Fusillade à Parkland: de nouvelles règles imposées aux élèves


C’est pitoyable que des jeunes vont à l’école qui est maintenant une forteresse. Bien sûr, les mesures de sécurité sont nécessaires, mais tant que les armes soient si facilement accessible, ces mesures comme souligne un étudiant, c’est une illusion de sécurité.
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Fusillade à Parkland: de nouvelles règles imposées aux élèves

 

Les élèves de l'école secondaire Marjory Stoneman Douglas... (PHOTO JOHN MCCALL, SOUTH FLORIDA SUN-SENTINEL VIA AP)

 

Les élèves de l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas transportent maintenant leurs effets scolaires dans des sacs à dos transparents,

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Associated Press
PARKLAND, Floride

 

Les élèves d’une école secondaire de la Floride qui a été la cible d’une fusillade il y a quelques semaines transportent maintenant leurs effets scolaires dans des sacs à dos transparents, une mesure visant à empêcher les élèves d’apporter des armes sur le campus.

Les sacs à dos ont commencé lundi à... (PHOTO JOHN MCCALL, SOUTH FLORIDA SUN-SENTINEL VIA AP) - image 1.0

Les sacs à dos ont commencé lundi à être offerts aux quelque 3200 élèves.

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Les autorités de l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas ont commencé à offrir les sacs à dos aux quelque 3200 élèves lundi, selon le quotidien local The Sun Sentinel.

Depuis la réouverture de l’école, les élèves doivent passer à travers les nombreuses barrières surveillées qui sont établies sur le campus. Le district scolaire prévoit bientôt installer des détecteurs de métal à ces points de contrôle. Les sacs de sport et les instruments de musique sont également fouillés.

Les autorités ont resserré les mesures de sécurité depuis le drame. Huit policiers qui surveillaient les autoroutes ont été réaffectés à l’école, après qu’un élève eut apporté un couteau en classe, et qu’un autre eut fait des menaces en ligne. Le frère du tireur présumé, Nikolas Cruz, avait également été aperçu en train de faire de la planche à roulettes sur le campus.

Le directeur de l’école, Ty Thompson, a expliqué dans une note aux parents qu’il s’agissait d’un processus semblable aux contrôles dans les événements sportifs et les concerts.

Il a ajouté qu’il ferait de son mieux pour assurer un équilibre entre sécurité et vie privée.

Les élèves ont accueilli cette décision avec scepticisme et dérision.

« Je crois que c’est une illusion de sécurité, et ça ne fera rien, sauf de faire sentir aux étudiants qu’on viole leur vie privée », a déclaré Kyrah Simon.

« Je crois que si des gens veulent apporter des armes à l’école, ils trouveront un moyen, et des sacs à dos transparents ne changeront rien », a renchéri Kenya Warner.

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Démasqués!


Il est de plus en plus difficile de faire un crime parfait. La science médico-légale a fait de grandes avancées dans ce domaine, tout le corps passe au crible pour détecter les criminels et faire des mises accusations. Ou encore découvrir l’historique d’une victime pour comprendre son histoire
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Judith Lachapelle
La Presse

Au cinéma, les experts en science médico-légale ne mettent que quelques répliques à résoudre les énigmes judiciaires. Dans la vraie vie, la science offre des outils étonnants, mais aussi imparfaits. Survol des plus récentes découvertes en matière d’identification.

VISAGE

Les logiciels de reconnaissance faciale peuvent être confondus dès que le sujet passe sous le bistouri pour une intervention esthétique. Une équipe de l’Université de Notre-Dame, en Indiana, a constaté que la moitié des logiciels échouait à identifier correctement une personne avant et après son opération. Solution: au lieu d’étudier tout le visage, il vaut mieux identifier indépendamment plusieurs éléments du visage, comme les yeux ou le nez. Cette technique a permis aux chercheurs américains d’obtenir un taux de reconnaissance de 78%. (New Scientist)

CHEVEUX

Un demi-centimètre à la racine d’un cheveu. C’est tout ce dont une équipe de chercheurs de l’Université d’Ottawa a besoin pour découvrir le parcours de son propriétaire dans les deux semaines précédant le prélèvement. L’été dernier, ces chercheurs ont déballé toute l’information qu’ils pouvaient lire dans les isotopes stables d’hydrogène et d’oxygène retenus dans un cheveu, qu’il ait appartenu à une victime ou à un suspect.

«L’eau que l’on boit, a indiqué au journal Le Droit le chercheur Gilles St-Jean, contient des éléments différents selon la région où l’on se trouve.»

Les scientifiques s’appliquent à construire une carte géographique de la composition chimique des cheveux canadiens, qui pourrait aider à résoudre certaines affaires criminelles non élucidées.

DOIGTS

Depuis le début de leur utilisation comme méthode d’identification judiciaire, les empreintes digitales ont acquis une réputation solide. Mais un rapport d’enquête publique publié en décembre dernier en Écosse appelle à la prudence des experts dans les cas complexes. En 1997, des empreintes de doigts trouvées sur une scène de meurtre avaient été attribuées à une policière. L’agente Shirley McKie, qui a toujours vigoureusement nié les conclusions de l’analyse des empreintes, a finalement été blanchie en 1999. La confusion entre les empreintes digitales de la victime et celles de la policière a mené les commissaires à formuler 86 recommandations, dont 2 très importantes: la preuve des empreintes n’est pas infaillible, et les experts doivent reconnaître que leurs conclusions relèvent parfois de l’opinion plutôt que des faits. (The Guardian)

ADN

On laisse des traces d’ADN, des fragments de peau ou de salive, un peu partout sur notre passage. Mais on en laisse aussi là où l’on n’est pourtant pas allé… Des chercheurs australiens ont démontré l’automne dernier que la contamination de l’ADN ne devait pas être prise à la légère. Après avoir demandé à un volontaire de manipuler pendant une minute un jouet d’enfant, une chercheuse a frotté le jouet sur sa blouse de laboratoire. En analysant le vêtement, on a trouvé suffisamment de traces d’ADN pour clairement identifier le volontaire, même si celui-ci n’a jamais touché la blouse blanche. Prudence, donc, disent les chercheurs aux policiers, lorsque vient le temps de conclure qu’un suspect était présent sur les lieux d’un crime. (New Scientist et Legal Medicine)

PIEDS

Comme l’empreinte digitale, la démarche est également unique à chaque personne. Des chercheurs de l’Université Shinshu, au Japon, ont mis au point un logiciel qui a obtenu un taux de reconnaissance de 98% des 104 participants de l’étude. Le logiciel a d’abord observé chacun des participants pendant qu’il fait une dizaine de pas – pieds nus – sur un plateau constellé de capteurs. Ceux-ci ont enregistré la pression exercée par le pied au sol lors de la marche. Par la suite, l’ordinateur a su reconnaître la très grande majorité des participants qui sont repassés sur son plateau. Les chercheurs croient que la méthode pourrait avoir des applications médicales ou même être utilisée comme mesure de sécurité à l’aéroport. (New Scientist)

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