Chez les orques, les grands-mères favoriseraient la survie de leurs petits-enfants


Tout comme les humains, les grands-maman sont importants pour les orques. Les femelles connaissent elles aussi la ménopause, et même si elles ne peuvent plus se reproduire, les scientifiques on remarquer l’effet grand-mère sont crucial chez les petits pour leur survie.
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Chez les orques, les grands-mères favoriseraient la survie de leurs petits-enfants

Par Emeline Férard –

Une nouvelle étude suggère que les orques femelles devenues incapables de se reproduire joueraient un rôle crucial pour les jeunes de leur groupe. Ces grands-mères stimuleraient leur survie notamment en les aidant à trouver de la nourriture.

Quel est le point commun entre les humains et les orques ? Les deux sont des mammifères et des espèces très sociales, mais pas seulement. Nous partageons aussi avec les cétacés un phénomène biologique plus insolite : la ménopause. L’orque est en effet, avec l’humain, l’un des rares mammifères à connaitre un arrêt de la fonction ovarienne avant sa fin de vie.

Pourquoi les femelles deviennent-elles incapables de se reproduire alors qu’elles survivent encore plusieurs décennies ? C’est un mystère de l’évolution qui intrigue depuis longtemps les scientifiques. Chez l’humain, une hypothèse avance que les femmes âgées aideraient à la survie de leurs enfants et de leurs petits-enfants. C’est ce qu’on appelle « l’effet grand-mère ».

Mais nous ne serions peut-être pas les seuls à connaitre un tel phénomène. Ce serait aussi le cas des orques. C’est du moins ce que suggère une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Ces travaux avancent que les grands-mères orques amélioreraient elles aussi les chances de survie de leur descendance.

Des grands-mères cheffes de fil

De précédentes recherches avaient déjà permis de mettre en évidence le rôle important des femelles âgées dans leurs communautés. Les observations ont montré qu’elles endossent très souvent la fonction de matriache, se plaçant à la tête du groupe pour diriger les déplacements collectifs, en particulier lorsque la nourriture se fait rare.

Ainsi, les orques plus jeunes bénéficieraient de l’expérience des femelles dont la ménopause survient généralement autour de 40 ans. Pour en savoir plus sur le phénomène, le Dr Dan Franks de l’Université de York et ses collègues ont toutefois décidé de mener une nouvelle étude sur le sujet, en analysant des données collectées durant 36 ans par le Center for Whale Research and Fisheries and Oceans au Canada.

Ces données informaient sur les naissances, les décès et tous les événements survenus au sein de deux populations d’orques résidentes. Toutes deux, constituées de plusieurs groupes et de multiples familles, évoluent au large des côtes nord-ouest pacifiques du Canada et des Etats-Unis et se nourrissent de saumon chinook (Oncorhynchus tshawytscha) présent dans ces mêmes eaux.

Les chercheurs ont concentré leurs analyses sur 378 individus – 92 mâles, 76 femelles et 210 spécimens de sexe indéterminé – dont la grand-mère maternelle était connue. En prenant en compte l’abondance de saumons, ils ont constaté une nette corrélation entre le taux de survie des sujets et le statut de leur aïeule, à savoir si cette dernière était ménopausée ou non et si elle était en vie ou non.

Une question de survie… et de saumons

Ainsi, les résultats ont montré que les orques ayant perdu leur grand-mère maternelle au cours des deux ans avaient une mortalité 4,5 fois plus élevée que ceux l’ayant encore. Ceux-ci avaient également une mortalité 1,5 fois plus élevée que les jeunes femelles et mâles dont la grand-mère était décédée alors qu’elle se reproduisait encore.

L’effet est apparu d’autant plus prononcé durant les périodes où la quantité de saumons était modérée à faible, suggérant que les femelles ménopausées joueraient un rôle déterminant dans l’alimentation des plus jeunes. Cette conclusion semble confirmer des observations ayant décrit des orques âgées nourrir leurs enfants et petits-enfants.

Les orques sont l’un des rares mammifères à connaitre la ménopause qui se produit chez les femelles autour de 40 ans. – Julie Picardi / Barcroft Media via Getty Images

« Nous avons auparavant montré que les grands-mères ménopausées dirigent le groupe vers les sites de recherche de nourriture et qu’elles sont importantes durant les périodes de pénurie, lorsque le saumon se fait rare », a confirmé au Guardian le Dr Dan Franks. « Elles sont aussi connues pour partager directement leur nourriture avec leurs parents plus jeunes ».

Néanmoins, les chercheurs les soupçonnent également de jouer un rôle de « babysitter » pour les plus jeunes

« Quand une mère plonge pour capturer du poisson, la grand-mère [ménopausée] peut rester avec ses petits-enfants », a poursuivi le spécialiste pour la BBC.

Tandis qu’une grand-mère encore fertile sera occupée à prendre soin de ses propres petits.

Le mystère de la ménopause partiellement élucidé ?

Alors même qu’elle ne se reproduit plus, une femelle pourrait ainsi favoriser la transmission de ses gènes en favorisant la survie de sa descendance. Selon les auteurs de l’étude, cet « effet grand-mère » pourrait expliquer la survie des femelles ménopausées jusqu’à un âge avancé. Un phénomène qui, du point de vue de l’évolution, peut paraître illogique.

« Nos recherches montrent que comme chez les humains, les grands-mères orques ménopausées sont plus à même d’aider leurs petits-enfants et ces bénéfices apportés à leur groupe familial peuvent aider à expliquer pourquoi la ménopause a évolué chez les orques, comme elle l’a fait chez les humains », a affirmé le professeur Darren Croft, chercheur à l’Université d’Exeter et co-auteur de l’étude.

Cependant, cet effet est loin d’élucider totalement le mystère. Les éléphantes, par exemple, sont également connues pour apporter du soutien à leurs petits-enfants et restent pourtant capables de se reproduire jusqu’à leur mort. L’équipe suggère dans son rapport que la ménopause empêcherait également les orques femelles d’entrer en compétition avec leurs filles en matière de reproduction.

Les grands-mères orques cesseraient de se reproduire pour favoriser la survie de leurs petits-enfants et ne pas entrer en compétition avec leurs filles. – Pixabay

En plus d’éclairer les relations sociales de ces cétacés, cette découverte revêt une importance non négligeable en matière de conservation. Alors que les populations sont considérées en déclin à travers le monde, elle pourrait aider à protéger les orques contre certaines menaces telles que la réduction de leur proie principale, le saumon chinook, décimé notamment par la surpêche.

« Cette étude est l’une des nombreuses à alerter sur le danger pour ces cétacés si les populations de saumon continuent d’être mal gérées », a conclu le Dr Franks pour le Washington Post. « Lorsque les saumons ne se portent pas bien, les orques ne vont pas bien non plus, et il reste peu de temps pour prendre des mesures ».

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15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement


Le cancer à malheureusement plusieurs façons de s’installer, cependant, il s’annonce généralement par certains symptômes avant de s’aggraver. Il est important avant de sauter aux conclusions en s’auto diagnostiquant ou écoutant n’importe qui, n’importe où (comme les réseaux sociaux, les blogs), de se référer (physiquement) à un médecin pour avoir l’heure juste.
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15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement

 

Signes de cancer méconnus : des difficultés à avaler.

Aleksandra Suzi / Shutterstock

Par Alyssa Jung, RD.com

De nombreux signes de cancer ressemblent à des symptômes d’autres maladies ; il est donc facile de passer à côté. Tous les médecins que nous avons rencontrés s’accordent sur ce qui suit : apprenez à connaître votre corps, et si vous notez une douleur inhabituelle ou autre changement qui persiste et s’aggrave, allez consulter le vôtre.

 

Saignements après la ménopause

Même après la ménopause, les femmes peuvent avoir de légères pertes. Mais si vous vous mettez soudain à faire des hémorragies importantes semblables à des menstruations, ce pourrait être le signe précoce d’un cancer de l’utérus, dit l’oncologue Maurie Markman. La bonne nouvelle c’est que les femmes au stade 1, quand le cancer ne s’est pas disséminé, ont un taux de survie sur cinq ans de 88 %, selon la Société américaine du cancer. Reader’s Digest travaille avec l’organisation américaine Stand Up to Cancer, qui finance des projets de recherche d’avant-garde pour permettre aux patients de recevoir plus rapidement de nouveaux traitements.

Apparition d’inégalités et de décoloration sur la peau des seins

Les femmes sont à l’affût d’une grosseur anormale. Mais il y a d’autres modifications des seins qui signalent un cancer. Si des fossettes apparaissent sur vos seins, qu’un mamelon s’invertit, que vous avez de l’enflure, de la sensibilité ou une légère décoloration de la peau vers un rouge ou un rose profond, il faudrait s’en inquiéter, dit le Dr Rich Wender, de la Société américaine du cancer.

« Ces signes n’indiquent pas un cancer à tout coup, mais beaucoup de femmes tardent à consulter en espérant que ce n’est rien », dit-il.

Signes de cancer méconnus : des ballonnements persistants.i

Stock/Christian Martinez Kempin

Ballonnements

Presque toutes les femmes sont ballonnées à un moment donné, surtout pendant leurs menstruations. Mais si les ballonnements continuent après votre cycle ou que vous êtes constamment constipée, ce pourrait être le symptôme d’un cancer des ovaires ou de l’utérus.

« Si cela fait plusieurs semaines que ça dure, sans amélioration, ce n’est pas normal, commente le Dr Wender. Consultez votre médecin. »

De nombreuses patientes avec un cancer ovarien n’ont eu que de vagues symptômes, comme des ballonnements ; elles les ont ignorés pendant des mois avant de consulter, raconte le Dr Moshe Shike, du Centre du cancer Memorial Sloan Kettering, à New York. Un autre signe de cancer des ovaires est la sensation d’être rassasiée alors que votre appétit a beaucoup diminué.

Menstruations anormales ou douleur pelvienne

Les règles irrégulières sont un phénomène assez courant. Mais si vos saignements augmentent mois après mois, si vous saignez entre les menstruations, ou si vous avez des douleurs pelviennes, demandez à votre médecin de vous faire passer une échographie transvaginale pour éliminer un cancer de l’utérus, des ovaires ou du vagin.

Toux chronique

Il nous arrive toutes de tousser en ayant l’impression qu’on va expulser un poumon. Mais si vous vous mettez à tousser pendant plus de trois semaines sans autre symptôme de rhume ou d’allergie (nez congestionné, par exemple), ce pourrait être le signe précoce de cancer du poumon. La leucémie aussi peut donner des symptômes qui ressemblent à une bronchite ou à un mauvais rhume de poitrine.

« Si la toux est différente d’autres fois, qu’elle persiste ou que vous toussez un peu de sang, il faut s’en occuper », dit le Dr Markman.

Certains patients atteints d’un cancer du poumon ont une douleur thoracique qui remonte dans l’épaule ou descend dans le bras.

Signes de cancer méconnus : des maux d'estomac ou des nausées.

iStock/svetikd

Mal à l’estomac ou nausées

Les maux d’estomac sont courants. Cependant si vous avez des crampes persistantes à l’estomac, ou vous vous sentez nauséeuse tout le temps, consultez le médecin. Ce n’est peut-être qu’un ulcère, mais ce pourrait être aussi un symptôme de leucémie, ou de cancer de l’œsophage, du foie, du pancréas, ou d’un cancer colorectal

Signes de cancer méconnus : une fièvre ou des infections fréquentes.

MinDof/Shutterstock

Fièvre ou infection fréquente

Si vous êtes plutôt en bonne santé, mais que vous tombez malade ou que vous faites de la fièvre plus souvent, ce pourrait être le signe précoce d’une leucémie. Il s’agit d’un cancer du sang qui déclenche la production de globules blancs anormaux, qui sapent la capacité du corps à combattre les infections en affaiblissant le système immunitaire. Soyez attentives aux symptômes grippaux, tels que courbatures ou fièvre qui ne s’estompent pas.

Difficultés à avaler

Un mal de gorge peut rendre la déglutition difficile ou douloureuse, mais s’il persiste des semaines ou s’aggrave, consultez votre médecin. C’est un signe courant de cancer de la gorge ou de l’estomac, sans compter le cancer du poumon.

Signes de cancer méconnus : des ecchymoses.

iStock/lzf

Ecchymoses

Vous vous réveillez avec un bleu qui vous étonne – peut-être vous êtes vous simplement cognée dans la salle de bain la veille. Mais si vous commencez à remarquer des ecchymoses fréquentes, à des endroits étranges comme sur les doigts ou la main, c’est une situation alarmante. Ces ecchymoses peuvent être le signe d’une leucémie, selon les Cancer Treatment Centers aux États-Unis. Avec le temps, la leucémie diminue la capacité du sang à transporter l’oxygène et il se forme de petits caillots.

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Après la ménopause, la marche active protège le coeur


La marche est le meilleur exercice surtout pour les moins sportifs, cela est d’autant plus vrai pour les femmes après la ménopause. Une bonne marche modérée à rapide peut prévenir des infarctus du myocarde
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Après la ménopause, la marche active protège le coeur

 

Aleksandra Suzi/shutterstock.com

Chez les femmes en post-ménopause, la marche régulière diminue le risque d’infarctus du myocarde. Des bénéfices rapportés à partir de 2 à 3 sorties de 40 minutes minimum par semaine.

Des scientifiques américains ont extrait de la Women’s Health Initiative* les données de 89 000 femmes. Toutes étaient âgées de 50 à 79 ans. Au départ de l’étude, chacune avait un bon potentiel de marche et n’avait jamais souffert d’infarctus du myocarde. Ni de maladies coronariennes, artérielles ou de cancers. Les habitudes de marche (fréquence, durée, intensité) ont été relevées par questionnaires.

Un risque d’infarctus du myocarde diminué de 25%

Résultats,

« marcher au moins deux fois par semaine diminue le risque d’infarctus du myocarde de 25%. Dès lors que la séance dépassait les 40 minutes, cette donnée était comprise entre 21% et 25%. Et de 26% à 38% chez les femmes qui marchaient à une allure modérée/élevée comparée à celles dont le pas était plus décontracté. »

L’infarctus du myocarde « se définit comme la nécrose d’une partie plus ou moins grande du muscle cardiaque, lorsque cette zone n’est plus irriguée par les artères coronaires lui apportant normalement l’oxygène véhiculé par le sang », détaille la Fédération Française de Cardiologie.

« L’artère coronaire correspondante peut être obstruée par un caillot ou thrombus (thrombose), rétrécie par des plaques d’athérome (athérosclérose) ou momentanément fermée par un spasme (contraction spontanée d’une artère de durée variable), la route du sang étant ainsi coupée. »

Parmi les multiples facteurs de risque associés à l’infarctus du myocarde (surpoids, sédentarité, hypercholestérolémie….), on trouve l’âge. Ainsi, chez les femmes de 75 à 84 ans, le risque d’infarctus du myocarde est multiplié par 3 par rapport aux femmes âgées de 65 à 74 ans.

*large étude menée auprès de 161 808 femmes entre 1991 et 2005, axée sur les maladies cardiovasculaires, le cancer du sein, le cancer colorectal, les fractures liés à l’ostéoporose après la ménopause

  • Source : American College of Cardiology’s 67th Annual Scientific Session, 1er mars 2018
  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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Le Saviez-Vous ► Chaupadi, quand les menstruations effraient le Népal


L’ignorance est source trop souvent de discrimination. Et les femmes sont des cibles depuis des siècles de discrimination de tout genre. Ici, c’est une tradition du Népal basée sur une légende que la femme a subit une malédiction par ses menstruations, et doit être exclue certains jours dans des abris infectes loin de tous, ainsi que la femme qui vient d’accoucher n’ayant l’hygiène et une alimentation adéquate, et est mise en danger en plus par le froid, la faim, et même par des prédateurs sexuels. Le pire, c’est que c’est encore le cas en 2017. Une loi interdit cette exclusion et sera mise en pratique en 2018 et comme on sait les traditions sont longues à changer, ce sont les femmes qui continue cette pratique sans contrainte
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Chaupadi, quand les menstruations effraient le Népal

 


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PAR MARINE GASC

Aujourd’hui je vous parle de chaupadi, cette tradition népalaise qui consiste à exclure les femmes de leur foyer lorsqu’elles ont leurs règles. Soit environ quatre jours par mois. Où vont-elles ? Que font-elles ? Pourquoi et depuis quand les Népalaises doivent fuir leur maison pour la simple et naturelle raison qu’elles perdent du sang menstruel ?

A l’origine de chaupadi, un dieu maudit

Dans la mythologie hindoue, Indra, le dieu des cieux, a une vie un peu compliquée, que la religion qualifie d’héroïque, et pourtant… D’abord, il a tué Vritra, un démon. Mais ensuite, sous les conseils avisés d’un autre dieu, il tue un brahmane (il s’agit d’un mec d’une caste importante dans l’hindouisme) mais les sanctions ne se font pas attendre. Il est maudit. Pour se racheter, Indra se cache dans une fleur pendant une année pour marquer sa pénitence auprès du dieu Vishnu. Ce dernier, sensible à la volonté du dieu Indra lui conseille alors de partager sa malédiction au sein de la création divine, les victimes furent les arbres, l’eau, la terre et les femmes (comme par hasard).

« Bien qu’Indra ait été si puissant qu’il puisse neutraliser les réactions pécheuses pour avoir tué un brāhmaṇa, il accepte le fardeau de ces réactions avec les mains jointes. Il a souffert pendant un an, puis s’est purifié, il a distribué les réactions pour ce meurtre pécheur parmi la terre, l’eau, les arbres et les femmes. »

En distribuant sa malédiction aux femmes, Indra a créé les menstruations. Et comme si perdre du sang n’était pas une sanction suffisante, il a décidé que les femmes seraient impures à ce moment-là et que quiconque les approcherait serait à son tour victime d’une malédiction plus ou moins horrible. Alors, depuis ce jour, dans le Nord et l’Ouest du Népal, les femmes ont été exclues de leurs foyers. Il s’agit d’une légende, évidemment, pour autant, en 2017 et après des siècles de pratique, le chaupadi existe toujours.

Les menstruations, de la malédiction à l’exclusion

Dhuna Devi Saud prepares to sleep inside the ?Chaupadi? shed in the hills of Legudsen Village at Achham District

Pour les filles, l’exclusion commence dès leurs premières règles et pas de la plus douce des manières. Lors du premier cycle menstruel, les plus jeunes sont bannies de la maisonpendant treize jours. La fois d’après pendant sept jours, puis au moins quatre jours chaque mois suivant et ce jusqu’à la ménopause. Une femme est alors obligée de vivre pendant plus de 1700 jours dans sa vie dans une petite cabane en terre ou un abri à bétail pour ne pas déclencher la colère des dieux.

Selon les régions du Népal, les règles du chaupadi se sont assouplies et les femmes peuvent rester dans le foyer mais seulement dans une pièce, appelée baitkak, qui leur est réservée.

Le chaupadi n’est pas qu’un exil géographique, il est aussi social et alimentaire. Les femmes n’ont pas le droit d’approcher les enfants, les hommes, le bétail, les arbres fruitiers ou encore les livres. Elles ne peuvent pas participer à des cérémonies religieuses ou de quelconques fêtes. De plus, elles doivent s’en tenir à un régime alimentaire strict : pas de lait, pas de viande, ni de fruits ou légumes verts. En fait, elles peuvent consommer des aliments secs, des céréales et du riz, qu’elles n’ont pas le droit de cuisiner pour elles-mêmes.

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L’abri plus ou moins rudimentaire qui accueille la femme pendant le chaupadi s’appelle le goth. Il doit se situer à une distance minimale de 20 mètres du foyer le plus proche, ce qui entraîne une marche forcée de plusieurs centaines de mètres pour certaines femmes. Évidement, il n’y a aucun confort et encore moins de garde-manger dans le goth qui peut être une cabane en boue, un simple abri construit en bouses de vaches ou au mieux une petite étable avec un toit et une porte. Pendant l’exil, les femmes doivent lutter contre différentes menaces : le froid, le chaud, la faim, la soif, les animaux sauvages et les hommes. Lorsqu’il fait très froid, les femmes ont le droit d’allumer un feu dans leur abri, mais cela peut s’avérer dangereux, les risques de brûlure et d’asphyxie sont réels et les décès sont nombreux. Pour les prédateurs sexuels, le chaupadi est une aubaine, les femmes sont seules, sans aucune défense, dans des endroits reculés.

Question hygiène, les puits et points d’eau classique sont à bannir pour les femmes en période de menstruation, elles doivent rejoindre des puits qui leurs sont réservés, on les appelle les chaupadi dhara. En général très éloignés, les femmes ne les utilisent que le dernier jour des règles afin de laver leurs vêtements tachés et de prendre un bain avant de rejoindre le foyer. Sans bain « purificateur », il leur est interdit de rentrer chez elles.

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Selon les croyances, si les femmes ne respectent pas le chaupadi, les dieux peuvent se mettre en colère et sanctionner la famille entière en éliminant les troupeaux, les cultures, en asséchant les puits ou encore en ôtant la vie des proches. Si par accident, une femme qui a ses règles touche une personne, alors la victime doit se purifier avec de l’urine de vache.

La tradition s’applique aussi pour les femmes qui viennent d’accoucher, en effet, elles doivent s’isoler pendant onze jours avec leur nourrisson dès l’accouchement terminé. Les conséquences sont terribles pour ces femmes qui ne disposent d’aucun soin médical et d’aucune hygiène…

 Les conséquences du chaupadi au Népal

Si pendant leurs règles, les femmes doivent lutter contre le froid, le chaud, les animaux et les criminels, les femmes les plus vulnérables, comme celles venant d’accoucher, sont souvent victimes de leurs croyances et décèdent au sein même du goth. Par exemple, juste après l’accouchement, le corps d’une femme a besoin de plus ou moins de repos et parfois de soins particuliers. Elles n’ont rien pour éviter la fièvre puerpérale, rien non plus contre les hémorragies ou les prolapsus utérins qui sont des conséquences directes de l’accouchement. Il en est de même pour les nourrissons qui n’ont aucun autre soin que ceux que leurs mères leur prodiguent avec ce qu’elles ont à disposition : du lait maternel, quelques plantes, de l’eau lorsqu’elles ont la force d’aller en chercher.

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Depuis le 09 août 2017, une loi vient renforcer une décision de la Cour suprême du Népal de 2005 qui rend illicite la pratique de chaupadi. En effet, les personnes reconnues coupables d’exclure les femmes du foyer en période menstruelle peuvent encourir une peine de trois mois de prison et une amende de 3000 roupies. Cette loi devrait être applicable dès le mois d’août 2018, mais dès aujourd’hui on peut se rendre compte de la difficulté de son application, du fait de l’idée bien ancrée que les menstruations représentent une souillure, les femmes pratiquent d’elles-mêmes le chaupadi sans autre pression que celle de la tradition. Il ne reste alors qu’une solution, la communication et la sensibilisation…

Photographies de Poulomi Basu

Poulomi Basu est née à Calcutta, en Inde, si le chaupadi n’est pas pratiquée en Inde, pendant les menstruations, les femmes connaissent de nombreux interdits. Poulomi Basu n’a notamment pas pu se rendre au mariage de son frère car elle avait ses règles. L’artiste, journaliste et photographe a décidé de faire un reportage photo au Népal « a ritual of exile » pour montrer la discrimination dont les femmes sont victimes encore au XXIe siècle.

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Le Saviez-Vous ► 6 maladies que vos mains peuvent prédire


À noter que ceci n’est qu’un billet qui ne prétend pas de diagnostiquer quoique ce soit. Ce sont seulement des indices. Sachez que seul des examens et un médecin en chair et en os, peuvent diagnostiquer s’il y a un problème de santé
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6 maladies que vos mains peuvent prédire

BELORY4KA/ISTOCK

De la longueur de vos doigts en passant par leur force de préhension, les mains peuvent être des indicateurs de facteurs de risque pour plusieurs maladies.

PAR THE PHYSICIANS OF THE DOCTORS

1. La longueur des doigts pour révéler des signes d’arthrite

Les femmes qui possèdent un annulaire plus long que l’index, un trait typiquement masculin, sont deux fois plus sujettes à souffrir d’arthrite aux genoux, d’après une étude publiée dans la revue scientifique Arthritis & Rheumatology. Un niveau peu élevé d’oestrogène dans le corps pourrait en être la cause. Ce même trait physique a été associé à une meilleure propension aux sports, et ce, pour les deux sexes. Chez les hommes, un annulaire plus long que la normale est associé à une plus grande capacité d’avoir des enfants. Par contre, l’homme au long annulaire risque davantage de souffrir d’un cancer de la prostate.

2. Des mains tremblantes pour révéler des signes de maladie de Parkinson

Avoir les mains tremblantes peut signifier quelque chose de tout à fait banal, comme une trop grande consommation de caféine ou un effet secondaire de certains médicaments contre l’asthme ou des antidépresseurs. Il est toutefois recommandé de consulter votre médecin sans tarder si vos mains tremblent souvent. Le tremblement d’une seule main pourrait être le premier symptôme de la maladie de Parkinson, ou indiquer le tremblement essentiel, une condition physique causant des tremblements incontrôlables qui peuvent se traiter à l’aide d’une thérapie et de médication.

PEARLEYE/ISTOCK

3. La couleur des ongles pour révéler une maladie du foie

Lorsque des chercheurs indiens ont étudié 100 patients souffrant de maladies chroniques du foie, ils ont observé que 36 % des candidats avaient des ongles moitié blanc et moitié couleur (le bas de l’ongle est blanc et le haut est brun). Cette condition de l’ongle pourrait être causée par une augmentation de la concentration de certaines hormones ainsi qu’une anémie chronique, deux traits typiques des maladies du foie. Consultez votre médecin sans tarder si vous remarquez avoir des ongles « moitié-moitié » ou des stries verticales et foncées à la base de l’ongle. Cela pourrait être un signe de mélanome, une sorte de cancer de la peau.

4. La force de préhension pour révéler l’état de la santé de votre cœur

Un manque de force de préhension dans vos mains pourrait révéler un risque plus élevé d’ACV. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique anglaise The Lancet et menée auprès de 140 000 adultes dans 17 pays. La force de préhension serait même un meilleur indicateur de la mort que la pression artérielle. Les chercheurs disent que la force de préhension est un marqueur de force des muscles de tout le corps et de son état de santé. Ils recommandent un entraînement complet pour augmenter la force physique de tout le corps ainsi que des exercices aérobiques pour réduire les risques de maladie du cœur.

5. Des mains moites pour révéler des signes d’hyperhidrose

Des mains moites peuvent être liées à la ménopause ou aux problèmes de glande thyroïde, mais aussi à l’hyperhidrose. Les glandes sudoripares sont alors trop actives, causant ainsi plus de transpiration que nécessaire. La plupart des gens avec cette condition ne suent que d’une partie du corps ou deux. Parmi celles-ci, les aisselles, les paumes et les pieds. Un médecin peut alors prescrire un antisudorifique fort pour diminuer la production de sueur.

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6. Les empreintes digitales pour révéler une hypertension artérielle

Des chercheurs britanniques ont étudié 139 empreintes digitales. Les patients possédant un motif de spirale dans l’empreinte d’un ou de plusieurs de leurs doigts avaient un point en commun. Ces derniers semblaient plus propices à avoir une tension artérielle plus élevée que ceux ayant un motif d’arche ou de boucle : plus le participant avait de motifs de spirales sur les doigts, plus il avait un haut risque d’hypertension. Des spirales sur le bout des doigts constituent un marqueur de problèmes de développement du foetus durant certaines étapes de la grossesse, ce qui peut affecter la pression artérielle plus tard dans la vie.

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La joie peut-elle nous briser le coeur?


Il n’y a pas longtemps, parmi les maladies cardiaques, on a découvert qu’il y avait un syndrome du coeur brisé, aujourd’hui, il existe un autre mal, celui du syndrome du coeur heureux. Les émotions trop fortes peuvent avoir une incidence sur le coeur, surtout chez les femmes après la ménopause
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La joie peut-elle nous briser le coeur?

 

La joie peut-elle nous briser le coeur?

Les femmes – après la ménopause – sont les plus touchées.Photo Fotolia

Les joyeux et heureux événements peuvent aussi provoquer une maladie cardiaque, le syndrome du «coeur brisé», classiquement dû à un choc émotionnel intense, comme une rupture amoureuse ou la mort d’un être cher, selon des chercheurs.

Les chercheurs, dont l’étude paraît dans le journal de la société européenne de cardiologie, The European Heart Journal, ont analysé les données concernant 485 patients de plusieurs pays diagnostiqués avec ce syndrome du «coeur brisé» (cardiomyopathie de stress), appelé aussitakotsubo (TTS), survenu après un choc émotionnel et constaté que certains d’entre eux l’avaient, en fait, développé après un événement heureux ou joyeux.

Ils ont surnommé cette variante du coeur brisé, le syndrome du «coeur heureux». Ces 485 cas d’origine émotionnelle établie ont été sélectionnés parmi 1750 comme cas du syndrome takotsubo pouvant être mortel.

Pour les autres patients, l’événement déclencheur était physique ou bien physique et émotionnel combiné, ou non identifié.

«Nous avons montré que les déclencheurs de TTS peuvent être plus variés qu’on ne le pensait (…). La maladie peut être précédée par des émotions positives aussi», commente Jelena Ghadri, médecin de l’hôpital universitaire de Zurich, en Suisse, cosignataire de l’étude.

Selon elle, les «cliniciens doivent être conscients» que «les patients qui arrivent dans le service d’urgence avec des signes de crise cardiaque, comme des douleurs thoraciques et une dyspnée (difficulté respiratoire), mais après une émotion ou un événement heureux, peuvent aussi souffrir de TTS, tout autant qu’un patient se présentant après un événement émotionnel négatif».

Le takotsubo (ou tako-tsubo mot signifiant «piège à poulpe»), qui a été repéré pour la première fois au Japon dans les années 1990, touche surtout les femmes après la ménopause. Dans la forme classique le ventricule gauche (cavité cardiaque) prend une forme d’amphore, ressemblant à un piège à poulpe.

D’après l’étude, chez 20 (4 %) des patients, ce syndrome a été déclenché par un heureux ou joyeux événement – fête d’anniversaire, mariage d’un fils, la victoire de son équipe favorite de rugby ou encore naissance pour un grand-parent d’un petit-fils. Néanmoins, la majorité des 465 cas (96 %) sont survenus après un évènement triste ou stressant comme la mort d’une épouse, d’un enfant ou d’un parent, un accident, des conflits personnels ou dans un cas, après qu’un obèse s’est retrouvé coincé dans sa baignoire.

95 % des patients sont des femmes dans le groupe «coeur brisés» ou celui du «coeur heureux», avec respectivement un âge de 65 ans en moyenne et de 71 ans, confirmant que la majorité des TTS surviennent après la ménopause.

Pour le Dr Christian Templin, cardiologue à l’hôpital universitaire de Zurich et principal auteur de ce travail, d’autres recherches sont nécessaires pour comprendre les mécanismes exacts qui sous-tendent les deux variantes de coeur «brisés» et «heureux» du TTS.

Dans l’étude, aucun décès n’a été enregistré à l’hôpital parmi les «coeurs heureux» contre 1 % (5 sur 465) parmi les «coeurs brisés».

http://fr.canoe.ca/

Voilà pourquoi les femmes sont plus insomniaques que les hommes


Sommes-nous égaux devant le sommeil ? Et bien non, les femmes sont plus sujettes aux insomnies que les hommes. Les causes sont diverses : les hormones (et oui encore !) le stress, le conjoint, etc.
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Voilà pourquoi les femmes sont plus insomniaques que les hommes

 

Beaucoup de facteurs physiologiques entrent en compte dans l'insomnie féminine | Alyssa L. Miller via Flickr CC License by

Beaucoup de facteurs physiologiques entrent en compte dans l’insomnie féminine | Alyssa L. Miller via Flickr CC License by

Repéré par Fatma Pia Hotait

Être une femme et dormir, ce n’est pas si facile.

Les femmes souffrent plus d’insomnie que les hommes. C’est un fait avéré, et ce, quel que soit l’âge de la personne. Entre 18 et 24 ans, les femmes sont presque quatre fois plus touchées par l’insomnie que les hommes, selon une étude australienne menée par l’institut Roy Morgan et dont les résultats ont été publiés en septembre 2015.

L’écart s’amoindrit avec l’âge mais reste conséquent: entre 50 et 64 ans, les personnes de sexe féminin sont deux fois plus sujettes aux insomnies que les représentants de la gent masculine. Les journalistes de CNN se sont demandé d’où provenait ces différences de sommeil entre les sexes, convoquant pour cela des experts. Et les raisons ne sont pas seulement physiologiques.

1.Les hormones

Chez la femme, le cycle menstruel fait varier les niveaux d’œstrogène et de progestérone. Cette fluctuation hormonale a une influence sur la capacité à dormir ou à rester éveillée, explique à CNN Dianne Augelli, experte au Weill Cornell Center for Sleep Medicine:

«Les œstrogènes agissent sur plusieurs neurotransmetteurs qui peuvent avoir un impact sur la régulation du sommeil et la progestérone peut avoir un effet hypnotique. La variation de niveau de ces hormones peut affecter notre rythme circadien.»

Dans certaines périodes spécifiques comme la grossesse ou la ménopause, les hormones jouent aussi un rôle important. Par exemple, les bouffées de chaleur et les sueurs froides sont très courantes chez les femmes ménopausées. Des apnées de sommeil peuvent surgir, et certaines femmes se mettent à ronfler pour la première fois de leur vie, voire à haleter.

2.L’anxiété et le stress

«L’anxiété et la dépression peuvent causer l’insomnie, ou l’inverse», explique Dianne Augelli, appuyée par Michelle Drerup, psychologue spécialiste du sommeil travaillant pour le Cleveland Clinic Sleep Disorders Center, qui parle d’«insomnie comorbide».

En d’autre termes, plus on a du mal à dormir, plus on a tendance à rester éveillé.

Or, comme l’explique Michelle G. Craske, professeure de psychologie, psychiatrie et sciences du comportement et directrice du Centre de recherches sur la dépression et l’anxiété à l’Université de Californie, dans son livre Origins of Phobias and Anxiety Disorders: Why More Women than Men?, les femmes sont plus touchées par le stress et l’anxiété, entre autres à cause de leur rôle social et parental.

Reste que des thérapies existent pour sortir de ce cercle vicieux, affirme Michelle Drerup: «La thérapie cognitive et comportementale aide les patients à prendre confiance lorsqu’ils sont pris dans cette spirale négative.»

3.Le partenaire

Le sommeil des femmes peut aussi être troublé par le fait de dormir dans le même lit (du moins pour celles hétérosexuelles) que leur conjoint. Les hommes ont en effet davantage tendance à ronfler que les femmes. Seules 25% des femmes ronflent, contre 40% d’hommes. Comme tous les muscles, la langue se relâche au cours du sommeil et tombe dans la gorge, plus large chez les hommes que chez les femmes, ce qui explique en partie qu’ils ronflent plus fréquemment. De plus, les cordes vocales masculines sont plus profondes et lourdes et vibrent donc plus que les cordes vocales féminines. Enfin, la mâchoire de l’homme est en général plus prohéminente: les ronflements masculins sont donc plus audibles.

«Essayer les chambres séparés pendant une semaine peut être un bon test. Dormir seul est une habitude beaucoup plus répandue qu’on ne le croit», explique Michelle Drerup. Si le problème vient d’horaires différents, «il est important de respecter sa propre horloge» assure-t-elle.

4.Une mauvaise hygiène de sommeil

Si vous ne vous retrouvez pas dans les situations précédemment décrites, il est temps de dresser votre mea culpa. Une bonne hygiène du sommeil comprend des horaires réguliers, par exemple se fixer une heure de coucher. Faire attention à ce que la température de la chambre ne soit pas trop haute et qu’il y ait peu de lumière dans la pièce. Dianne Augelli recommande, plutôt que de prendre des somnifères, qui se sont utiles qu’à court terme et peuvent avoir des effets secondaires dangereux, d’éviter les appareils électroniques avant de se coucher, ou de faire de l’exercice (mais pas trop près du coucher). Si l’insomnie persiste, il est important de consulter un spécialiste.

http://www.slate.fr/

9 raisons cachées qui vous font grossir !


On finit tous par prendre du poids avec les années, sauf une partie de la population qui eux quoiqu’ils font, quoiqu’ils mangent leur poids ne varient pas. Les causes de ce surplus de poids sont diverses, mais pour la majorité des cas, il est possible de perdre quelques kilogrammes
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9 raisons cachées qui vous font grossir !

Vous prenez du poids sans savoir pourquoi ? Voici les raisons cachées qui vous font grossir !

La génétique

A l’exception de quelques individus chanceux qui restent minces quoiqu’ils fassent, nous prenons tous en moyenne une dizaine de kilos de 20 à 60 ans. Notre poids dépend en partie de nos gènes. Si vous êtes programmée pour être une Marianne James, inutile d’essayer de ressembler à Inès de la Fressange. On ne peut pas passer outre son poids d’équilibre !

En pratique : – Calculez votre poids d’équilibre avec l’aide d’un médecin nutritionniste. – Fixez-vous des objectifs réalisables. Si à 25 ans vous n’aviez pas la taille mannequin, vous ne l’aurez pas non plus à 50ans ; en revanche on peut passer du 44 au 42/ 40 sans se priver ni souffrir.

L’âge

De 25 à 50 ans nous prenons en moyenne une dizaine de kilos. Nul n’y échappe, à l’exception d’un cinquième de la population, qui ne bouge pas. La cause ? Nous ne mangeons, ni ne nous dépensons de la même façon à 20, 35 ou 50 ans. Les hommes perdent plus facilement que les femmes, mais ils sont plus souvent en surpoids : 60 % d’entre eux sont en surcharge pondérale entre 30/54ans, contre 40% de la gent féminine dans la même tranche d’âge. Et plus on vieillit plus le pourcentage augmente avec la même disparité entre les deux sexes : chez les 55/74 ans, 73% des hommes sont en surpoids contre 58% de femmes.

En pratique : après 40 ans, il est conseillé à tous d’appliquer la même stratégie : manger diversifié et se dépenser un minimum !

Les régimes

Tous les régimes font mincir puis regrossir car ils échouent à 95% (y compris les plus sérieux !).

« Les régimes nous font croire qu’une fois qu’on aura minci, on pourra passer à la phase de stabilisation et remanger les bonnes choses qu’on avait supprimé lors de la période de sevrage. On accepte alors d’entamer un régime sévère qui permet de rompre avec les anciennes habitudes. Mais c’est un leurre », affirme le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste.

On ne peut pas vivre comme si les aliments qu’on aime le plus avaient cessé d’exister. Après s’en être privé, on en mange en excès, souvent de façon compulsive. Et on regrossit.

En pratique : Il faut adapter son alimentation à ses besoins réels.

Les hormones

Des premières règles à la ménopause, on accuse les hormones de nous faire grossir.

Or, « les études épidémiologiques montrent que la progression de poids chez la femme est régulière entre 20 et 60 ans sans pic pondéral à la cinquantaine », assure le Dr Juliane Berdah, gynécologue.

 En fait, « avant et pendant la ménopause, c’est la silhouette qui se modifie à cause de la chute d’oestrogènes ». Mais on peut grossir si ces bouleversements physiologiques s’accompagnent de perturbations psychologiques.

« Le stress, le départ des enfants… peuvent pousser à compenser en mangeant. »

En pratique : Mieux vaut éviter le traitement hormonal de la ménopause, sauf symptômes très handicapants. Quant à la prise de poids, pour l’éviter, rien de mieux que le sport ! Une bonne musculature brûle des calories !

Le stress, la déprime…

Les causes de la prise de poids sont souvent d’ordre psychologique. Il est inévitable de grossir quand on mange davantage pour apaiser ses angoisses, sa solitude, sa tristesse… La nourriture est un déstressant efficace très accessible. Manger devient alors un moyen de ne pas penser, de masquer ses problèmes.

Quelques trucs pratiques : – Avant de vous précipiter sur la nourriture, identifiez et pointez les causes de votre stress. Vous ne l’évincerez pas mais son intensité aura diminué. – Mangez lentement. – Essayez les gym douces, le yoga, le taï-chi-chuan, la danse, la marche, la poterie… Des activités qui vous « nourriront » autrement.

Les adipocytes

Grossir c’est accroître sa masse graisseuse, constituée d’une multitude de cellules appelées « adipocytes ».

Or, « soit ces cellules augmentent de taille, ce qui est réversible, soit elles augmentent en nombre ce qui est irréversible », explique le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste et thérapeute comportementaliste, vice président du GROS.

« Il y a quelques années on pensait que le stock d’adipocytes était défini dès l’enfance, mais il peut s’accroître à chaque âge, tout simplement quand on mange plus que ses besoins, sauf exceptions liées à des maladies du métabolisme [5% des cas]. »

En pratique : Seule la chirurgie esthétique peut éliminer les cellules graisseuses.

Mal écouter son corps

Manger au-delà des besoins vitaux, grignoter pour compenser, manger light ou manger plus qu’à sa faim (même équilibré) accroît le nombre d’adipocytes (cellules graisseuses).

En pratique : – Soyez à l’écoute de votre corps pour ne dépasser votre poids d’équilibre. En clair, mieux vaut s’arrêter lorsqu’on est arrivé à satiété plutôt que de se forcer à manger un menu dit « équilibré » trop copieux qui fera forcément grossir. Comme il est difficile de calculer les apports de chaque aliment, le plus simple est de s’appuyer sur la qualité et la variété, puis de manger en quantités raisonnables. –

Chassez les idées reçues : ce ne sont pas le gras et le sucré qui font grossir mais leur excès !

Le manque d’exercice

Moins on bouge, plus les muscles fondent et plus la masse adipeuse augmente.

Pourtant, « notre corps est conçu mécaniquement et physiologiquement pour bouger. Plus on s’en sert, mieux il se porte« , assure Gil Amsellem, kinésithérapeute et coach.

Le sport ne fait pas maigrir mais il aide à stabiliser son poids, quelque soit l’activité.

A noter : on peut perdre de la graisse sans perdre de kilos (les muscles en se développant deviennent plus lourds et prennent la place de la masse adipeuse).

En pratique : Optez pour une activité qui vous plait, en douceur. Contrairement aux idées reçues les abdos ne font pas le ventre plat. 20 à 30 minutes de marche à vive allure chaque jour est la meilleure et la plus accessible des thérapies pour redessiner sa silhouette.

L’arrêt du tabac

La prise de poids est le frein majeur à l’arrêt du tabac, en particulier chez les femmes. Un tiers prennent 3 à 4 kilos et 10% des anciens fumeurs en prennent plus de 10.

« Sous nicotine, le corps brûle davantage de calories. Quand on arrête de fumer, les besoins caloriques diminuent d’environ 200 à 300kcal/jour. Ainsi, en mangeant de la même façon, on grossit », explique le Dr Etienne André, tabacologue, vice président de Tabac et Liberté.

 « Le fumeur est naturellement en sous poids. S’il reprend 3 à 4 kilos en arrêtant de fumer, il croit avoir grossi alors qu’en fait il est revenu à un poids normal. »

En pratique : Essayer les substituts nicotiniques (patchs, gommes) ou les médecines alternatives (acupuncture, hypnose, phytothérapie, homéopathie) pour arrêter de fumer.

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Dix symptômes à prendre au sérieux


La plupart d’entre nous, n’ont pas de connaissances médicales, alors quand une douleur, un malaise, et la question cruciale… Est-ce que c’est grave ? Cela vaut-il la peine d’aller consulter ? Il y a certains symptômes qui ne devraient jamais être négligés
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Dix symptômes à prendre au sérieux

 

Crampes, douleurs, saignements… On sait rarement quels symptômes prendre au sérieux. Voici les signes auxquels il ne faut pas faire la sourde oreille – même si certains peuvent sembler bénins…

Perte de poids inexpliquée

Perdre l’appétit et du poids de manière inexpliquée doit vous alerter… Quelques kilos de moins peuvent être le symptôme d’une maladie sérieuse !

Des problèmes de thyroïde, un diabète, une affection digestive grave ou neurologique (Parkinson, par exemple), des soucis hépatiques, cardiaques, rénaux ou respiratoires sont parfois en cause.

En clair, si vous ne faites pas de régime, n’avez rien changé à vos habitudes alimentaires et mincissez au point de devoir réajuster votre ceinture de quelques crans… n’hésitez pas, consultez !

Troubles de la vue, faiblesse, engourdissement…

Faiblesse soudaine d’un membre, baisse brutale de la vue ou vision double, trouble de la sensibilité, de l’équilibre, engourdissement, difficultés d’élocution, paralysie et confusion mentale : tous peuvent être les premiers symptômes neurologiques d’un accident vasculaire-cérébral (AVC).

Si plusieurs de ces signes surviennent en même temps, et même s’ils disparaissent rapidement, faites immédiatement le 15 (ou le 112 qui est le numéro d’urgence dans toute l’Europe ou le 911 au Canada, États-Unis) ! Seule une prise en charge rapide par une équipe de professionnels de santé peut permettre de limiter les dommages au niveau du cerveau… et de vous sauver la vie.

Douleur dans la poitrine

Des douleurs durables dans la poitrine s’apparentant à un poids sur les côtes et pouvant durer de quelques minutes à quelques heures, sont très souvent le signe avant-coureurs d’un infarctus du myocarde.

Ces douleurs peuvent se propager dans le bras gauche, la mâchoire, s’accompagner de difficultés à respirer, de nausées et de vomissements ou de fièvre. Comme en cas d’AVC, il faut composer le 15 sur-le-champ (ou le 112 pour l’Europe ou le 911 au Canada, États-Unis).

Migraine violente

Une migraine soudaine et insupportable, plus douloureuse que toutes celles que vous avez connues auparavant, doit vous amener à consulter. Mieux vaut se rendre aux urgences.

Les cas d’anévrismes sont rares, mais ils ne sont pas nuls ! Liés à la faiblesse d’une paroi vasculaire se dilatant, ils peuvent comprimer les nerfs environnants et provoquer des douleurs, voire des troubles visuels, mais surtout, en cas de rupture, ils entraînent une hémorragie cérébrale qui peut être fatale… D’où l’intérêt de voir un médecin dès leurs premiers signes.

Douleur dans une jambe

Une crampe persistante ou une douleur diffuse au niveau d’un mollet, accompagnée de lourdeur, d’œdème et d’une coloration rougeâtre, doivent systématiquement alerter.

Ces symptômes peuvent être le signe d’un début de phlébite.

Autrement dit : un caillot se trouve peut-être en train de migrer vers le cœur et les poumons, ce qui peut entraîner une embolie pulmonaire…

Constipation soudaine

Une constipation soudaine ne correspondant pas au rythme intestinal habituel (attention : tout le monde ne va pas à la selle chaque jour), peut être le symptôme d’une occlusion intestinale – motif d’hospitalisation très fréquent en France.

Avec l’arrêt du transit, les matières s’accumulent, distendent l’intestin et provoquent des douleurs abdominales violentes et des vomissements. C’est une urgence… d’autant qu’une péritonite, voire une tumeur du côlon, peuvent être en cause.

Saignements vaginaux

Après la ménopause, des saignements vaginaux doivent être pris très au sérieux. Ils peuvent être le signe éventuel d’un cancer.

On a trop souvent tendance à croire que de petites coupures sont en cause ou que quelque chose ne va pas au niveau des urines… mais il faut absolument consulter !

Des saignements post-ménopausiques signalent généralement la présence d’une tumeur au niveau de l’utérus… Tumeur qui, aujourd’hui, se soigne plutôt bien si elle est prise en charge dès son apparition.

Selles de couleur inhabituelle

Des selles de couleur noire doivent donner lieu à une consultation. Elles peuvent indiquer la présence d’une hémorragie liée à un ulcère de l’estomac ou dans le tube digestif. Il faut voir au plus vite un médecin car il est indispensable de stopper les saignements et de vérifier qu’un cancer n’est pas en cause.

Attention : la couleur des selles change en fonction de l’alimentation. Elles peuvent être très foncées, mais ce qui doit inquiéter, c’est une couleur goudron !

Maux de tête et raideur de la nuque

Des maux de tête accompagnés d’une raideur de la nuque et de fièvre (plus de 38,5 °C) sont les symptômes d’une affection redoutable, fulgurante et parfois mortelle… la méningite.

Il est souvent difficile de bien évaluer ses signes. Sachez cependant que ne pas pouvoir poser son menton sur sa poitrine est un symptôme à prendre au sérieux ! Dans ce cas, un traitement antibiotique en urgence s’impose afin d’éradiquer la bactérie responsable, avant qu’elle ne se propage à l’ensemble des méninges et du cerveau.

Gonflement du visage

Le gonflement rapide des tissus du visage, du pourtour de la bouche, de la langue ou de la gorge durant quelques minutes, voire durant plusieurs heures, doit donner lieu à une consultation médicale immédiate.

Il peut s’agir d’un oedème de Quincke, occasionné par une allergie à certains médicaments par exemple, et pouvant conduire à l’étouffement. Il faut réagir au plus vite 

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Ongles : ce qu’ils révèlent de votre santé


Nos ongles n’ont pas toujours l’air en santé, et leur aspect peut être un symptôme d’une maladie ou d’une carence … Voici donc quelques indices, cependant en cas de toute de problèmes, il est important d’avoir une confirmation médicale.
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Ongles : ce qu’ils révèlent de votre santé

 

Striés, cassants, mous, avec ou sans taches blanches : que disent vraiment nos ongles de notre santé ? Troubles circulatoires, problèmes de thyroïde, carences : vous allez être surpris de ce qu’ils peuvent révéler…

Ongles striés : et si c’était la thyroïde ?

Même s’il est fréquent d’avoir les ongles striés, ne prenez pas cette anomalie à la légère !

Problèmes en cause : Une hypothyroïdie (insuffisance de fonctionnement de la glande thyroïde) ou une anémie. Les ongles striés peuvent également annoncer l’arrivée de la ménopause. Ce bouleversement hormonal est associé à une déshydratation des ongles, qui poussent alors à des épaisseurs variables.

A noter : Parlez-en à votre médecin, mais pas de panique quand même !

Dans « 95 % des cas, les ongles striés sont liés au vieillissement naturel « , explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Ongles pâles : troubles circulatoires ?

La couleur des ongles est également révélatrice de votre état de santé. Une pâleur doit alerter… P

roblèmes en cause : Des ongles pâles sont très souvent le signe de troubles circulatoires (mauvaise oxygénation du sang, mauvaise circulation).

Pourquoi ? Parce que « quand l’état circulatoire est bon, l’ongle est rosé », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

D’autre part, quand les ongles sont extrêmement pâles, voire blancs, ils peuvent révéler une anémie.

En clair : il faut impérativement consulter un médecin.

Ongles cassants : signe de carences

Oubliez le vernis durcisseur comme solution aux ongles cassants… Mieux vaut remédier à leur cause.

Problèmes en cause : « Des ongles qui cassent traduisent des carences », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

 Il faut miser sur le fer, le zinc, et la vitamine B. Une étude menée par le Dr Larry Hochman de l’Université Columbia (New York) a démontré qu’une supplémentation en biotine (vitamine B8) peut améliorer l’épaisseur des ongles, donc leur résistance, chez 63 % des 44 participants à l’essai.

 A noter : Les fibres (fruits secs, céréales, pain, féculents) altèrent la fixation du fer dans l’organisme. Résultat, les personnes qui en consomment trop (notamment lors de régimes exclusifs) sont plus à risque de carences.

Taches blanches : manque de calcium ?

« Avoir des taches blanches sous les ongles n’a rien à voir avec un manque de calcium », assure le Dr Nina Roos, dermatologue.

Problèmes en cause :

« Ce sont en fait des bulles d’air qui se forment suite à un traumatisme de l’ongle », répond le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Parmi les traumatismes les plus fréquents, on trouve les manucures intensives, la repousse répétée des cuticules et l’utilisation de l’ongle comme un outil (pour gratter par exemple !). Or, l’ongle est irremplaçable puisqu’il ne peut pas être greffé.

Dédoublement : manque de fer, zinc, vitamine B…

Le dédoublement des ongles n’est pas normal. Problèmes en cause : Des carences en fer, en zinc, en vitamine B ou en silicium. Ces micro-nutriments, qui entrent dans la composition de la tablette unguéale (partie externe de l’ongle), participent à la fabrication et à la protection de l’ongle.

Conséquence : quand on en manque, « les parties superficielles et internes se dessoudent, d’où une disjonction », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Des ongles fragiles peuvent aussi révéler un manque de calcium, mais c’est plus rare.

A noter : Les ongles dédoublés sont souvent contemporains de l’arrivée de la ménopause. Vers 50 ans chez la femme, la production d’hormones diminue, les ongles sont moins hydratés, donc plus fragiles.

Un déficit en soufre à l’origine des ongles mous ?

Vos ongles sont mous ? Ne laissez pas traîner !

Problèmes en cause : Pas de doute, vous avez un déficit en soufre.

Pourquoi ? Parce que « ce composant, naturellement présent dans l’ongle, est responsable de sa dureté », explique le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Elle ajoute : « Quand une personne en manque, on lui prescrit de la cystéine, un acide aminé soufré. »

A noter : On peut prévenir les carences en soufre en privilégiant la consommation d’aliments qui en sont riches comme le chou, les navets, les fruits de mer, les œufs, les oignons ou encore les concombres.

Ongles jaunis, signe de diabète ?

Les ongles jaunis ne sont pas dûs qu’à la consommation de cigarettes. Ils peuvent aussi révéler la présence d’autres maladies. Problèmes en cause : « En favorisant les mycoses, l’hyperglycémie (taux de sucre sanguin élevé), caractéristique du diabète, peut modifier la couleur de l’ongle et le rendre jaune », explique le Pr Patrick Vexiau, diabétologue.

Mais « la prise de médicaments, notamment lors de chimiothérapie, peut aussi être responsable du jaunissement unguéal », ajoute le Dr Nina Roos, dermatologue. A noter :

L’utilisation quotidienne de vernis (surtout les plus foncés) peut aussi entraîner un jaunissement.

Ongles noirs : hématome ou mélanome ?

Si une bande noire isolée apparaît sur l’un de vos ongles, vous devez absolument consulter un médecin. Problème en cause : Si, dans le meilleur cas, il ne s’agit que d’un hématome (qui disparaît en quelques jours), cela peut aussi être un mélanome.

« Le mélanome de l’ongle n’est pas très fréquent mais il existe et il faut le savoir », avertit le Dr Martine Baspeyras, dermatologue.

Soyez donc vigilant !

Sources

– Hochman LG : Brittle nails : response to daily biotin supplementation. Cutis. 1993 – La santé après 45 ans, Vidal, 2005

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