L’hiver québécois plus mouillé qu’avant


Pendant qu’en Europe les gens gèlent chez nous c’est une température saute mouton .avec beaucoup moins de neige, des journées vraiment douces assez pour avoir neige, verglas et pluie en une seule journée .. L’industries des sports d’hiver en prennent un coup car la température n’assurent pas un temps idéal pour ceux qui aiment les activités extérieures en cette saison. Quoiqu’il en soit … nous sommes témoins de ces changements climatiques .. malgré que nous connaitrons surement d’autres hivers québécois comme dans le temps
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L’hiver québécois plus mouillé qu’avant

L'hiver québécois plus mouillé qu'avant

Même si le climat québécois est très variable et que le réchauffement climatique ne peut expliquer la douceur de cet hiver, une tendance à long terme existe.

Photo: Etienne Ranger, Le Droit

Benjamin Tanguay
La Presse

(Montréal) Les amateurs de sports d’hiver ont connu de meilleures saisons. Piètre qualité des patinoires extérieures, annulation de l’International de hockey d’antan de Saint-Jean-sur-Richelieu, retards dans la saison de ski de fond. Plusieurs attribuent nos déboires hivernaux aux changements climatiques.

Ils ont en partie raison. Même si le climat québécois est très variable et que le réchauffement climatique ne peut expliquer la douceur de cet hiver, une tendance à long terme existe. D’après les données d’Environnement Canada, entre les mois de novembre et de janvier, la station météorologique de Saint-Hubert recevait en 2009 en moyenne 12 centimètres de neige de moins qu’en 1953 et 12 millimètres de pluie supplémentaires.

C’est très probablement une conséquence des changements climatiques et on peut penser que la fréquence de gel et de dégel va continuer d’aller en augmentant», commente André Cantin, météorologue à Environnement Canada.

Alors que les températures moyennes n’ont augmenté que de 0,3 degré Celsius depuis 1953, le paysage hivernal montréalais change graduellement. La quantité de neige au sol pendant la période des Fêtes, par exemple, a diminué de moitié au cours des 15 dernières années.

Se préparer au pire

Les changements climatiques inquiètent tellement que des experts se penchent sur les effets qu’ils auront sur l’industrie touristique dans les 40 prochaines années.

«C’est sûr qu’on va avoir une certaine diminution de l’achalandage pour certains sports d’hiver», prévient Michel Archambault, titulaire de la Chaire de tourisme Transat, et chercheur au consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques. «Les activités les plus à risque sont la motoneige et le ski de fond.»

L’important, c’est de concevoir des solutions pour pallier nos hivers de plus en plus doux. Michel Archambault cite les efforts d’adaptation de l’industrie du ski alpin et est certain que d’autres sports d’hiver sauront tirer leur épingle du jeu.

«On pourrait avoir des circuits de ski de fond plus petits, mais plus enneigés», dit-il à titre d’exemple.

Mais pour M. Archambault, la détérioration des conditions hivernales au Québec ne sera pas un grand désavantage pour la province.

«Si on compare le Québec à l’Ontario ou aux États-Unis, on est tout de même en bonne position. Leur météo connaîtra encore plus de variations que la nôtre au cours d’un même hiver, avance-t-il. Et puis nos pertes en hiver seront compensées par un été plus long et plus chaud que ceux qu’on connaît présentement.»

Climat et météo

Le climat change, ce qui ne veut pas dire pour autant que la météo ne nous réserve pas d’autres hivers de temps froid.

«Les changements climatiques ne sont qu’un bruit de fond dans ce qui influence la météo et sont éclipsés par d’autres facteurs comme les courants marins ou les maximums solaires, relativise André Cantin d’Environnement Canada. Et puis, notre climat québécois connaît de fortes variations d’année en année.»

http://www.cyberpresse.ca

Climat – Vague de froid en Europe : pas de répit avant la mi-février


Il semble que l’Europe connait un hiver long et vigoureux … et cela risque de continuer encore quelques jours. Une situation qui occasionne des grandes pertes économiques mais aussi beaucoup de mort causé par un froid long et inhabituel
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Climat – Vague de froid en Europe : pas de répit avant la mi-février

 

La vague de froid perdure en Europe où l’on dénombre près de 550 morts depuis dix jours. Les météorologues prévoient des températures à la baisse pour les prochains jours, ne laissant aucun répit aux populations et minant l’économie.

La Hongrie a fermé l’accès au Danube vendredi, l’une des artères économiques les plus importantes en Europe.

La décision hongroise fait écho à celle de plusieurs pays comme l’Autriche, la Serbie et la Bulgarie, trois des 10 États traversés par le fleuve long de 2860 kilomètres. Le Danube est vital pour le transport, l’irrigation, l’électricité et l’industrie de la pêche en Europe.

Jusqu’à présent le froid a fait 37 morts dans les Balkans. Les plus lourds bilans sont enregistrés en Ukraine (135), en Pologne (82), en Russie (46), en République tchèque (25).

En France, les autorités dénombrent 12 morts, la plupart des sans-abri. En Italie, les météorologues prévoient 30 centimètres de nouvelle neige sur Rome où les écoles ont été fermées vendredi. Le bilan italien est de 45 morts depuis le début de la vague de froid il y a dix jours.

Radio-Canada.ca avec AFP et Reuters

http://actualites.ca.msn.com

Catastrophes naturelles au Canada : Les inondations en première place en 2011


Du côté de l’environnement 2011 a été assez mouvementé partout au monde, Au Québec normalement nous entendons surtout parler de feux de forêts mais cette année les inondations, les pluies intenses, des affaissements de terrains et j’en passent sont venus s’ajouter aux aléas de l’année
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Catastrophes naturelles au Canada : Les inondations en première place en 2011


Image aérienne des inondations en Venise-en-Québec, en Montérégie, le mercredi 1er juin 2011.

© Agence QMI / Archives

Charles Lecavalier

MONTRÉAL – Malgré les feux de forêt, les tornades, les ouragans et les orages qui ont frappé le Canada en 2011, ce sont des inondations, celles de l’ouest du pays et de la Montérégie, qui tiennent le haut du pavé du palmarès des évènements météo d’Environnement Canada.

Dame Nature n’a pas été tendre durant l’année 2011, la seconde plus destructrice et la deuxième plus chaude de l’histoire du pays. Les assureurs ont dû payer collectivement une somme de 1,6 milliard $ pour réparer les dégâts causés par des catastrophes météorologiques, selon le Bureau d’assurance du Canada.

Pour le Québec, Environnement Canada retient les débordements de la rivière Richelieu comme étant le désastre le plus long jamais connu par les Québécois.

«C’est comparable au déluge du Saguenay ou à la crise de verglas», a expliqué René Héroux, météorologue à Environnement Canada.

En mai dernier, près de 3000 maisons ont été inondées durant 37 jours.

«C’est un stress physique et moral inimaginable pour les riverains», a rappelé M. Héroux.

Ouragans et été extrême

En deuxième position: le passage de l’ouragan Irene, qui a déversé 150 mm de pluie sur le sud du Québec.

«Les gens étaient prêts, ils en avaient entendu parler. En regardant les dégâts au Vermont, le Québec l’a échappé belle», a dit le météorologue.

L’été extrême a laissé place à un nombre record de 21 orages, soit près du double de la moyenne, et à plusieurs averses diluviennes.

«Les Gatinois se rappellent sans doute les 150 mm de pluie qui sont tombés le soir de Saint-Jean-Baptiste, transformant les rues de la ville en véritables torrents», a souligné le météorologue.

L’automne très doux qu’a connu la province arrive au quatrième rang. La tempête de neige de 70 cm qui a frappé Sherbrooke le 7 mars dernier ferme la marche.

Catastrophe dans l’Ouest

À l’échelle canadienne, les inondations dans les prairies prennent le premier échelon du classement. Le Manitoba et la Saskatchewan ont fracassé leur record historique de niveau des cours d’eau. Près de 7000 personnes ont dû être évacuées.

Au deuxième rang, les incendies de forêt qui ont détruit une partie de la ville de Slave Lake en Alberta en mai – le tiers des maisons et des entreprises du village ont été détruites – ont coûté à eux seuls 700 millions $, dont 400 millions $ de pertes non assurables.

Environnement Canada souligne aussi que les glaces de l’Arctique sont à leur plus bas niveau jamais enregistré

http://fr.canoe.ca/