Cette entre­prise cana­dienne a créé un bouclier d’in­vi­si­bi­lité


Si des soldats ou des objets militaires peuvent au besoin devenir invisible, on imagine l’avantage stratégique que cela pourrait avoir. Cependant, d’un autre côté, si les militaires peuvent s’en servir, les autres aussi et ce ne serait pas nécessairement lors d’un conflit, il y aura toujours des gens louches pour faire des mauvais coups avec la technologie
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Cette entre­prise cana­dienne a créé un bouclier d’in­vi­si­bi­lité

Crédits : HyperS­tealth Corp.

par  Adrien Gingold

Une entre­prise cana­dienne a mis au point un écran capable de dévier la lumière de telle sorte à faire dispa­raître les objets situés derrière lui. Un brevet vient d’être déposé pour ce dispo­si­tif destiné à un usage mili­taire, nous appre­nait IFL Science le 17 octobre.

Fondée en 1999, HyperS­tealth est une société cana­dienne qui travaille assi­du­ment depuis 2011 sur une tech­no­lo­gie qui pour­rait rendre invi­sible des objets ou des indi­vi­dus. Elle vient de dépo­ser une demande de brevet afin de commen­cer le proces­sus de fabri­ca­tion de son dispo­si­tif en vue de sa commer­cia­li­sa­tion.

Crédits : HyperS­tealth Corp.

Le prin­cipe du Quan­tum Stealth est de dévier le trajet de la lumière, dissi­mu­lant ainsi une personne ou un objet, comme une sorte de cape d’in­vi­si­bi­lité. Si l’illu­sion n’est pas encore parfaite, elle est déjà très impres­sion­nante.

HyperS­tealth étant un fabri­cant d’uni­formes de camou­flage, l’uti­li­sa­tion du Quan­tum Stealth devrait être prin­ci­pa­le­ment mili­taire. On imagine très vite l’avan­tage que repré­sen­te­rait cet objet pour des troupes envoyées sur le terrain et subi­te­ment rendues « invi­sibles ».

Source : IFL Science

Le Saviez-Vous► Que mangent les militaires ?


Comme nous ne pouvons pas passer à côté de l’armée, il y a des aspects plus terre-à-terre qui ne sont pas connus de tout le monde, comme l’alimentation des soldats en service. Chaque pays ont un menu pour leur armée, mais à voir leur ration, avec les journées qui doivent être assez difficile, faut espérer que cela soit satisfaisant pour tenir le coup au prochain repas
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Que mangent les militaires ?

Selon le mot de Napoléon Bonaparte, « une armée marche à son estomac ». Force est de constater que les soldats d’aujourd’hui bénéficient de rations alimentaires plus savoureuses, nourrissantes et variées que jamais.

Aux États-Unis, ces repas en kit sont développés par Natick Soldier Systems Center. Jeannette Kennedy, technicienne culinaire, explique que sont produits, chaque année, 30 millions de plats à 1 300 calories. Ils peuvent se conserver pendant trente-six mois à 25 °C. En 1984, ils étaient monotones et peu alléchants, comme le rappelle le lieutenant-colonel David Accetta, désormais retraité. Les vingt-quatre options goûteuses actuellement proposées constituent « un immense progrès ».

Les besoins nutritionnels et le mal du pays étant des données universelles, la photographe Ashley Gilbertson a noté que « ces plats ont le goût de la maison ». En Afghanistan, une ration de l’armée française s’échangeait contre six américaines…

États-Unis

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Contient du pain, du Tabasco, des bonbons Skittles, des chewing-gums Chiclets, des spaghettis aux boulettes de viande, des cranberries séchées, des bretzels et du fromage à tartiner.

Australie

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Contient des sablés, du chili con carne, du thon, une barre de céréales, des morceaux de poire, du fromage, des bonbons, de la pâte à tartiner Vegemite et un biscuit aux graines de sésame.

Russie

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Contient de la viande avec des légumes, du lait en poudre, des nouilles instantanées, du ragoût de viande, des raisins secs, des biscuits salés, du chocolat, encore du ragoût de viande, du lait concentré entier sucré, des flocons de sarrasin en poudre et des sachets de thé noir.

Japon

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Contient du riz blanc cuit, des algues, du curry aux légumes et à la saucisse.

Italie

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Contient une salade de fruits, un réchaud, du jambon, du café, des comprimés de purification d’eau et des vitamines, des biscuits, de la dinde, de la liqueur, des brosses à dents, du boeuf en gelée, de la salade de riz, des pâtes aux haricots et des barres de céréales.

Photos d’Ashley Gilbertson

http://www.nationalgeographic.fr

Le pilote se sacrifie pour éviter des habitations : un «réflexe militaire»


Cet homme était bénévole pour larguer des parachutistes. Même si cela serait un réflexe militaire, face à une mort certaine, les gens ne réagissent pas nécessairement de cette manière aussi héroïque.
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Le pilote se sacrifie pour éviter des habitations : un «réflexe militaire»

 

Plutôt que de s’éjecter de l’appareil, le pilote a délibérément choisi de rester à bord pour éviter que l’avion ne s’écrase sur des habitations. Crédits photo : LOIC VENANCE/AFP

INFOGRAPHIE – Un père de famille de 47 ans aurait pu s’éjecter de son Cessna qui partait en vrille, mais a préféré garder le contrôle de l’avion jusqu’au crash. Un geste héroïque qui relèverait du «réflexe militaire».

Eric Fradin, 47 ans, a perdu la vie samedi lors du crash de son avion à proximité de Tarbes. Un accident qui aurait pu faire beaucoup plus de victimes si le pilote n’avait pas eu un geste héroïque: plutôt que de s’éjecter de l’appareil, il a délibérément choisi de rester à bord pour éviter que l’avion ne s’écrase sur des habitations.

Sans doute à cause d’un défaut mécanique -le gouvernail a été retrouvé à 500 mètres du crash-, le largueur est parti en vrille lors d’un vol à 3000 mètres. Les trois parachutistes qui restaient à bord se sont éjectés d’urgence, mais le pilote s’est, lui, sacrifié. L’avion de tourisme, un Cessna 206, s’est écrasé dans un champ, entre l’autoroute et les habitations, sans faire d’autre victime.

Des témoins, cités par La Dépêche , confirment: «Nous, du sol, on a vu qu’il a tout fait, qu’il était au manche pour rattraper l’avion et éviter les habitations.» «La maison la plus proche était à 30 mètres», précise Geoffroy Lagarde, président du Club para de Tarbes, ajoutant que la manœuvre, relevant d’un sang-froid exceptionnel, n’était pas «le fait de n’importe qui».

Il souligne l’adresse et le professionnalisme du pilote: «Il a mis tout en œuvre pour que l’avion ne prenne pas feu, puis il a coupé les magnétos et tiré sur le manche pour faire vriller l’avion vers les champs.»

Une pratique qui relève du libre arbitre

 

Instructeur en mécanique chez Airbus, habitant la région toulousaine, Eric Fradin est décrit comme quelqu’un de «très professionnel», mais aussi «disponible et jovial». Il était marié et père d’un petit garçon.

Il venait de l’aéronavale et larguait à titre bénévole des parachutistes civils à l’aérodrome de Tarbes. Le président du Club discerne dans le geste héroïque du pilote un «réflexe militaire», une pratique qu’il aurait selon lui apprise lorsqu’il était à l’armée de l’air et qui n’aurait pas pu être le fait de n’importe quel pilote amateur.

Une responsable de l’armée de l’air confirme qu’il s’agit d’une règle cardinale en cas de crash aérien:

«Le pilote a pour consigne de ne s’éjecter que si l’avion s’écrase sur une zone non habitée, sinon il doit tout faire pour garder le contrôle de l’appareil.»

Si les pilotes sont formés pour éviter au maximum les crashs en zones habitées, elle ajoute que l’armée ne demande pas le «sacrifice obligatoire des individus», laissant cette décision «au libre arbitre de chacun».

Crash avion Tarn

http://www.lefigaro.fr/

Le saviez-vous ► Expression : Passer l’arme à gauche


On pourrait sans trop se tromper que cette expression viens probablement des militaires .. étant donné qu’eux les armes, ils en possèdent .. mais est-ce bien l’origine … ?? Nous avons l’embarras du choix, reste a savoir qu’elle est la meilleur explication. Chose que nous pouvons être certains … en bout de ligne c’est la mort assuré
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Passer l’arme à gauche

 

Mourir.

Cette expression du début du XIXe siècle est d’origine militaire, un métier où la ‘mort professionnelle’ est très pratiquée.

Mais l’origine exacte est discutée.
Tous s’accordent sur les connotations de maladresse, de valeur maléfique qu’on attribuait à cette époque à la gauche
(mot qui a remplacé le mot ‘senestre’ de même racine que ‘sinistre’).

Une explication lie l’origine de l’expression à la pratique de l’escrime.
La main qui tient le fleuret étant en général la droite, passer l’arme à gauche au duelliste, c’était la lui arracher de la main droite donc pouvoir ensuite aisément le tuer.

Une autre explication vient de la position du repos (par opposition à celle du garde-à-vous) qui est celle où le soldat pose son fusil au pied gauche.

Et du repos au repos éternel, il n’y a parfois qu’un petit pas…

Voici deux autres explications venues après publication de cette expression, l’une proposée par un abonné à expressio.fr, l’autre trouvée sur le web, et qui sont aussi acceptables que les deux précédentes.

La première vient des soldats de l’époque napoléonienne qui, lorsqu’ils devaient recharger leur fusil, devaient déchirer une cartouche (cylindre de carton contenant la charge de poudre et la balle du fusil), ce qui leur imposait de placer leur arme à gauche et de se redresser en partie, les rendant ainsi plus vulnérables aux tirs ennemis.

Celui qui mourait d’une balle ennemie bien placée venait donc probablement de passer son arme à gauche.

La seconde date du Moyen Âge où, après une union, les écus des deux familles pouvaient être accolés pour former un nouveau blason.
Les armes
(au sens de ‘armoiries’) de l’époux étaient à droite, ceux de l’épouse à gauche.

En cas de mort de l’époux, ses armes étaient transférées à gauche du blason.

Passer l’arme (ou les armes) à gauche signifiait donc qu’on venait de rendre l’âme.

http://www.expressio.fr

Les chiens militaires souffrent eux aussi de traumatismes


Des chiens guide, des chien sauveteur, chien d’accompagnement, ce sont des animaux fantastiques mais quand les hommes les utilisent pour la guerre, c’est l’horreur et je qualifie cela de cruauté animale pour éduquer les chiens aux bêtises de l’homme
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Les chiens militaires souffrent eux aussi de traumatismes

 

Si l’on a mené de nombreuses études, et beaucoup écrit au sujet des troubles post-traumatiques dont souffrent les soldats de retour de mission, les chiens militaires, envoyés en zones de guerre pour flairer les explosifs et détecter toutes sortes de danger, étaient jusqu’alors hélas bien souvent oubliés.

Des chiens métamorphosés

Pourtant, ils souffrent eux aussi. L’anxiété, les fortes émotions, les bruits et la mort toujours présente autour d’eux engendrent chez les chiens de vrais traumatismes.

Chose confirmée par une récente étude menée sur des animaux mobilisés en Irak par l’armée américaine.

Des chercheurs et vétérinaires se sont en effet penchés sur cette question alors que d’importants changements de comportement ont été observés chez nombre de chiens militaires.

Des animaux doux et calmes se sont réellement métamorphosés, devenant anxieux, agressifs, peureux.

C’est le cas de Cora. Après avoir passé des mois en Irak et participé à des dizaines de patrouilles de combat, la chienne a changé.

L’animal autrefois si gentil s’est notamment mis à grogner de plus en plus souvent, et a commencé à se battre avec d’autres chiens militaires.

Un mal enfin reconnu

Quand Cora est rentrée aux États-Unis, il y a deux ans, il n’existait pas encore de terme pour décrire ce dont elle souffrait. Mais aujourd’hui, il y en a un, médicalement reconnu : la chienne a développé des troubles de stress post-traumatique.

Comme les humains, les chiens militaires peuvent alors avoir besoin d’un traitement médical pour apaiser ces troubles.

Mais certains sont si affectés qu’ils ne sont plus jamais envoyés en zone de guerre. Ils sont réorientés vers d’autres départements d’Etat, tels que les douanes.

D’autres, particulièrement troublés, comme Cara, méritent simplement d’être traités et honorés comme des vétérans. Mis à la retraite et proposés à l’adoption, ils se voient offrir une fin de vie paisible.

Menée dans la base militaire de Lackland, installée à San Antonio au Texas, cette étude révèle que 10% des centaines de chiens mobilisés sur les fronts afghans et irakiens souffrent du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) lorsqu’ils reviennent de mission.

Pour les maîtres chiens et autres spécialistes de la base de Lackland, il était urgent de reconnaître enfin cette réalité.

http://wamiz.com

L’Argentine et le combat des enfants volés


La guerre et la dictature apportent trop de victimes innocentes.  Des enfants font souvent les frais de la bêtise humaine. Quand des temps plus calmes reviennent il est difficile de recoller les morceaux
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L’Argentine et le combat des enfants volés

 

Durant la dernière dictature argentine, des centaines d’enfants de dissidents ont été volés par les militaires. L’association des Grand-mères de la place de Mai a obtenu le droit de faire réaliser des tests ADN sur les personnes soupçonnées d’appartenir à leur famille.

PHOTO: WALTER ASTRADA, ARCHIVES AP

Alice Pouyat, collaboration spéciale
La Presse

(Buenos Aires) Trente ans après la fin de la dernière dictature militaire en Argentine, des enfants de dissidents politiques arrachés à leurs parents tentent de retrouver leur identité. Notre collaboratrice a rencontré l’un d’eux.

Victoria Montenegro fait partie des enfants volés par les militaires durant la dernière dictature argentine. À 36 ans, elle a retrouvé sa vraie famille et tente de reconstruire une identité éclatée.

Elle nous donne rendez-vous dans un café qui porte son nom, Victoria. Tout un symbole. Car ce nom, son identité, c’est le combat de toute sa vie. Victoria Montenegro, Argentine de 36 ans, s’est longtemps appelée María Sol, prénom choisi par celui qui l’a élevée, le lieutenant-colonel Herman Tetzlaff.

«Comme beaucoup de petites filles, j’ai été amoureuse de celui que je croyais être mon père», confie la belle brune.

Mais, à 25 ans, María Sol apprend que l’homme en qui elle place toute sa confiance est en réalité son ravisseur et, pire que cela, le meurtrier de ses vrais parents.

En 1976, le père et la mère de Victoria, membres de la guérilla trotskyste, «disparaissent», abattus clandestinement comme des milliers d’opposants durant la dictature. Le lieutenant Tetzlaff, qui a participé à l’opération, récupère leur bébé de 6 mois, change son nom et sa date de naissance. Élevée dans un cadre très strict, Victoria n’a jamais douté de sa filiation «en dépit de [sa] peau foncée chez ces grands blonds descendants d’Allemands».

Mais, avec le retour de la démocratie, l’étau de la justice se resserre sur le lieutenant. L’association des Grands-mères de la place de Mai obtient le droit de faire réaliser des tests ADN sur les personnes soupçonnées d’appartenir à leur famille.

Quelques années plus tard, Victoria «apparaît», comme elle le dit: elle apprend qu’elle n’est pas la fille du lieutenant.

Une réalité d’abord trop difficile à accepter. Dans un premier temps, elle défend son faux père, garde même chez elle l’arme du crime confiée par le militaire lors de son arrestation.

«J’ai grandi dans la haine des associations de défense des droits de l’homme. Mes ravisseurs les qualifiaient de menteuses et de subversives. Je pensais qu’ils m’avaient gardée pour me sauver», explique-t-elle.

Puis, peu à peu, Victoria ouvre les yeux. Elle est aidée par l’élection du président Nestor Kirchner en 2003, qui annule les lois d’amnistie envers les militaires et réhabilite la mémoire des dissidents.

«J’ai compris que la vérité, aussi douloureuse qu’elle soit, est libératrice», clame aujourd’hui Victoria.

Sans rompre complètement les liens avec la famille du lieutenant pour qui elle dit «ne pas avoir de haine», elle se rapproche de sa famille biologique. Grâce à d’intenses recherches, en mai 2012, elle a pu retrouver le corps de son vrai père, jeté à la mer par des militaires et enseveli dans une tombe anonyme en Uruguay.

Jour après jour, Victoria Montenegro reconstruit son identité et milite pour que cette histoire ne se répète pas. Promue secrétaire des Droits de l’homme d’un parti péroniste, et mère de deux enfants, elle se dit plus forte et plus heureuse que jamais.

«Le bonheur est un procédé de résistance. C’est ce dont rêvaient mes parents, morts pour un avenir meilleur, affirme-t-elle. Ce bonheur est notre plus belle victoire.»

http://www.lapresse.ca