Cet étrange animal qui tourne sur les réseaux sociaux n’est pas un «fake»


Un très bel insecte qui est assez impressionnant ne pique pas et ne mord pas et est herbivore. En fait, c’est un papillon de nuit qui vit En Asie du Sud-Est.
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Cet étrange animal qui tourne sur les réseaux sociaux n’est pas un «fake»

 

De quoi alimenter vos cauchemars!

Mais quelle est cette créature à l’apparence physique bien particulière? C’est sans doute la question que vous vous êtes posée si vous avez vu cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Et ce n’est pas un fake comme certains ont pu le penser.

En réalité, il s’agit d’un insecte, plus précisément d’un papillon, portant le nom de « Creatonotos Gangis« . Ce petit animal vit majoritairement en Asie du sud-est (Inde, Sri Lanka, Thaïlande) mais peut également être aperçu dans le nord de l’Australie. La bestiole présente sur la vidéo a d’ailleurs été observée en Indonésie. Certains la découvrent par l’intermédiaire de cette publication mais cette espèce n’a rien de nouvelle ni de mystérieuse, loin de là.

Inoffensif pour l’être humain

Elle a été découverte en 1763 par le biologiste suédois Carl von Linné et retranscrite dans son ouvrage taxinomique intitulé « Centuria Insectorum ». Comme vous pouvez le voir ci-dessus, cet insecte porte plusieurs teintures selon la zone du corps. Ses ailes sont noire et beige et son abdomen est largement orange voire rouge avec de petites taches noires et jaunes.

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Mais la particularité de cette mite tient évidemment à ses quatre sortes de « tentacules »velus qui sortent de son abdomen. Scientifiquement, celles-ci sont des « coremeta » et ont une importance cruciale.

Ce papillon se nourrit de plantes qui produisent des alcaloïdes pyrrolizidiniques. Une alimentation ô combien importante pour son métabolisme puisqu’elle lui permet de sécréter, au-niveau de ses coremata, de « l’Hydroydanaidal », un phénomène chimique propre aux insectes.

Généralement dotés de ces branches poilues, les lépidoptères mâles les utilisent pour attirer d’éventuels partenaires grâce à la sécrétion évoquée juste au-dessus. Tout est donc parfaitement lié. D’une envergure de 4 cm, ce papillon de nuit s’avère inoffensif malgré son apparence atypique, il ne mord pas et ne pique pas non-plus.

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Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Un virus de l’aile déformée, nouvelle menace pour les abeilles


Les abeilles ont bien des misères que même des virus minuscules peuvent les affecter, comme une petite mite qui raccourcit les ailes et leur espérance de vie
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Un virus de l’aile déformée, nouvelle menace pour les abeilles

 

Environ 20 000 espèces d'abeilles fertilisent plus de... (PHOTO AP)

Environ 20 000 espèces d’abeilles fertilisent plus de 90% des 107 principales cultures du monde. Les Nations unies estiment que 40% des pollinisateurs invertébrés sont menacés d’extinction.

PHOTO AP

Un virus qui déforme les ailes des abeilles sauvages mellifères réduit la durée de vie de ces insectes, déjà confrontés à de nombreuses menaces pour leur survie, indique une étude mercredi.

Ce virus, propagé par de microscopiques mites, perturbe le butinage des abeilles et raccourcit leur vie, ont montré pour la première fois des expériences menées par une équipe de chercheurs.

«Le virus de l’aile déformée a fortement réduit les chances des ouvrières de vivre au-delà de l’âge du butinage», expliquent les scientifiques dans la revue Royal Society Journal Proceedings B.

Il a aussi «réduit l’espérance de vie et l’ensemble des activités» des abeilles infectées, ajoutent-ils.

Dans le monde entier, et particulièrement en Europe et en Amérique du Nord, les abeilles ont été décimées ces dernières années par un mal mystérieux, «le syndrome de l’effondrement des colonies», qui se traduit par la disparition ou la mort de populations entières.

Les chercheurs ont accusé les pesticides, des virus, des champignons, des parasites ou la malnutrition résultant de cultures moins variées et de fleurs moins nombreuses.

L’enjeu n’est pas seulement la survie des abeilles.

Des scientifiques ont récemment calculé que 1,4 milliard d’emplois et les trois quarts des cultures mondiales dépendent des pollinisateurs, principalement des abeilles.

Au total, environ 20 000 espèces d’abeilles fertilisent plus de 90% des 107 principales cultures du monde.

Parallèlement, les Nations unies estiment que 40% des pollinisateurs invertébrés – en particulier des abeilles et des papillons – sont menacés d’extinction.

Le virus a déjà été reconnu comme une menace pour les abeilles dont il détériore la capacité à se souvenir de l’endroit où elles ont été.

Cet agent pathogène est présent presque partout dans le monde et touche jusqu’aux trois quarts des ruches dans certaines zones.

Il était également soupçonné d’affecter le vol et la durée de vie mais les preuves manquaient. Cette nouvelle étude lève tous les doutes.

Une équipe de chercheurs dirigée par  Kristof Benaets, du Laboratoire de socio-écologie et d’évolution sociale de Louvain (Belgique), a réalisé une expérience utilisant la radio-identification.

De petits émetteurs placés sur des abeilles saines et d’autres infectées ont permis aux scientifiques de suivre leurs mouvements et de les comparer.

«Suivre l’activité en dehors des ruches est essentiel pour étudier l’impact d’agents pathogènes sur la santé des abeilles mellifères», soulignent les chercheurs.

Le virus n’a pas réduit le nombre ou la durée des sorties effectuées par les ouvrières pour collecter du pollen.

Mais il les a poussées à commencer à butiner trop jeunes, a révélé l’étude.

Elles étaient moins douées pour accomplir leur tâche et sont mortes plus tôt que les abeilles non infectées.

Le virus «a eu un effet global fortement négatif», conclut l’étude.

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Une mite nommée Trump pour sa coiffure singulière


Je doute que cela que cette mite puisse attendrir Donald Trump sur l’environnement et la protection des espèces menacées.
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Une mite nommée Trump pour sa coiffure singulière

 

Cette mite, première espèce scientifiquement baptisée en référence... (PHOTO WIKICOMMONS)

Cette mite, première espèce scientifiquement baptisée en référence à Donald Trump, se trouve dans le sud de la Californie.

PHOTO WIKICOMMONS

Agence France-Presse
Los Angeles

 

Un scientifique a nommé une mite en s’inspirant de Donald Trump à cause de la coiffure de ce papillon de nuit ressemblant à celle du futur président américain.

Le Neopalpa donaldtrumpi a été découvert par un chercheur canadien, Vazrick Nazari, qui s’est dit frappé par la ressemblance entre les écailles dorées sur la tête de la mite et la chevelure du magnat de l’immobilier.

Il dit aussi avoir choisi le nom de ce petit papillon de nuit de 9 millimètres par souci écologique, afin d’attirer «davantage l’attention sur la protection de fragiles habitats aux États-Unis qui abritent encore beaucoup d’espèces inconnues», a écrit M. Nazari dans une étude publiée mardi dans la revue zoologique ZooKeys.

Cette mite, première espèce scientifiquement baptisée en référence à Trump, se trouve dans le sud de la Californie mais son habitat s’étend à la Basse Californie au Mexique.

L’an dernier, une chenille trouvée dans l’Amazonie au Pérou avait été surnommé de manière informelle Trumpapillar à cause du duvet jaune orangé qui le recouvrait.

D’après la revue scientifique Live Science, il y a neuf espèces qui portent le nom du président sortant Barack Obama, plus qu’aucun autre président, dont un poisson que l’on trouve dans un récit corallien d’Hawaï et une mygale.

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Un sapin de Noël héberge jusqu’à 25.000 invertébrés !


Ceux qui ont fêté Noël et qu’ils ont décoré un sapin naturel pour l’occasion, vous seriez peut-être surpris du nombre inimaginable qui se sont invités par la même occasion. Pendant l’hiver, plusieurs insectes sont en hibernation sur le sapin, comme les araignées, acariens, mites etc.. Et à la chaleur, c’est pour eux un printemps hâtif. Il n’y a pas de risque sauf que pour les allergies
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Un sapin de Noël héberge jusqu’à 25.000 invertébrés !

 

Delphine Bossy, Futura-Sciences

 

Un arbre de Noël est couvert d’arthropodes. Ces petites bêtes s’y nichent pour hiberner tranquillement durant l’hiver. On peut compter jusqu’à 25.000 acariens, poux, araignées… sur le même arbre.

Qu’il soit bien décoré ou non, rien n’y changera, le sapin de Noël grouille de petits invertébrés. Acariens, mites, araignées, poux… tous ces discrets rampants nichent dans l’arbre et se retrouvent dans les ménages le soir du réveillon. D’après Bjarte Jordal, de l’université de Bergen, ces arbres peuvent héberger jusqu’à 25.000 individus. Si certains en doutent, une expérience simple permet de s’en convaincre : secouer son sapin de Noël sur une nappe blanche pour découvrir ce qu’il cache.

En hiver, certains petits arthropodes hibernent, ou, dirait un informaticien, passent en veille prolongée. Afin de de se reposer paisiblement durant les heures froides de l’hiver, acariens, poux et autres petits arthropodes, ralentissent leur métabolisme jusqu’à presque rien. Mais lorsque le sapin est installé bien au chaud, les animaux, brusquement réchauffés, sont déboussolés. Croyant le printemps arrivé, ils se réveillent.

Picea pungens « Montgomery » de Pologne, un conifère de la famille des pinacées. On le surnomme sapin bleu du Colorado car c’est dans cette région des États-Unis qu’un botaniste, Charles Parry, le découvrit en 1862. © Nova, GNU Free Documentation License, Version 1.2

Picea pungens « Montgomery » de Pologne, un conifère de la famille des pinacées. On le surnomme sapin bleu du Colorado car c’est dans cette région des États-Unis qu’un botaniste, Charles Parry, le découvrit en 1862. © Nova, GNU Free Documentation License, Version 1.2

Un arbre de Noël coupé en arrière-pays est plus riche en arthropodes qu’un arbre issu de cultures dédiées. Mais que l’on se rassure, ces petites bêtes ne sont pas dangereuses. De plus, la majorité des espèces vit dans l’arbre. Le sapin est leur habitat et elles ne devraient pas avoir envie de visiter le foyer. S’ils ne sont pas dangereux, certains acariens peuvent tout de même déranger les personnes allergiques.

Certains ont déjà évoqué le risque de transmission de tiques. Mais il est bien faible. En Norvège, en moyenne trois arbres par an contiennent des tiques et il faudrait que l’animal de compagnie se niche au pied de l’arbre et devienne vecteur de transmission. Et si tique il y a, lorsque l’arbre arrive au foyer, il est en hibernation et lorsque l’arbre quitte le foyer, l’acarien est déjà mort. Bjarte Jordal relativise :

« Il y a plein de bêtes dans les plantes en pot ! Il n’y a rien de différent avec les arbres de Noël ».

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15 animaux très étranges


 

Il y a des animaux tant d’animaux sur terre, dans les airs et les mers qu’il est difficile de tous les connaître et voici un échantillons dont certains nous en avons eu connaissance par les médias à cause de leur étrangeté
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15 animaux très étranges

 

Le poisson pacu

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Le colibri Hawk-Moth

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Atretochoana

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Le poisson-perroquet

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Le Requin Goblin

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Le poisson-chauve souris Galapagos

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Umbonia Spinosa

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Un curieux animal

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Un mantis

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Une mite vénézuélienne

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Un isopod géant

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Une vipère des buissons

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Une drôle de grenouille

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Un Okapia

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Un cochon des eaux

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Des armées d’insectes contribuent à la propreté de New York


D’un côté l’on peut voir l’efficacité de voir que des insectes peuvent faire le nettoyage des déchets alimentaires et que les fourmis aident aussi à limiter les populations d’animaux nuisible tel que le rat. Mais de l’autre côté, il est aberrant de voir autant déchets de la malbouffe qui peuvent nous nourrir d’innombrables insectes et animaux nuisibles
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Des armées d’insectes contribuent à la propreté de New York

 

Les fourmis contribuent à nettoyer les villes

Les fourmis contribuent à nettoyer les villes © AFP/Archives – Eric Feferberg

Des armées d’insectes et autres arthropodes jouent un rôle important pour nettoyer les tonnes de déchets alimentaires produits par les humains qui se retrouvent dans les rues et parcs de Manhattan, ont déterminé des chercheurs.

« Nous estimons que les insectes dans la seule partie médiane du corridor de Broadway à West Street consomment plus de 950 kilos d’aliments de restauration rapide par an qui ont été jetés, soit l’équivalent de 60.000 hot-dogs », estime Elsa Youngsteadt, une chercheuse de l’Université de Caroline du Nord, principale auteur de cette recherche publiée en ligne mardi dans la revue américaine Global Change Biology.

« Ceci met en lumière le véritable service que ces insectes fournissent en éliminant efficacement nos ordures », poursuit-elle.

Ces entomologistes menaient leur étude sur les insectes urbains quand l’ouragan Sandy a frappé New York fin 2012.

Au printemps 2013, ils ont donc élargi leurs travaux pour voir si les inondations provoquées par Sandy avaient affecté le comportement des populations d’insectes dans Manhattan.

Pour mesurer les quantités de restes de nourriture consommée par ces différents arthropodes de ville dont surtout les fourmis, les millepattes, les mites et les araignées, les chercheurs ont placé les aliments les plus fréquemment trouvés dans les poubelles et sur les trottoirs, chips, biscuits, pain, hot-dog, dans plusieurs rues et parcs de la ville, dont Central Park.

Ils ont mis de la nourriture dans des cages de façon à ce que seuls les insectes puissent y accéder, et d’autres déchets alimentaires à l’air libre où différents animaux pouvaient les manger.

Vingt-quatre heures après, les scientifiques ont récupéré les restes pour mesurer les quantités qui avaient été consommées.

Ils ont constaté que Sandy n’avait pas eu d’impact sur la consommation des populations d’arthropodes à New York, ce qui est surprenant puisque de nombreux sites de la recherche avaient été inondés avec l’ouragan.

Mais la plus grande surprise a été que les populations d’insectes des rues mangeaient de deux à trois fois plus de détritus alimentaires que celles qui se trouvaient dans les parcs.

« Ceci s’explique apparemment par le fait que l’une des espèces d’insectes les plus nombreuses dans les rues de New York sont les fourmis de trottoir, particulièrement efficaces pour dévorer des déchets alimentaires dans l’environnement urbain », explique Elsa Youngsteadt.

De plus, en comparant les quantités de nourriture consommées à l’intérieur des cages et à l’extérieur, les chercheurs ont vu que d’autres animaux, surtout les rats et les pigeons, mangeaient aussi les restes de « junk-food ».

Pour ces entomologistes cela indique que les fourmis et les rats sont en concurrence pour dévorer les détritus alimentaires humains et que tout ce que mangent les fourmis échappe aux rats.

Ainsi, « les fourmis ne contribuent pas seulement à nettoyer nos villes, elles aident aussi à contenir les populations de rats et d’autres nuisibles », conclut Elsa Youngsteadt.

http://www.lepoint.fr/i

Nouveau fléau chez les abeilles


Une découverte au USA qui peut-être expliquerait le problème de mortalité chez les abeilles .. Quoiqu’il en soit au Québec cela est a vérifier, car on ne sait pas si ces causes sont aussi présente chez nous
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Nouveau fléau chez les abeilles

Les scientifiques ont observé que la mouche Apocephalus borealis infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

Photo: fournie par la San Francisco State University

Charles Côté
La Presse

Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes – virus, champignons ou autres insectes – modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

«Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38% des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

La recherche du coupable est d’autant plus intensive que les abeilles jouent un rôle capital dans la nature et dans l’industrie alimentaire.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

«Il y a une certaine logique à ce qu’on associe la mouche au CCD parce qu’elle cause une dépopulation de la ruche, dit M. Chapleau. Mais il faudrait savoir si cela peut se faire en quelques jours, comme certains apiculteurs l’ont observé.»

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

http://www.cyberpresse.ca