Grâce aux résidus trouvé sur un site, en Israël, d’une ancienne fonderie antique qui a exister une production de métal à échelle industrielle qui a exercé pendant des siècles.
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53 tonnes sans laisser de traces
Tout ce vol, même un pont ferroviaire. C’est la deuxième fois que la Russie fait face à ce type de vol. Pourquoi ? Pour l’argent bien sûr, et ce qui est intéressant pour les voleurs, c’est le métal …
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53 tonnes sans laisser de traces
Fin mai, en Russie, un pont de plus de 53 tonnes a été volé. Une enquête a été ouverte pour retrouver les malfaiteurs.
Dans la région arctique de Mourmansk, près de la frontière avec la Finlande, un événement insolite est survenu il y a quelques jours. Comme le montre une vidéo sur YouTube, un pont ferroviaire a été dérobé. La partie centrale de l’édifice au-dessus de l’eau manque.
Écartant d’abord la piste du vol, les enquêteurs privilégient finalement cette thèse. Les malfaiteurs auraient commis cet acte pour revendre la feraille en grande quantité puisqu’ils ont récolté plus de 53 tonnes de métal. Les voleurs auraient fait tomber la structure dans le fleuve pour transporter plus facilement la marchandise.
En 2008, toujours en Russie, la police avait effectué un raid nocturne suite à un même type de vol. Les malfaiteurs avaient dérobé plus de 200 tonnes de ferraille.
Cet homme avait 7 kg de métal dans l’estomac, dont 263 pièces et 100 clous
Un trouble alimentaire des plus inusité et néfaste pour le corps au risque d’en mourir. Espérons qu’après lui avoir sauvé la vie, l’homme sera aussi traité en psychiatrie
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Cet homme avait 7 kg de métal dans l’estomac, dont 263 pièces et 100 clous
Tu m’étonnes. Quand les médecins indiens de l’institut supérieur de médecine Sanjay Gandhi ont pratiqué une endoscopie sur Maksud Khan, 35 ans, tout s’est alors expliqué.
Comme le rapporte The Independent, l’homme, qui se plaignait de douleurs abdominales depuis trois mois, planquait une véritable quincaillerie. Près de 7 kilos de métaux ont été découverts dans son estomac, dont 263 pièces de monnaie, 100 clous, des lames de rasoir et des éclats de verre.
Maksud Khan n’avalait pas de telles denrées de gaieté de cœur. Dépressif d’après ses proches, son état l’avait poussé à adopter ces habitudes alimentaires dangereuses consistant à avaler du métal.
« Nous avons été choqués, c’est la première fois que nous rencontrons un tel cas », a déclaré Priyank Sharma, le docteur en charge de l’opération.
L’opération, fastidieuse, a été pratiquée juste à temps pour sauver Maksud Khan. Les objets ingérés avaient d’ores et déjà perforé son estomac, provoquant des saignements et une hémorragie interne – d’où les plaintes de douleurs abdominales. Les médecins ont alors retiré une à une les pièces métalliques avant de finalement venir à bout des 7 kilos.
L’homme, vraisemblablement victime de graves troubles psychologiques, était chauffeur de pousse-pousse. À chaque fois qu’un client le rémunérait, il avait pris l’habitude d’avaler les pièces de monnaies avec un verre d’eau.
Crédits : SWNS
Source : The Independent
Un enfant hospitalisé après avoir mangé un chocolat qui contenait du métal
Si on ne veut pas fêter l’Halloween, qu’on est contre cette fête, ou qu’on veut faire des conneries, on n’attaque pas les enfants en leurs donnant des bonbons contaminer avec des objets ou des comprimés. Les parents doivent vraiment être vigilant avec toutes les idioties des gens qui s’amusent dangereusement au dépens des enfants
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Un enfant hospitalisé après avoir mangé un chocolat qui contenait du métal
MICHAEL FRESHWATER / EYEEM VIA GETTY IMAGES
D’autres cas de bonbons contaminés ont été rapportés en Ontario à la suite des festivités d’halloween.
La police régionale de Waterloo, en Ontario, a révélé qu’une fillette de 11 ans a dû subir une chirurgie après avoir mangé une friandise chocolatée qui contenait du métal.
Les autorités policières ont expliqué que l’enfant, qui réside dans la région de Cambridge, a ingéré un morceau de «moule au beurre d’arachides Reese» contenant un morceau de métal dont la provenance fait l’objet d’une enquête.
Selon la police, la fillette a été transportée à l’hôpital de sa région avant d’être transférée à l’établissement de Hamilton pour subir une chirurgie.
La porte-parole de la police, Cherri Greeno, a précisé vendredi que l’état de santé de l’enfant ne faisait pas craindre pour sa vie.
D’autres cas de bonbons contaminés ont été rapportés en Ontario à la suite des festivités d’halloween.
À London, les policiers ont dit ne pas être en mesure de retracer l’endroit où un enfant s’est fait offrir une petite barre de chocolat contenant une aiguille. L’enfant n’a heureusement pas été blessé.
À Barrie, les policiers ont rapporté qu’un enfant de 11 ans a reçu un bonbon «Tootsie Roll» contenant une pilule. La substance a été identifiée comme de la mélatonine, un supplément qui aide à contrer les effets du décalage horaire ou à aider à favoriser le sommeil chez les gens qui ont un horaire de travail inhabituel ou qui souffrent d’un trouble du rythme circadien.
Du côté du Nouveau-Brunswick, les policiers enquêtent sur des incidents rapportés à Fredericton et à Bathurst. Un clou et une aiguille ont été retrouvés dans des friandises d’halloween.
A l’origine de l’or, la collision d’étoiles mortes
On sait que l’or, ce métal précieux est présent dans l’espace, mais reste à savoir comment il est arrivé sur terre. Des scientifiques pensent avoir trouvé le phénomène en question.
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A l’origine de l’or, la collision d’étoiles mortes
Vision d’artiste de la collision de deux étoiles à neutrons. Credit: Dana Berry, SkyWorks Digital.
Michel Alberganti
D’où vient cet or si précieux sur Terre? Comment cet élément s’est-il formé et pourquoi est-il si dispersé à la surface de notre planète? Un élément de réponse à ces questions a été apporté en 2011 avec la confirmation de l’origine extraterrestre du métal précieux. En effet, l’or originel, tout comme le platine, qui existait lors de la formation de la Terre a été entraîné, avec le fer, vers le noyau de la planète. Là, se trouveraient assez de métaux précieux pour recouvrir la surface du globe sur une épaisseur de 4 mètres… C’était il y a 4,54 milliards d’années. Et cette mine qui ferait chuter les cours n’est plus vraiment accessible.
Par chance, il y a 3,8 milliards d’années, une pluie gigantesque de météorites s’est abattue sur la Terre. Elle a formé les cratères de la Lune et, surtout, elle a déposé sur la croûte terrestre une quantité d’or qui n’a pu migrer vers le centre de la planète en raison de la solidification avancée de la surface. Telle est la théorie exposée en 2011 dans un articlepublié dans Nature.
Tout cela ne nous dit pas d’où vient l’or. Comment s’est-il formé dans le cosmos pour être transporté par les météorites?
Lors d’une conférence de presse tenue le 17 juillet 2013 au Centre d’astrophysique Harvard Smithsonian, Edo Berger a expliqué sa théorie de la formation de l’or dans l’univers. Pour lui, l’or, contrairement au carbone et au fer, ne peut être produit à l’intérieur d’une étoile. Il proviendrait en fait d’un événement particulièrement cataclysmique: la collision de deux étoiles à neutrons, c’est-à-dire du cœur mort de deux étoiles ayant préalablement explosé en supernovas.
La fantastique luminosité qui accompagne la fusion de deux étoiles à neutrons témoigne, selon Edo Berger, de la formation d’éléments lourds, tels que l’or.
«Nous estimons la quantité d’or produite lors d’un tel événement à 10 fois la masse de la Lune», a-t-il déclaré.
Cette véritable fontaine d’or pur s’accompagne de l’émission de rayons gamma, un phénomène appelé «sursaut gamma court» ou GBR, peut-être engendrés par la collision de deux étoiles à neutrons. Celui que le satellite Swift de la Nasa a détecté le 3 juin 2013, GBR 130603B, a duré moins de 2 dixièmes de seconde. A suivi une lueur à dominante infrarouge engendrée par des éléments radioactifs en cours de désintégration.
«Nous cherchons le “smoking gun” pour relier le sursaut gamma court et la collision d’étoiles à neutrons. La luminescence radioactive de GBR 130603B pourrait être cette preuve», explique Wen-fai Fong, coauteur de l’étude avec Edo Berger.
L’équipe a calculé qu’environ un dixième de la masse du Soleil a été éjectée durant ce bref sursaut gamma. Une partie des matériaux était de l’or. En combinant cette estimation avec celle du nombre de sursauts gamma qui se sont produits au cours de la vie de l’univers, les chercheurs estiment que la totalité de l’or présent dans le cosmos pourrait provenir de tels sursauts gamma.
L’hypothèse ne pourra que séduire les adorateurs du métal jaune. A la beauté et à la rareté, l’or ajouterait une naissance hors du commun. Chaque bijou serait ainsi issu d’une collision d’étoiles mortes. Un phénix cosmique, rien de moins.
M.A.
Michel Alberganti
Égypte: première découverte de métal dans une barque pharaonique
Les barques construites à l’époque du pharaon Khéops avaient des anneaux en métal, ce qui étaient probablement une nouveauté.
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Égypte: première découverte de métal dans une barque pharaonique
Découvertes complètement démontées en 1954 au sud de la pyramide de Khéops, les deux barques se trouvaient dans deux fosses rectangulaires. La première a été exposée près des pyramides tandis qu’une mission archéologique japonaise de l’université Waseda s’occupe de récupérer et de restaurer les vestiges de la seconde (photo).
PHOTO KHALED DESOUKI, AFP
Agence France-Presse
LE Caire
La découverte en Égypte d’anneaux métalliques sur une barque ensevelie depuis 4500 ans près des pyramides de Guizeh révèle pour la première fois l’utilisation de métal dans la construction des navires au temps des pharaons, selon des experts.
Cette barque est l’une des deux ayant appartenu à Khéops, pharaon de la IVe dynastie qui régna sur l’Égypte plus de 2600 ans avant Jésus-Christ, et bâtisseur de la Grande pyramide qui porte son nom, près du Caire.
Découvertes complètement démontées en 1954 au sud de la pyramide de Khéops, les deux barques se trouvaient dans deux fosses rectangulaires.
La première, longue d’une quarantaine de mètres, a été exposée près des pyramides tandis qu’une mission archéologique japonaise de l’université Waseda (à Tokyo) s’occupe de récupérer et de restaurer les vestiges de la seconde.
Mercredi, le ministre égyptien des Antiquités Khaled al-Anani a exhibé devant les journalistes une planche de bois vermoulue longue de huit mètres, sur laquelle sont fixés des anneaux en métal, appartenant à cette seconde barque.
« Cette pièce importante qui a été retirée aujourd’hui possède des anneaux en métal qui ne sont pas présents sur la première barque de Khéops », a souligné le ministre.
« Sur aucun des navires découverts en Égypte nous n’avons retrouvé de métal, contrairement à ce qui est le cas pour cette barque », s’enthousiasme Mohamed Mostafa Abdel Méguid, un spécialiste de la construction des navires à l’ère pharaonique, qui dirige le département des antiquités sous-marines au ministère.
Les barques étaient utilisées lors de la cérémonie funèbre pour le passage du pharaon d’une rive à l’autre du Nil. Elles étaient aussi destinées à servir le défunt dans ses voyages dans l’au-delà en compagnie du dieu solaire Rê.
« Les anneaux, certains fermés et d’autres prenant la forme d’un U, étaient utilisés pour fixer les rames et empêcher le bois de la rame de ronger celui de la barque », explique de son côté Sakuji Yoshimura, le chef de la mission archéologique japonaise.
Au total, la fosse de la seconde barque aurait compté plus de 1200 planches de bois, dont 700 ont été récupérées.
« Nous avons trouvé 33 rames jusqu’à maintenant pour la seconde barque, et je crois que nous allons encore en trouver d’autres, alors que la première barque qui est exposée avait 12 rames » explique M. Abdel Méguid.
Admirez «le métal le plus léger jamais fabriqué» posé sur un pissenlit (sans l’écraser)
Un métal tellement léger qu’il se pose sur un pissenlit sans pour autant l’écraser. Imaginez tout le potentiel qui servira surement dans l’aéronautique et dans l’automobile, mais aussi dans bien d’autres domaines
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Admirez «le métal le plus léger jamais fabriqué» posé sur un pissenlit (sans l’écraser)
Entrez la légende de la vidéo ici
Le constructeur aérien Boeing a mis au point le micro-lattice, composé à 99% d’air.
Alors que les Boeing utilisés par Air France voient parfois des morceaux de leurs avions tomber du ciel, la compagnie aéronautique américaine veut fait parler d’elle de manière plus positive en publiant une vidéo présentant le micro-lattice.
«Nous avons été capable de créer le matériau le plus léger au monde, composé à 99,9% d’air», déclare Sophia Yang, une scientifique des laboratoires HRL, qui participe à sa création.
Cabines, coffres, planchers
Ce métal est constitué d’un maillage de tubes de nickel vides avec des parois mille fois plus minces qu’un cheveu humain. Ses caractéristiques sont comparables à une structure osseuse, dont l’extérieur est solide mais l’intérieur creux. Ce qui le rend résistant et léger, avec une très grande absorption des chocs et des vibrations. Une forte résistance aux écrasements due à sa compression et une faible densité.
Pour étayer son explication, la chercheuse prend l’exemple du «egg dropping challenge», populaire dans les écoles américaines. Le but est de faire tomber un œuf de plusieurs étages sans qu’il se casse. Pour ne pas qu’il finisse en omelette, les étudiants l’enveloppent en général dans de nombreuses couches de papier bulle. Le placer dans une structure composée de micro-lattice «absorberait la force de la chute», selon Sophia Yang, le laissant intact. Un tel matériau servirait à Boeing pour alléger ses appareils et consommer moins de carburant, sur des secteurs bien spécifiques de l’avion.
«S’adosser à la paroi de la cabine, ranger son bagage dans les coffres ou bien marcher sur le plancher, je pense que le micro-lattice pourrait être utilisé pour tout cela», surenchérit la scientifique.
General Motors intéressé
Créé en 2011 par des chercheurs travaillant pour les laboratoires Hughes Research Laboratories (HRL), l’institut de Technologie de Californie et l’université de Californie, ce nouveau matériau a un poids cent fois inférieur à la mousse de polystyrène. Pour montrer leur réussite et la faible densité de ce nouveau métal, les chercheurs avaient publié une photo d’un fragment de micro-lattice posé sur un pissenlit sans l’écraser.
Les chercheurs de HRL espèrent également que leurs composés trouvera des débouchés dans l’automobile. Des travaux sont déjà en cours pour la grande firme General Motors.
De l’orichalque, ce mystique alliage antique, découvert dans une épave ?
Une autre épave découverte cette fois en Sicile mais qui avait dans son ventre un métal qui aurait été décrit par Platon. La composition de cet alliage n’aurait jamais été confirmée. Peut-être qu’aujourd’hui, il serait possible qu’il soit enfin découvert
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De l’orichalque, ce mystique alliage antique, découvert dans une épave ?
Crédits : Sebastiano Tusa
Par Julie Aram
Des archéologues ont découvert 39 lingots dans une épave antique qui pourraient être de l’orichalque, ce métal décrit par Platon et par de nombreux autres textes antiques, mais dont l’existence n’avait jusqu’ici jamais été prouvée.
De l’orichalque, ce métal mythique décrit dans la littérature antique, a-t-il été découvert au large de la Sicile, dans une épave gisant à 300 mètres de profondeur ? C’est en tout cas ce que pensent les archéologues qui ont découvert cette dernière à l’issue d’une plongée sous-marine. L’épave aurait fait naufrage il y a 2600 ans environ, à 300 mètres des côtes siciliennes.
Qu’est ce que l’orichalque, au juste ? Il s’agit d’un alliage métallique que le géographe grec Strabon (-64 av. JC à 25 ap. JC) décrivait ainsi :
« …On trouve une espèce de pierre qui se change en fer par l’action du feu ; ce fer, mis ensuite en fusion avec une certaine terre, produit le zinc. Du mélange de ce dernier avec du cuivre résulte ce métal que certains appellent orichalcum. »
Selon Platon, ce métal recouvrait également les murs, les colonnes et le sol du temple de Poséidon, situé au milieu de la mythique île d’Atlantide…
Toutefois, l’existence de ce métal n’avait jusqu’ici jamais été avérée, même si sa description abonde dans les écrits antiques (les Romains le connaissaient d’ailleurs aussi, même s’il est probable que la composition de l’orichalque romain différait de l’orichalque grec).
Or, il s’avère que le métal retrouvé par l’archéologue italien Sebastiano Tusa est précisément composé de 75% de cuivre et de 15% de zinc. De quoi suggérer effectivement que ces lingots seraient faits de ce fameux orichalque…
Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à ce reportage publié par Discovery (en anglais) : « Atlantis’ Legendary Metal Found in Shipwreck ».
La vie sur Terre viendrait-elle de Mars?
On dit que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, ce n’est peut-être pas si faux … Bon, ce n’est qu’une théorie parmi d’autres qui pourrait être vrai ou en partie vrais, personnellement, je ne sais pas trop … Qui dit vrai, le saurons-nous vraiment un jour de notre vivant !!
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La vie sur Terre viendrait-elle de Mars?
La vie est née sur Terre grâce à du métal provenant de sa voisine Mars, affirment des scientifiques américains, qui expliquent que celui-ci serait arrivé sur notre planète grâce à une météorite.
Le chercheur Steven Brenner et ses collègues de l’Institut Westheimer affirment que cet ingrédient « vital » est parvenu ici sous une forme oxydée de molybdène, un métal couramment utilisé aujourd’hui dans des alliages pour les outils de bricolage ou les couronnes dentaires.
Au moment de l’apparition de la vie sur notre planète, ce molybdène oxydé aurait servi selon eux à empêcher les molécules de carbone, les briques élémentaires de toute forme de vie, de se dégrader et de finir en goudron.
« C’est seulement lorsque le molybdène est très fortement oxydé qu’il devient capable d’influer sur la formation d’une vie primitive. » — Steven Brenner
Selon la théorie du chercheur, cette forme de molybdène ne pouvait pas être présente sur Terre à l’époque où les premiers éléments de la vie sont apparus, parce que la surface de la Terre, il y a 3 milliards d’années, ne contenait que très peu d’oxygène, contrairement à Mars.
Le Système solaire en formation était à l’époque très agité. Les planètes comme la Terre et Mars étaient continuellement bombardées par des comètes et des astéroïdes. Cette réalité expliquerait comment des débris martiens ont pu se retrouver projetés dans l’espace pour finir leur course sur Terre, piégés par son champ de gravité.
Pour preuve, des analyses récemment effectuées sur une météorite martienne ont montré la présence de molybdène ainsi que de bore, un métalloïde qui aurait contribué à protéger l’ARN, un précurseur primitif de l’ADN, de la corrosion.
« Il semble qu’on accumule les preuves selon lesquelles nous sommes en réalité tous des Martiens et que la vie a débuté sur Mars avant de venir sur Terre à bord d’un rocher. »— Steven Brenner
Cette théorie ne fait pas l’unanimité. L’hypothèse généralement admise actuellement veut que l’apparition de la vie sur Terre soit venue par de l’eau apportée sur la planète bleue par des comètes, composées de glace et de poussières cosmiques héritées de la formation du Système solaire.
Une autre veut que des bactéries embarquées comme passagers clandestins sur des astéroïdes aient fini par s’écraser sur Terre pour proliférer dans ses océans chauds et accueillants. Il se pourrait bien, également, que plusieurs phénomènes aient contribué au développement de la vie sur la troisième planète du Système solaire.
Notre dossier sur le Système solaire.
Photo : Radio-Canada
La collision d’étoiles mortes à l’origine de l’or
Comment est fait l’or ? Non ce n’est pas Merlin l’enchanteur qui par un peu de magie Encore moins Midas que tout ce qu’il touche se change en or.
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La collision d’étoiles mortes à l’origine de l’or
Représentation artistiques de la collision entre deux étoiles à neutrons. Photo : Dana Berry/SkyWorks
De nouvelles observations tendent à confirmer la provenance de l’or, ce métal précieux rare et très prisé par les humains.
Les télescopes spatiaux Swift et Hubble de la NASA ont détecté le mois dernier une lueur particulière qui a brillé pendant quelques jours dans une galaxie lointaine .
Le chercheur Edo Berger et ses collègues de l’Université Harvard pensent que cette luminosité provient de collisions d’étoiles mortes et serait à l’origine de la création de métaux lourds, dont de l’or.
Explications
L’or est rare sur Terre, mais il l’est également dans l’ensemble de l’Univers. Les scientifiques savent depuis longtemps que les éléments les plus légers, comme le carbone et l’oxygène, se créent à l’intérieur d’une étoile, mais pas les éléments plus lourds comme l’or.
Selon les chercheurs américains, le métal doit naître d’un événement encore plus cataclysmique, un genre de sursaut de rayons gamma, comme celui détecté en juin et qui serait le résultat de la collision de deux étoiles à neutrons.
Le saviez-vous?
Une étoile à neutrons est un astre principalement composé de neutrons maintenus ensemble par les forces gravitationnelles. C’est en quelque sorte une étoile morte, le résidu compact du cœur d’une étoile massive quand celle-ci a épuisé son combustible nucléaire.
Théorie révisée
À ce jour, les chercheurs pensaient que l’or s’était créé dans l’explosion d’une supernova. Ces observations pointent donc vers un procédé stellaire différent qui se serait produit longtemps avant que le système solaire n’existe.
Un sursaut gamma Photo : ESO
« Nous estimons que la quantité d’or produit et éjecté durant la fusion de deux étoiles à neutrons est de l’ordre de 10 masses lunaires. C’est beaucoup de bling bling! »— Edo Berger
Un sursaut de rayons gamma est en quelque sorte un éclair de lumière de grande énergie provenant d’une explosion extrêmement intense. La plupart d’entre eux sont observés dans l’Univers distant. Celui détecté par les Américains se trouve à 3,9 milliards d’années-lumière de la Terre et est l’un des plus proche observés à ce jour.
Le détail de ces travaux est publié dans les Astrophysical Journal Letters.