La police essaie de localiser le corps de l’aventurier et missionnaire qui a été tué dans une petite ile indienne par une tribu coupé volontairement du monde. Sûrement que la famille aimerait retrouvé son corps, sauf qu’il serait à mon avis, insensé que des gens puissent risquer leur vie en allant sur une île, dont les habitants ne demandent qu’à être isolé Nuage
Américain tué par une tribu: la police repère où repose son corps
John Chau aurait été tué par flèches puis enterré sur la plage par les habitants de North Sentinel.
PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @JOHNACHAU VIA REUTERS
ASHOK SHARMA Associated Press New Delhi
Les autorités ont révélé, samedi, qu’elles avaient repéré l’endroit où les membres d’une tribu vivant coupée du monde sur une petite île indienne auraient enterré le corps d’un aventurier et missionnaire américain après l’avoir tué il y a une semaine.
Durant leur visite près de l’île de North Sentinel vendredi, les enquêteurs ont vu quatre ou cinq insulaires se déplacer dans la zone et ont étudié leur comportement pendant plusieurs heures depuis leur bateau ancré à environ 500 mètres du rivage, a indiqué Dependra Pathak, le directeur général de la police de l’archipel d’Andaman et de Nicobar.
En entrevue téléphonique, M. Pathak a affirmé que les policiers avaient « plus ou moins » trouvé le site où la dépouille de John Allen Chau aurait été ensevelie par des membres de la tribu des Sentinelles.
Récupérer le corps du jeune homme de 26 ans, qui aurait été tué par flèches puis enterré sur la plage par les habitants de North Sentinel, est un véritable casse-tête pour les autorités indiennes.
Selon Dependra Pathak, l’expédition en bateau de vendredi était la seconde à être effectuée par une équipe de policiers, de gardes côtiers et de représentants des ministères des Forêts et des Affaires tribales.
L’équipe a emmené deux des sept personnes arrêtées pour avoir aidé M. Chau à se rendre sur North Sentinel dans un effort pour établir l’itinéraire de l’Américain et les circonstances de sa mort. Les pêcheurs qui ont transporté le jeune homme jusqu’à l’île ont vu des membres de la peuplade le traîner sur le sol et ensevelir son corps le matin du 17 novembre.
M. Pathak a expliqué que les enquêteurs avaient demandé à des spécialistes de les éclairer sur la conduite et le comportement des Sentinelles avant de tenter de récupérer la dépouille de John Allen Chau.
Les autorités ne s’aventurent généralement pas dans la région de North Sentinel, dont les habitants mènent le même genre d’existence que leurs ancêtres il y a des milliers d’années. Les seuls contacts, quelques visites occasionnelles durant lesquelles des représentants du gouvernement et des chercheurs ont donné des bananes et des noix de coco aux insulaires sans toutefois mettre les pieds sur la plage, remontent à plusieurs années.
Les navires indiens surveillent les eaux entourant l’île afin de s’assurer qu’aucun étranger ne s’approche des Sentinelles, qui ont souvent fait savoir qu’ils ne désiraient pas être dérangés.
D’après la police, M. Chau savait que la tribu était réfractaire à tout contact avec le monde extérieur, décochant des flèches et jetant des lances à des hélicoptères, et tuant des pêcheurs dont le bateau avait dérivé près de son île.
Les notes de l’Américain, dont des extraits ont été publiés dans les journaux indiens jeudi, montrent qu’il savait que sa vie était en danger.
« Je ne veux pas mourir, écrit le jeune homme, dont l’objectif était apparemment d’évangéliser les Sentinelles. Est-ce que ce serait préférable de partir et de laisser quelqu’un d’autre continuer le travail ? Je ne crois pas. »
John Allen Chau a payé des pêcheurs pour l’emmener près de North Sentinel puis a utilisé un kayak pour se rendre sur l’île, apportant des cadeaux comme un ballon de football et du poisson.
Cinq pêcheurs, un ami de M. Chau et un guide touristique local ont été appréhendés par les policiers pour avoir aidé la victime à réaliser son projet.
Les chercheurs savent très peu de choses sur les Sentinelles, sur leur nombre et sur la langue qu’ils parlent. Les îles d’Andaman ont déjà abrité des peuplades semblables, descendantes de migrants venus de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est qui sont installés dans l’archipel il y a très, très longtemps. Mais ces tribus ont pratiquement disparu en raison des maladies, des mariages consanguins et des migrations.
Un résumé d’une assimilation des Amérindiens (qu’on nomme à tort indien) avec un témoignage d’une amérindienne en vidéo. Quand les européens sont venu en Nouvelle-France, c’est fut le début des ennuis pour les Premières Nations. Quand les colons se sont bien installés, des pensionnats ont été créer pour provoquer un génocide culturel chez les amérindiens. C’est le coté obscur de l’histoire Canadienne qu’il ne faut ne faut pas oublier .. Des enfants ont été séparé de leurs familles, violentés, abusé sexuellement par des missionnaires pour soit disant les civilisés à la culture blanche. Nuage
Les pensionnats autochtones, le génocide culturel amérindien
RACONTÉ PAR MARINE GASC
Au XIXe siècle, les Canadiens ont créer des pensionnats pour les enfants autochtones (pour les Amérindiens) afin de les civiliser. De fait, pendant plus d’un siècle (le dernier pensionnat a été fermé en1996), les enfants étaient battus, exploités, humiliés… Découvrez les pensionnats pour autochtones ou le génocide culturel au Canada.
« Acquérir les pratiques des Blancs » dans les pensionnats
Les pensionnats avaient une mission très simple, retirer les enfants natifs américains à leurs parents afin de limiter l’influence de la culture autochtone, de leur apprendre les pratiques et les coutumes et ainsi en faire de parfaits petits Blancs. Ça fait flipper un peu et pourtant je n’invente rien, ce sont les mots du Premier ministre John A. Macdonald en 1883 :
« Les enfants indiens devraient être retirés le plus possible de l’influence de leurs parents, et la seule manière d’y arriver est de les placer dans des écoles industrielles où ils vont acquérir les habitudes et les pratiques des Blancs »
A l’époque on veut permettre aux enfants amérindiens d’avoir les mêmes chances de réussir leur vie que les Blancs. C’est plutôt cool, mais le faire en voulant gommer les différences culturelles, c’est moche. D’autant que les moyens mis en place ne permettent pas d’offrir des chances de réussite aux enfants, au mieux ils apprennent à lire et écrire, au pire ils sont humiliés du fait de leurs langues, de leurs coutumes ou de leur couleur de peau.
Entre 1880 et 1996, plus de 150 000 enfants ont été placés dans les pensionnats.
Qu’est-ce qu’un pensionnat ?
La politique d’assimilation des Amérindiens par le Canada a été mise officiellement en place en 1880, or, entre 1830 et 1880, il existe déjà des établissements pour éduquer et convertir les natifs américains afin de les intégrer à la société.
Des missionnaires catholiques en sont à l’origine « aime ton prochain, mais seulement s’il te ressemble! » En Nouvelle-France, ça ne convainc pas vraiment les parents amérindiens qui préfèrent garder leurs enfants auprès d’eux et il n’existe aucune loi et donc aucune institution pouvant les contraindre à mettre les gamins dans ces pensionnats. C’est ce qui va changer en 1876 avec la loi sur les Indiens :
« Notre législation indienne repose sur le principe que les autochtones doivent rester dans un statut de tutelle et être traités comme des pupilles ou enfants de l’État […] L’intérêt des autochtones comme celui de l’État requiert que tous les efforts soient faits pour aider l’homme rouge à sortir de sa condition de tutelle et de dépendance et il est clairement de notre savoir et de notre devoir de le préparer, par l’éducation et tout autre moyen, à un plus haut degré de civilisation en l’encourageant à assumer les privilèges et les responsabilités d’une citoyenneté entière. »
Le gouvernement fédéral décide qu’il faut des dispositions liées à l’éducation des Amérindiens (entre autres…). Et là, ça marque mal car les peuples autochtones sont obligés de laisser les enfants (à partir de 6 ans) dans les pensionnats (non mixtes). Dans un premier temps, les chefs amérindiens ne sont pas contre, ils espèrent donner aux gamins la chance de s’adapter à la nouvelle société mais aussi d’avoir l’opportunité de ne pas se laisser dominer par les étrangers en connaissant leurs codes, leurs coutumes, leurs langues. D’un autre côté, le gouvernement espère rendre les peuples autochtones plus indépendants financièrement en les intégrant dans la société et le commerce car le gouvernement verse des fonds publics aux peuples autochtones, il s’agit d’une protection financière en échange de l’occupation des terres (et j’aime autant vous dire qu’ils ne sont pas gagnants les natifs Américains).
En 1883, trois pensionnats autochtones (encore appelés écoles industrielles) sont en marche, ils sont gérés par le gouvernement fédéral et l’Église (catholique, anglicane et presbytérienne). Au cours des cinquante années qui suivent, un véritable réseau de pensionnats se met en place (jusqu’à 80 établissements en 1930). Seules deux provinces refusent de mettre en place les pensionnats : le Nouveau-Brunswick et l’Ile-du-Prince-Edouard. En 1945, le gouvernement décide de couper certaines aides financières aux familles autochtones qui refusent de mettre leurs enfants dans les pensionnats… Et les familles sont nombreuses car les conditions de vie y sont terribles.
La vie dans un pensionnat
Plus de 150 000 enfants âgés de plus de 6 ans ont intégré les pensionnats autochtones, plusieurs milliers en sont morts. Environ 3200. Du fait des conditions sanitaires indécentes, les épidémies font des ravages, notamment la tuberculose et la grippe, mais aussi la violence. De fait, le taux de mortalité est cinq fois plus élevé dans les écoles industrielles que dans tout le pays.
Dès leur arrivée, les enfants sont humiliés. On les déshabille et on les lave devant tout le monde. Déso du point Godwin mais ça se passe pareil dans l’entrée des camps de concentration. Dans certains pensionnats, des enfants sont même frottés au détergeant afin d’éclaircir leur peau. Sauf qu’en fait ça ne marche pas, ils ne sont pas sales, ils sont Amérindiens.
« Dès que nous sommes entrées dans le pensionnat, les abus ont commencé. Nous avons été déshabillées, amenées dans un dortoir. Nos cheveux ont été vaporisés. […] On nous a dit que nous étions des petites sauvages stupides, et qu’on devait nous éduquer. » – Élaine Durocher
Les journées sont toutes rythmées de la même façon. Le matin les élèves sont en classe, l’après-midi ils travaillent. Chaque jour, ils sont réveillés par une cloche, doivent se lever seuls et partir au réfectoire pour un déjeuner frugal ensuite les enfants enchaînent trois heures de classe. Les cours sont donnés en français et en anglais. Après le déjeuner ils partent travailler, à aucun moment de la journée les enfants n’ont le droit de parler leur langue sous peine d’être battus.
« Ils m’ont volé ma langue. Ils l’ont sortie droit de ma bouche. Je ne l’ai plus jamais parlée. Ma mère me demandait : « Pourquoi, pourquoi? Tu peux m’écouter. » Elle disait : « Je pourrais te l’apprendre. » J’ai refusé. Et quand elle m’a demandé pourquoi, j’ai répondu : « J’en ai assez d’avoir des claques sur la bouche. Je suis tannée. Je suis tannée, c’est tout. » » – Rose Dorothy Charlie
Le gouvernement justifie le travail (relativement intense) par l’apprentissage pour une meilleure intégration dans le milieu du travail. Ben oui, les petits sauvages doivent apprendre à rester assis pour le travail. En réalité, le boulot des gamins sert à payer les frais liés à l’organisation des pensionnats. Vu que le gouvernement ne veut pas mettre de fric dans les écoles industrielles, il donne du boulot aux missionnaires de l’Église et réduit au maximum le budget alimentaire et matériel. Durant les week-ends et vacances scolaires, les enfants autochtones doivent rester aux pensionnats pour ne pas perdre les bonnes manières. Il n’y a pas de classe mais des activités religieuses Il faut attendre 1960 pour que les enfants puissent rentrer voir leur famille durant les vacances. La séparation avec les parents est très difficile, en plus de ça, les enfants sont victimes de nombreuses violences.
Des enfants brutalisés et abusés dans les pensionnats
Un rapport publié en 2015 fait un triste constat (après plus de 7 ans de travail) à propos du traitement réservé aux enfants. Malnutrition, abus sexuels, violences physiques et psychologiques… Les témoignages sont assez horribles. Outre la qualité médiocre des enseignements apportés par des personnes incompétentes (les missionnaires), la qualité de vie est mauvaise, les enfants n’ont pas de vêtements adaptés aux saisons, ils sont malnutris et sont soumis à de nombreuses maladies sans que des soins particuliers leurs soient accordés.
« J’ai toujours blâmé le pensionnat pour avoir tué mon frère. Il s’appelait Dalton. […] Ils m’ont autorisé à aller le voir une fois avant sa mort, et il ne m’a même pas reconnu. Il n’était qu’un petit garçon allongé dans un lit à l’infirmerie, en train de mourir. » – Ray Silver
La culture autochtone est complètement humiliée, leur langue maternelle est interdite même lorsqu’ils écrivent à leurs parents… De nombreux enfants ont été battus, parfois à mort. Il existe aussi des cas de violences sexuelles par le personnel des pensionnats autochtones…
« Puisque je ne pleurais pas après avoir été battue, elles devenaient furieuses, vous savez, les deux religieuses. Elles commençaient tout simplement à nous battre et elles perdaient le contrôle. Elles nous jetaient contre le mur, nous jetaient sur le plancher, nous frappaient à coups de pied, à coups de poing. » – Géraldine Bob
« J’ai vu la religieuse pousser cette fille en bas de l’escalier. Elle ne s’est jamais relevée, et on nous a éloignés de là, on nous a envoyés en bas. Je ne sais pas ce qui est arrivé, mais elle n’est pas revenue avant des mois. Et, quand elle est revenue, elle était un peu paralysée. » – Margaret Plamondon
« Ils me couraient après, m’attrapaient et m’amenaient à ce pédophile pour qu’il puisse m’agresser, profiter de moi comme il le voulait. Et on vivait dans la peur permanente. » – Richard Hall
« On me sortait chaque soir. Et ça a continué jusqu’à ce que j’aie environ 12 ans. Il y avait plusieurs superviseurs, des hommes et une femme. Et c’était dans le dortoir, c’était dans leur chambre; c’était dans l’abri d’auto; c’était dans son auto à lui; c’était dans le gymnase; à l’arrière du véhicule… » – Frances
Le rapport pose un constat assez négatif… Depuis 2008, le Canada a présenté plusieurs fois des excuses aux autochtones, reconnaissant sa responsabilité dans le génocide culturel. Aujourd’hui encore, le premier ministre et le gouvernement tentent de réparer autant que possible les erreurs du passé…
Je trouve important de garder sa langue parlée pour son histoire, ses légendes, sa médecine naturelle, sa science. Les Premières Nations en Amérique ont perdu beaucoup en apprenant souvent par la force, la langue des colons. Aujourd’hui, certaines tribut cherche leurs racines dans des manuscrits pour réapprendre leur langue maternelle. On a bien étudié la langue des civilisations disparues, pourquoi pas celle des amérindiens Nuage
Comment faire revivre une langue qui n’était plus parlée depuis un siècle?
Extrait du dictionnaire MS 67.Photo : Archives du Séminaire de Québec
Un texte de Madeleine Blais-Morin
Depuis cet automne, à Wendake, tout près de Québec, on enseigne le huron-wendat dans un centre de la petite enfance. C’est la dernière initiative d’une aventure qui a commencé il y a des années. Pour redécouvrir cette langue, il a fallu fouiller dans des manuscrits du 17e et du 18e siècle écrits par des missionnaires.
Les enfants de 4 ans du Centre de la petite enfance Orak savent compter jusqu’à 10 en huron-wendat. Ça peut sembler peu, mais dans la communauté de Wendake, c’est un exploit qui cache des années d’effort, d’acharnement. Il a fallu redécouvrir cette langue entrée en hibernation au début des années 1900.
Comme tous les autres membres de la communauté, Marcel Godbout, un agent culturel au Conseil de la Nation huronne-wendate, ne parlait pas le wendat, enfant. Il sentait qu’il lui manquait quelque chose.
« Ça représente notre identité et qui nous sommes. Pour moi, c’était essentiel de tenter, par différents projets, de reparler à nouveau notre langue qui était endormie pendant une centaine d’années. »
Les manuscrits des missionnaires
Mais comment ranimer une langue qui n’avait plus aucun locuteur?
Megan Lukaniec, une linguiste, épluche depuis près de 10 ans des grammaires et des dictionnaires écrits par des jésuites et un frère récollet aux 17e et 18e siècles.
Selon elle, c’est en quelque sorte une ironie de l’histoire.
« Les jésuites n’avaient probablement pas prévu cette utilisation de ces documents-là. Mais ce processus de revitalisation linguistique, c’est aussi un processus de réappropriation. Donc, on se réapproprie les outils des jésuites pour faire revivre la langue. »
Megan Lukaniec croit qu’elle est probablement celle qui a le plus consulté ces manuscrits. Américaine, de descendance wendate, elle poursuit ainsi sa thèse de doctorat, mais surtout une mission.
« Moi, je m’attendais à venir ici pendant un an pour faire un peu un travail sur la langue, mais en voyant l’ampleur du travail à faire, puis aussi tout ce que la langue pourrait nous dire sur notre culture, notre peuple et l’histoire de notre peuple, je ne pouvais pas arrêter. »
Elle cite en exemple les simples termes de parenté qui sont porteurs de culture. Les relations doivent être spécifiées, explique-t-elle, en parlant d’abord de la personne la plus âgée. Il est donc impossible de dire en wendat : « Je suis ta fille. » Il faut plutôt dire : « Tu es mère à moi. » Selon Megan Lukaniec, c’est une preuve de respect qui est encodée dans la langue.
Des réalités bien différentes ailleurs
Si, à Wendake, on tente de faire revivre la langue, ailleurs dans d’autres communautés, des langues sont encore parlées, mais pas moins menacées, selon Lise Bastien, la directrice générale du Conseil en éducation des Premières Nations, auquel sont associées 22 communautés autochtones du Québec.
« C’est le message qu’on lance depuis plusieurs années : ça ne prend que deux ou trois générations pour qu’une langue soit vraiment en péril. C’est très court. »— Lise Bastien, directrice générale du Conseil en éducation des Premières Nations
Des langues sont enseignées dans les écoles de plusieurs communautés au Québec. Mais, selon Lise Bastien, le niveau de locution est très variable et les ressources clairement insuffisantes.
« Je sais que les gens sont tannés d’entendre parler d’argent. Par contre, que ce soit pour le fait français ou anglais ou toutes les langues du monde, quand on se donne des moyens pour la survie de notre langue, qui est un marqueur identitaire important, ça prend des ressources financières. »
Des préoccupations qui sont bien loin des enfants du Centre de la petite enfance Orak, à Wendake. C’est tout naturellement que des mots en wendat s’insèrent dans leur vocabulaire.
Ce ne sont que quelques petits mots. Mais, dans la communauté, ils sont porteurs d’un grand espoir.