Pour priver Trump de la bombe atomique, il faudra lui enlever la présidence


Quand j’étais petite, on savait qu’il y avait un bouton rouge qui lançait une bombe nucléaire et on y a pensé qu’il suffit qu’un fou pèse sur ce bouton pour entrer dans une nouvelle guerre. Généralement, il y a une procédure pour lancer une bombe, mais si une décision doit être prise rapidement, il ne faut qu’une personne, le Président qui peut décider de lancer les missiles nucléaires en seulement 3 à 7 minutes. Les prochaines élections américaines sont seulement en 2020, c’est long quand on entend toutes les stupidités de ce Président. Espérons que d’ici là, il se tiendra tranquille et défait au prochaine élection
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Pour priver Trump de la bombe atomique, il faudra lui enlever la présidence

 

Des activistes antinucléaire grimés en Donald Trump et Kim Jong-un, le 13 septembre 2017 à Berlin. BRITTA PEDERSEN / DPA / AFP.

Des activistes antinucléaire grimés en Donald Trump et Kim Jong-un, le 13 septembre 2017 à Berlin. BRITTA PEDERSEN / DPA / AFP.

Jean-Marie Pottier

Les menaces du président américain envers la Corée du Nord ont relancé le débat  complexe sur la procédure de déclenchement des frappes nucléaires.

 

Deux images de Donald Trump. La première, à la tribune de l’Onu mardi, annonçant qu’il est prêt si besoin à «détruire totalement» la Corée du Nord. La seconde, le même jour, caricaturé en une du magazine Rolling Stone, poitrine en avant et bouche grande ouverte, sous le titre «La folie de Donald Trump».

Un fou a-t-il la main sur le bouton nucléaire de la première puissance mondiale? Sans être toujours posée aussi crûment (mais parfois, oui), la question agite les milieux politique et militaire américains depuis la campagne présidentielle.

Le week-end dernier encore, dans une tribune publiée dans le New York Times, deux experts, dont un ancien conseiller de Barack Obama pour l’Asie, estimaient qu’il est temps pour les États-Unis de s’assurer «que le président ne puisse pas simplement fournir les codes à son aide de camp porteur de la mallette nucléaire et lancer une attaque de sa propre autorité».

 Ils suggéraient que cette attaque ne puisse résulter que d’une décision unanime d’un petit groupe qui pourrait inclure le vice-président, le secrétaire à la Défense, le chef d’état-major des armées et les dirigeants des deux grands partis au Congrès. Un autre spécialiste des affaires militaires estime lui aussi que toute décision d’ouverture du feu nucléaire devrait dans l’idéal d’abord passer par le secrétaire à la Défense, le conseiller pour la sécurité nationale ou le chef de cabinet de la Maison-Blanche.

Toutes les procédures permettant le lancement des missiles nucléaires nécessitent l’action de deux personnes: c’est ce qu’on appelle la two-man rule. Toutes, sauf la plus importante: la prise de décision elle-même. Le secrétaire à la Défense, l’autre membre de l’autorité de commandement nationale, doit confirmer que l’ordre vient bien du président, mais cette confirmation ne constitue pas une validation et ne donne pas un droit de veto. Sous Nixon, le secrétaire à la Défense James Schlesinger, confronté à un président dépressif et alcoolique, avait contourné la loi en demandant au Pentagone de passer par lui ou par son homologue du Département d’État Henry Kissinger en cas d’ordre de mise à feu nucléaire.

Une proposition de loi visant à empêcher le président des États-Unis d’utiliser l’arme nucléaire sans autorisation expresse du Congrès a été déposée en janvier par deux élus démocrates, et s’accompagne d’une campagne de communication intitulée No Red Button («pas de bouton rouge»). Mais elle ne porte que sur le droit du président de lancer une frappe nucléaire préemptive, pas sur celui de réagir à une attaque contre les États-Unis. Un scénario où le temps de réaction interdit tout débat entre une dizaine de personnes.

Selon Bruce G. Blair, cofondateur de l’ONG Global Zero, si une attaque nucléaire étrangère est imminente, le président doit pouvoir être briefé sur le sujet en trente secondes et a cinq minutes pour se décider. En novembre 1979, Zbigniew Brzezinski, le conseiller pour la sécurité nationale de Jimmy Carter, avait failli réveiller son patron en pleine nuit après deux alertes (finalement fausses) d’attaque nucléaire soviétique: le laps de temps dont aurait disposé Carter pour trancher était alors évalué entre trois et sept minutes…

Le débat n’est donc pas seulement entre folie et raison, mais entre réactivité et lenteur. Il n’est pas uniquement de savoir si l’on risque de confier l’arme atomique à un fou, il est de décider si on veut pouvoir être prêt à l’utiliser en quelques minutes au milieu de la nuit –une question classique des campagnes électorales américaines.

Le problème, comme l’explique le juriste Stephen L. Carter, est que les États-Unis n’ont pour l’instant pas trouvé de meilleure procédure pour assurer une réponde rapide et maintenir la primauté du pouvoir civil (le président) sur le militaire:

«La seule vraie façon de restreindre la capacité d’un président de lancer une guerre est d’élire quelqu’un en qui vous avez confiance», conclut-il.

Autant dire que le plus sûr moyen de mieux dormir, pour ceux qui cauchemardent Trump le doigt sur le bouton rouge, est de s’assurer qu’il soit battu en novembre 2020.

http://www.slate.fr

La Corée du Nord diffuse la vidéo d’une attaque nucléaire sur Washington


Kim Jong-un a sûrement une maladie mentale, malheureusement personne dans son pays ne semble vouloir l’affronter. Faut dire qu’il est sans merci pour ceux qui lui semble un traitre à ses yeux et ce même dans sa propre famille. Une propagande de terreur, voulant tout détruire, une dictature sans merci, je plaint la Corée du Sud qui doit vivre avec une épée de Damoclès sur leur tête
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La Corée du Nord diffuse la vidéo d’une attaque nucléaire sur Washington

 

La vidéo de quatre minutes diffusée par Pyongyang... (Image tirée de la vidéo)

La vidéo de quatre minutes diffusée par Pyongyang montre un missile nucléaire tiré depuis un sous-marin dévastant Washington, puis un drapeau américain en flammes.

IMAGE TIRÉE DE LA VIDÉO

Agence France-Presse
PAJU

La Corée du Nord a diffusé samedi une nouvelle vidéo de propagande montrant une attaque nucléaire sur Washington et menacé son voisin du sud d’une «attaque militaire sans merci» pour avoir calomnié son leader Kim Jong-un.

Intitulée La dernière chance, la vidéo de quatre minutes diffusée par Pyongyang montre un missile nucléaire tiré depuis un sous-marin dévastant Washington, puis un drapeau américain en flammes.

La fin du film montre un missile surgissant des nuages, et revenant sur terre pour s’écraser devant le Lincoln Memorial, monument en l’honneur du 16e président des États-Unis dans la capitale américaine.

Le Capitole explose alors et un message apparaît sur l’écran, en coréen:

«Si les impérialistes américains bougent d’un pouce en notre direction, nous les frapperons immédiatement avec notre force nucléaire».

La Corée du Nord a diffusé des vidéos similaires par le passé, dont une en 2013 montrant la Maison-Blanche dans le viseur d’un tireur, ainsi que l’explosion du Capitole.

La dernière vidéo a été publiée par le site internet de propagande DPRK Today.

Depuis le quatrième essai nucléaire du Nord le 6 janvier, le climat s’est particulièrement dégradé sur la péninsule, Kim Jong-un menaçant de procéder à de nouveaux essais nucléaires et à des tirs de missiles, en réponse à des manoeuvres militaires entre la Corée du Sud et les États-Unis.

Par ailleurs, l’artillerie de l’Armée populaire de Corée a posé un «ultimatum» samedi à la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, exigeant qu’elle s’excuse après des déclarations à Séoul sur l’opportunité de «décapiter» la direction nord-coréenne.

«Si la traître Park Geun-Hye et sa bande ne répondent pas… l’artillerie de longue portée de l’armée coréenne lancera une action militaire sans merci», assure un communiqué diffusé par l’agence de presse officielle de Corée du Nord KCNA.

Des transfuges nord-coréens s'apprêtent à relâcher des ballons transportant... (Photo Ahn Young-joon, AP) - image 4.0

Des transfuges nord-coréens s’apprêtent à relâcher des ballons transportant des milliers de tracts anti-Kim Jong-un.

PHOTO AHN YOUNG-JOON, AP

Envoi de tracts

De leur côté, des militants sud-coréens ont lancé samedi vers la Corée du Nord des dizaines de milliers de tracts s’en prenant au régime de Pyongyang, une initiative qui risque d’aggraver des tensions déjà exacerbées dans la péninsule.

Park Sang-Hak, un Nord-Coréen devenu militant, et ses amis, ont envoyé 50 000 tracts attachés à trois gros ballons depuis un terrain situé près de la ville de Paju, près de la frontière nord-coréenne, afin de marquer l’anniversaire du torpillage de la corvette sud-coréenne Cheonan en 2010, qui avait causé la mort de 46 marins sud-coréens.

Séoul avait à l’époque accusé Pyongyang de ce drame et interrompu son commerce et ses investissements avec le Nord.

Un des trois ballons lâchés par les militants était relié à une grande banderole portant une image du leader nord-coréen Kim Jong-un souriant, avec en toile de fond un missile en cours d’assemblage et le slogan

«Faites tomber un déluge de feu sur le forcené nucléaire Kim Jong-un».

«Nous prévoyons de lancer au total 10 millions de tracts vers le Nord dans les trois prochains mois pour condamner les essais nucléaires de la Corée du Nord», a expliqué M. Park à la presse.

http://www.lapresse.ca/