Ce petit zèbre tacheté sans rayure fait sensation au Kenya


Voilà un zébreau assez exceptionnel, il a une robe brune tacheté de blanc, il n’est donc pas zébré comme ses congénères. C’est un défaut génétique qui est très rare et malheureusement, il est plus vulnérable que les autres.
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Ce petit zèbre tacheté sans rayure fait sensation au Kenya

Par Pierre-Alexis Bertrand, HuffPost France

Le zébreau, appelé Tira, n’a pas de rayures contrairement à ses congénères, à cause d’une anomalie génétique. Cet état le rend très vulnérable.


ANIMAUX – Au Kenya, dans la réserve nationale du Masai Mara, est né il y a quelques jours un petit zèbre tacheté, et non pas rayé. Pour être précis, Tira -c’est sont nom- a un pelage brun avec des pois blanc.

Mais comment est-ce possible? Pour y répondre, il faut déjà savoir comment se forment les rayures. A l’état d’embryon, le zèbre est complètement noir. Ensuite, des bandes blanches apparaissent, et inhibent la production de mélanine. Autrement dit, les zèbres ne sont pas blancs avec des rayures noires, mais noirs avec des rayures blanches.

Selon une hypothèse populaire depuis 1930 et qui a la faveur des scientifiques, une des fonctions principales des rayures serait de perturber les mouches tsé-tsé et les taons, qui attaquent moins les cibles rayées.

Pour Tira, notre zébreau tacheté, sa robe serait donc due à une anomalie génétique qui affecte la mélanine et la pigmentation des poils du zèbre. La majeure partie de son corps est donc recouverte de sa couleur “d’origine”, à savoir le brun.

Tout n’est cependant pas parfait. Le personnel du parc de Masai Mara est en effet très inquiet, car non seulement il devient une attraction pour les touristes, mais en plus parce que les zèbres tachetés sont très rares et très vulnérables. Et malheureusement, aucun cas recensé n’a vécu plus de 6 mois.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Plusieurs couleurs, une seule origine


Quand on dit que nous sommes tous d’une même origine, la science le prouve par la génétique pour comprendre la diversité de la couleur de la peau.
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Plusieurs couleurs, une seule origine

 

On voit des bras de femmes de différentes origines se tenir les uns les autres pour former un cercle, vu de haut.

Différentes couleurs de peau Photo : iStock/PeopleImages

La couleur de la peau a longtemps été un facteur de distinction entre les différents groupes ethniques. Toutefois, une étude sur les gènes responsables des diverses teintes révèle que ces variations sont très répandues à travers les populations, au point où la notion de race serait, biologiquement, inapplicable.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Publiée dans la revue Science, cette étude montre qu’une grande partie des gènes responsables de la variation des teintes de peau proviendrait de l’Afrique.

On sait que la couleur de la peau dépend de ce qu’on appelle les mélanocytes, des cellules qui fabriquent la mélanine. Ce pigment permet d’absorber les rayons du soleil et d’éviter les brûlures causées par les rayons ultraviolets.

Il existe deux grands types de mélanine : l’eumélanine, d’une couleur entre le brun et le noir, et la phéomélanine, qui varie entre le jaunâtre et le rougeâtre.

Peu importe notre origine ethnique, nous disposons tous du même nombre de mélanocytes; la différence réside dans le type et la quantité de mélanine produite.

On croyait que l’évolution des couleurs de peau avait débuté il y a quelques millions d’années : lorsque nos lointains ancêtres ont commencé à perdre leur fourrure, leur peau se serait assombrie afin de se protéger du soleil.

Puis, quand les humains ont quitté l’Afrique, la peau est devenue plus claire afin d’éviter les maladies provoquées par des carences en vitamine D qui résultent de la diminution de l’exposition au soleil à des latitudes plus nordiques.

Malgré ces grandes lignes, les études scientifiques s’étant attaquées aux sources des couleurs de la peau ne permettaient pas d’avoir une bonne vue d’ensemble de l’origine de toutes les teintes.

De nos jours, le continent africain est l’un des endroits où l’on retrouve le plus de variabilité. Pour comprendre pourquoi, des chercheurs américains ont étudié la peau et les gènes de plus de 2000 personnes vivant en Éthiopie, au Botswana et en Tanzanie, trois pays du sud et de l’est de l’Afrique.

Les populations participantes présentaient une très grande diversité de teintes, allant d’une peau très claire à une peau d’un noir très foncé.

Pour être certains d’obtenir des résultats exacts et mesurables, les chercheurs ont vérifié la quantité de lumière reflétée par la peau de l’intérieur du bras, la partie la moins exposée au soleil.

Ils ont ensuite comparé ces mesures à l’information génétique obtenue auprès de plus de 1500 des participants, pour voir ce qui causait ces variations.

Un éventail génétique

Ils ont identifié des variantes génétiques dans quelques régions du génome qui seraient responsables de ces pigmentations : les gènes SLC24A5, MFSD12, DDB1, TMEM138, OCA2, et HERC2.

La première surprise est venue du gène MFSD12. Ce gène, dont le rôle était auparavant inconnu, est responsable de la couleur de peau noire extrêmement foncée caractérisant certaines personnes.

En même temps, d’autres gènes, jugés responsables de l’apparition d’une peau, de cheveux et d’yeux plus clairs, et qui sont très répandus en Europe et en Asie, étaient aussi présents chez plus de la moitié des personnes étudiées.

L’un de ces gènes, nommé SLC24A5, pourrait avoir été introduit il y a quelques milliers d’années en Afrique par une vague migratoire provenant du Moyen-Orient.

La situation est toutefois différente pour d’autres gènes de la peau claire, comme OCA2, et HERC2. En comparant les gènes des populations africaines avec ceux d’autres groupes à travers le monde, les scientifiques ont découvert que ces gènes sont très vieux et datent même du début de l’humanité.

Les peaux plus claires ne seraient donc pas des mutations développées indépendamment, par exemple chez les populations européennes.

Si les peaux plus pâles sont apparues, c’est que certains gènes, déjà présents chez les populations africaines, ont été sélectionnés au cours des millénaires, pour permettre une meilleure adaptation au soleil lors de phases de migration.

De nos jours, ces variations génétiques sont répandues assez uniformément dans la population humaine, quelle que soit la teinte de la peau.

Beaucoup de gènes exerçant une influence sur la couleur de la peau sont encore inconnus. Leur étude permettra de mieux comprendre la richesse de la diversité humaine.

http://ici.radio-canada.ca/

Des serpents de mer devenus complètement noirs à cause de la pollution


La pollution a des effets sur certains animaux qui ont besoin de camouflage. Pour survivre, il adopte un changement de couleur même si cela peut être toxique à cause du plomb, cuivre, arsenic
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Des serpents de mer devenus complètement noirs à cause de la pollution

 

Serpent

Comparaison entre un serpent Emydocephalus annulatus qui évolue dans une zone polluée par rapport à son homologue qui vit dans des eaux plus saines.

© CURRENT BIOLOGY / CLAIRE GOIRAN & ALL

Par Anne-Sophie Tassart

Dans les eaux de Nouvelle-Calédonie, certaines zones sont si polluées que la couleur des serpents marins a changé pour leur permettre de survivre.

POLLUTION. Au 19e siècle, la révolution industrielle avait conduit une espèce de papillon, la phalène du bouleau, à adopter des ailes noires pour mieux pouvoir se confondre avec la noirceur du charbon qui recouvrait les arbres anglais. Dans un article paru le 10 août 2017 dans la revue Current Biology, une équipe composée de deux chercheurs français et d’un chercheur australien a découvert un écho plus contemporain à ce phénomène : les serpents à tête de tortue (Emydocephalus annulatus), normalement rayés ou tachetés, peuvent devenir complètement noir en réponse à la pollution.

Des composés toxiques découverts dans les écailles de ces serpents

Afin d’étudier ce phénomène, les biologistes ont procédé à des analyses sur des mues (peaux) de serpents retrouvées aux abords des côtes de Nouvelle-Calédonie, dans des zones polluées et dans d’autres préservées. Ils ont également comparé la concentration de différents composés toxiques (plomb, cuivre, arsenic…) dans les écailles foncées et claires. Pour faciliter cette dernière comparaison, ils ont procédé aux mesures sur des mues de Laticauda, des serpents de mer dont les rayures sont particulièrement marquées.

COULEUR. Selon les résultats de l’étude, les éléments chimiques toxiques sont bien plus concentrés dans les écailles des serpents qui évoluent dans des zones polluées. Et de manière générale, ils sont présents en quantité supérieure dans les écailles noires par rapport aux écailles plus claires, même lorsqu’elles recouvrent toutes le corps d’un seul et même spécimen.

Une adaptation complexe pour faire face à la pollution 

L’hypothèse des chercheurs : la couleur sombre et unie des serpents à tête de tortue qui vivent dans les zones polluées leur faciliterait l’excrétion des éléments toxiques auxquels ils sont confrontés, et qu’ils absorbent généralement par l’ingestion de proies contaminées. La mélanine contenue en grande quantité dans les écailles noires se lie aux composés chimiques et permet donc de les stocker transitoirement…. avant de les évacuer à l’occasion de la mue

Par ailleurs, chez Emydocephalus annulatus, « les serpents mélaniques (noirs, NDLR) muent plus souvent que leurs congénères rayés », indique l’étude.

La couleur représente ainsi une adaptation complexe à l’environnement, qui permet à ces reptiles de continuer à nager (et à survivre) dans des eaux polluées.

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Journée internationale du chat noir : la couleur des chats génétiquement expliquée


Il parait que le 17 août était la journée internationale du chat noir. Cette couleur qui a fait dresser le poil de bien des boules noires à cause des superstitions. La couleur du chat est bien entendu une question de génétique .. Vous aurez donc ici, toute la génétique de chaque couleur des chats
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Journée internationale du chat noir : la couleur des chats génétiquement expliquée

 

Le 17 août, c'est la Journée internationale des chats noirs.

Le 17 août, c’est la Journée internationale des chats noirs.

© GERARD LACZ / REX FEATU/REX/SIPA

Par Morgane Kergoat

Noir mais aussi roux, tigré, tricolore, écaille de tortue… la palette de couleurs possibles pour une robe de chat a pour origine une douzaine de gènes. Voici les principaux.

A l’occasion de la Journée internationale du chat noir, interrogeons nous un instant sur la couleur de la robe de ces félins et sur la douzaine de gènes qui la caractérise. Chacun de ces gènes a une incidence sur la pigmentation du poil de l’animal. Et plusieurs d’entre eux peuvent se combiner ensemble. Voici les principaux.

 Le premier est le gène A (gène agouti). Il est responsable du « tiquetage » : s’il est activé, le pelage du chat présentera des tigrures, s’il ne l’est pas, son poil sera uni. De fait, lorsque le gène A s’exprime, le pigment du poil, la mélanine, est sécrété de façon discontinue : le poil comporte alors des zones plus sombres que d’autres, ce qui est à l’origine des bandes foncées (beaucoup de mélanine) et d’autres plus claires (peu de mélanine).

La malédiction du chat noir

 

Le second gène, le gène B (pour Black), est responsable des robes noire, chocolat et cannelle. Il existe en effet sous trois « versions », appelées allèles, qui correspondent à trois types de coloration du poil.

    • La première, l’allèle B, implique la formation de grosses sphères remplies de mélanine. Le poil est donc quasiment entièrement recouvert de pigment : le chat est noir.
  • La deuxième version, l’allèle b, induit la formation de « poches » de mélanine plus petites et ovales. La coloration brune est moins importante : le chat est chocolat.
  • Enfin, dans la troisième version, l’allèle b1, le poil ne comporte que de très petits granules de pigment. Il apparaît donc quasiment de sa couleur « naturelle », celle de la kératine, une protéine très rigide qui constitue le poil, mais aussi les griffes.

Chaque chat dispose de deux allèles pour le gène B. L’allèle B étant dominant, tout individu qui en possède au moins un sera obligatoirement noir. Ce qui explique le grand nombre de chats noirs.

Des femelles rousses et brunes à la fois

Le troisième gène, le gène O, est à l’origine des robes rousses. S’il est activé, la mélanine ne se présente plus sous sa forme habituelle, un pigment brun appelé eumélanine, mais sous sa deuxième forme : la phéomélanine, un pigment roux orangé.

Or, le gène O se trouve sur le chromosome sexuel X. Ainsi, un chat mâle (dont les chromosomes sexuels sont X et Y) sera roux si son chromosome X comporte la version activée du gène O. Tandis qu’une femelle (XX) pourra être entièrement rousse si ses deux chromosomes X comportent chacun le gène O activé, ou bien elle pourra être rousse et brune à la fois (on appelle cette robe « écaille de tortue » ou « torty ») si l’un de ses chromosomes X comporte le gène O activé et l’autre non.

Couleurs pastel

Comme chez les chevaux, les chats peuvent également avoir des gènes qui, lorsqu’ils s’expriment, « diluent » la couleur de base de leur robe. 

Le noir  »dilué » donne le gris, le brun chocolat donne le « bleu » (le gris des Chartreux) ou le  »lavande », le cannelle donne le  »faon » ou  »fawn », le roux donne le  »crême »Pour être exprimé, ce gène de dilution (D) doit comporter sa version activée, l’allèle d, en double exemplaire. Outre le gène D, un autre gène peut être à l’origine d’une certaine blondeur. Il s’agit du gène C, dit de coloration du corps. Ce gène influe sur l’enzyme, la tyrosinase, qui fabrique la mélanine. Lorsque cette enzyme fonctionne bien, la mélanine est produite en grande quantité : le chat a une couleur soutenue et répartie de façon égale sur tout le corps. À l’inverse quand cette enzyme ne fonctionne absolument pas, l’animal est albinos (blanc aux yeux rouges). Mais il existe des degrés intermédiaires. La mélanine est produite en faible quantité : le chat est blond et ses yeux sont bleus. Par ailleurs, la tyrosinase peut être particulièrement sensible à la chaleur : elle ne produit alors de pigment que dans les parties du corps les plus froides (pieds, nez, yeux, queue). C’est la fameuse « color point » du chat siamois.

Dessins et marques blanches

Enfin, le gène S, pour « spot blanc », est responsable des marques blanches qui marbrent, parfois très élégamment, nos félins de compagnie. C’est le cas notamment du joli cœur dessiné sous le menton du chat La position, l’abondance et la grosseur de ces plages blanches sont sous le contrôle de plusieurs gènes et varient d’un individu à l’autre. Certains chats n’ont qu’un  »spot blanc », tandis que d’autres en ont tellement qu’ils sont presque entièrement blancs ! Heureusement, tous les goûts sont dans la nature et chacun est persuadé d’avoir le chat le plus beau du monde.

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Le Saviez-Vous ► Vous avez les yeux bleus ou verts? Ce n’est qu’une illusion


La couleur des yeux dépend de la mélanine et de l’absorption de la lumière, en bref, tout le monde a les yeux bruns
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Vous avez les yeux bleus ou verts? Ce n’est qu’une illusion

© thinkstock.

Selon la science, tout le monde a les yeux bruns.

Vous faites de vos yeux bleu lagon une véritable fierté? Mauvaise nouvelle pour vous, ils sont en fait bruns. Tous les yeux humains sont bruns à cause de la mélanine, ce pigment qui donne sa coloration plus ou moins foncée à notre peau et à nos cheveux, et qui est également présente dans nos yeux.

« Tout le monde a de la mélanine dans l’iris de l’œil, c’est la quantité dont nous disposons qui détermine la couleur de nos yeux », a expliqué le docteur Gary Heiting. « Il n’y a en fait qu’un seul type de pigment ».

La mélanine donne naturellement une couleur brun foncée, et a une capacité à absorber de la lumière. Si vous avez les yeux bruns, et donc beaucoup mélanine dans l’iris, la lumière sera absorbée, et non pas reflétée.

Au contraire, si vous avez peu de mélanine dans l’iris, la lumière sera moins absorbée et plutôt reflétée. Cette lumière dispersée réfléchit ensuite des longueurs d’onde plus courtes sur l’extrémité bleue du spectre des couleurs. Vos yeux bleus, ou verts, ne sont donc finalement « que » des yeux bruns qui absorbent moins de lumière.

Les fluctuations de lumière peuvent également provoquer un changement de couleur dans les yeux d’une personne, en fonction de l’endroit où elle se trouve. Il est donc tout à fait normal que vos yeux deviennent plus foncés ou plus clairs en fonction de la lumière.

Cela explique également pourquoi les bébés naissent avec les yeux bleus.

« Lors du développement de l’enfant, plus de mélanine s’accumule dans l’iris », a déclaré Heiting.

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Le Saviez-Vous ► D’où viennent les taches de rousseur?


Personnellement, j’aime bien mes tâches de rousseurs qui apparaissent lors de la belle saison.
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D’où viennent les taches de rousseur?

D'où viennent les taches de rousseur?

Le soleil est le premier responsable des taches de rousseur.Photo Fotolia

Parfois sources d’inquiétudes, voire de complexes, les taches de rousseur (ou éphélides) ne sont pourtant que d’inoffensives petites lésions cutanées de couleur qui se révèlent sous l’action du soleil. Vous n’en avez pas? C’est simplement que toutes les peaux ne réagissent pas de la même manière à  l’exposition solaire.

LES TACHES DE ROUSSEUR, UNE ACCUMULATION DE MÉLANINE

Le premier responsable des taches de rousseur est donc le soleil. Pour se protéger des rayons UV, la peau dispose de mélanine, le pigment responsable de sa coloration qui se répartit de façon uniforme comme une barrière de protection.

Mais il arrive que des cellules de la peau se concentrent à  certains endroits, provoquant une accumulation de mélanine. Ce sont ces pigments en «excès» qui forment des petites taches pouvant aller du orange clair au marron foncé et que l’on appelle des taches de rousseur.

Pourquoi ce phénomène se produit-il chez certaines personnes et pas d’autres. Eh bien, c’est une question de génétique: si l’un des parents a des taches de rousseur, leur enfant a de fortes chances d’en arborer aussi un jour. Ce qui implique le plus souvent une peau claire et donc plus sensible au soleil.

Car si les taches de rousseur ne sont pas visibles à la naissance, elles pointent le bout de leur nez au cours de l’enfance et sous l’effet du soleil. Une peau claire dispose de moins de mélanine, et va vouloir concentrer ses atouts pour former la barrière contre les rayons UV.

C’est aussi la raison pour laquelle les taches de rousseur peuvent s’estomper quand le soleil vient à  manquer.

http://fr.canoe.ca/

Étude: la peau continue de souffrir des heures après le bronzage


Que ce soit les salons de bronzage, ou les expositions au soleil, il est nécessaire d’être prudent avec le temps le temps alloué au bronzage. Il semblerait que même après une séance de bain de soleil, l’effet des ultraviolets continu à faire effet sur la peau
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Étude: la peau continue de souffrir des heures après le bronzage

 

Les chercheurs ont déterminé que dans leur étude environ... (PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES)

Les chercheurs ont déterminé que dans leur étude environ la moitié des altérations de l’ADN se sont produites dans l’obscurité après l’exposition aux ultraviolets.

PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Agence France-Presse
WASHINGTON

Les dommages que subit la peau suite à l’exposition aux rayons ultraviolets du soleil se poursuivent durant les heures qui suivent, selon une étude publiée vendredi dans la revue américaine Science.

Être exposé à des ultraviolets, ceux du soleil ou des lampes de bronzage, peut endommager l’ADN dans les mélanocytes, les cellules qui pigmentent la peau en produisant la mélanine qui lui donne sa couleur, expliquent les chercheurs.

Ces derniers ont déterminé que dans leur étude environ la moitié des altérations de l’ADN se sont produites dans l’obscurité après l’exposition aux ultraviolets.

Jusqu’alors, les scientifiques pensaient que la mélanine protégeait l’épiderme en bloquant les rayons ultraviolets du soleil.

Ils ont également découvert que ces rayons activaient deux enzymes qui se combinent pour «exciter» un électron dans la mélanine. L’énergie générée par ce processus, appelé chimiosmose, est transmise à l’ADN dans l’obscurité, créant le même dommage génétique que les rayons du soleil.

Dans leur étude, les scientifiques, dont le Dr Douglas Brash, professeur de dermatologie à la faculté de médecine de l’université de Yale, sont aussi arrivés à la conclusion que la mélanine pourrait avoir des effets néfastes et être liée à des dommages de la peau.

Cette dégradation de l’ADN est une cause majeure de la forme la plus fréquente du cancer de la peau.

Pour cette partie de la recherche, ils ont exposé des souris et des cellules mélanocytes humaines à des rayonnements ultraviolets de lampes à bronzer.

Ces radiations ont provoqué un type particulier d’altération de l’ADN de ces cellules, qui empêche l’information génétique qu’elles contiennent d’être transmise correctement.

Ils ont constaté que l’ADN des mélanocytes, non seulement était endommagé, mais que ce phénomène persistait pendant des heures après la fin de cette exposition.

Ainsi cette recherche montre que la mélanine à des effets à la fois cancérigènes et protecteurs.

«Si on regarde à l’intérieur de la peau d’un adulte, la mélanine protège effectivement contre les dommages infligés par les rayons ultraviolets […], agissant comme un bouclier», explique le professeur Brash. «Mais elle a aussi des effets néfastes».

Les dégâts sur les mélanocytes après leur exposition aux rayons ultraviolets ont empêché une réparation normale de l’ADN chez les souris.

Les effets néfastes de ce phénomène devraient néanmoins pouvoir être neutralisés car ce processus chimique est lent, soulignent les chercheurs. Une crème solaire «le soir, après» le bain de soleil, pourrait par exemple le bloquer.

http://www.lapresse.ca/