à ce défilé réservé aux survivantes du fléau des attaques à l’acide en Inde.

PHOTO DOMINIQUE FAGET, AFP

 

Agence France-Presse
NEW DELHI

Neuf femmes défigurées par de l’acide ont défilé samedi soir lors du premier événement de haute couture réservé aux survivantes du fléau que représente ce type d’agressions en Inde.

Ces femmes, presque toutes victimes de leurs maris ou d’un parent proche, ont défilé dans des robes réalisées par les meilleurs designers indiens, comme Rohit Bal, Ranna Gill et Archana Kochhar. Aucune n’a couvert son visage.

«J’étais très nerveuse», a déclaré Meena Khatoon après son aventure sur le podium.

Mais cette mère d’un jeune fils, originaire de New Delhi, qui a été attaquée par son ex-mari, a insisté sur le fait qu’elle avait quelque chose à prouver.

«Les gens détournaient souvent le regard quand je sortais dans la rue. Ils changeaient de direction quand ils me voyaient. Je devais faire face à beaucoup de problèmes», a-t-elle reconnu à l’AFP.

«Mais un jour je me suis dit, si c’est comme ça que tu vois les choses, ainsi soit-il. Je dois construire ma vie, je veux que mon fils fasse des études et je dois le soutenir». Meena Khatoon dirige maintenant sa propre petite entreprise de réparation de téléphones portables.

Elle a été aidée par Make Love Not Scars, qui organisait le défilé samedi. L’ONG aide les survivantes à reconstruire leur vie et, dans de nombreux cas, leur visage.

Des milliers de cas

L’ONG a notamment aidé Reshma Bano Qureshi, 20 ans, qui est apparue l’année dernière à la fashion week de New York et qui est en train d’écrire un livre.

La jeune femme, agressée il y a trois ans par son beau-frère, qui pensait jeter de l’acide sur sa femme, craignait également de quitter sa maison pour affronter les regards.

«J’avais peur que ça se reproduise. J’étais mal à l’aise avec la réaction des gens dans la rue».

«Les gens diraient « »qu’est-ce qu’il t’est arrivé? », « personne ne t’épousera » ou « avec un visage déformé tu n’es pas belle », mais je suis fière de moi et j’ai confiance en ce que je suis. Je veux que les gens sachent que le visage n’est pas ce qui te rend beau, c’est ton coeur».

Des centaines d’attaques à l’acide sont signalées chaque année en Inde, mais Tania Singh, vice-présidente de Make Love Not Scars, croit qu’il s’agit plutôt de milliers d’attaques.

Selon elle, les gouvernements locaux ne rapportent pas tous les cas. De plus, certaines femmes meurent avant qu’une enquête criminelle ne soit lancée et certaines choisissent de rester avec des familles violentes.

«Nous avons eu un cas où une femme a été attaquée trois fois par son mari, mais continue à vivre avec lui».

L’hôtel Lalit, où le défilé de mode se tenait, a fourni une chambre à une femme attaquée il y a deux semaines et qui attend de l’aide.

Pour Tania Singh, le défilé était un très bon moyen pour que les survivantes reprennent confiance en elles.

Au début, beaucoup de femmes refusent d’enlever leur voile quand elles vont à Make Love Not Scars.

«Elles disent «nous ne pouvons pas le faire, nous sommes vraiment laides» et nous leur disons que ce n’est pas vrai, vous n’êtes pas laides, c’est la société qui est laide.»

Le défilé de mode est «l’occasion de réaliser qu’elles méritent la reconnaissance, l’amour et leur place dans la société. Maintenant, elles peuvent retourner dans la rue et dire au monde qu’elles n’ont pas à cacher leur visage et leurs cicatrices. C’est au monde de changer sa façon de penser.

http://www.lapresse.ca/

Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance


Heu … Non merci ! Ne vous inquiétez pas, les extensions de poils au nez ne sont pas à la mode, enfin pour le moment. Cependant, il intéressant de savoir qu’arracher des poils de nez peut amener des conséquences assez graves, alors au mieux, si nécessaire, il est préférable de les tailler
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Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance

 

INSTAGRAM @GRET_CHEN_CHEN

Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance

Une nouvelle mode poilante.

BEAUTÉ – « T’as de belles narines, tu sais? » Un jour, peut-être, on pourra entendre cette phrase dans les plus beaux films romantiques, pendant que les âmes les plus sensibles, émues, sortiront leurs mouchoirs pour essuyer leurs larmes naissantes. Ce n’est pas tout de suite, mais un premier pas vient d’être franchi dans cette direction. C’est le site Allure qui a repéré cette presque tendance essentielle.

Une jeune chinoise a posté sur son compte Instagram un selfie à l’esthétique avant-gardiste, ce jeudi 5 octobre. @Gret_Chen_Chen a décidé de faire un pied-de-nez aux canons habituels de la beauté, et de défricher ce continent inexploré de l’élégance que sont les narines. Alors elle a posé des extensions sur leur pourtour.

Oui. Des extensions pour poils de nez.

Elle a posté un deuxième selfie, qu’elle semble avoir supprimé depuis, mais que le site Preen a eu le temps de capturer.

Cette information essentielle a fait le tour du globe, de son compte Instagram chinois aux États-Unis, en passant par la Hongrie.

Si cette glorification de la narine semble pour l’instant courageuse, c’est bien parce que les normes qui règnent sur notre appendice nasal sont strictes, jusqu’à nous mettre en danger: le moindre poil qui dépasse est souvent considéré comme disgracieux.

Ces poils sont pourtant un filtre à impuretés et protègent la paroi de nos narines, comme le détaillait Michel Cymes ce jeudi 5 octobre dans sa chronique sur RTL.

Chaque poil de nez arraché représente un risque supplémentaire d’attraper des panaris, furoncles, intoxications alimentaires, arthrites, ostéites, pneumonies…

Niveau beauté, on peut les tailler, mais il n’est pas franchement recommandé de les arracher.

Un peu comme les cils, d’ailleurs, qui protègent les yeux et évitent qu’ils s’assèchent. Ces pouvoirs, d’après une étude publiée par la Royal Society, seraient limités par les extensions pour cils. Les déposer sur le pourtour des narines semble donc être un très bon compromis.

http://www.huffingtonpost.fr

Une charte commune pour interdire les mannequins trop maigres


La mentalité de la mode de présenter des mannequin de maigreur extrême va t’elle vraiment changer ? Si cette charte est respectée, dans un avenir prochain, les mannequins pourront t’ils enfin montrer la diversité dans les grandes marques
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Une charte commune pour interdire les mannequins trop maigres

 

Une création d'Haider Ackermann présentée dans le cadre... (PHOTO ARCHIVES AFP)

Une création d’Haider Ackermann présentée dans le cadre de la Fashion Week parisienne en septembre 2012.

PHOTO ARCHIVES AFP

 

ANNE-LAURE MONDESERT
Agence France-Presse
Paris

Les géants du luxe Kering et LVMH, représentant des grands noms de la mode comme Gucci, Saint Laurent, Vuitton et Dior, ont adopté une charte commune pour interdire le recours à des mannequins trop maigres et âgés de moins de 16 ans.

Rendue publique mercredi, à la veille de l’ouverture des défilés new-yorkais, cette charte «sur les relations de travail et le bien-être des mannequins» a été signée dans une démarche inédite après des polémiques, notamment sur les conditions d’un casting lors de la Fashion Week parisienne en février.

«Frapper fort»

Elle prévoit une série d’engagements destinés à s’appliquer immédiatement dans le monde entier, lors des séances photos pour des campagnes publicitaires et les défilés de mode des marques appartenant à ces deux géants français.

Kering contrôle les marques Gucci, Bottega Veneta, Saint Laurent, Balenciaga, Alexander McQueen, Christopher Kane, et Stella McCartney. LVMH détient Dior, Vuitton, Givenchy, Céline, Kenzo, Fendi, Loewe, Berluti, Pucci, Marc Jacobs et Loro Piana.

«Nous voulions aller vite et frapper fort, pour que les choses bougent vraiment, et essayer d’inciter au maximum les autres acteurs de la profession à nous suivre», a déclaré à l’AFP le PDG de Kering, François-Henri Pinault.

Antoine Arnault, membre du conseil d’administration de LVMH et fils du PDG Bernard Arnault, a salué une charte qui «change vraiment la donne».

Ces engagements vont au-delà de dispositions légales sur l’emploi des mannequins entrées en vigueur en France en mai. La charte requiert ainsi la présentation d’un certificat médical datant de moins de six mois, tandis que la loi prévoit que ce certificat – prenant notamment en compte l’indice de masse corporelle (IMC) du mannequin -, peut remonter jusqu’à deux ans.

Alors que la maigreur des mannequins fait régulièrement polémique, les marques s’engagent à bannir les tailles les plus petites, inférieures au 34 (taille française) pour les femmes et 44 pour les hommes.

«La disposition sur la taille, couplée au certificat médical de moins de six mois, est une mesure très forte qui va nous permettre d’avancer», s’est félicité M. Pinault.

«Beaucoup de gens ne connaissent même pas l’existence de la taille 32», a reconnu Antoine Arnault. «Mais un certain nombre de créateurs faisaient faire leurs prototypes en 32. C’est maintenant terminé, les tailles seront désormais à partir du 34, ce qui est déjà assez petit», a-t-il dit à l’AFP.

«Des abus»

Les maisons s’interdisent également d’embaucher des mannequins de moins de 16 ans pour des vêtements destinés à des adultes.

«Il y a eu des abus», a estimé Antoine Arnault. «Une jeune fille de 15 ans n’a pas le bagage nécessaire pour affronter le monde difficile de la mode et du mannequinat», a ajouté le responsable, marié au mannequin Natalia Vodianova.

Le jeune âge des mannequins est aussi souvent critiqué: des adolescentes de 14 et 15 ans ont foulé dans le passé les podiums de marques prestigieuses.

La charte encadre les conditions de travail des mannequins, plus particulièrement celles des plus jeunes (16 à 18 ans), et les «situations de nudité ou semi-nudité». Elle prévoit aussi qu’ils aient «accès à une nourriture et à des boissons adaptées à leurs besoins alimentaires».

La Fashion Week parisienne avait été marquée en février par une polémique déclenchée par le directeur de casting américain James Scully. Il avait notamment mis en cause les conditions d’un casting réalisé pour Balenciaga par deux de ses concurrents, les accusant de traitement «sadique et cruel» à l’encontre de jeunes filles forcées d’attendre des heures dans un escalier.

La mise en oeuvre de ces règles sera supervisée par un comité de suivi instauré par les deux groupes.

«Les PDG des marques de mon groupe vont veiller à ce que les mesures soient appliquées partout. Une marque qui ne conformerait pas à la charte devrait me rendre des comptes», a averti François-Henri Pinault, qui souhaite également dans l’avenir «avancer vite» sur la question de la diversité des mannequins.

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Le Saviez-Vous ► Les protections solaires du néolithique à nos jours


Depuis des millénaires que l’être humain se protège du soleil sans savoir vraiment le côté néfaste des rayons UV. À chaque époque, il y avait des solutions plus ou moins efficaces, mais le vêtement fut vraiment la meilleure protection. Dans les années 1200, on affirmait que la femme parfaite devait avoir la peau blanche pour éviter de ressembler à une paysanne. Odieux n’est pas ? Puis viens les grandes marques et la mode de bronzage qui apparaissent XIXe siècle qui était au début plus ou moins efficaces surtout qu’être bronzé était signe de santé.
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Les protections solaires du néolithique à nos jours

 

Photo : ec.gc.ca

Depuis le néolithique, hommes et femmes enduisent leurs corps de différentes substances ou se couvrent pour se protéger du soleil. Découvre les astuces au fil des siècles.

(Toutes les illustrations sont de l’Agence Rol, sur Gallica et datent des années 1920)

PAR MARINE GASC

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La protection solaire durant l’Antiquité

Des petits récipients contenant des poudres d’ocre et de cendres, ont été retrouvés, ils datent d’au moins cent siècles avant notre ère et il est possible d’imaginer que les hommes et les femmes s’en servaient de maquillage mais aussi et surtout de protection solaire. Aucune source sure. Il faut attendre l’Égypte antique pour lire sur un papyrus toute une liste de produits utilisés pour se protéger des rayons du soleil. On peut d’abord citer le mesdemet, le fameux khôl, dont on s’entoure les yeux pour se protéger du soleil, des insectes et du vent. Mais aussi des huiles (de jasmin) ou encore de l’Aloe Vera, des corps gras qui apaisent la peau et qui protègent du soleil lorsqu’on les mélange à différentes poudres comme la céruse de plomb (qui fait tomber les dents et file le saturnisme) ou le charbon.

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La méthode la plus efficace et sans risque reste le coton, eh oui ! Il n’y a rien de tel qu’un bon t-shirt pour se protéger, mais aussi d’un chapeau ou d’une ombrelle. Il faut savoir qu’en Egypte, en Mésopotamie et en Chine tout le monde utilisait des ombrelles. D’ailleurs, on a rendu l’ombrelle imperméable pour se protéger de la pluie, mais dans un premier temps, il s’agissait vraiment d’éviter les coups de soleil. Dans d’autres contrées, telles que l’Inde ou l’Afrique du Nord, on utilise plutôt des turbans, des chapeaux à larges bords ou différents voiles. En Grèce, durant l’Antiquité, on se couvre la tête, et Celsus (un savant, qu’ils disent) conseille de se frotter les parties du corps exposées au soleil avec du pétrole. L’épaisseur du pétrole protège la peau. Mais on imagine qu’il y a des effets secondaires peu agréables comme des irritations cutanées, des problèmes respiratoires et on parle aujourd’hui de perturbations endocriniennes. On évitera donc la méthode grecque. Les Tibétains, à la même époque, utilisaient une crème solaire à base de goudron et d’herbes…

Le saviez-vous ?

Déjà durant l’Antiquité, on recommande en Grèce et à Rome de s’exposer quelques minutes par jour au soleil afin de d’améliorer son moral et ses humeurs mais il faut attendre 1888 pour que le médecin Paul Pouzet mette au point l’Héliothérapie…

Le soleil médiéval, on en fait quoi alors ?

Figurez-vous que je n’ai pas trouvé grand chose à propos des protections solaires au Moyen-Age, différents écrits parlent cosmétiques, maquillages, onguents, mais rien qui s’intéresse véritablement au soleil. Et pourtant, on sait que la haute-société fuit ses effets et que les paysans qui y sont confrontés toute l’année doivent bien se protéger, sans doute avec des chapeaux et des tenues en coton !

Dans tous les cas, la femme parfaite doit avoir la peau blanche, comme le décrit Jean de la Halle en 1276 :

« De la tête aux pieds, sa peau est blanche. Son front est large, dégagé ; l’arête du nez belle et droite ; les sourcils forment un arc fin et bien dessiné ; les yeux, noirs, sont grands sous de fines paupières ; la bouche est fine, mais charnue en son centre, vermeille comme la rose. La nuque est fine, blanche et ronde, sans la moindre pilosité. La gorge est blanche et longue et les seins petits et durs, les bras fins et longs et les mains fines et blanches. » (Les diktats sur les corps féminins existent depuis toujours hein)

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Trotula, une célèbre médecin dont je vous parlerai dans un prochain article, donne une recette pour se protéger de la déshydratation cutanée provoquée par la chaleur. Tout d’abord l’eau de rose. Il faut s’en enduire le visage et appliquer ensuite de l’huile de lis et bien masser pour faire pénétrer. Elle le conseille « pour protéger le visage, le soir devant le feu ». On peut aisément penser que cette méthode était également utilisée pour les coups de soleil mais Trotula n’y fait pas référence. En revanche, elle donne aussi des astuces pour se blanchir la peau à base d’argile blanche, de céruse et de poudre d’alun. A Versailles, on utilise une autre solution : la saignée ! Eh oui, en évacuant une partie du sang, on permet au visage d’avoir l’air blême et malade. Et c’est souvent la véritable conséquence.

Cette mode de la peau laiteuse ne disparaît que bien plus tard, aussi, jusqu’à la fin du XIXe siècle, on reste autant que possible à l’ombre ou on se protège avec des vêtements amples en coton épais, des chapeaux et des voiles. Hommes et femmes se poudrent le visage avec des produits à base de plomb, on sait aujourd’hui que ça en a tué plus d’un ! Au XIXe siècle, dans le tableau « La promenade », Claude Monet illustre bien la protection de femmes contre le soleil : vêtements longs, chapeau, ombrelle…

Les grandes découvertes du XIXe siècle

Au XIXème siècle, les bains de mer commencent à se répandre sur toutes les côtes, il existe alors les cabanes de plage pour se protéger du soleil, mais l’ombrelle se démocratise et elle évolue aussi. On l’agrandit et on la renforce, c’est l’apparition du parasol ! Ainsi protégée, toute la famille peut partir sur la plage sans risquer de bronzer et de ressembler à un paysan.

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Si jusqu’à la fin des années 1800, la peau laiteuse était une mode, on comprend à cette même époque que les UV peuvent avoir des impacts positifs sur l’homme, c’est ce que l’on va travailler avec l’héliothérapie, mais on découvre surtout la radiation des ultraviolets et leurs effets néfastes sur l’organisme. En 1820, le docteur anglais Everand Home observe les effets de la chaleur sur la peau mais sans rien de plus. En 1858, le docteur français Charcot note que les ultraviolets provoquent des inflammations des yeux et de la peau. Et en 1891, Widmark et Hammer recommandent de se protéger du soleil avec des crèmes à base de quinine, mais on n’y fait pas grand cas, car à l’heure de la Belle Époque, on sort, on danse et l’heure n’est pas à la prévention des cancers de la peau et autres maladies photosensibles et puis après la Première Guerre mondiale, on part à la plage avec les congés payés !

Les congés payés, la plage et le bronzage

A vrai dire, la crème solaire telle qu’on la connaît est apparue avant les congés payés, elle date de 1928 et a initialement été commercialisée aux États-Unis. En revanche, en France, c’est bien en 1936, année des premiers congés payés que l’Oréal met en vente sa crème solaire qu’il teste déjà depuis plusieurs années. Son slogan « bronzer sans brûler ».

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Eh oui, durant les années 1920, il existe des produits dont l’efficacité n’est pas optimale hein. La mode est au bronzage depuis qu’en 1920 Coco Chanel a pris un coup de soleil énorme sur la croisette. Ses fans ont décidé de reproduire son bronzage en prenant des coups de soleil (depuis toujours je dis que la mode c’est de la merde). Il faut être rouge puis bronzé pour être hype, on oublie le teint clair et la peau laiteuse, il faut prouver qu’on part en vacances, alors hommes et femmes s’exposent au soleil durant de longues heures avec des crèmes solaires approximatives. En 1925 Joséphine Bakerest sur toutes les affiches et on lui envie son teint, de plus, on donne au soleil de nombreuses vertus.

Jean Cocteau écrit lui-même :

« Fais-moi le corps tanné, salé / fais ma grande douleur s’en aller / […] Soleil, je supporte tes coups / tes gros coups de poing sur mon cou » ou encore « Tu grises mieux que l’opium ».

Le soleil devient une drogue et le bronzage le fruit d’une addiction.

Vogue en 1931 donne de nombreux conseils pour éviter les taches de rousseur, les faire disparaître, ou encore bronzer sans cramer ! En réalité, il y avait déjà beaucoup de publicités dans Vogue.

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Le teint bronzé est désormais signe de bonne santé. Beaucoup de personnes utilisent des huiles végétales comme le coco ou la vanille, ça sent bon, c’est exotique, ça hydrate mais en aucun cas ça ne protège !! Comme la graisse à traire, oui ça stimule le bronzage mais il n’y a aucun filtre pour les UV et ça crame ! La graisse à traire c’est uniquement un corps gras que l’on met sur les mamelles des vaches pour éviter les crevasses due à la traite pendant l’hiver… Alors si tu fous ça sur le dos de ton gamin sur la plage de la Grande-Motte, faut pas s’étonner si tu rentres à la maison avec une écrevisse et un mélanome. En 1940, c’est la crème Deliel marron qui est la plus efficace. Mais l’Ambre Solaire cartonne avec ses publicités mettant en avant des pin-up au corps sculpté et au bronzage parfait.

L’évolution des protections solaires

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les soldats dans le Pacifique utilisent une protection solaire à base de pétrole : « dark red veterionary petrolatum ». Il s’agit d’un corps gras et rouge, semblable à de la vaseline, mais qui pue… Mais c’est efficace. La marque Coppertone améliore la composition est connaît un grand succès avec son slogan « Je bronze plus vite avec Coppertone ». Eh oui, faut rentabiliser les vacances ; On reste peu longtemps sur la plage mais il faut être vite bronzé.

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Il faut attendre les années 1950 pour voir les premières grandes évolutions, on trouve différentes textures : mousse, spray, huile et on obtient des protections solaires avec des indices anti-UV un peu plus importants et efficaces. En 1960 on se rend compte qu’il faut protéger la peau du soleil toute l’année et en particulier lors des vacances au ski. Garnier lance en premier une gamme pourles sports d’hiver. Le problème c’est que ça empêche de bronzer efficacement alors comment prouver qu’on est en bonne santé et qu’on a du fric pour partir en vacances ? La solution est toute trouvée mais il faut attendre les années 1980 et l’apparition de l’autobronzant… Ça donne un aspect bronzé et un teint halé. Enfin, avouons-le, durant les années 1980, la peau est plutôt orange que caramel. Les années 1990 sont marquées par l’apparition des protections solaires waterproofs !

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A ce jour, des chercheurs britanniques recherchent une solution sur le long terme, une pilule qui protégerait la peau contre le soleil pendant plusieurs semaines.

http://www.racontemoilhistoire.com

Pour lutter contre l’effet de groupe, le chimpanzé est aussi nul que l’homme


Un comportement social observé chez le chimpanzé qui s’avère inutile, car il n’est pas une question de survie, ni de se nourrir est comparable chez l’être humain. Un singe fait quelque chose de différent alors son clan fini par imiter et cela devient une coutume comme l’être l’humain qui par exemple juste à voir les piercings, la mode en général etc ..
Nuage

 

Pour lutter contre l’effet de groupe, le chimpanzé est aussi nul que l’homme

 

Un chimpanzé dans un zoo japonais, le 16 février 2009 | Yoshikazu TSUNO / AFP

Un chimpanzé dans un zoo japonais, le 16 février 2009 | Yoshikazu TSUNO / AFP

Elise Costa

Lorsqu’un soigneur du refuge pour chimpanzés de Chimfunshi voit l’une des femelles s’insérer un brin d’herbe dans l’oreille, il n’en pense pas grand-chose. Jusqu’à ce qu’il observe un nombre croissant de chimpanzés se trimballant à leur tour avec un brin d’herbe dans l’oreille. Qu’est-il en train de se passer?

 

Quel est notre rapport aux animaux? Comment nous nous épaulons et parfois, nous détruisons? Cet été, Slate vous raconte des histoires extraordinaires d’animaux sauvages et domestiques à travers le monde pour nous aider à comprendre qui ils sont et qui nous sommes.

En 2007, un membre de l’équipe de Chimfunshi se promène dans le parc. Chimfunshi est un sanctuaire pour chimpanzés situé au nord de la Zambie, en Afrique australe. Dans les années 1980, Sheila et David Siddle ont décidé d’ouvrir ce centre de soins après avoir recueilli un bébé chimpanzé mal en point. Si ce couple de Britanniques a d’abord fait sourire, ils ont vite été adoubés par la primatologue superstar Jane Goodall, ce qui leur a valu une certaine reconnaissance internationale. Aujourd’hui, Chimfunshi réunit près de 140 chimpanzés. Ils vivent séparés en quatre groupes, quatre communautés qui ne se côtoient pas. En ce matin de 2007 donc, le membre de l’équipe –premier témoin de l’affaire– se trouve au milieu du groupe 4. C’est alors qu’il remarque Julie.

Julie est une femelle chimpanzé de 18 ans. Il la voit ramasser un brin d’herbe séché, semblable à de la paille. Elle ne joue pas avec. Elle ne le mâchonne pas. Elle regarde son brin d’herbe, puis se le met dans l’oreille. Elle le laisse là tandis qu’elle va se reposer. Elle le garde pour jouer. Elle l’a toujours quand elle part faire la toilette de son fils Jack. La tige ocre pendouille hors de l’orifice, le long de son visage. Le soigneur sourit. Après tout, pourquoi pas? Peut-être que ça l’amuse. De nombreux cas d’animaux farceurs ont bien été répertoriés au cours des dernières années (par exemple en 2006 par Mim Eichler Rivas, dans son livre Beautiful Jim Key), tout comme on sait que le rire est un état non réservé aux êtres humains (l’étude de Jaak Panksepp et Jeff Burgdorf a ainsi montré, en 2003, que les rats pouvaient aussi se poiler).

Mais la blague devient récurrente. À leur tour, différents soigneurs voient Julie ramasser un long brin d’herbe séchée, se le mettre dans l’oreille et vaquer à ses occupations. Ils se demandent ce qu’elle fiche. Son brin d’herbe ne sert à rien. Il n’a d’autre utilité que d’être là, dans son oreille. L’affaire dure un moment.

Contrairement à ce qu’on croyait, le chimpanzé peut imiter ses congénères

 

En 2010, le professeur néerlandais Edwin van Leeuwen décide d’aller voir de lui-même si ce qui se raconte est vrai. L’éthologue raconte par mail la première fois qu’il a posé le pied à Chimfunshi:

«Le sanctuaire est un endroit incroyable pour ces chimpanzés qui ont été victimes du comportement profondément cruel et stupide de certains hommes. Ils peuvent se remettre sur pied et devenir à nouveau eux-mêmes, trouvant une nouvelle famille chimpanzé, dans un parc naturel immense. Merveilleux! (…) Et là, il y a cette femelle qui se met très souvent ce brin d’herbe dans l’oreille, ce qui semble lui plaire – en tous cas elle ne semble pas stressée ni rien – puis qui retourne à sa vie de chimpanzé… ce qui est vraiment drôle à voir!»

C’est drôle, dit Edwin van Leeuwen, car se fourrer un brin d’herbe dans l’oreille n’est pas un comportement typique du chimpanzé. Depuis le temps que les scientifiques étudient le Pan troglodytes, cela se saurait. Mais le propre des scientifiques est aussi d’être curieux. Cela ne sert à rien a priori mais cela soulève une question: pourquoi Julie fait-elle ça?

Avec l’aide de l’équipe zambienne, Van Leeuwen décide alors de filmer les chimpanzés des quatre groupes (à cette époque, ils sont 94 primates à être logés au parc). Tous les jours, pendant un an.

Et petit à petit, le phénomène s’étend. Dans le groupe 4, de plus en plus de chimpanzés adoptent le même comportement que Julie. Cela commence par son fils Jack (4 ans), puis ses amis Kathy (13 ans), Val (12 ans), Miracle (11 ans), et ainsi de suite. De manière étrange, la chose ne se propage pas aux autres groupes. Seule la bande de Julie procède à ce rituel caractéristique.

«C’est devenu, explique Edwin van Leeuwen, un signe distinctif du groupe. Très peu d’entre eux ne l’ont jamais fait, à peu près 80% des membres du groupe se sont mis un brin d’herbe dans l’oreille… ce qui veut dire qu’ils l’ont socialement appris.»

À la fin de la période d’observation, l’homme récupère près de sept cent cinquante heures de tournage. Il découvre ce que le brin d’herbe dans l’oreille n’est pas: il n’est pas un comportement social lié à l’évolution de l’espèce; il n’est pas motivé par un quelconque facteur écologique; il n’est pas un mécanisme de survie; il n’a aucun but biologique. En un mot, il ne sert à rien.

«C’est devenu une tradition!», dit-il.

Ce que le comportement des chimpanzés dit de nous

Le consensus veut pourtant, en psychologie cognitive, que les chimpanzés soient incapables de surimitation ou de copie aveugle.

Chez l’être humain, «les expérimentations montrent que les gens copient des actions irrationnelles “parce que c’est comme cela qu’on fait”. Ce processus est crucial pour la construction de la culture humaine et de l’identité du groupe. On ne le trouve pas chez les chimpanzés.» 

Dans la revue SociologieS(octobre 2011), on lit: «Alors que les enfants ont tendance à “surimiter” (overimitation) les gestes qu’un expérimentateur effectue devant eux, même s’ils sont clairement inutiles, les chimpanzés ne copient que les manipulations qui permettent effectivement d’obtenir une récompense (Whiten et al., 2005).»

L’étude de Van Leeuwen publiée en 2014 sur le brin d’herbe dans l’oreille («grass-in-the-ear behavior») montre l’inverse.

«Les chimpanzés ne s’imitent pas simplement quand cela est nécessaire –pour manger ou survivre. Ils le font parfois sans raison apparente, comme les êtres humains, peut-être pour être comme l’autre (bien qu’évidemment, nous ne connaissons pas leur motivation).» 

Autrement dit, les chimpanzés peuvent aussi choisir d’arborer un accessoire tendance et lancer une mode. À moins qu’il ne s’agisse d’une blague qui va trop loin.

Car plus étonnant: lorsque Julie –it-girl de la tendance du brin d’herbe dans l’esgourde– décède en mai 2013, l’équipe de Chimfunshi rapporte avoir observé que d’autres membres de son groupe perpétuaient la tradition. Un geste qui nous ressemble énormément.

«Ce sont nos similitudes et différences [avec les chimpanzés] qui peuvent nous aider à comprendre l’évolution des comportements socio-cognitifs: quand notre culture, notre coopération, notre sociabilité ont commencé, et pourquoi? Nous avons besoin de références non humaines pour répondre à ces questions.»

Méfiance: entre la capacité à agir pour la beauté de la chose et le besoin de rigueur scientifique, nous n’en sommes plus qu’à quelques chromosomes près.

http://www.slate.fr/