Un nouveau malware sur Facebook Messenger


Des vidéos peuvent être envoyées avec Facebook Messenger peuvent cacher un logiciel malveillant qui exécute un script de minage de Monero pour créer des Bitcoins et bien sûr ralenti les Smartphone
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Un nouveau malware sur Facebook Messenger

 

heso59

Le logiciel malveillant Digmine se propage sur Facebook Messenger, pour miner de la crypto-monnaie.

(CCM) — Le malware Digmine a été repéré par les experts de Trend Micro. Il se propage à travers des vidéos partagées sur l’application de messagerie Facebook Messenger. Le but des pirates : utiliser les ressources des smartphones pour miner du Monero, une monnaie-virtuelle.

C’est en Corée du Sud que Digmine a été identifié la première fois, comme le révèle le blog de Trend Micro (lien en anglais). Les experts en sécurité informatique ont analysé le mode opératoire des pirates, assez classique en réalité. Le malware se cache dans une vidéo envoyée sur Facebook Messenger. Si l’utilisateur ouvre le fichier dans Google Chrome, le logiciel malveillant exécute un script de minage de Monero. Cette crypto-monnaie est réputée plus facile à créer que le Bitcoin, notamment à partir des ressources de machines pilotées à distance. Rien d’étonnant donc à ce que Digmine ralentisse les smartphones contaminés.

Pour accélérer la propagation du malware, les hackers accèdent aux contacts Messenger, et leur envoient la vidéo piégée dans un fil de conversation créé au nom de l’utilisateur. Avec ce genre de subterfuge, l’efficacité de la méthode est particulièrement redoutable. Digmine risque de disposer encore longtemps de tous les CPU nécessaires pour miner du Monero à volonté.

Photo : © Yuriy Vlasenko – Shutterstock.com

http://www.commentcamarche.net

Un virus informatique détecté sur Facebook Messenger


D’habitude, j’avertis quand un message est un hoax, car ils sont douteux. Ici, plusieurs médias sérieux en ont parlé depuis quelques jours. Vous remarquerez qu’il n’est pas dit copier-coller ou autres. Donc, ce virus est a prendre au sérieux
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Un virus informatique détecté sur Facebook Messenger

 

PHIL NOBLE / REUTERS

Un logiciel malveillant se propage sur Facebook Messenger. (Image d’illustration)

Une fausse vidéo circule afin de récupérer les données personnelles des utilisateurs.

 

  • Alexandra Milhat

 

RÉSEAUX SOCIAUX Les applications de messageries instantanées sont souvent la cible de virus informatiques. Facebook Messenger n’a pas échappé à cette règle: selon Le Monde Informatique, un logiciel malveillant (« malware », ndlr) se propage actuellement sur le réseau social.

C’est le chercheur David Jacoby, de la société informatique spécialisée dans la sécurité des systèmes d’information, qui a pu détecter ce virus. Le principe est classique: un de vos contacts envoie une vidéo nommée « David Video ». David Jacoby précise au Monde Informatique:

« Lorsque la victime clique sur la fausse vidéo, le malware redirige vers un éventail de sites énumérant leur navigateur, système d’exploitation et d’autres informations vitales. Selon leur OS, ils sont redirigés vers d’autres sites web ».

Ce virus, qui ne menace pas l’appareil en lui-même, peut installer des logiciels malveillants à l’insu de l’utilisateur. En outre, il peut également récupérer les données personnelles.
Le géant américain Facebook a très vite réagi:

« Si nous soupçonnons la présence d’un logiciel malveillant dans votre ordinateur, nous vous proposerons par le biais de nos partenaires de confiance une analyse anti-virus gratuite », a indiqué un porte-parole auprès de ZDNet.

http://www.huffingtonpost.fr/

Pour en savoir plus

https://www.francoischarron.com/un-virus-cache-dans-un-plugin-pour-voir-une-video-facebook/-/XEnooPba6d/

"Tu as juste besoin de le faire." Les mots peuvent-ils tuer ?


Je ne voudrais pas être à la place du juge qui a prononcé la culpabilité de cette femme.  C’est un cas compliqué Bien sûr que les textos et SMS n’avaient pas aidé à ce jeune homme et l’a sans doute incité à se suicider, mais cette fille n’est pas non plus n’est pas mentalement stable. Ce garçon n’a vraiment pas eu l’aide de surmonter sa dépression .. Et son amie, n’a pas été un grand secours non plus
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« Tu as juste besoin de le faire. » Les mots peuvent-ils tuer ?

 

"Tu as juste besoin de le faire." Les mots peuvent-ils tuer ?

Michelle Carter et son avocat, le 5 juin 2017, au tribunal (Taunton, Massachusetts) (Faith Ninivaggi/AP/SIPA)

Aux Etats-Unis, une jeune femme a été jugée coupable d’avoir poussé son petit-ami, par textos, au suicide.

 

Emilie Brouze

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Peut-on tuer avec des mots ? Ont-ils ce pouvoir-là ? Dans quelle mesure peut-on être jugé responsable d’un suicide ? Est-ce un homicide que de pousser quelqu’un, par des textos, à en finir ? Ces questions sont au cœur d’un procès qui s’est ouvert le 6 juin dernier dans le Massachusetts.

Michelle Carter, 20 ans, est accusée d’avoir poussé son ancien petit-ami dépressif à se tuer. Sur la base d’échanges de SMS et de conversations téléphoniques cités comme preuves pendant les audiences, elle encourt 20 ans de prison pour homicide involontaire – la provocation au suicide n’est pas inscrit dans la loi au Massachusetts (c’est le cas en France). 

« Tu dis toujours que tu vas le faire, mais tu ne franchis jamais le pas », lui avait-elle entre autres écrit, relate le Los Angeles Times.

« Gare ta voiture et assied-toi et ça prendra 20 minutes, environ. »

 

« Cette-fois c’est la bonne et tu es prêt. Tu as juste besoin de le faire. Tu ne peux plus continuer à vivre comme ça. »

 

Quand Conrad Roy III, 18 ans, est sorti du véhicule, déjà étourdi, et a appelé sa petite-amie pour lui dire qu’il avait peur, Michelle lui a demandé de retourner s’asseoir sur son siège et d’aller jusqu’au bout.

Le 12 juillet 2014, Conrad est mort intoxiqué au monoxyde de carbone dans l’habitacle de son véhicule, sur le parking d’un supermarché.

« Couple-écran »

 

Les deux adolescents se sont rencontrés en 2012, à l’occasion de vacances en Floride. C’est un « couple-écran » : bien qu’ils vivent à moins d’une heure de route l’un de l’autre, ils ne se sont rarement rencontrés (trois ou quatre fois en trois années) mais sont constamment en lien, sur Messenger ou par textos.

C’est un duo instable, chacun étant psychologiquement fragile. Michelle Carter a souffert d’anorexie et d’auto-mutilations. Conrad Roy III a maintes fois recherché sur Internet comment il pouvait se tuer et a tenté à plusieurs reprises de le faire. Il se décrit dans les moments noirs comme un « minuscule petite particule de cette planète » – « ma vie est une blague ».

En octobre 2012, quand sur Facebook Conrad dit à Michelle qu’il pense au suicide, cette dernière est choquée :

« Tu as encore tant de choses à vivre, s’il te plaît ne le fais pas. »

Deux ans plus tard, début juillet 2014, son attitude est tout autre : elle l’encourage à en finir. Lui dit qu’il est assez fort pour aller jusqu’au bout.

« Je crois que tes parents savent que tu ne vas pas  bien. Je ne suis pas en train de dire qu’ils veulent que tu le fasses mais je crois sincèrement qu’ils peuvent l’accepter. »

« Tout le monde sera triste pendant un temps mais ils vont s’en remettre et avancer. »

Michelle Carter n’a pas fait que l’accompagner/l’encourager, elle l’a également conseillé dans ses choix morbides :

« Pends-toi, jette-toi d’un bâtiment, poignarde-toi, il y a différentes façons de faire. »

« Je le tiens en vie »

Du 6 au 12 juillet 2014, la jeune fille a demandé 40 fois à son petit-ami s’il allait se suicider, a fait savoir le procureur. Elle était virtuellement présente quand il est passé à l’acte.

Pour le procureur, Michelle Carter a joué « un jeu malsain » avec la vie de Conrad. Voulait-elle attirer l’attention sur elle, endosser le rôle de la petite-amie en deuil, suscitant ainsi la sympathie ? C’est une des thèses évoquées au cours du procès.

« Il n’a que moi et il a besoin de moi », écrit-elle en juin 2014 à une fille qu’elle admirait. Ajoutant que si elle le lâchait, il se tuerait probablement, « et ce serait de ma faute ».

« En gros, je le tiens en vie. »

A la barre, un psychiatre a parlé à son sujet de « transformation ». Quelques semaines avant l’issue fatale, l’adolescente qui était sous Prozac depuis ses 14 ans, a changé d’antidépresseur pour du Celexa. Témoignant pour sa défense, le médecin a souligné que de tels traitements pouvaient altérer le jugement, la compréhension ou l’empathie particulièrement chez un adolescent. Michelle Carter pensait-elle bien faire ?

L’avocat de la défense a souligné que le jeune homme avait des envies suicidaires avant de la rencontrer.

« C’était l’idée de Conrad Roy de se suicider, pas celle de Michelle. […] C’était un suicide — un triste et tragique suicide, pas un homicide. »

Peu après la mort de son petit-ami, elle a organisé une collecte de fonds sous la forme d’un tournoi de baseball au nom de Conrad Roy, rapporte le New York Times. La jeune femme dit aujourd’hui vouloir lutter contre le suicide.

« Même si je n’ai pas pu sauver la vie de mon petit-ami »,écrit-elle sur Facebook « je veux  sauver autant de vies que possible ». 

La juge Lawrence Moniz a rendu son verdict vendredi 16 juin : Michelle Carter a été jugée coupable de la mort de son petit-ami.

 

Emilie Brouze

Journaliste

http://tempsreel.nouvelobs.com