En Virginie occidentale, des gens font des overdoses avec du spray contre les guêpes…


Je suis contente qu’au moins, je n’ai jamais pris de drogue. Quand on est accro à une drogue et qu’on ne peut avoir pour x raison, des personnes vont se tourner vers quelques choses d’autres qui n’est guère mieux pour remplacer les métamphétamines avec du l’insecticide pour les guêpes. Avec quelques manipulations, ils peuvent l’inhaler ou l’injecter.
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En Virginie occidentale, des gens font des overdoses avec du spray contre les guêpes…


guepe drogue spray

| Shutterstock

Stéphanie Schmidt

Plusieurs habitants d’un comté de Virginie occidentale (États-Unis) ont récemment subi une overdose suite à l’utilisation de spray contre les guêpes comme alternative à la méthamphétamine.

Selon le journal local WCHS, la police du comté de Boone a déclaré avoir constaté une augmentation notable du nombre d’habitants abusant de l’aérosol contre les guêpes pour provoquer des effets similaires à une prise de méthamphétamine.

Toujours selon le journal, cette pratique aurait joué un rôle important dans trois overdoses dans le comté la semaine dernière.

« Les gens se fabriquent un type synthétique de méthamphétamine, à partir de spray contre les guêpes », a déclaré le Sergent Charles Sutphin, de la police de l’État de Virginie occidentale.

Cette pratique est connue sous le nom de « wasping » (de l’anglais « wasp » qui signifie guêpe), et est devenue une tendance préoccupante ces dernières années. À savoir que les utilisateurs combinent le spray contre les guêpes avec de la méthamphétamine ou utilisent le spray uniquement, dans le but de remplacer la méthamphétamine. Selon NBC News, il est possible de cristalliser le spray liquide, ce qui permet ensuite aux gens d’inhaler la substance ou de se l’injecter.

À savoir que les insecticides de ce type contiennent des ingrédients actifs appelés pyréthroïdes, qui assomment et tuent les insectes. Cependant, chez l’être humain, ces produits chimiques peuvent interférer avec la signalisation nerveuse, ce qui peut entraîner des sensations anormales et, dans certains cas, des convulsions ou une paralysie.

Ces produits chimiques peuvent également entraîner une augmentation du rythme cardiaque, des difficultés respiratoires, des maux de tête, des nausées, des problèmes de coordination et des sensations de gonflement et de brûlure.

À l’heure actuelle, la police du comté de Bonne collabore avec les centres médicaux régionaux dans le but de déterminer le meilleur traitement pour ces personnes qui abusent de ce spray en tant que drogue.

Source : WCHS

https://trustmyscience.com/

Aux USA, la police met en garde les citoyens contre des alli­ga­tors sous meth


Il semble que les animaux d’égouts serait drogué par ce que les gens jette dans les toilettes aux États-Unis. Je doute qu’il y a beaucoup de méthamphétamine, jeter dans les toilettes, mais des médicaments malheureusement contamine les eaux usées et les cours d’eau.

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Aux USA, la police met en garde les citoyens contre des alli­ga­tors sous meth


par  Suzanne Jovet

Le message est clair comme du cris­tal : il ne faut pas jeter sa meth dans les toilettes, aver­tit la police de Loretto, dans le Tennes­see.

 D’après elle, la drogue peut affec­ter les animaux des égouts et jusqu’aux alli­ga­tors, rapporte The Inde­pendent ce mardi 16 juillet.

Après avoir trouvé un homme tentant de passer 12 grammes de métham­phé­ta­mine par-dessus la cuvette, les poli­ciers ont publié un aver­tis­se­ment sur Face­book samedi 13 juillet. Par-delà les cana­li­sa­tions, le produit peut finir dans la rivière et fina­le­ment pertur­ber le compor­te­ment de ses habi­tants. Cela pour­rait donc créer des « meth-gators ».

« Nos respon­sables des réseaux d’égouts ont eu assez d’ani­maux sous meth ces dernières semaines sans votre aide », écrit la police du Tennes­see.

Elle demande aux posses­seurs de drogues comme de médi­ca­ments de tout appor­ter au poste afin de s’en débar­ras­ser plutôt que de se servir des toilettes.

Source : The Inde­pendent

https://www.ulyces.co/

Un comité des communes suggère de décriminaliser les drogues


On veut que toutes les drogues en petites quantités soient décriminalisées comme au Portugal. Voir ce problème comme un problème de santé et non criminel. Il y a beaucoup de situations que le crime relève de la santé, de plus le Canada, n’a pas les infrastructures comme au Portugal pour aider les toxicomanes. Maintenant que la marijuana est légale, cela donne l’impression qu’on ouvre la boite de Pandore.
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Un comité des communes suggère de décriminaliser les drogues

Selon certains experts en matière de santé qui... (PHOTO ARCHIVES LE DROIT)


Selon certains experts en matière de santé qui ont témoigné devant le comité, la décriminalisation de la possession simple est nécessaire.

PHOTO ARCHIVES LE DROIT


KRISTY KIRKUP
La Presse Canadienne
Ottawa

Le comité de la santé de la Chambre des communes exhorte le gouvernement fédéral à étudier l’expérience du Portugal, qui a décriminalisé la simple possession de drogues illicites, et à examiner comment elle pourrait être « appliquée positivement au Canada ».

Le comité a fait cette recommandation, parmi d’autres, dans un rapport rédigé après que ses membres eurent parcouru le Canada pour constater les effets de la consommation de méthamphétamine et de son augmentation rapide dans certaines communautés.

De nombreux témoins qui ont comparu devant le comité ont demandé au gouvernement fédéral de collaborer avec les provinces, les territoires, les municipalités, les communautés autochtones et les organismes chargés de l’application de la loi afin de décriminaliser la simple possession de petites quantités de substances illicites, indique le rapport.

Lors de ses réunions informelles organisées dans tout le pays, le comité a également appris que même certains prestataires de soins de santé avaient une attitude négative à l’égard des personnes aux prises avec des problèmes de toxicomanie.

Selon certains experts en matière de santé qui ont témoigné devant le comité, la décriminalisation de la possession simple est nécessaire, car la consommation problématique de substances et la toxicomanie constituent un problème de santé pour les utilisateurs, qui évitent de demander de l’aide en raison de la criminalisation.

Les témoins ont donc recommandé au gouvernement fédéral d’implanter le modèle portugais, « qui comprend le renforcement des programmes de traitement et la création de programmes de déjudiciarisation pour les délinquants qui commettent des crimes liés à leur consommation de substances ».

Une revendication répandue

Des organisations de santé et même des membres du caucus libéral font pression sur le gouvernement Trudeau pour décriminaliser la possession simple de drogues.

Le député libéral Nathaniel Erskine-Smith a annoncé qu’il envisageait de présenter un projet de loi d’initiative parlementaire pour que la consommation de drogue soit traitée comme un problème de santé et non comme un crime. Le projet de loi comprendrait l’élimination des sanctions pour la possession simple de toute drogue comprise dans la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.

Le projet de loi a peu de chances d’être étudié avant les élections d’automne, mais M. Erskine-Smith a promis de le présenter à nouveau lors de la nouvelle législature, s’il est réélu.

« Je pense qu’il incombe à moi et aux députés aux opinions similaires de continuer de soulever la question et d’attirer l’attention sur les faits », a-t-il soutenu.

Le comité de la Chambre suggère également de lancer une campagne de sensibilisation « afin de fournir des renseignements crédibles et fiables sur les méfaits potentiels de la consommation de méthamphétamine et les risques posés par la toxicité de la drogue illicite. »

Rapport dissident

Les conservateurs qui siègent au comité ont rédigé un rapport dissident pour affirmer qu’il existe plusieurs autres mesures à mettre en place avant la décriminalisation, ajoutant que le contexte portugais était bien différent.

Il existe 170 centres de thérapie pour 11 millions de personnes au Portugal, soulignent les conservateurs, et le pays offre des services de santé mentale et une éducation obligatoire dans les écoles concernant les méfaits des drogues.

Il est donc irréaliste de présumer que le Canada pourrait obtenir les mêmes résultats sans mettre en oeuvre plusieurs de ces éléments obligatoires, plaident les conservateurs.

« Le Canada ne dispose pas à l’heure actuelle des services de rétablissement nécessaires. Les services de santé mentale abordables ne sont pas suffisants non plus. Nous n’avons pas l’éducation obligatoire aux méfaits ni un système correctionnel comparable à celui du Portugal », ont-ils écrit.

Jusqu’à maintenant, le premier ministre Justin Trudeau a refusé d’envisager la décriminalisation.

https://www.lapresse.ca/

Une infirmière interdite en prison après avoir supposément tenté un exorcisme


L’infirmière a du trop regarder des films d’exorcises, elle aurait été mieux suivre le protocole médical.
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Une infirmière interdite en prison après avoir supposément tenté un exorcisme

 

La détenue, qui aurait reçu l’exorcisme au lieu d’aide médicale, est mort.

Une infirmière d’Oklahoma City a été interdite de travailler dans la prison du comté après qu’elle eut supposément tenté un exorcisme sur une détenue qui est décédée le lendemain.

Linda Herlong Jackson aurait posé les gestes en février dernier sur Lynette Freeman, une femme de 32 ans qui faisait du temps pour plaintes concernant de l’abus de drogue, selon KOCO TV.

Des gardiens de prison ont affirmé que Freeman avait une attaque lorsque l’infirmière Jackson a été appelée en renfort. Elle aurait alors dit «Démons, quittez ce corps!» au lieu de donner des soins médicaux appropriés, selon The Oklahoman.

Les tests ont révélé que la détenue serait décédée d’une surdose de méthamphétamines.

En entrevue avec The Oklahoman, l’infirmière a nié avoir tenté un exorcisme sur Freeman. Elle a toutefois été suspendue trois jours. Aucune accusation ne sont portées contre l’infirmière de 67 ans.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais

http://quebec.huffingtonpost.ca

En Nouvelle-Zélande, le vol de nains de jardin finance l’achat de crystal meth


Les vendeurs de drogues ont trouvé un moyen de vendre du crystal meth d’une façon assez particulière en Nouvelle-Zélande
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En Nouvelle-Zélande, le vol de nains de jardin finance l’achat de crystal meth

 

Un nain de jardin | HANS SPLINTER via Flickr CC License by

Un nain de jardin | HANS SPLINTER via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Stuff.co.nz, BBC

Plus de trois cent décorations de jardin ont été volées dans le nord du pays, et la police soupçonne des liens avec le trafic de drogue.

Des policiers de l’île du Nord en Nouvelle-Zélande ont récemment découvert une maison avec plus de trois cents décorations de jardin volées, dont des nains de jardin, des statues de flamands roses et des pots de fleur. La propriété avait été identifiée à la suite d’une facture d’électricité impayée de plus de 6.000 euros. Or, selon la police locale, ces vols de nains de jardin sont liés au trafic de crystal meth.

«C’est apparemment la mode en ce moment. Ils prennent ces objets et les revendent pour acheter des méthamphétamines –c’est lié au crystal meth», expliquait l’officier de police Cam Donnison, selon le site stuff.co.nz. 

Il a précisé que certains pots de plante se revendent jusqu’à 200 euros. Dans la maison, plusieurs objets volés avaient déjà été repeints, probablement pour être revendus. De nombreux résidents de cette région de Hawke’s Bay avaient récemment alerté les autorités de ces vols, et les propriétaires des objets volés devraient bientôt pouvoir retrouver leurs nains, pots et statues de jardin.

«Ce sont des cambriolages organisés et ciblés pour voler des objets de valeur. Les coupables les volent et s’en débarassent pour rapidement satisfaire leur dépendance aux méthamphétamines», poursuit Donnison.

Jusqu’ici, personne n’a été appréhendé dans cette affaire. Alors que traditionnellement, le vol de nains de jardin est plutôt le fait de jeunes ivres qui veulent faire des farces, la situation des devenue très sérieuse dans cette région de Nouvelle Zélande.

L’isolement géographique a longtemps protégé le pays du trafic de drogue, mais ces dernières années, de nombreux laboratoires de crystal meth ont fait leur apparition. Selon des chiffres de l’Office des Nations Unies contre la drogue et la criminalité, les Néo-Zélandais sont parmi les plus grands consommateurs de méthamphétamines dans le monde.

http://www.slate.fr/

Drogues de synthèse: les jeunes minimisent les effets


Si une chose que je suis fière de ne jamais avoir fait, c’est bien de ne pas être un mouton pour ne jamais avoir touché à la drogue quel qu’elle soit. Avec ce que les jeunes consomment aujourd’hui et de la facilité d’en trouver c’est vraiment inquiétant
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Drogues de synthèse: les jeunes minimisent les effets

 

Si les jeunes disent connaître les drogues de... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)

Si les jeunes disent connaître les drogues de synthèse, ils semblent en minimiser les effets, selon le sondage. Seulement 59% d’entre eux croient que les drogues de synthèse représentent un danger dès leur première utilisation.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Marie-Michèle Sioui
La Presse

Les jeunes Québécois connaissent mieux les drogues de synthèse que leurs aînés, mais ils en craignent moins les conséquences, qui peuvent pourtant être fatales, révèle un sondage CROP que l’organisme d’aide aux toxicomanes Portage doit rendre public aujourd’hui.

Le coup de sonde, mené sur le web auprès de 1000 adultes entre les 14 et 18 août, révèle que 16% des Québécois connaissent quelqu’un qui utilise des drogues de synthèse – GHB, amphétamines, méthamphétamines, «sels de bain», ecstasy ou kétamine, notamment. Chez les 18-34 ans, ce nombre passe près de doubler: 30% de ces jeunes connaissent quelqu’un qui consomme des drogues «chimiques».

«Je ne suis pas surprise», admet Danielle Des Marais, porte-parole de Portage et elle-même ex-consommatrice de drogues de synthèse. «Les drogues de synthèse ont toujours été là, mais le contexte dans lequel les gens en consomment est plus accepté. C’est tellement disponible que c’est devenu banal.»

Selon elle, les «pilules» étaient l’apanage des amateurs de «rave» il y a quelques années, mais elles ont gagné en popularité depuis. «Là où le problème a commencé, c’est quand on a vu qu’il y avait une demande et que des gens se sont mis à créer des drogues de synthèse en mettant n’importe quoi dedans», déplore Mme Des Marais.

Jouer à la roulette russe

À preuve, une étude publiée en 2008 par Santé Canada révélait que moins du quart (22,5%) des comprimés vendus comme étant de l’ecstasy sur le marché québécois contiennent bel et bien, et uniquement, de la MDMA (pour méthylènedioxyméthamphétamine, le nom scientifique de l’ecstasy). Sans surprise, donc, Mme Des Marais compare la consommation de drogues de synthèse à une joute de roulette russe, car elle risque tout autant d’être fatale. À Montréal, en mai seulement, une quinzaine de personnes sont mortes et une trentaine d’autres ont été gravement intoxiquées après avoir consommé ces drogues, rapporte Portage.

Or, si les jeunes disent connaître les drogues de synthèse, ils semblent en minimiser les effets, selon le sondage. Seulement 59% d’entre eux croient que les drogues de synthèse représentent un danger dès leur première utilisation. Chez l’ensemble des personnes sondées, ce pourcentage grimpe à 74%.

«Je crois que les ados sont mieux informés que les 18-34 ans, qui ne sont pas le public cible du gouvernement, avance Danielle Des Marais. Les adolescents sont plus au courant qu’eux, parce que la police et les groupes comme Portage font de la prévention dans les écoles.»

Quand même, 78% des répondants ont déclaré que l’enjeu des drogues de synthèse est «préoccupant». Mais les Montréalais, eux, se sont montrés moins inquiets. Ils ont été 75% à se dire préoccupés, faisant diminuer le pourcentage qui, ailleurs au Québec, atteint les 80%. Les résidants de la métropole ont aussi été moins nombreux à dire considérer que les drogues chimiques sont plus dangereuses que les drogues traditionnelles. Seuls 53% d’entre eux se sont prononcés en ce sens, une proportion légèrement en dessous de la tendance québécoise, établie à 59%.

Aussi, 55% des participants au sondage ont déclaré que l’accès à des drogues de synthèse est plus facile ou aussi facile que l’accès à d’autres drogues. Les hommes ont donné l’impression d’avoir accès à ces drogues plus facilement que les femmes: 63% d’entre eux ont dit qu’il était plus facile ou aussi facile d’avoir accès à des drogues de synthèse que des drogues traditionnelles, tandis que 47% de femmes en ont dit autant.

http://www.lapresse.ca

Drogues 2,0: la roulette russe en comprimé


Comment peut-on vouloir prendre ces cochonneries avec tous les conséquences négatives sur le corps, sur le cerveau ? Comment il se fait que des jeunes veulent prendre des drogues, sans savoir vraiment ce qu’ils contiennent Ils ont sûrement des informations sur ces drogues.
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Drogues 2,0: la roulette russe en comprimé

 

L’étude, réalisée sur 365 comprimés saisis partout au Québec, a montré que seulement 22,5% des comprimés vendus comme de l’ecstasy contiennent réellement – et uniquement – du méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), nom scientifique de l’ecstasy.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

KATIA GAGNON
La Presse

Économiques, faciles à consommer et à cacher, les drogues de synthèse ont la cote auprès des jeunes et créent de nouveaux toxicomanes parmi des clientèles totalement atypiques. Les saisies mondiales se chiffrent en tonnes de comprimés. Le Canada est une plaque tournante de ce très lucratif trafic. Des superpartys ravesoù on teste l’ecstasy avant de la consommer aux maisons de banlieue converties en laboratoires clandestins, La Presse vous entraîne sur la route de ces drogues 2.0.

L’homme est arrivé aux urgences de l’hôpital Saint-Luc encadré par des policiers. Il avait fallu six agents pour le maîtriser et le faire monter dans le véhicule. Sa température corporelle s’élevait à 42 degrés Celsius. Il était à ce point trempé de sueur que les ambulanciers croyaient qu’il sortait de la douche.

Les policiers ont été appelés au domicile de cet homme parce qu’il s’était mis à tout casser chez lui. Il était déchaîné.

Diagnostic du Dr Alexandre Larocque, urgentologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et consultant en toxicologie: intoxication aux amphétamines. De tels cas – bien que pas toujours aussi spectaculaires – ne sont pas rares aux urgences des trois hôpitaux du CHUM.

«On voit ça tous les jours», résume l’urgentologue.

Les médecins sont un peu démunis devant ces cas d’intoxications aux drogues de synthèse, puisque les nouveaux produits se multiplient.

«C’est très difficile pour nous de distinguer un produit d’un autre. On est constamment en retard dans les tests. On met au point un test pour dépister une substance, et ce n’est plus ça qui se vend dans la rue», explique le Dr Larocque.

Cela dit, les signes qu’un patient est intoxiqué par des produits stimulants – amphétamine, méthamphétamine, ecstasy – sont clairs: agitation extrême, hyperthermie, déshydratation, rythme cardiaque élevé, paranoïa.

Les médecins maîtrisent l’agitation – «qui peut être assez spectaculaire», souligne le Dr Larocque – avec des calmants et s’emploient ensuite faire baisser la température corporelle du patient «avec des solutés froids et des matelas réfrigérants». Dans les pires cas, l’intoxication peut mener à la psychose toxique ou carrément à la mort du patient.

Les comprimés mystères

«Les gens disent: moi, je prends du speed. Mais speed, ça ne veut absolument rien dire», observe le caporal Jacques Théberge, de la Gendarmerie royale du Canada.

Car prendre un de ces comprimés, dont on ignore la composition précise, c’est l’équivalent de jouer à la roulette russe. Une étude de Santé Canada, qui date de 2008, l’a démontré noir sur blanc: si vous achetez un comprimé d’ecstasy, vous avez une chance sur deux de tomber sur un comprimé… qui ne contient pas un microgramme d’ecstasy.

L’étude, réalisée sur 365 comprimés saisis partout au Québec, a montré que seulement 22,5% des comprimés vendus comme de l’ecstasy contiennent réellement – et uniquement – du méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), nom scientifique de l’ecstasy.

Un comprimé sur cinq contient en réalité de la méthamphétamine, un sur vingt des amphétamines et un sur cinq contient bel et bien du MDMA, mais mélangé avec d’autres produits, comme la méthamphétamine ou la kétamine.

«Ainsi, dans près de 80% des cas, l’utilisateur croyant consommer de l’ecstasy consommerait en réalité une autre substance ou un mélange de drogues», affirme l’étude.

«Bref, quand on achète une peanut, on ne sait pas du tout ce qu’il y a là-dedans. On ne sait jamais comment c’est fait ni avec quoi c’est fait», confirme Marie-Ève Morin, médecin spécialiste des toxicomanies.

«Ça trouble beaucoup les jeunes quand on leur dit que l’ecstasy, il y en a de moins en moins dans les comprimés. Quand on leur dit qu’il y a de la méthamphétamine dans leur pilule, ils sont bouleversés. Ils ont peur de ça», dit le caporal Jacques Théberge.

Les effets des produits mélangés ne s’additionnent pas, mais peuvent parfois se multiplier.

«Les gens jouent à la roulette russe en prenant plusieurs produits en même temps», estime Paul-André Dubé, expert en toxicologie clinique à l’Institut national de santé publique du Québec. «On met en marché des drogues dont on ne connaît rien des effets sur la santé humaine.».

«Le téléphone voulait me bouffer»

Jean, grand consommateur de drogues de synthèse, a fait une psychose causée par les amphétamines.

«J’ai été en position foetale pendant trois jours. J’avais l’impression que le téléphone voulait me bouffer», raconte-t-il.

Et le pire, c’est que ces épisodes psychotiques causés par les amphétamines peuvent se produire à répétition.

«Avec les amphétamines, certains patients développent une vulnérabilité à la psychose. Même lorsqu’ils arrêtent de consommer, les hallucinations continuent plusieurs semaines ou même plusieurs mois après l’arrêt de la consommation. La puissance de cette drogue vient vraiment fragiliser le cerveau», dit le psychiatre Didier Jutras-Aswad, qui travaille au CHUM.

Car après l’euphorie des amphétamines vient la pente descendante, qui peut être très, très abrupte.

«J’ai vu des gens dormir sans interruption pendant 48 heures après avoir passé plusieurs jours sur les amphétamines», raconte Annie Trudel, infirmière au programme jeunesse de Dollard-Cormier.

«De grands consommateurs d’ecstasy peuvent se retrouver avec un tableau dépressif extrêmement sévère, qui est complètement réfractaire aux médicaments», dit le Dr Jutras-Aswad.

L’un des cas les plus sévères de psychose toxique vus par Mme Trudel est celui d’un homme qui avait pris de grandes quantités de speed combiné à de la cocaïne.

«Le down a été tellement fort qu’il avait fait trois tentatives de suicide dans la même nuit. Essayer de se tuer, par trois fois: imaginez sa détresse.»

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Des méthamphétamines plutôt que des bonbons


Qu’on soit pour ou non la fête de l’Halloween, les enfants devraient toujours être accompagnés d’un adulte. Cette fois-ci l’adulte qui a trouver ses sacs dans une cours a agit avec sa tête Imaginez un peu si c’était des enfants qui n’ont pas eu de supervision des bonbons … que serait-il arrivé
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Des méthamphétamines plutôt que des bonbons

Roberval - Des méthamphétamines plutôt que des bonbons

Cynthia St-Hilaire

ROBERVAL – Un citoyen de Roberval a mis la main sur d’étranges bonbons le soir d’Halloween. Alors qu’il accompagnait des enfants, il a trouvé un sachet contenant des comprimés de méthamphétamine dans la cour d’une résidence.

L’individu a remis sa trouvaille aux policiers en ne sachant pas trop ce que c’était.

Cette découverte a conduit à une perquisition dans une résidence de l’avenue de la Pointe-Scott, vendredi matin à Roberval. L’équipe des enquêtes régionales de Roberval et la Sûreté du Québec y ont saisi 80 comprimés semblables à ceux probablement échappés dans la cour.

Les policiers ont aussi mis la main sur une dizaine de grammes de haschisch, 20 grammes de cocaïne et 125 grammes de cannabis.

Un homme de 41 ans et une femme de 38 ans ont été arrêtés. Les deux suspects ont été libérés par voie de sommation pour une comparution prochaine

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