Cet enfant de la rue s’approche de la voiture pour mendier


Une histoire qui finit bien grâce aux réseaux sociaux. Un jeune orphelin a qui vit de mendicité est affecté par une femme malade, qui lui donnait l’argent qu’il avait réussi a mendier. Des gens ont pris des photos sur ce moment sur le fait et ils ont partagé sur les réseaux sociaux qui a changé la vie de cette dame et donner un avenir à l’enfant
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Cet enfant de la rue s’approche de la voiture pour mendier

 

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SPLENDOR MAG

 

Cette histoire particulièrement émouvante se passe à Nairobi au Kenya. Le petit John Thuo est l’un des nombreux enfants des rues qui tentent de survivre comme ils peuvent. Ces orphelins sont souvent pris pour des pick-pockets et des mendiants  sans vergogne mais John a prouvé que même un mendiant tout en bas de l’échelle sociale pouvait avoir un vrai cœur en or.

Un jour, alors qu’il demandait de l’argent à des conducteurs arrêtés, il a rencontré Gladys Kamande. Cette femme de 32 ans avait été victime de graves problèmes aux poumons et était obligée d’être branchée en permanence à une bombonne d’oxygène et à plusieurs appareils assez impressionnants qui lui permettent de respirer. Comble de malchance, lors de l’une des opérations, son nerf optique a été touché et elle est devenue aveugle.

Lorsque John a vu tous les appareils de Gladys, il lui a demandé à quoi ils servaient. En écoutant son histoire, des larmes ont commencé à couler sur ses joues. En tant qu’enfant des rues, la vie de John n’est pas facile mais en réalisant que celle de Gladys était très difficile, et surtout qu’il ne pouvait absolument rien faire pour l’aider, il n’a pas pu contenir ses pleurs.

John pria avec Gladys en espérant qu’elle obtienne les fonds nécessaire à ses opérations. Ensuite, il lui donna tout l’argent dont il disposait. Des conducteurs, témoins de la scène, prirent la photo et la partagèrent sur les réseaux sociaux.

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FACEBOOK

 

L’histoire de John et Gladys est devenue virale au Kenya et depuis la publication une collecte de fonds a été lancée. Plus de 3 millions de shillings ont été récoltés, soit la moitié de de l’argent nécessaire pour qu’elle puisse recevoir son traitement en Inde.

Mais la vie de John et Gladys a pris un tournant radical depuis ce jour. En effet, devant le geste émouvant de John, Gladys n’a pas pu oublier le jeune garçon et a décidé de tout faire pour l’aider à sortir de la rue. Les deux sont tombés d’accord pour que John retourne à l’école. Il lui a dit qu’il serait enchanté, du moment qu’il peut continuer à être proche d’elle car il la considère comme sa nouvelle maman

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Une mendiante doit verser 25 000 $ à l’aide sociale


C’est triste de voir que l’assistance sociale cherche la fraude chez les plus pauvres qui essaient de boucler les fins de mois qui sont difficiles.
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Une mendiante doit verser 25 000 $ à l’aide sociale

 

Le ministère de la Solidarité sociale veut récupérer... (PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE)

Le ministère de la Solidarité sociale veut récupérer les quelques dizaines de dollars par semaine que les passants de la station Berri-UQAM ont donnés à une mendiante handicapée au cours des 10 dernières années.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Philippe Teisceira-Lessard
La Presse

La récente réclamation de milliers de dollars à une bénéficiaire de l’aide sociale handicapée qui mendiait dans le métro de Montréal est un bon exemple des excès de zèle de plus en plus fréquents du ministère de la Solidarité sociale, selon des groupes de défense des assistés sociaux.

Ces groupes estiment que le bon sens est sacrifié sur l’autel de la sacro-sainte lutte contre la fraude. Le Ministère réplique qu’il ne fait qu’appliquer la loi et que sa priorité n’est surtout pas de pourchasser les mendiants.

Après avoir été interrogée par un enquêteur du Ministère (MESS), la femme a reçu un avis qui lui réclamait 25 738$ pour avoir omis de déclarer les revenus qu’elle a tirés de la mendicité pendant 10 ans. La loi exige que les bénéficiaires de l’aide sociale déclarent chaque cent de revenu.

Les passants de la station Berri-UQAM jetaient à ses pieds de 40 à 60 $ par semaine, selon ses déclarations. C’est l’estimation qui a été retenue pour calculer le remboursement exigé.

Comme la loi le permet, le conjoint de la femme est également visé par l’avis du MESS.

Ils «avaient l’obligation de déclarer toutes formes de revenus susceptibles d’influer sur le montant d’aide auquel ils avaient droit», a écrit le Tribunal administratif du Québec (TAQ), qui a rejeté la contestation des deux assistés sociaux, l’an dernier.

Les juges ont complètement écarté une explication selon laquelle le couple redistribuait ses propres revenus de mendicité à d’autres personnes démunies dans un Dunkin Donuts.

«Une aide de dernier recours»

Sans commenter ce cas en particulier, le porte-parole du Ministère, David McKeown, a souligné que les enquêteurs ne font qu’appliquer la loi, laquelle dit clairement que les bénéficiaires de l’aide sociale doivent déclarer tous leurs revenus. Faire la quête ne les en dispense pas.

«L’assistance sociale est une aide de dernier recours. Donc, quand on calcule le versement mensuel, l’ensemble des ressources dont dispose la personne est pris en compte, a expliqué David McKeown. On doit s’assurer que les fonds soient versés d’une façon équitable pour tous les prestataires.»

«Il n’y a pas de politique interne qui demande aux enquêteurs de vérifier en particulier les personnes qui mendient», a-t-il soutenu. Au contraire, «on oriente de plus en plus les enquêtes vers des réseaux et des stratagèmes» frauduleux.

Ce discours ne rassure pas les groupes de défense des assistés sociaux.

«C’est préoccupant de constater que l’État québécois se comporte devant la mendicité, et même à la prostitution, comme devant n’importe quel autre travail. Son unique but est de récupérer des sommes ou de distribuer moins d’argent, a dénoncé Geneviève Guernier, du Front commun des personnes assistées sociales du Québec. Il se déresponsabilise totalement.»

Selon son organisme, le gouvernement devrait s’en prendre aux racines de la pauvreté plutôt que de pourchasser les mendiants.

«L’État constate qu’avec le revenu d’aide sociale insuffisant qu’il donne, une personne ne devrait pas pouvoir se payer un logement et les factures qui l’accompagnent», a déploré Mme Guernier. «L’État pousse l’enquête pour voir s’il n’y a pas lieu de diminuer encore la somme donnée à cette personne.»

Même son de cloche du côté de Clément Citeya, du Comité des personnes assistées sociales de Pointe-Saint-Charles. Les enquêteurs du MESS abusent, a-t-il dénoncé en entrevue téléphonique.

«On revient aux tontons macoutes d’une autre époque, a-t-il ajouté. Les prestataires d’aide sociale ne sont pas les plus voleurs du système.»

Exiger un loyer de ses enfants majeurs

L’été dernier, le TAQ a confirmé qu’une prestataire de l’aide sociale ne pouvait héberger ses enfants majeurs chez elle sans leur réclamer un loyer.

Son chèque mensuel a été amputé de 310$ pour refléter le revenu dont la femme se privait en accueillant sa fille, «qui traversait des moments difficiles», et son fils. «La preuve n’a pas démontré que les besoins des enfants étaient tels qu’elle devait leur offrir le gîte et le couvert», ont tranché les juges.

«C’est donc par choix personnel que la requérante se prive d’un revenu.»

Épuiser les économies

Une mère de famille plaçait de l’argent dans un compte bancaire depuis 1996 «pour éventuellement être en mesure d’assumer les frais des études postsecondaires de sa fille», née la même année. En mai dernier, le TAQ a confirmé qu’elle aurait dû épuiser les 15 000 $ d’économies qu’elle avait réussi à faire avant de toucher de l’aide sociale lorsqu’elle en a eu besoin, entre 2005 et 2008. Elle devrait donc rembourser 4500 $. L’utilisation d’un régime enregistré d’épargne-études aurait permis d’éviter ces problèmes, mais les conditions qui s’y rattachaient étaient «trop restrictives» au goût de la mère.

Déclarer un don de 1000 $

Le ministère de la Solidarité sociale a exigé qu’une assistée sociale lui remette 1027 $, soit la somme que sa mère avait déposée – en plusieurs versements étalés sur 10 mois – dans le compte de son fils de 15 ans pour l’aider à payer les dépenses de rentrée scolaire et de déménagement. Le TAQ a annulé la réclamation.

«Il s’agissait d’une aide ponctuelle et circonstancielle de la famille de la requérante dans un contexte financier assez difficile», a écrit le tribunal.

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L’interdiction de nourrir des sans-abris suspendue à Fort Lauderdale


Vous souvenez de ce vétéran de 90 ans qui a été arrêté en Floride pour avoir nourrit des sans-abris ? Il semble que ce soit une petite victoire, car le problème n’est pas pour autant régler et il semble que plusieurs villes aux États-Unis ont restreint la possibilité de nourrir les SDF
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L’interdiction de nourrir des sans-abris suspendue à Fort Lauderdale

 

L'affaire avait pris un retentissement national lorsque Arnold... (Photo archives Reuters)

L’affaire avait pris un retentissement national lorsque Arnold Abbott, un militant nonagénaire connu pour avoir nourri des mendiants pendant plus de vingt ans dans la ville, a été arrêté et risquait deux mois de prison et 500 dollars d’amende.

Photo archives Reuters

 

Agence France-Presse
MIAMI

Un juge américain a suspendu l’interdiction de nourrir des sans-abris dans une station balnéaire de Floride, une victoire partielle pour un ancien combattant de 90 ans qui continuait de braver les autorités en nourrissant des mendiants.

Un juge du comté de Broward a levé pour une durée de 30 jours une ordonnance entrée en vigueur fin octobre à Fort Lauderdale qui interdisait la distribution en extérieur de nourriture aux pauvres. Les autorités de cette ville avaient invoqué des raisons de sécurité publique et de santé.

L’affaire avait pris un retentissement national lorsque Arnold Abbott, un militant nonagénaire connu pour avoir nourri des mendiants pendant plus de vingt ans dans la ville, a été arrêté et risquait deux mois de prison et 500 dollars d’amende.

«Chef Arnold» avait menacé d’aller jusqu’en justice, comme en 1999 lorsqu’il avait gagné face à la ville de Fort Lauderdale quand celle-ci avait une première fois tenté d’interdire la distribution de nourriture aux sans-abris.

Une médiation a été mise en place entre les autorités municipales et le militant pour trouver une solution à l’amiable, selon la chaîne américaine CBS.

Depuis janvier 2013, 39 villes américaines ont restreint les possibilités de donner à manger aux sans-abris, selon la Coalition nationale pour les sans-abris.

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Lettre haineuse: une mendiante recevra 8000$


Ce genre de situation est vraiment une atteinte aux droits de la personne à une femme qui a été méprisée à cause de son statut social. Une des pires intolérances, c’est bien la haine envers les moins nantis. La misère peut arriver même au plus riche. Peut-être que si ce gars changeait de place avec un mendiant pendant seulement un mois .. le temps d’un chèque d’aide social, il verrait les personnes pauvres sous un autre jour
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Lettre haineuse: une mendiante recevra 8000$

 

Francine Beaumont quête deux fois par semaine devant... (Archives La Presse)

Francine Beaumont quête deux fois par semaine devant une succursale de la SAQ, ce qui a entraîné une lettre d’insultes à son égard.

ARCHIVES LA PRESSE

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Une lettre haineuse écrite par un client et remise par un directeur de succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ) à une mendiante vaudra une jolie cagnotte à cette dernière.

Le Tribunal des droits de la personne vient de condamner l’amateur de vins montréalais Robert Delisle à verser 8000$ à Francine Beaumont pour «discrimination fondée sur la condition sociale». La femme de 63 ans, bénéficiaire de l’aide sociale et gravement malade, quête deux fois par semaine devant la SAQ Henri-Bourassa, dans le quartier Ahuntsic.

En 2010, M. Delisle a envoyé un courriel vitriolique au service à la clientèle de la SAQ pour se plaindre de la présence de Mme Beaumont.

«La dernière SAQ en ville où je pouvais m’en sortir sans me faire écoeurer par un robineux qui quête vient de capituler», a-t-il écrit dans son message, dont La Presse a corrigé les fautes.

«Elle ressemble à Mme Loulou dans Et Dieu créa Laflaque avec ses 200 livres de BS bien concentrées et enrichies au gras trans. Aucun quotient intellectuel apparent.»

Si la lettre s’ouvre avec des propos insultants, elle se conclut de façon très inquiétante. Dans les dernières lignes de son courriel, Robert Delisle propose des «solutions» pour se débarrasser des «quêteux du bas de la ville [qui viennent] à Ahuntsic».

La Ville pourrait «brûler tout ça au lance-flammes ou napalm», suggère l’homme, qui se décrit comme «un jeune retraité». Ou encore «ramasser tous ces microbes ambulants au camion-benne à vidanges et les brûler à l’incinérateur Des Carrières». «Une balle dans la nuque» pourrait aussi faire l’affaire, selon Robert Delisle.

Ces mots portent «atteinte à la dignité de cette personne» et montrent «le mépris» de Robert Delisle, a estimé le juge Jean-Paul Braun.

Le magistrat a aussi tenu compte du fait que Francine Beaumont s’est dite «profondément blessée par ces propos».

«Elle a pleuré et pleure encore. Elle en a fait une dépression et des crises d’angine», a relaté le Tribunal.

Les employés ont craint pour la mendiante

Francine Beaumont n’aurait sûrement jamais su que Robert Delisle avait tenu des propos haineux si le directeur de succursale de la SAQ ne lui avait pas remis une copie du courriel, quelques jours après son envoi.

Robert Delisle a d’ailleurs tenté, en vain, de refiler la facture à la société d’État. Il lui reprochait de ne pas avoir respecté la confidentialité de son courriel.

La SAQ a répliqué que ses employés avaient craint pour la sécurité de Mme Beaumont, en raison d’un «danger imminent de mort ou de blessures graves». Ils auraient tenté de porter plainte à la police. Le Service de police de la Ville de Montréal aurait répondu que la personne visée elle-même devait entreprendre ces démarches.

«Les propos dans le courriel sont inquiétants, a tranché le juge Braun en approuvant le comportement de la SAQ. Il est raisonnable de penser qu’ils pouvaient émaner d’une personne dont l’équilibre émotif était troublé et qu’ils devaient être pris très au sérieux.»

Il n’a pas été possible, hier, de joindre les personnes impliquées dans ce dossier.

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Bob et James, ou l’histoire d’un chat et d’un homme qui se sont sauvé la vie


Je vous propose aujourd’hui, une vraie et très belle histoire d’entraide entre l’homme et la bête … On voit souvent un chien devenir un ami fidèle et sauver du désastre personnel une personne .. mais cette fois-ci c’est un chat .. un  beau chat qui s’est lié d’amitié et de complicité avec son maitre qu’il a lui-même choisi
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Bob et James, ou l’histoire d’un chat et d’un homme qui se sont sauvé la vie

 

La très belle histoire d’un chat et son maître, qui se sont mutuellement sauvé la vie, va être portée sur grand écran après avoir été racontée dans un livre intitulé A Street Cat Named Bob (Un chat de la rue nommé Bob).

James Bowen, un jeune Londonien, était héroïnomane lorsque le chat Bob est entré dans sa vie. Quand il a découvert le matou affamé et blessé dans sa cage d’escalier, c’était en 2007, il ne se doutait pas que ce chat deviendrait son plus fidèle ami, et son sauveur.

Une rencontre inattendue, et salvatrice

James a pris Bob avec lui, et l’a emmené à la RSPCA, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux, où ses blessures ont été soignées. Le chat souffrait d’un gros abcès à la jambe, et d’une large plaie sur le côté de son corps.

Pour acheter les antibiotiques prescrits à son petit protégé, le jeune homme a dépensé presque tout l’argent qui lui restait.

 « Mais je n’ai pas eu l’impression que c’était trop pour aider un animal dans le besoin. J’ai toujours aimé les chats«  confie-t-il aujourd’hui dans les colonnes du Daily Mail.

La vie de James a pris un douloureux tournant dès sa plus tendre enfance, lorsque ses parents se sont séparés. Il avait alors 3 ans et a quitté l’Angleterre avec sa mère pour s’installer en Australie.

Souffre-douleur de ses camarades de classe, il a très souvent changé d’école. Il ne pouvait pas trouver de réconfort chez lui, sa mère ayant refait sa vie auprès d’un homme avec lequel il ne s’entendait pas du tout.

Dès qu’il a eu 18 ans, James a alors décidé de revenir en Angleterre. Mais après avoir séjourné quelques temps chez sa demi-soeur, c’est dans la rue que le jeune homme a vécu…

Très vite, il est tombé dans les affres de la drogue 

« Quand vous vivez dans la rue, vous êtes entouré de gens qui se droguent«  raconte-t-il. « On vous en offre un peu, en vous disant que ça vous aidera à dormir – et c’est le cas. Et avant que vous le réalisiez, vous vous dites « Pourquoi pas, je n’ai rien d’autre«  ».

C’est dix ans plus tard, alors qu’il avait enfin un toit et venait de commencer un processus de désintoxication, que James a découvert le chat sous son escalier.

Le jeune homme a longuement hésité avant de décider d’adopter l’animal. Mais le chat ne lui a pas vraiment donné le choix. Il a refusé de le quitter !

Alors que James partait le matin pour une longue journée de mendicité, Bob le suivait à la trace. Il n’a alors pas pu se résoudre à l’abandonner.

un chat et son maître se sauvent mutuellement la vie
James et le chat Bob ont ému des milliers de personnes en Angleterre et dans le reste du monde

« Je dois tout à Bob »

Très vite, James et Bob sont devenus inséparables, offrant un étonnant spectacle aux passants dans les rues de Londres. James grattait sa guitare tandis que le chat restait paisiblement assis à ses pieds, ou perché sur ses épaules.

Les Londoniens ont été très touchés par cette vision, et bientôt ils se sont mis à apporter des cadeaux de toutes sortes à Bob et son maître.

Prendre soin de ce chat a été véritablement salvateur pour James. Il affirme avoir beaucoup grandi, et appris aux côtés de Bob, et assure qu’il ne touchera plus jamais à la drogue.

« Je dois tout à Bob«  confie-t-il.

Grâce à l’argent que lui a apporté le récit de son histoire, James entend s’envoler pour l’Australie, afin de rendre visite à sa mère pour Noël. Il va également pouvoir se payer une assurance maladie, et à long-terme, déménager dans un autre appartement, avec Bob évidemment.

James a également l’intention d’offrir son aide à  des oeuvres de charité.

Racontée dans un livre, son histoire à laquelle est également consacrée une page Facebook, a ému des milliers de personnes à travers le monde. Nul doute que son adaptation cinématographique, actuellement en pré-production, rencontrera un immense succès elle aussi.

http://wamiz.com

La psychologie de A à Z


La psychologie vue de A a Z sous divers domaines … On continue a étudier la psychologie dans toutes ses facettes. Que ce soit dans la solitude, le Web, l’écriture etc … des petits explications a chaque lettre de l’alphabet … une sorte d’abécédaire
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La psychologie de A à Z

Illustration: Julien Chung, La Presse
Sophie Allard
La Presse
 

Quoi de neuf en psychologie? L’âme humaine, décryptée par les scientifiques, continue de révéler ses secrets. Mais en garde aussi. Aperçu de la psychologie aujourd’hui, sous la forme d’un abécédaire

Arme

Une arme, le sourire? Souvent. On rit pour dissimuler un malaise ou même pour montrer sa domination. Mais si on a longtemps cru que le sourire pouvait être faux, il n’en est rien, selon une étude du CNRS en France. Le sourire n’est jamais faux, mais survient dans des circonstances différentes. Impossible de forcer 17 muscles du visage sans provoquer un sourire crédible! Comment détecter un sourire «calculé», alors? Par les yeux!

Bras

Un bras en écharpe, c’est bien peu pratique. Surtout si notre main dominante est immobilisée. Saviez-vous que cette fâcheuse situation a même un impact sur le cerveau? En écrivant ou en se brossant les dents de la main gauche – pour les droitiers -, on remarque que les régions du cerveau utilisées pour compenser augmentent en taille.

Coeur

Si vous voyez la vie du bon côté, vos risques de souffrir d’une crise cardiaque pourraient être diminués. Rien de majeur: les chercheurs ont noté une baisse de 9% des risques sur deux ans chez des adultes de 50 ans et plus. Mais ça vaut le coup de sourire et d’être optimiste, non?

Vitamine D

Une carence en vitamine D, on le sait, est néfaste pour la santé. La vitamine D aide notamment à prévenir certains cancers et l’ostéoporose (elle est essentielle à l’assimilation du calcium). Des chercheurs américains indiquent maintenant que la vitamine D contribuerait à diminuer le risque de dépression, surtout chez les personnes qui ont déjà souffert de dépression dans le passé. Des études antérieures, de moindre envergure, n’arrivaient pas à ces conclusions.

Écriture

Si vous souhaitez assimiler la matière d’un cours avant un examen, mieux vaut prendre des notes à la main, plutôt qu’en tapant sur le clavier d’un ordinateur. Puisque le processus est plus lent quand on écrit avec un stylo en main, les cellules grises auraient davantage le temps de se concentrer sur le contenu. L’apprentissage et la mémorisation seraient aussi favorisés parce que les zones sensorimotrices sont davantage sollicitées.

Foyer

Mieux vaut travailler que de rester au foyer. Pour sa santé physique, pour son bien-être et pour prévenir la dépression. La meilleure option? Le travail à temps partiel. Les femmes qui travaillent à temps partiel sont tout aussi engagées que les mères au foyer dans l’éducation de leurs enfants. Un plus: les mères qui travaillent à temps partiel offrent plus d’occasions d’apprentissage que les mères à la maison. Voilà une nouvelle qui rassurera celles qui jonglent avec marmaille et travail!

Garderie

Les garçons qui créent de solides amitiés avec les copains de garderie auraient de meilleures aptitudes sociales et seraient moins enclins à manifester des troubles de comportement une fois sur les bancs d’école. À l’inverse, les garçons qui n’ont pas eu d’amis en âge préscolaire ou dont les liens d’amitié étaient considérés comme pauvres auraient plus de problèmes de conduite en classe. Et les filles? Elles auraient de bonnes aptitudes sociales à l’école, peu importe la qualité de leurs amitiés de garderie.

Hauteur

Vous regardez le monde de haut? On vous dira prétentieux, peut-être à tort. Saviez-vous que, lorsqu’on se retrouve en situation surélevée réelle – en haut d’un escalier, par exemple -, on tend à être plus généreux, coopératif, altruiste? Quatre études américaines en viennent à ce résultat. Des passants seraient plus généreux envers un mendiant au sommet d’un escalier mécanique que lorsque ce mendiant se tient au pied d’un escalier mécanique descendant!

Imaginaire

Votre enfant a un ami imaginaire? Pas d’inquiétude. Si la situation peut être déconcertante de prime abord, elle est tout à fait saine, voire bénéfique. Des psychologues néo-zélandais ont en effet remarqué que, parmi des enfants de 5 ans, ceux qui avaient eu un ami imaginaire avaient un meilleur vocabulaire et une plus grande capacité narrative.

Jeux vidéo

Très bientôt, vous pourrez contrôler des commandes de jeux vidéo uniquement par la pensée. Attention: la conscience n’agit pas à l’extérieur du cerveau! Ce sont les ondes cérébrales (courant électrique) qui activent le jeu. Un capteur placé sur le front à l’intérieur d’un casque traduit le courant électrique (et les mouvements oculaires) en signaux numériques. On peut par exemple se promener dans un univers virtuel et agir sur des objets à distance sans même bouger.

Kilos

Si vous souhaitez perdre quelques kilos, trompez vos hormones de la faim. Si vous croyez que le repas pour lequel vous salivez est hautement calorique, vous mangerez moins que si vous pensez qu’il est faible en calories. On a proposé à des volontaires de consommer un lait frappé (380 calories): dans un groupe, on a dit qu’il contenait 620 calories, dans l’autre, 180 calories. Le signal de satiété a été plus rapide dans le premier groupe.

Lunettes roses

L’humain a tendance à être optimiste par nature. Demandez à une femme qui se marie d’évaluer le risque qu’elle divorce. Nul, dira-t-elle. Pourtant, on sait très bien qu’un mariage sur deux se termine par un divorce. Dans toutes les sphères de notre vie, on minimise les risques et on surestime nos chances. Notre cerveau aurait-il un rôle à jouer dans cette façon de voir la vie en rose? C’est ce qu’on commence à pouvoir mesurer grâce à l’imagerie cérébrale.

Mère

Les femmes enceintes se plaignent parfois de perdre certaines capacités cognitives: difficultés de concentration, oublis, etc. Plus idiotes, les femmes enceintes? Aucunement. Le cerveau profiterait du moment de la grossesse pour préparer les femmes au rôle de mère, à être plus attentives à leur bébé. Mais on en sait encore très peu sur les cerveaux des futures mères.
 
Nicotine

La nicotine n’a pas que du mauvais. Elle pourrait aider les gens aux prises avec des troubles de mémoire précoces à améliorer leur attention et leur mémoire.

Ordinateur

Un employé de bureau passe en moyenne 5heures et 41 minutes par jour devant son ordinateur. Non sans risque. On sait que c’est néfaste pour la santé physique, mais aussi pour la santé mentale. On a noté une association négative entre le nombre d’heures passées devant un ordinateur et le bien-être psychologique. On marche, on sort et on va voir ses collègues au lieu de leur envoyer des courriels.

Pouvoir

On savait déjà, selon plusieurs résultats d’études, que les gens plus grands et imposants sont plus enclins à prendre le pouvoir. Mais des chercheurs viennent de pousser les choses plus loin: ils ont démontré pour la première fois que les gens en position de puissance se perçoivent plus grands qu’ils ne le sont!

Quarante-cinq

C’est à 45 ans – déjà! – que les habiletés de raisonner, de comprendre et de mémoriser commencent à décliner, suggère une étude anglaise menée auprès de 5100 hommes et 2200 femmes de 45 à 70 ans. Pour aider le cerveau à vieillir en santé, on préconise de bonnes habitudes de vie, des exercices intellectuels (apprentissage d’une langue, d’un instrument de musique, mots croisés, sudoku) et un bon réseau social.

Rhume

Si vous êtes enrhumé ou que vous venez de l’être, votre jugement est probablement altéré. De quelle façon? Lorsque nous sommes malades, nous devenons plus méfiants envers les personnes qui semblent malades ou peu en santé. Nous sommes suspicieux envers un teint blafard, un nez rougi, un air fatigué. Mais aussi envers les personnes âgées ou obèses. C’est ce qu’ont montré des chercheurs de l’Université du Kentucky, qui avancent que le système cognitif, après avoir mis à l’épreuve les défenses immunitaires, tenterait de repousser ce qui représente une menace.

Sexy

Qu’est-ce qui vous attire le plus chez un partenaire potentiel? L’intelligence, le sens de l’humour, le romantisme. Il est sexy? Pas important, direz-vous. Des chercheurs suggèrent toutefois que l’on cherche inconsciemment un partenaire sexy. C’est vrai pour les hommes et les femmes. Voilà pourquoi des profils peuvent être concordants sur les sites de rencontre, mais les face-à-face, parfois décevants…

Tête

Les traumatismes crâniens chez les enfants (résultant de sévices commis par les parents) seraient en hausse au moment des récessions, du moins dans les régions durement touchées, selon une étude américaine publiée dans Pediatrics. On ne parle pas d’une cause, mais d’une association. Assez troublante toutefois, selon les chercheurs.

Utilisateurs

Les téléphones intelligents offrent une flexibilité sans pareille à leurs utilisateurs. Ils peuvent accomplir leur boulot à l’extérieur du bureau, même sur la chaise du dentiste. Mais les utilisateurs sont de plus en plus stressés: ils sont obsédés par leurs courriels, par ce besoin de rester à jour. Certains entendent même des vibrations «fantômes», comme s’ils recevaient un message. Des sociétés, comme Volkswagen, ont commencé à limiter l’utilisation professionnelle des téléphones après le boulot.

Vaisselle rouge

La vaisselle rouge inciterait les gens à se servir de plus petites portions que la vaisselle bleue ou blanche. La couleur de la nappe? Aucune différence. On suggère que la couleur rouge est souvent vue comme un signal d’arrêt, tel qu’on le voit sur les panneaux de signalisation. Utiliser de petits bols incite aussi à réduire les portions.

Web

L’utilisation fréquente des moteurs de recherche sur le web change la façon dont le cerveau mémorise et entrepose les informations. On se souvient moins d’une information lorsqu’on la sait accessible. D’ailleurs, on se souvient davantage de l’endroit où trouver une information que de cette information elle-même! On dit que l’ordinateur a remplacé les amis et les livres comme sources de savoir externe…

XX ou XY?

Un couple de Toronto a fait les manchettes il y a quelques mois pour avoir refusé de rendre public le sexe de son bébé. Les parents voulaient lui éviter les pressions liées aux stéréotypes. L’identité sexuelle est un mélange biologique, social et psychologique, disent les experts. Un enfant saurait très tôt, dès 1 an, à quel genre il s’identifie. Peu importe son sexe biologique. Peu importe si on lui offre camions ou poupées.

Yoga

Chez les femmes atteintes de fibromyalgie, le yoga réduirait les symptômes physiques mais aussi psychologiques de la douleur chronique. Si le yoga est pratiqué prudemment, bien sûr. Le New York Times Magazine a récemment publié un article controversé sur les blessures qui surviennent dans les studios de yoga.

Zzz

La solitude causerait des troubles de sommeil. Pas seulement chez les personnes qui sont effectivement isolées, mais aussi chez celles qui se sentent seules. La quantité de sommeil n’est pas réduite, mais le sommeil est fragmenté. Rien de tel que d’être bien entouré!

Sources: LiveScience, ScienceDaily, Psychologies, Psychology Today, The Guardian, Psychomedia, Agence Science-Presse

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