Les usagers du métro, « des animaux sociaux fortement domestiqués »


Intéressant comme comportement que les usagers ont dans le métro. Le résultat peut aussi s’appliquer a la petite échelle pour les autobus de ville mais il arrive plus souvent des occasions que les gens vont s’adresser la parole
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Les usagers du métro, « des animaux sociaux fortement domestiqués »

 

Vincent Paris, professeur de sociologie au cégep Saint-Laurent Photo :  Thomas Gerbet

Un professeur de sociologie du cégep Saint-Laurent utilise les usagers du métro de Montréal comme sujets d’analyse. Avec ses étudiants, il s’engouffre discrètement dans les rames à l’heure de pointe et observe le comportement des gens. Conclusion de leur analyse : les usagers sont beaucoup plus civilisés qu’on pourrait le penser. Leurs actions respectent plusieurs règles non écrites.

Un reportage de Thomas Gerbet

De plus en plus serrés comme des sardines dans une boîte, les usagers du métro de Montréal doivent apprendre à coexister à l’heure de pointe. L’individu doit sacrifier une partie de son autonomie pour vivre avec les autres dans un espace restreint. Le groupe respecte donc des codes et des règles non écrites : on n’adresse pas la parole à son voisin à moins d’avoir une vraiment bonne raison; on laisse sortir les usagers avant d’entrer dans la rame; on reste à droite dans l’escalier mécanique, etc.

« S’il y a 20 personnes dans un wagon, on va voir qu’il y a toujours la même distance qui est maintenue entre les individus, c’est-à-dire à peu près un mètre, en moyenne. Quand la densité augmente, la distance se réduit à 20, voire 10 centimètres. Cette régularité est persistante. Et quand cette distance-là est rompue, c’est la Révolution française. »— Vincent Paris, sociologue

« Les individus sont non seulement des animaux sociaux, mais ils sont fortement domestiqués », analyse le professeur de sociologie.

Vincent Paris affirme que les usagers sont, de façon générale, polis et courtois et qu’il y a énormément de civisme dans le métro de Montréal.

Pour mieux digérer la promiscuité, souvent l’usager va s’isoler artificiellement. Selon Vincent Paris, le journal ou les écouteurs sont des « cottes de mailles modernes pour éviter d’avoir des gens dans notre bulle ». Sauf en cas d’événement inattendu, comme une panne, rarement les usagers vont se parler ou même se regarder.

« Tenir le regard de l’autre, c’est quelque chose d’assez insupportable dans le métro. Selon mes observations, ça dure en moyenne trois secondes. »— Vincent Paris, sociologue

Malgré toutes ces règles, certains usagers vont ajouter leurs propres stratégies pour améliorer leur situation. Par exemple, il est fréquent de se placer d’avance devant la porte qui sera la plus proche de la sortie. Une stratégie qui pourrait changer avec l’arrivée des nouvelles longues rames sans séparation.

« Il y a des individus qui sont de réelles ceintures noires en transport en commun. Ce sont des maîtres Shaolin, des ninjas. Ils déploient des stratégies pour trouver la meilleure place possible. »— Vincent Paris, sociologue

Les élèves testent la morale des usagers

En petits groupes discrets, les élèves du cours d’introduction à la sociologie vont créer des situations pour observer et noter la réaction des usagers. Par exemple, un étudiant refuse de laisser sa place à une autre étudiante, faussement enceinte. Même chose avec un étudiant qui jette un déchet à terre. Les élèves ont remarqué que la réaction des usagers du métro s’exprime surtout par un regard réprobateur, plutôt que par la parole.

Autre test intéressant : un étudiant demande à sa voisine de le réveiller à une station précise. L’étudiant fait mine de ne pas se réveiller. Les élèves ont remarqué que les usagers prennent généralement leur rôle très à coeur et paniquent en voyant l’étudiant toujours endormi.

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Bombes fumigènes dans le métro Un groupe radical soutient les accusés


Un groupe radical fait de plus en plus de bruit pendant les manifestations étudiantes pour la hausse des frais scolaire. Des actes graves pour la population montréalaise et qui pourrait empirer si le gouvernement du Québec reste de marbre devant ce conflit ..
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Bombes fumigènes dans le métro

Un groupe radical soutient les accusés

 

Un groupe radical soutient les accusés

Crédit photo : gracieuseté SPVM

Si aucun lien officiel n’a pour l’instant été établi entre les personnes arrêtées, Roxane Bélisle, 23 ans, François Vivier-Gagnon, 22 ans, Geneviève Vaillancourt, 25 ans et Vanessa L’Écuyer possèdent tous les quatre des connaissances en commun membres de Force étudiante critique.

Par Mélanie Colleu | Agence QMI

Pour marquer sa solidarité envers les personnes arrêtées relativement à l’affaire des bombes fumigènes qui ont paralysé le métro jeudi matin, un groupe radical étudiant, dont fait partie au moins l’une des accusées, appelle à se réunir devant le palais de justice de Montréal lundi.

«Nous appelons à une vigile de solidarité avec les personnes arrêtées dans le cadre de ce dossier et avec toute personne judiciarisée ou blessée dans le cadre de la lutte actuelle», affiche Force étudiante critique en première page de son site internet.

Le rendez-vous est fixé à 11h30 lundi, devant le palais de justice de Montréal.

Ceux qui répondront à l’appel viendront entre autres apporter leur soutien aux quatre personnes qui ont comparu devant la justice samedi pour avoir jeté des bombes fumigènes sur les voies du métro de Montréal, paralysant le réseau pendant plus de trois heures.

Liens entre les accusés

Parmi les accusés, Vanessa L’Écuyer, 22 ans, est membre de Force étudiante critique. Elle a déjà prêté sa plume au journal du groupe radical plus tôt cette année.

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(Crédit: gracieuseté SPVM)

Si aucun lien officiel n’a pour l’instant été établi entre les personnes arrêtées, Roxane Bélisle, 23 ans, François Vivier-Gagnon, 22 ans, Geneviève Vaillancourt, 25 ans et Vanessa L’Écuyer possèdent tous les quatre des connaissances en commun membres de Force étudiante critique.

Positions radicales

Ce groupe d’étudiants radicaux s’est formé en novembre 2010. La plupart d’entre eux gravitaient déjà autour de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) à l’origine de la CLASSE. Jugeant les positions de cette dernière pas assez tranchées à leur goût, ils se dissocient aujourd’hui formellement des trois associations étudiantes principales (CLASSE, FEUQ et FECQ) et n’hésitent pas à critiquer vivement leurs actions et leurs positions.

La FECQ et la FEUQ «donnent l’image d’un mouvement étudiant faible face au gouvernement», écrit le groupe.

Il évoque également les «illusions puériles du président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin», et parle de la CLASSE comme d’une association qui a «vendu les trois mois de grève étudiante au gouvernement» en signant l’entente de principe il y a un peu plus d’une semaine.

«Pendant que nous sommes matraqués, gazés, blessés en essayant de perturber concrètement le congrès du Parti libéral, que certains perdent des dents ou un oeil, que nous mangeons du gaz, que nous tentons de renvoyer les bombes lacrymo vers la police (…) le porte-parole de la CLASSE nous appelle au calme», déplore Force étudiante critique, toujours sur son site, après les manifestations à Victoriaville.

Les médias et le gouvernement de Jean Charest en prennent eux aussi pour leur rhume.

Dissociation

De leur côté, les associations étudiantes se dissocient formellement du groupe radical.

«Ce n’est qu’un groupuscule qui s’est donné un nom pour signer les actes qu’ils posent. Nous les condamnons, ce n’est pas une façon de faire, considère Martine Desjardins, la présidente de la FEUQ. Au contraire, ça mine le support de la population dont nous avons besoin.»

La CLASSE affirme pour sa part ne pas avoir réellement entendu parler de cette formation étudiante.

«On la connaît plus ou moins. Je sais qu’ils critiquent le mouvement étudiant. Ils portent surtout des actions sur une base individuelle je crois», affirme Jeanne Reynolds, porte-parole de la CLASSE.

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Lieux publics → Ça grouille de bactéries partout


Svp, lavez-vous les mains et prenez le temps de bien les laver ! C’est dégoutant de savoir que bactérie qui viens des matières fécales peuvent se retrouver un peu partout dans les lieux publics .. Sans être hypocondriate, un peu plus d’attention sur la propreté ne ferait pas de tord étant donné le nombre de personnes qui peuvent se côtoyer dans une seule jour,que ce soit dans les transports en commun, les épiceries, les banques etc …
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Lieux publics → Ça grouille de bactéries partout

 

Ça grouille de bactéries partout

Crédit photo : Le Journal de Montréal

Par Sarah Bélisle | Agence QMI

Des bactéries responsables d’infections nosocomiales, des staphylocoques à l’origine d’intoxications alimentaires et des coliformes fécaux comme la troublante E. coli.

Voilà ce qu’on trouve en quantité sur les poignées, rampes d’escalier, barres d’appui ou écrans tactiles dans les lieux publics, révèle une enquête menée par un microbiologiste à la demande du journal 24H.

Muni de cotons-tiges et d’éprouvettes pour recueillir des échantillons, le chercheur Jason Tetro – surnommé Monsieur Microbes – a arpenté le métro de Montréal, l’aéroport Montréal-Trudeau, l’École polytechnique et l’Université de Montréal.

Que des endroits si achalandés grouillent de germes, va de soi, mais cette petite étude s’est soldée par des résultats un brin répugnants, de quoi convaincre quiconque de se laver les mains pas mal plus souvent.

Les analyses effectuées par notre expert dans son laboratoire de l’Université d’Ottawa ont montré que certaines surfaces sont de vraies colonies de vacances pour bactéries.

Bactéries fécales sur le micro-ondes

«C’est tout simplement dégoûtant. Je ne m’attendais pas à cette quantité de bactéries. Il y en a beaucoup !», lance le microbiologiste.

Lui qui d’ordinaire juge «fascinants» ces micro-organismes, avoue être soufflé par les conclusions de sa quête montréalaise.

Jason Tetro s’est aussi dit éberlué par la nature des bactéries récoltées sur l’écran tactile d’un kiosque d’enregistrement à l’aéroport et sur un four micro-ondes à l’UdeM. Il y a décelé des bactéries fécales, dont l’E. coli, un des germes plus fréquemment responsables d’infection chez l’humain.

(Tableau: Journal de Montréal)

Serez-vous vraiment étonné d’apprendre qu’il en a aussi trouvé sur la poignée de porte d’une salle de toilettes pour hommes du pavillon Jean-Brillant ? Même une étudiante gréviste qui a accepté de jouer le jeu tout en bloquant l’accès à une salle de classe avait des bactéries fécales sur les doigts.

«Les gens ne lavent pas leurs mains correctement», déplore le chercheur, qui s’est empressé de se laver les mains avec un désinfectant dès ses échantillons récoltés.

(Tableau: Journal de Montréal)

Moins dans le métro

Assez curieusement, le métro a fait bande à part dans cette expérimentation. Malgré la chaleur et l’humidité caractéristiques du réseau souterrain, donc un milieu propice à la survie des bactéries, on y en a trouvé en moins grand nombre qu’ailleurs.

Cependant, souligne Jason Tetro, celles qu’il a identifiées à cet endroit étaient plus susceptibles de causer des infections.

Par exemple, Neisseria sicca, une bactérie liée aux voies respiratoires qui peut se propager par la toux et les éternuements. Cela fait dire à Monsieur Microbes que des virus de la grippe et du rhume sont sans doute omniprésents dans le réseau qui est le théâtre de 900 000 déplacements chaque jour.

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