Un bureau mal rangé donne des idées


Je crois qu’une étude similaire avait été fait plus tôt cette année.  Cela viens d’ajouter du positif a ceux qui ne peuvent avoir un environnement de travail bien rangé
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Un bureau mal rangé donne des idées

 

Jeune femme à son bureau.

Jeune femme à son bureau. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

VIE DE BUREAU – Selon une étude publiée en septembre par la revue «Psychological Science», le désordre favorise la créativité au travail…

Avis aux travailleurs bordéliques. Voici une étude qui vous donnera des arguments face aux prochaines remarques de votre chef ou énièmes ricanements de vos collègues.

Nouveauté et créativité

Contrairement aux idées reçues, une étude américaine menée par Kathleen D. Vohs, de l’université du  Minnesota, vient en effet de démontrer qu’un bureau désordonné n’est pas seulement source de perte de temps ou un signe de confusion mentale. Bien au contraire.

Au cours d’une série de trois expériences, la chercheuse a mis en évidence les comportements contrastés favorisés par des environnements de travail ordonné et désordonné.

Certes un bureau bien rangé favorise des «comportement normativement positifs» comme une alimentation plus saine (ses occupants sont 57% de plus que ceux d’un bureau désordonné à choisir une pomme plutôt qu’une barre chocolatée pour leur goûter) ou des dons plus généreux aux associations caritatives.

Mais un bureau désordonné permet lui de dégager une plus grande créativité (en l’occurrence d’inventer de nouveaux moyens d’utiliser des balles de ping-pong) et favorise un penchant pour la nouveauté (ici , dans le choix d’une recette de smoothie).

Des effets variables selon le contexte

«Les précédent travaux tendaient à décrire les environnements désordonnés comme des sources de comportements incontrôlés, dangereux ou mauvais et les environnements ordonnés comme des preuves d’honnêteté, de sociabilité ou de bonté. Les résultats de nos expériences suggèrent que les effets de l’ordre physique sont plus vastes et plus nuancés que cela », conclut l’auteur dans son article.

«Les environnements désordonnés semblent pousser à se libérer des traditions, ce qui peut produire des perspectives nouvelles. A l’inverse, des environnements ordonnés encouragent  les conventions et la prudence. De telles tendances peuvent impliquer des conséquences positives, négatives ou neutres selon le contexte», poursuit-elle.

En clair, comptables, programmeurs, juristes ou publicitaires ne sont pas tous égaux face aux bureaux en pagaille… mais inutile de leur jeter la pierre!

Claire Planchard

http://www.20minutes.fr/

Une victoire pour les chiens-guides en milieu de travail


Moi, qui croyais que les chiens-guides étaient acceptés partout Qu’une personne malvoyante n’avait pas à se battre pour avoir son chien auprès d’elle. Faut croire que non !!! C’est dommage que ces personnes soient obligées de se battre pour ce qui est un droit légitime
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Une victoire pour les chiens-guides en milieu de travail

 

Maryse Sauvé, qui réclamait le droit d'être accompagnée... (PHOTO LA VOIX DE L'EST)

Maryse Sauvé, qui réclamait le droit d’être accompagnée de son chien-guide au travail, vient de remporter une victoire devant le Tribunal des droits de la personne.

PHOTO LA VOIX DE L’EST

CAROLINE D’ASTOUS
La Presse

Le Tribunal des droits de la personne a rendu une décision historique pour les chiens-guides en milieu de travail. Ce jugement a été prononcé après qu’une travailleuse malvoyante a perdu son gagne-pain alors qu’elle voulait amener son chien-guide sur son lieu de travail.

Maryse Sauvé, atteinte d’une maladie dégénérative de la vision, est encore sous le choc.

«Cette histoire m’a beaucoup déstabilisée. Je vais complètement changer de profession», a-t-elle confié.

«Il s’agit de la première décision du Tribunal des droits de la personne concernant la présence d’un chien guide dans le domaine de l’emploi. Cette décision démontre que l’employeur doit trouver des mesures d’accommodement pour les employés qui utilisent un moyen pour pallier leur handicap. Il s’agit d’une obligation légale», a déclaré le président de la Commission, Gaétan Cousineau.

Une occasion unique

Massothérapeute de profession, elle obtient en 2009 un poste dans l’équipe du SPA Bromont. Une belle occasion pour elle d’améliorer sa situation financière, difficile à cause notamment de son handicap.

Au moment de l’embauche, Maryse Sauvé ne possède pas encore de chien-guide. Toutefois, comme sa vision diminue, elle mentionne lors de l’entretien qu’elle pense avoir un chien-guide dans les prochains mois. Une information qui, à l’époque, ne semble pas déranger outre mesure.

Arrive finalement le téléphone d’acceptation de la Fondation Mira. Maryse Sauvé s’absente alors de son travail pour trois semaines, le temps de la formation obligatoire.

Ce n’est que lors de son retour qu’elle réalise qu’elle a perdu son gagne-pain.

«Je n’avais plus d’emploi, ils ne m’appelaient pas pour travailler», explique-t-elle.

Voulant garder son poste, Maryse Sauvé suggère aux dirigeants du SPA Bromont les services d’un entraîneur de la Fondation Mira pour faciliter l’intégration du chien-guide, en vain.

«J’avais apporté tous les arguments pour conserver mon emploi, mais ça n’a pas fait», explique-t-elle.

Pour le SPA Bromont, le chien ne pouvait être «accepté dans l’établissement à cause des allergies, du poil, des odeurs et du manque d’espace», lit-on dans le jugement.

Choquée, la malvoyante a décidé de retrousser ses manches et de faire valoir ses droits.

«Je me suis défendue pour tous ceux qui vivent des injustices et qu’ils n’ont pas la force de foncer. Moi, j’avais cette énergie et j’ai été jusqu’au bout», dit-elle.

Une bataille constante

Directeur de la recherche et du développement pour la Fondation Mira, Noël Champagne était « persuadé » que la plaignante allait obtenir gain de cause.

«Tu es massothérapeute, tu viens chercher un chien et du jour au lendemain, tu n’as plus de job… c’est assez clair, la raison», dénonce-t-il.

«Une personne qui veut aller se faire masser et qui est un peu gênée: il me semble qu’une handicapée visuelle, ça facilite les contacts», dit-il à la blague. On fait des campagnes de sensibilisation, mais c’est toujours à recommencer.»

L’entreprise devra payer 7605$ en dommages à la plaignante. Depuis cinq ans, la Commission a ouvert 76 dossiers d’enquête pour le motif d’utilisation d’un chien-guide. En 2012 et 2013, 21 dossiers ont été ouverts, contre six en 2008 et 2009.

http://www.lapresse.ca