Strangulation, automutilation : un compte Instagram suscite l’inquiétude dans les écoles


Les jeunes qui vont dans les réseaux sociaux peuvent être influencés par des personnes douteuses. Ce qui montre que les parents doivent être vigilants avec leurs enfants qui vont dans les réseaux sociaux. Dans ce cas-ci, ont voit que tout est mit en branle pour protéger les enfants.
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Strangulation, automutilation : un compte Instagram suscite l’inquiétude dans les écoles

Un téléphone mobile avec les applications Facebook et Instagram, entre autres.

Un utilisateur d’Instagram invitait des jeunes à relever des défis dangereux, à les filmer et à en publier la vidéo.

PHOTO : GETTY IMAGES

Radio-Canada

Strangulation, automutilation, se jeter devant un véhicule en mouvement : un compte Instagram qui incitait les jeunes à relever des défis dangereux et à se filmer a provoqué des inquiétudes dans des écoles de la Mauricie.

Le compte privé, qui a été supprimé au cours des dernières heures, était suivi par 1200 personnes, dont quelques dizaines d’élèves des écoles de la Commission scolaire de l’Énergie. Selon la Sûreté du Québec (SQ), son propriétaire résiderait dans la région de Shawinigan.

Ce sont des mères de l’école Val-Mauricie qui ont pris connaissance de ce compte et qui ont alerté la direction de l’établissement scolaire.

Dans le groupe, il y avait des élèves de l’école, et des élèves d’autres écoles aussi, mentionne la directrice, Carolyn Rouillard.

Même si les jeunes ne relevaient pas nécessairement les défis sur le terrain de l’établissement, l’école Val-Mauricie a envoyé une lettre aux parents, les invitant à discuter du phénomène avec leurs enfants. Les parents des élèves concernés ont également été convoqués par le personnel de certaines écoles.

Pour nous, c’était important d’avoir une prévention et d’avertir les parents concernés et également d’intervenir auprès des élèves, indique le directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie, Denis Lemaire, en entrevue à l’émission Facteur matinal.

La Sûreté du Québec indique pour sa part qu’une enquête est en cours.

S’il est déterminé que des actions criminelles ont été commises, le dossier sera soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales, indique la porte-parole régionale de la SQ, la sergente Éloïse Cossette. C’est une situation où on se retrouve avec des adolescents qui compromettent leur sécurité, donc c’est préoccupant.

Elle précise qu’un policier affecté aux interventions en milieu scolaire se chargera au cours des prochaines semaines de discuter de ce cas précis avec les élèves de la région de Shawinigan. La direction de l’école Val-Mauricie dit surveiller la situation et se prépare à intervenir à nouveau si un autre compte du genre émergeait sur les réseaux sociaux.

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Des rituels ancestraux pour garder les jeunes Autochtones à l’école


Personnellement, je trouve que c’est une bonne chose de faire des écoles qui ressemblent aux étudiants, pour qu’ils puissent avoir un sentiment d’appartenance et les inciter a travailler pour leur éducation
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Des rituels ancestraux pour garder les jeunes Autochtones à l’école

 

Une école secondaire atikamekw de la Mauricie invite les élèves à se prendre en main dans une cérémonie d’assermentation où se mêlent chants traditionnels et fumée de sauge.

Un texte de Claude Brunet

D’année en année au Québec, environ 85 % des élèves autochtones quittent l’école secondaire sans diplôme ni qualification. Jusqu’à présent, le manque de ressources dans les communautés n’a pas permis d’offrir une éducation de qualité, selon les universitaires qui ont évalué les projets du Fonds pour la persévérance scolaire des jeunes autochtones.

D’autre part, les communautés autochtones gèrent leurs propres écoles, mais le mode d’apprentissage demeure généralement celui des Blancs. 

« Pendant trop longtemps, cela a été une école de Blancs avec des Atikamekw à l’intérieur », souligne Pascal Sasseville-Quoquochi, directeur de l’école secondaire Nikanik, à Wemotaci, au nord de La Tuque.

Depuis qu’il est directeur de cette école, il encourage les élèves à prendre leur vie en main. Il cite le chaman Charles Coocoo, un des pères spirituels de la nation atikamekw :

« C’est le temps de se lever et de marcher sur le chemin du bon cœur ».

Des élèves de 4e et 5e secondaire de l'école Nikanik, à Wemotaci

Des élèves de 4e et 5e secondaire de l’école Nikanik, à Wemotaci   PHOTO : RADIO-CANADA/CLAUDE BRUNET

Sauge, tambour et chants

Pour les inciter à le faire, le directeur de l’école Nikanik a organisé une cérémonie d’assermentation, empreinte de la tradition atikamekw.

Chaque élève prend l’engagement de faire tous les efforts nécessaires pour réussir. La réussite dépend d’eux; rien ne sert de blâmer les autres et le passé, dit Pascal Sasseville-Quoquochi.

« On ne peut pas être une victime et responsable en même temps. »

Le cimetière de Wemotaci

Le cimetière de Wemotaci   PHOTO : RADIO-CANADA/CLAUDE BRUNET

Pour l’assermentation, les élèves se sont rendus sur le site ancestral de la communauté, à proximité de l’école et du cimetière. Bien avant la création des réserves, les Atikamekw, des nomades, se retrouvaient l’été sur ce site pour se reposer et célébrer les mariages et autres événements importants.

Les Young Feather Singers

Les Young Feather Singers   PHOTO : RADIO-CANADA/CLAUDE BRUNET

Des élèves, membres du groupe Young Feather Singers, ont joué et chanté des airs traditionnels, réunis autour d’un grand tambour.

Le rituel de purification

Le rituel de purification   PHOTO : RADIO-CANADA/CLAUDE BRUNET

De nombreux gestes symboliques marquent la cérémonie. Au cours du rituel de purification, chaque élève est libéré de toute pensée négative par la fumée de la sauge.

Le rituel de purification

Le rituel de purification   PHOTO : RADIO-CANADA/CLAUDE BRUENT

Ensuite, le jeune marche dans une allée bordée de branches de sapin qui symbolisent l’accueil.

Pascal Sasseville-Quoquochi avec une élève

Pascal Sasseville-Quoquochi avec une élève   PHOTO : RADIO-CANADA/CLAUDE BRUNET

À mi-chemin, le directeur de l’école prend la main de chaque élève et lui dit : « Merci, tu es bon. »

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Puis vient l’assermentation dirigée par des aînées de la communauté, pendant laquelle les élèves s’engagent à venir à l’école tous les jours. L’absentéisme est un grave problème. Tous les élèves signent ce document.

Du castor rôti

Du castor rôti   PHOTO : RADIO-CANADA/CLAUDE BRUNET

Après l’assermentation, les participants ont mangé du castor, trappé par le directeur de l’école Nikanik.

Le mieux-être de la nation atikamekw passe par l’éducation. Pascal Sasseville-Quoquochi

Des projets d’entrepreneuriat

L’école Nikanik de Wemotaci fait face à des défis colossaux. Aux prises avec des troubles d’apprentissage, la moitié des 120 élèves est en adaptation scolaire. Depuis la première année du primaire, ils cumulent de nombreux échecs. Leur estime d’eux-mêmes est pratiquement nulle.

Pour les motiver et pour qu’ils retrouvent un minimum de fierté, l’école leur propose des projets d’entrepreneuriat. Par exemple, ce sont les élèves en adaptation scolaire qui ont cuisiné le buffet qui a été servi après l’assermentation.

Tous les projets d’entrepreneuriat éducatif sont rémunérés. Ensuite, les élèves choisissent ensemble comment ils vont dépenser cet argent; que ce soit une sortie en ville ou l’achat de vêtements.

Pendant trois ans, le Fonds pour la persévérance scolaire des jeunes autochtones (financé par le privé et le public) a soutenu des initiatives dans les communautés. Bien que le Fonds soit à sec depuis l’an dernier, des projets ont survécu. Le projet de jeunes entrepreneurs autochtones de Wemotaci est un de ceux-là.

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Génétic, un chat d’une grande rareté découvert au Canada


Apercevoir un chat avec une fourrure ayant 3 couleurs (dite écaille de tortue) on peut dire sans se tromper que c’est une femelle, enfin presque, car il y a de rares cas, que c’est un mâle
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Génétic, un chat d’une grande rareté découvert au Canada

 

chat mâle écaille de tortue

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : SPA Mauricie

Génétic, c’est le nom qui a été donné à un chat errant recueilli par la SPA de la Mauricie au Canada le 11 juillet dernier. Très vite, l’équipe du refuge a découvert que ce beau félin au pelage écaille de tortue dilué n’était pas comme les autres.Génétic est en effet un mâle, or 99,9 % des chats écaille de tortue sont des femelles.

Une question de chromosomes

L’adorable Génétic doit sa différence à une mutation génétique. Les chats mâles, comme les hommes, n’ont qu’un seul chromosome X dans leur ADN, tandis que les femelles en ont deux. Or c’est de ce chromosome que dépend la coloration. C’est pourquoi la naissance de chats mâles présentant un tel mélange de teintes est normalement impossible.

« Nous avons ici le résultat d’une rare mutation génétique que présente l’ADN de Génétic. Il est donc un véritable mâle sans aucune présence d’organes femelles comme en sont pourvus les rares chats portant cette caractéristique » explique la SPA de la Mauricie dans un communiqué.

S’il existe dans le monde plusieurs spécimens présentant cette rare mutation –un chaton écaille de tortue magnifique a notamment été découvert au début de l’année en Californie – le vétérinaire du refuge a affirmé qu’il n’en avait encore jamais vu. C’est lorsqu’il a réalisé la stérilisation de Génétic qu’il a découvert que l’animal n’était pas hermaphrodite.

chat mâle écaille de tortue

Comme tous les animaux du refuge, Génétic a été vacciné et vermifugé. Il n’attend plus désormais qu’une chose : une famille aimante qui saura prendre soin de lui jusqu’à la fin de ses jours. Sa rareté attirera certainement nombre de curieux et amoureux des chats, mais les bénévoles s’assureront de le laisser entre de bonnes mains.

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VERGLAS Toujours 9000 abonnés sans électricité au Québec


Manqué de l’électricité en été, ce n’est pas trop pire, mais l’hiver, quand c’est beaucoup moins drôle surtout si la seule source de chaleur est alimentée par l’électricité. Comme une période de l’année que les familles se regroupent, il a dû avoir nombre de désagréments
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VERGLAS

Toujours 9000 abonnés sans électricité au Québec

 

PHOTO ARCHIVES / AGENCE QMI

Les pannes sont situées principalement en Montérégie et en Estrie.

Plus de 9000 abonnés d’Hydro-Québec se sont réveillés dans le noir jeudi matin, les pannes étant majoritairement situées en Estrie et en Montérégie.

À 6 h jeudi, 6383 clients estriens et 574 abonnés de la Montérégie n’avaient pas l’électricité à la maison. 451 bris sont à signaler dans ces zones. Les précipitations de pluie verglaçante de dimanche ont causé la chute d’innombrables branches et arbres sur les lignes électriques.

Le bilan dans cette région s’est amélioré depuis mercredi soir. À 22 h, Hydro-Québec dénombrait 7400 abonnés privés de courant.

Fait à souligner, plus de 2000 abonnés de la Mauricie ont été ajoutés à la somme des pannes québécoises. Hydro-Québec rapporte un seul bris à réparer dans cette région. Les clients affectés sont situés dans les environs de Shawinigan.

70 000 pannes à Toronto

À Toronto, en Ontario, le réseau électrique a aussi été durement touché par la pluie verglaçante. Mercredi à 23 h, Hydro Toronto signalait dans un communiqué que près de 70 000 de ses abonnés n’avaient pas accès à l’électricité depuis la tempête du 22 décembre.

Les trois quarts des clients ont été rebranchés depuis le pic des pannes. Hydro Toronto mentionne que ses employés sont maintenant rendus à réparer des bris dans les quartiers et sur les rues, ce qui prend plus de temps.

La Ville de Toronto maintient ses services de centre d’accueil pour offrir nourriture, repos et chaleur aux citoyens touchés par les interruptions de courant.

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Une tempête pourrait toucher l’est du Canada à compter de mardi soir


Il semble qu’on se prépare a des précipitations du moins dans certaines régions, en neige, pluie, verglas ou un peu de tout a la fois ..
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Une tempête pourrait toucher l’est du Canada à compter de mardi soir

 

© Martin Labbé

MONTRÉAL – Une tempête pourrait toucher plusieurs régions du Québec, le sud de l’Ontario et le nord du Nouveau-Brunswick à compter de mardi soir.

Environnement Canada a émis un bulletin météorologique spécial pour plusieurs de ces régions, lundi matin. Il pourrait y avoir de la neige ou encore de la pluie, selon la trajectoire qu’empruntera la dépression.

Au Québec, cette tempête touchera tout le sud du fleuve Saint-Laurent, de la frontière ontarienne à la Gaspésie, ainsi que les régions de la Mauricie, de Charlevoix, Lanaudière et les Laurentides. Les quantités de neige pourraient atteindre jusqu’à 20 centimètres si l’ensemble des précipitations sont sous la forme solide.

Toutefois, le coeur de la dépression pourrait suivre la vallée du Saint-Laurent, ce qui pourrait amener de la neige et ensuite beaucoup de pluie, particulièrement en Gaspésie et dans les Appalaches. Il n’est pas exclu de voir de la pluie verglaçante lors de la transition.

En Ontario, ce sont toutes les régions au sud des Grands Lacs, à partir de Windsor, en allant vers Toronto, Kingston et Cornwall qui seront touchées par les précipitations.

Dans ces régions, on parle d’un mélange de pluie et de neige, avec des températures au point de congélation ou juste au-dessus de celui-ci. Environnement Canada prévoit un maximum de cinq centimètres de neige, pour l’instant dans le sud ontarien.

Au Nouveau-Brunswick, les précipitations devraient s’amorcer en neige dans le nord de la province pour se changer en pluie, à la faveur d’un mercure à la hausse.

Le sud de la province recevrait de la pluie

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Mauricie Un jeune de 15 ans perd 52 kilos


On ne peut que félicité ce jeune homme qui malgré les préjugés, les agressions, il s’est pris en main. Il a vite compris que les régimes n’apportaient pas nécessairement le résultat escompté mais qu’en changeant certaines choses dans son alimentation il en sortira gagnant .. Ce qui est plus remarquable, c’est plutôt son âge, sa prise de conscience et sa volonté a changer les choses par lui-même
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Mauricie  Un jeune de 15 ans perd 52 kilos

Mauricie - Un jeune de 15 ans perd 52 kilos

Samuel Leblanc.

© Fanine Brouillette / Agence QMI

SAINT-BONIFACE – Samuel Leblanc de Saint-Boniface, en Mauricie, ne se fera plus jamais appeler «le gros». Le jeune homme de 15 ans a perdu 52 kilos (115 lb) depuis six mois.

L’adolescent en avait assez d’être étiqueté de cette façon. Il s’est pris en main. En avril dernier, il pesait 156 kilos (345 lb), il pèse aujourd’hui 104 kilos (235 lb).

«J’étais écœuré d’être pesant, de ne pas être capable de faire grand-chose avec mon physique», a expliqué Samuel.

Le premier avril dernier, il s’était donné comme défi de perdre 45 kilos (100 lb) dans la prochaine année. Il a non seulement atteint mais dépassé son objectif en six mois. La formule secrète de son exploit: la volonté.

«Quand il n’y a personne pour te motiver, tu te motives toi-même et tu te trouves des objectifs. Il faut y aller par petits pas», a raconté l’adolescent.

«Personnellement, les régimes, ça ne marche pas. Il faut seulement couper dans les portions, ne pas se priver, et boire beaucoup d’eau pour remplir le vide», a-t-il dit en expliquant sa démarche.

Un combat dès l’enfance

Samuel doit se battre contre sa gourmandise, mais aussi contre la nature. L’adolescent, qui mesure aujourd’hui six pieds, a toujours été plus grand et plus gros que les enfants de son âge.

Sa mère, Isabelle Champagne, a raconté qu’au centre de la petite enfance qu’il fréquentait, même les parents le pointaient du doigt, croyant qu’il était beaucoup trop vieux pour être à la garderie.

«Je me faisais demander ce qu’il faisait assis par terre. Il avait deux ans, a dit sa mère, la gorge nouée. Il n’a jamais eu le droit d’être un enfant. Ça n’a pas été facile.»

À cinq ans, Samuel savait déjà très bien qu’être différent pouvait faire mal.

«En maternelle je venais d’arriver. Je me suis fait frapper par deux gars de 6e année. Je ne sais pas pourquoi. J’étais plus gros», a dit celui qui a eu une enfance difficile dans la cour d’école.

Samuel est décidé à atteindre son objectif de 90 kilos (200 lb), son poids santé. Sa famille et lui espèrent que sa persévérance en inspirera d’autres.

«Il n’y a pas d’excuses, a-t-il ajouté. Tout le monde est capable. Si moi j’ai été capable, vous êtes capables.»

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