Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?


Incel pour célibataire involontaire avait été créé d’abord un soutien et d’entraide pour les hommes et femmes qui n’avaient jamais de rendez-vous. Mais certains hommes dans les réseaux sociaux, on reprit cette idée pour les hommes seulement qui n’arrivent pas avoir une satisfaction sexuelle. Alek Minassian avait des propos misogyne, de haine et il a tué avec un véhicule-bélier plusieurs personnes majoritairement des femmes. Il s’est inspiré Elliot Rodger qui en 2014 a fait 6 morts avant de se suicider. C’était pour lui un châtiment pour les femmes qui l’avaient rejeté
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Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?

 

Le mouvement controversé a des racines canadiennes.

 

  • Agence France-Presse

Misogynie froide ou frustration rageuse? Le mouvement « incel », dans le collimateur des enquêteurs après l’attaque au véhicule-bélier de Toronto, renvoie à des personnes animées d’un mépris des femmes, voire d’une haine, accusées d’être responsables de leur insatisfaction sexuelle.

Cette piste est explorée par la police canadienne qui a reconnu que les 10 morts et les 14 blessés de l’attaque lundi sont « majoritairement des femmes ».

Message énigmatique

Alek Minassian, 25 ans, le conducteur de la camionnette qui a foncé dans la foule lundi, faisant 10 morts et 14 blessés, « a posté sur Facebook un message énigmatique » quelques minutes avant d’ensanglanter la rue Yonge, a indiqué la police.

Facebook a reconnu avoir désactivé le compte de l’assassin présumé, mais des médias canadiens ont pu saisir une capture d’écran du dernier message qui dit notamment:

« La Rébellion Incel a déjà commencé! Nous allons renverser tous les Chads et les Stacys! Vive le Gentleman Suprême Elliot Rodger ».

Sous-culture web

Les termes employés dans ce message renvoient au lexique privilégié sur les sites internet de la sous-culture « incel », abréviation anglophone pour « involontairement célibataire », tels que certains forums Reddit ou 4chan, ou surtout Incels.me qui recense des milliers d’utilisateurs mais dont l’accès est interdit aux femmes.

Les hommes qui n’ont jamais eu –ou que très rarement– de relations sexuelles, « malgré de nombreuses tentatives » sont la quasi majorité, et il est strictement proscrit de raconter sur ces forums « ses expériences sentimentales ou sexuelles réussies ».

« Chads » et « Stacys » sont ainsi des termes utilisés dans cette communauté pour désigner respectivement un archétype d’hommes et de femmes épanouis sexuellement.

De manière générale, le langage employé y est cru, violent et souvent raciste.

La sous-culture « incel » s’inscrit dans un mouvement « masculiniste » et sexiste plus large sur internet, appelé « manosphère », se voulant une réponse au regain de popularité du féminisme.

Assassin misogyne

La référence dans le message à Elliot Rodger renvoie à l’auteur de la tuerie d’Isla Vista, en 2014 en Californie. Cet homme avait fait six morts sur le campus d’une université de Santa Barbara, avant de se suicider. Il avait expliqué dans une vidéo diffusée avant son crime que cette attaque planifiée était un « châtiment » pour les femmes qui l’avaient rejeté.

« Je massacrerai jusqu’à la dernière blonde gâtée pourrie et prétentieuse que je verrai (…) Toutes ces filles que j’ai tant désirées, elles m’ont toutes rejeté et regardé de haut comme si j’étais un sous-homme », disait cet Américain de 22 ans.

Selon l’avocat de la famille Rodger, le jeune homme souffrait du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme comprenant des troubles des interactions sociales ou de la communication. Alek Minassian souffrait de la même maladie, selon sa mère.

Idéologie​​​​​​

Le terme « incel » a été inventé à la fin des années 1990 par une Canadienne qui voulait que son site internet serve de plateforme « de soutien et d’entre-aide » pour les hommes et les femmes qui comme elle « étaient célibataires ou seuls et qui n’avaient jamais de rendez-vous galants« , a-t-elle expliqué au Globe and Mail, horrifiée que son concept ait été dévoyé de la sorte.

Aujourd’hui, « incel » et la manosphère en général constituent une idéologie à part entière dont le but est de « terroriser les femmes et les normies« , ceux qui ont une vie sentimentale et sexuelle normale, estime le journaliste Arshy Mann qui a longuement enquêté sur le sujet.

S’il est avéré que Minassian a rédigé le « message énigmatique » sur son profil Facebook, et qu’il faisait bien partie de la communauté « incel », son attaque au véhicule-bélier découlerait d’une idéologie haineuse bien énoncée et condamnée devant les tribunaux comme telle, note M. Mann sur Twitter.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

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Supériorité


Personne ne devrait se croire supérieure à une autre personne. Ni le droit de mépriser les valeurs d’un autre.
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Supériorité

 

La plus terrible des injustices est qu’un homme puisse  se croire supérieur à un autre homme, se croire en droit de le mépriser.

Joseph Wresinski

La violence


L’ignorance, la vengeance n’attire que la violence et c’est dès le jeune âge que nous devons éduquer nos jeunes pour éviter cette escalade de violence .. et pour cela il faut en être nous même convaincu
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La violence

 

« La seule manière de sortir de la violence consisterait à prendre conscience des mécanismes de répulsion, d’exclusion, de haine ou encore de mépris afin de les réduire à néant grâce à une éducation de l’enfant relayée par tous.  »

Françoise Héritier

Conte à maigrir


Alors qu’on fait un culte au corps parfait, qu’on nous offre a qui mieux mieux une diète miracle .,.. mais qui ne fonctionne que pour un temps alors ont prend des moyens drastiques quitte a se rendre malade .. Et quand cela ne fonctionne pas .. alors ont se déteste, on refuse de se présenter devant un miroir .. mais nous avons pourtant négligé le plus important .. vivre sa vie
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Conte à maigrir

 

Dans ce pays-là, les femmes avaient toutes ou presque toutes le souci d’un corps mince, ou du moins croyaient-elles en avoir le souci. Très tôt dans leur vie, on leur avait laissé croire qu’il leur fallait un corps élancé, sans excédent de formes et de poids.

Dans ce pays-là, les hommes étaient plus sensibles aux corps des femmes qu’à leur regard, plus touchés par leur forme que par leur écoute et bien plus attirés par leur présentation que par leur amour.

Celà bien sûr n’existait sur cette planète que dans ce lointain pays-là.

Dans ce pays-là donc, comme vous le sentez bien, régnait le terrorisme des kilos . Une guerre à mort sévissait avec violence chez la plupart des femmes, non pas entre elles, mais à l’intérieur de chacune d’elles.

Guerre sans merci, pour avoir du plus là et là et encore un peu ici. Guerre sans pitié pour avoir du moins, là surtout et encore un peu moins ici.

Parfois, il arrivait à certaines d’être dépassées par leur propre volume, de se sentir envahies, dépossédées même, par des kilos en trop, mal répartis.


D’autres encore éprouvaient une véritable haine pour ces kilos trop voyants, du mépris et du rejet pour ces plis, cette graisse insolente. Il y avait en elles une violence terrible contre la lourdeur ou la mollesse de leur fesses, de leur ventre, de leur poitrine.

Le territoire favori de toute cette haine, de toute cette violence, dans ce pays-là, était les salles de bains, les chambres à coucher, les lieux d’intimité, et bien sûr la table en était le champ de combat privilégié !

Un jour de printemps, dans ce pays-là, une femme décida d’écouter son corps.


– Je ne veux plus passer ma vie à maigrir debout. Je ne veux plus consommer le meilleur de mes énergies pour la peur de manger trop ou pas assez. Je ne veux plus passer des heures vitales à me sentir coupable d’avoir pas assez ou trop, à me sentir redevable de tout. Je ne veux plus passer l’essentiel de mes jours à me demander « pourquoi » je matraque mon corps par tous ces excès de nourriture, de mal-être, dans un sens ou dans l’autre…

Un autre jour, elle entendit un poète énoncer une phrase simple qui l’éveilla :


– J’ai mis longtemps
à découvrir que je pouvais soit nourrir ma vie, soit continuer à la consommer. Je préfère pour ma part la nourrir, ajoutait le poète, en arrêtant de la consommer.

Cette phrase la poursuivit plusieurs jours encore, avant qu’elle ne se l’attribue et en prolonge le sens.


– Mais oui, je passe tellement de temps et d’énergie à nourrir mon corps et je ne sais même pas comment nourrir ma vie !

Elle avait enfin compris qu’il n’était plus nécessaire de nourrir son corps pour survivre, pour faire le poids. Qu’il n’était plus souhaitable de faire outrage à son corps, qu’il n’était pas indispensable d’avoir à son égard honte, colère et tristesse.

Qu’elle pouvait croquer sa vie à pleines dents, sans que son corps se sente obligé de faire contrepoids.qu’elle pouvait consommer du bonheur, le bonheur d’être entière et vivante.

Le soir-même, elle invita sa propre Vie à sa table


– Ma vie je t’invite, ce soir tu es mon invitée d’honneur.

Elle mit sa plus belle nappe, deux assiettes, deux couverts, deux verres, deux bougies et prépara un excellent repas.

Elle servit l’assiette de sa Vie en premier, délicatement, en choisissant les morceaux, en soignant la présentation, puis elle jeta à son habitude la nourriture dans son assiette à elle, l’assiette de son corps…

Elle prit sa fourchette, piqua, ouvrit la bouche… allait enfourner le tout… quand elle se ressaisit et mangea en entier, avec plaisir, l’assiette… de sa Vie.

A partir de cette expérience, tout se transforma dans son existence.
Elle sut qu’elle pouvait nourrir sa Vie de mille stimulations, de millions d’inventions, et cela avec créativité et tendresse. Avec une infinitude de petites attentions, de gestes et de regards respectueux pour le compagnon le plus fidèle de son existence, son propre corps.

Elle découvrit qu’elle savait nourrir ce corps de vie, plutôt que d’angoisses et de chagrins.

Elle inventa même une expression bien à elle :

– Se faire chaque jour plaisir et tendresse à sa Vie.

Elle confia à ses amis :

– Je ne pouvait plus continuer à passer ma vie à grossir debout.
Aujourd’hui je vis ma vie sans la consommer, je vis mon existence en lui donnant… vie.

Jacques Salomé

Doctorat honorifique Le Collège militaire royal du Canada accepte la décision de Don Cherry


Cela aurait été le bouquet que Monsieur Don Cherry aurait reçu un doctorat honorifique parce qu’il semble t’il fait partie des personnes qui font la différence … Après avoir insultés a plusieurs reprises des groupes de gens tel que les Québécois … C’est la qu’on voit que la liberté d’expression que les gens défendent corps et âme a quand même des limites a respecté
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Doctorat honorifique

Le Collège militaire royal du Canada accepte la décision de Don Cherry

Le Collège militaire royal du Canada accepte la décision de Don Cherry

Crédit photo : Archives Agence QMI

Don Cherry

Par Elliot Ferguson | Agence QMI

Bien que déçu, le Collège militaire royal du Canada, situé à Kingston, en Ontario, accepte la décision du controversé animateur Don Cherry de refuser le doctorat honorifique que l’établissement d’enseignement voulait lui décerner.

«Ça aurait été pour nous un honneur et un privilège que M. Cherry reçoive un diplôme honorifique de notre université, en reconnaissance de son soutien exceptionnel au personnel des Forces canadiennes et de son incroyable travail caritatif», a souligné le directeur de l’établissement, Joel Sokolsky, lundi, dans un communiqué.

Don Cherry a expliqué qu’il ne voulait pas que la controverse prenne le dessus sur la collation des grades qui aura lieu ce mois-ci.

La décision de décerner un doctorat honorifique à M. Cherry a été critiquée par le corps professoral du collège militaire. Celui-ci avait même adopté une résolution exprimant son «insatisfaction» devant l’intention du Sénat et une enseignante avait publiquement dénoncé ce choix.

La professeure de français Catherine Lord s’était en effet interrogée sur le message envoyé au reste du pays.

«À plusieurs reprises, il a exprimé publiquement son mépris envers de nombreux groupes de la population canadienne, notamment les Canadiens d’expression française, la communauté LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres) et les immigrants», avait écrit Mme Lord dans une lettre ouverte.

«Je suis triste, parce que j’étais vraiment impatient de passer du temps avec les 800 cadets», a déclaré Don Cherry vendredi, en entrevue avec l’Agence QMI.

Le Collège militaire royal du Canada accorde des doctorats honorifiques à des personnes qui «font une différence», selon le communiqué.

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