Étude Les médecins mal informés sur les effets secondaires des médicaments


Il y a un gros manque de communication entre les compagnies pharmaceutiques et les médecins de famille sur les effets secondaires des médicaments. Ce qui doit surement engendré sur certains patients des problèmes de santé qui pourraient, je présume, être vraiment dangereux
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Étude

Les médecins mal informés sur les effets secondaires des médicaments

 

Les médecins mal informés sur les effets secondaires des médicaments

Crédit photo : Agence QMI

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Les médecins de famille reçoivent rarement de l’information des représentants des entreprises pharmaceutiques sur les effets nocifs des médicaments, ce qui ne les empêche pas de les prescrire à leurs patients, selon une nouvelle étude internationale.

Les résultats qu’un questionnaire qui a été remis aux médecins du Canada, de la France et des États-Unis montrent que les représentants des compagnies pharmaceutiques ne procurent de l’information sur les effets secondaires courants ou graves qu’un peu plus de la moitié du temps (59%). Ces entreprises n’indiquent pas non plus quels types de patients ne devraient pas prendre ces médicaments. À Montréal et à Vancouver, le taux est de 66%.

«Les lois dans ces trois pays exigent que les représentants commerciaux procurent de l’information tant sur les effets dommageables que les bienfaits», a déclaré l’auteure principale de l’étude Barbara Mintzes, de l’Université de la Colombie-Britannique. Mais personne ne supervise ces visites et il n’y aucune sanction pour une promotion illégale ou trompeuse.»

Même si 57% des médicaments étudiés étaient accompagnés d’un sérieux avertissement par Santé Canada, les risques n’étaient mentionnés que dans 6% des 1692 visites promotionnelles des représentants des entreprises pharmaceutiques entre mai 2009 et juin 2010.

L’étude donne du poids à une précédente recherche, qui a montré que les médecins sont influencés par les promotions des compagnies pharmaceutiques. Les visites des représentants peuvent comprendre des échantillons gratuits et parfois des invitations à des événements.

«Nous sommes préoccupés que des médecins et des patients soient laissés dans l’ignorance et que la sécurité des patients puisse être compromise», a déclaré Mme Mintzes.

Les conclusions de l’étude ont été publiées mercredi en ligne dans le Journal of General Internal Medicine.

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Comment aider son médecin


Qui n’a pas de médecin de famille, se trouve dans une situation bien facheuse. Mais ceux qui ont un médecin mieux vaut se préparer avant chaque consultation pour un résultat plus positif des rencontres médicales … L’idée de tenir un journal entre temps sur nos symptômes, nos états d’âme, nos questions me semble une bonne idée
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Comment aider son médecin

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Sophie Allard
La Presse

Un Québécois sur quatre n’a pas de médecin de famille. Obtenir une consultation médicale ressemble parfois à un sport extrême. Même quand on a accès à un médecin de famille, profite-t-on assez de la rencontre tant attendue? Non, estiment le Dr Serge Goulet et le psychologue Bruno Fortin, auteurs de Comment améliorer mon médecin? Le patient efficace, en librairie depuis vendredi.

Une consultation médicale, c’est sérieux, disent les deux collègues de l’unité de médecine familiale de l’hôpital Charles-Lemoyne. Le patient devrait être préparé, et ce, bien avant de franchir la porte du cabinet. Souvent, ce n’est pas le cas.

«Les patients oublient d’amener l’information pertinente, comme les résultats de glycémie, la liste des médicaments qu’ils consomment, leurs antécédents familiaux. Ça crée une perte de temps qui n’est pas à leur avantage. La rencontre devient inefficace», note Bruno Fortin.

Pourquoi est-on si consciencieux quand on consulte un médecin pour ses enfants et pas pour nous? se demande-t-il.

Le patient devrait avoir couché sur papier une liste de questions et d’inquiétudes qu’il souhaite partager avec son médecin. Il devrait aussi avoir noté les informations pertinentes quant aux symptômes qui l’inquiètent:

«Où sont-ils logés? Sont-ils fréquents? À quel moment ont-ils commencé? Quand surviennent-ils? Sont-ils accompagnés d’autres signes?»

«La principale erreur du patient est de penser que le médecin connaît tout, devine tout. Il ne donne pas assez d’informations», souligne le Dr Serge Goulet.

Pire, des patients mentent à leur médecin.

«Les patients ne suivent pas le traitement comme prescrit dans une proportion de 20% à 40% pour les maladies aiguës, de 30% à 60% pour les maladies chroniques et de 50% à 80% quand il s’agit de prévention», écrivent les auteurs. Le médecin en est bien conscient, alors rien ne sert de lui cacher la vérité!

«Raconter l’histoire dont on est le héros, c’est amusant à la taverne, mais ce n’est pas indiqué chez le médecin, indique Bruno Fortin. Si on a eu une aventure extraconjugale qui fait qu’on est à risque d’avoir une infection transmise sexuellement, il est important de le faire savoir au médecin pour être traité s’il y a lieu. Ça peut être une occasion de réfléchir à la façon dont on en parlera à sa conjointe. Le médecin n’est pas là pour juger.»

Le Dr Serge Goulet croit que la relation de confiance entre médecin et patient s’est beaucoup améliorée depuis le début de sa pratique, il y a 30 ans.

 «Il reste encore du travail à faire, de part et d’autre. Mais nos jeunes médecins apprennent beaucoup à explorer les attentes des patients et leur vécu, tandis que les patients sont plus ouverts et osent davantage parler de sujets délicats. Ils sont plus à l’aise, surtout si on leur donne la chance de s’exprimer.»

Mais 15 minutes, c’est vite passé.

«Dans un contexte de travail rapide et urgent, c’est un art d’aller chercher en quelques secondes les bonnes informations. Il faut bien cibler et écouter, étudier le langage verbal et non verbal du patient, comme un visage blême, les traits tirés», dit le Dr Serge Goulet.

Pour ne pas perdre une seconde de ce bref entretien, on ne devrait pas tenter de former son médecin avec le dernier article du Reader’s Digest, selon les auteurs, ni tenter d’en faire un ostéopathe ou un homéopathe.

«Le médecin vous dira d’être prudent, surtout avec les produits naturels. Mais ce n’est pas son job», souligne M. Fortin.

Les patients sont très informés aujourd’hui et, si cela s’avère parfois embêtant pour le médecin, le Dr Goulet y voit surtout un avantage.

«Les patients sont proactifs. Quand ils me demandent de vérifier une information entendue dans les médias, c’est parce qu’ils doutent et qu’ils ont confiance en moi. C’est un devoir pour moi de leur donner l’information juste. En même temps, j’apprends sans cesse, mes patients me rendent meilleur. C’est ce qui me garde allumé, passionné.»

«Quand on a un bon médecin de famille, c’est pour la vie, dit Bruno Fortin. C’est donc une longue suite de 15 minutes qu’il faut optimiser. Ça vaut la peine de collaborer en tant que patient pour le garder longtemps.»

Comment améliorer mon médecin? Le patient efficace, Bruno Fortin et Serge Goulet, Éd. Fides, 248 p., 19,95$

Quelques trucs

Avant

-Clarifier le but de la visite.

-Noter sur papier les inquiétudes et les questions (ne pas oublier le papier!).

-Être à l’écoute de sa douleur, des symptômes.

-Demander à quelqu’un de nous accompagner.

Pendant

-Poser les questions les plus importantes dès le départ.

-Être honnête et fournir le plus d’informations sur notre état.

-Ne pas hésiter à poser des questions, à prendre des notes.

-Demander de l’information sur les interventions et traitements proposés.

-Ne pas hésiter à demander de répéter, d’utiliser des termes plus simples.

-Aviser le médecin de formulaires à remplir dès le départ.

-Ne pas tenter de socialiser avec le médecin.

Après

-Résumer l’essentiel de la visite sur papier.

-Garder un journal des consultations.

-Suivre les recommandations du médecin.

-En cas de maladie chronique, nuancer ses pensées, rester motivé.

-Adopter des habitudes de vie saines (en tout temps).

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Tarification punitive pour rendez-vous manqué


C’est déjà assez difficile d’avoir des rendez-vous avec son médecin de famille et cela quand on a un médecin de famille… qu’il est d’autant plus choquant qu’un patient ne va pas a son rendez-vous qu’il avait pourtant confirmé et sans sa avertir son absence … Alors, je pense que les cliniques n’ont pas trop le choix d’agir ainsi ..  a moins bien sur de cas exceptionnel
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Tarification punitive pour rendez-vous manqué

 

Cliniques médicales - Tarification punitive pour rendez-vous manqué

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Un nombre croissant de cliniques médicales imposent une tarification à leurs clients qui leur font faux-bond.

Sur 10 cliniques médicales de Québec rejointes par TVA Nouvelles, quatre ont confirmé qu’elles imposent maintenant un tarif à leurs clients qui ne se présentent pas à leur rendez-vous.

Cliniques médicales

Un nombre croissant de cliniques médicales imposent une tarification à leurs clients qui leur font faux-bond.

Sur 10 cliniques médicales de Québec rejointes par TVA Nouvelles, quatre ont confirmé qu’elles imposent maintenant un tarif à leurs clients qui ne se présentent pas à leur rendez-vous.

Tarifs punitifs pour les rendez-vous ratés dans les...

À la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, on dit que le phénomène était marginal, il y a deux ans, mais qu’on reçoit maintenant de plus en plus de demandes de renseignements sur cette tarification punitive et tout à fait légale. La Fédération propose même à ses membres d’imposer un tarif de 25$ à ces clients.

Objectif de cette tarification punitive: responsabiliser les clients et les inciter à contacter leur clinique au moins 24 heures à l’avance s’ils constatent qu’ils ne pourront pas se rendre à leur rendez-vous. Comme ça, la clinique pourra contacter d’autres clients qui ne demanderont pas mieux que de devancer leur rendez-vous.

«Déjà, ce matin, 10% des gens ne se sont pas présentés à leur rendez-vous, tous des rendez-vous confirmés. 10%, sur le nombre de patients qui sont vus dans une journée, c’est plusieurs dizaines de patients qui auraient pu avoir une disponibilité auprès d’un médecin de famille», a expliqué le Dr Serge Dubé, président de la clinique médicale Pierre-Bertrand.

À la clinique médicale Pierre-Bertrand, c’est un tarif de 40$ qu’on impose maintenant aux clients qui ne se présentent pas à leur rendez-vous. Et cette tarification a porté fruit puisque la proportion de rendez-vous ratés est passée de 20% à 10% en quelques mois. Cela veut dire environ 40 rendez-vous ratés de moins par jour.

Cela dit, la Régie de l’assurance maladie du Québec ne s’oppose pas à ce genre de tarification punitive. Elle suggère cependant qu’elle soit raisonnable et qu’on l’affiche clairement.

http://fr.canoe.ca/