Découverte montréalaise : Récupérer l’énergie de la mastication


Ceux qui ont un appareil auditif doivent changer la pile de temps à autre, et cette pile est petite, donc pour certaines personnes c’est tout un défi. Voilà, qu’on est sur le point de réussir de charger ces appareils par l’énergie que la personne fait quand elle mange ou parle
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Découverte montréalaise :  Récupérer l’énergie de la mastication

(Capture d’écran TVA Nouvelles)

TVA Nouvelles

Des chercheurs montréalais ont réussi à canaliser l’énergie produite par la mastication. Leur découverte suscite de l’intérêt dans le monde entier.

Depuis cinq ans, les chercheurs de l’École de technologie supérieure (ETS) tentent de récupérer l’énergie du corps humain pour alimenter des appareils auditifs.

Ils ont ainsi mis au point une sangle faite de fibre piedzoélectrique sous la mâchoire, un dispositif permettant de convertir le mouvement en énergie électrique.

«On n’aura jamais besoin de recharger ou changer les batteries, les piles», lance Aidin Delnavaz, chercheur à l’ETS.

«Chaque semaine, ils sont obligés de prendre une toute petite batterie, la changer. Et c’est quelque chose, une opération qui nécessite une grande dextérité, qui demande d’ailleurs plus forcément. Donc, c’est très, très contraignant», explique Jérémie Voix, lui aussi chercheur de l’ETS.

«Quand on parle, quand on mange, dans toutes les activités dans laquelle on a besoin d’ouvrir et fermer la bouche, dans toutes les activités, on peut récupérer cette énergie-là», poursuit M. Delnavaz, qui y voit aussi des bienfaits pour l’environnement.

«Les éléments chimiques qui existent dans les piles, dans les piles rechargeables ou les piles ordinaires, peuvent nuire à notre environnement et à la fin, à notre santé.»

Il est question ici de gens qui portent une prothèse auditive, mais aussi un casque de premier répondant, par exemple. Les chercheurs doivent maintenant améliorer l’efficacité du système.

«On pourrait effectivement augmenter le nombre de couches que l’on va mettre à l’intérieur de cette sangle, affirme Jérémie Voix. Ensuite, on pourrait donc travailler également à avoir de meilleurs convertisseurs pour vraiment stocker toute l’énergie.»

On espère amorcer bientôt la commercialisation. Les chercheurs voient encore plus loin: un prototype à l’intérieur même de l’oreille.

http://tvanouvelles.ca/

7 règles d’or pour maigrir sans régime alimentaire


Je suis anti-régime, (sauf si cela est fortement recommandé par un professionnel)car ils promettent mer et monde et n’est qu’en fait, pour la plupart, que du vent. Cependant, changer ses habitudes à plus de chance d’avoir un effet positif, si nous avons des kilos à perdre.
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7 règles d’or pour maigrir sans régime alimentaire

 

Pour maigrir, il faut dépenser plus de calories que ce que nous n’en consommons. Certes. Mais même sans aucun régime, même sans privation, il est possible perdre du poids pour être en meilleure santé. Et cela se fait sans reprendre, puisque vous n’aurez pas subi de privations et que vous n’aurez pas envie de craquer. Alors, quels sont ces petits secrets ?

Article rédigé par le Dr Catherine Solano, médecin généraliste

Mangez avec une dinette !

Mangez avec une dinette !

Quand vous vous servez votre repas, vous prenez des assiettes ordinaires. Changez de technique, choisissez les assiettes à dessert.Pourquoi ?

Comme les assiettes à dessert sont plus petites, machinalement, vous vous servirez de plus petites portions. Et vous en reprendrez moins. Une étude1 montre par exemple que des enfants se servant eux-mêmes mangent 45 calories de moins par jour si on leur propose de petites assiettes ou petits bols au lieu d’assiettes et bols grands modèles. Au bout de quelques mois, cela représente plusieurs kilos en moins.

Eteignez la télévision

Eteignez la télévision

Manger en regardant la télévision fait grossir.Pourquoi ?

Simplement parce que votre esprit, occupé à s’informer ne réalise pas qu’il est en train d’avaler des calories. Il ne comptabilise pas de la même manière votre nourriture. Résultat : vous mangez plus pendant un repas devant votre télé et pire encore, vous mangez davantage au repas suivant (même sans TV), votre organisme ayant l’impression de ne pas avoir vraiment mangé ! Alors, coupez la télévision à l’heure du repas… Et pensez que la radio produit à peu près le même effet, comme la mauvaise idée de lire ou jouer à un jeu vidéo en mangeant1-

3.Offrez-vous un chien !

 Offrez-vous un chien !

Les propriétaires de chiens marchent plus et sont plus minces que ceux qui n’ont pas d’animal domestique.

Pourquoi ?Parce qu’ils sont obligés de promener leur chien tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Un exercice physique imposé qui fait du bien. Des études1 montrent que les familles possédant un chien offrent moins de risque d’obésité à leurs enfants.

Une étude2 montre que 20 minutes de promenade par jour avec un chien permet de perdre 7 kg en un an. Et attention, cela n’est pas valable pour les propriétaires de chats !

Prenez votre entrée en avance

Prenez votre entrée en avance

Une assiette de carottes râpées, un avocat, une tranche de jambon, un demi pamplemousse… Mangez votre entrée au moins 20 minutes avant de vous mettre vraiment à table pour le plat principal.Pourquoi ?

Le sentiment de satiété met 20 minutes à apparaître. Si vous mangez tout votre repas en 15 minutes, vous mangerez nettement plus car vous ne percevez aucune sensation de satiété avant la fin du repas. C’est pour cela que ceux qui mangent trop vite mangent plus et prennent plus de poids1.

Mastiquez bien

Mastiquez bien

Lorsque vous mangez, n’avalez pas vos bouchées toutes crues. Mâchez, mastiquez, prenez le temps de mêler votre salive aux aliments réduits en bouillie. Et choisissez des aliments durs plutôt que mous.

Pourquoi ?

Mastiquer, a une action sur le cerveau, lui permettant de percevoir que vous êtes en train de manger. Et 15 à 20 minutes après le début de ces gestes de mastication, votre cerveau commence à fabriquer des neurotransmetteurs, en particulier de l’histamine, message de satiété. Si vous mangez de la bouillie ou de la purée, vous ne serez pas aussi rassasié et vous mangerez plus, vous grossirez plus… ou mincirez moins !

Grignotez des amandes et des noix

Grignotez des amandes et des noix

Si vous avez envie de manger entre les repas, ne vous privez pas, mais choisissez en priorité des noix, des amandes, des noisettes…Pourquoi ?

Les personnes qui ajoutent ce type d’aliments à leur ration quotidienne ne grossissent pas. Alors que celles qui mangent des barres de chocolat, des sucreries, si ! Certaines études semblent même montrer qu’une petite consommation de fruits oléagineux ferait même plutôt maigrir. Attention, choisissez des fruits natures, ni grillés, ni salés1,2.

Dormez comme il faut

Dormez comme il faut

Dormez entre 8 heures et 8 heures et demi par nuit, et à heures régulières.Pourquoi ?

Les personnes qui dorment entre 8 h et 8 heures et demi sont celles dont le poids de graisse corporelle est le plus bas. Les personnes dormant moins de 6 heures et demi ou plus de 8 heures et demi par nuit ont un poids plus élevé. D’autre part, avoir des horaires de sommeil régulier permet d’être plus mince : si vous ne variez pas de plus de 60 minutes votre heure de coucher et de lever, vous serez plus mince que si vous variez de plus de 90 minutes, (soit une heure et demi vos horaires de coucher). Alors, pour mincir, une grasse matinée, pourquoi pas, mais pas plus d’une heure ! Et la fête régulière le soir, ça fait grossir…1

Sources :
1. Timeperio A et col. Is dog ownership or dog walking associated with weight status in children and their parents ? Health Promot J Austr. 2008 Apr;19(1):60-3.
2. Walk a hound, lose a pound: A community dog walking program for families. In R. A. Johnson, A. M. Beck & S. McCune (Eds.) The health benefits of dog-walking for people and pets. (pp. 89-104). West Lafayette, IN: Purdue University Press.

http://www.passeportsante.net

La gomme à mâcher derrière les migraines des ados


Peut-être que mâcher de la gomme pourrait donner des maux de tête, du moins pour les adolescents. La mastication ou le sucre artificiel qui en serait la cause ?
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La gomme à mâcher derrière les migraines des ados

 

Mâcher de la gomme pourrait causer des migraines chez les adolescents.

Photo Fotolia

Mâcher de la gomme pourrait causer des migraines chez les adolescents, selon une récente étude du Meir Medical Center et de l’Université de Tel-Aviv, peut-on lire sur MedicalNewsToday.com.

En fait, les résultats de la recherche publiée dans le Pediatric Neurology, mentionnent que sur trente patients, vingt-six avaient rapporté avoir eu moins de maux de tête depuis qu’ils avaient cessé de mâcher de la gomme.

De plus, dix-neuf d’entre eux soutenaient ne plus avoir de migraines du tout depuis qu’ils avaient laissé tomber la gomme à mâcher.

Une précédente étude reliant la gomme à mâcher aux maux de tête suggérait que la mastication causait une tension à l’endroit où la mâchoire rencontre le crâne.

Une autre recherche reliait la douleur à la présence d’aspartame – un sucre artificiel – contenu dans la gomme.

Chose certaine, les adolescents ayant pris part à l’étude ont confirmé la réapparition de la douleur après avoir recommencé à consommer de la gomme à mâcher, confirmant le lien de causalité.

Rappelons toutefois que, selon une précédente étude, les personnes qui mâchent de la gomme sans sucre trois fois par heure durant l’après-midi grignotent moins et, surtout, consomment moins de collations sucrées, rapporte le ScienceDaily.

http://fr.canoe.ca

LA BOUCHE, REFLET DE NOTRE SANTÉ


La santé buccodentaire est importante plus ce que l’on peut penser. Cette visite chez le dentiste qui nous stresse est pourtant nécessaire pour évaluer notre état buccal, car une infection de la bouche peut être un symptôme d’un trouble encore plus grand ailleurs …
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LA BOUCHE, REFLET DE NOTRE SANTÉ

 

La cavité buccale est en rapport direct avec l’ensemble de l’organisme. Ainsi, les maladies de la bouche ou des dents peuvent être la manifestation de maladies générales, ou inversement, être à l’origine ou devenir des facteurs d’aggravation de ces affections.

Les maladies de la bouche et des dents révélatrices de maladies générales

Un nombre élevé d’affections de la bouche ou des dents découlent d’un problème de santé général et constitue alors le symptôme d’une maladie. Ainsi, les manifestations buccales telles que les candidoses, l’herpès récidivant, les aphtes en poussée ou la maladie de Kaposi sont l’expression d’une altération de l’écosystème microbien local ou du système immunitaire. Elles sont d’ailleurs caractéristiques des patients immunodéprimés (patients porteurs du virus du sida, patients atteints de lupus érythémateux). Dans certaines affections virales telles que les hépatites, on peut observer des lichens. Enfin, les atteintes des gencives (gingivites) et du parodonte (parodontites) suggèrent la présence de maladie métabolique telle que le diabète.

Répercussions des maladies de la bouche et des dents sur la santé générale

Inversement, la bouche peut constituer une porte d’entrée pour une maladie infectieuse qui aura des répercussions dans d’autres parties du corps. En effet, les germes ou les bactéries présentes dans la bouche peuvent être véhiculés par le sang et se transmettre à un autre organe. Ces atteintes peuvent être graves, voire très invalidantes.

Pour exemple, les endocardites infectieuses. Cette lésion de la tunique interne du coeur est due le plus souvent à des streptocoques et on recense 1.500 personnes touchées chaque année. Même si les endocardites à streptocoques oraux sont en diminution, on constate encore dans 15 à 25% des cas le décès du patient.

Ces affections de la bouche et des dents peuvent engendrer d’autres complications générales: des néphrites (infections du rein), des rhumatismes articulaires aigus, des sinusites, des infections O.R.L. récidivantes (laryngites,angines, bronchites,…).

A ces problèmes infectieux peuvent s’ajouter des atteintes fonctionnelles: la perte des dents postérieures (de l’arrière de la bouche) est souvent à l’origine d’une diminution de la capacité masticatoire et, à plus ou moins long terme, d’un dysfonctionnement du système digestif. En effet, la mastication est la première étape de la digestion. On comprend donc aisément qu’une mauvaise mastication puisse provoquer des troubles digestifs (oesophagites, ballonnements,…).

Enfin, la bouche a une influence majeure sur l’esthétisme: l’absence des dents antérieures (incisives et canines) provoquent l’affaissement des traits du visage, le creusement des rides, l’avancée du menton. Autant d’éléments donnant un aspect de vieillissement avant l’âge.

Le tabac et l’alcool: ennemis de la santé bucco-dentaire

Les comportements à risque comme la consommation de tabac ou d’alcool peuvent poser des problèmes sérieux de santé mais ils ont aussi des effets néfastes sur notre bouche, nos dents, et plus particulièrement sur notre flore buccale. En plus de colorer les dents et d’augmenter la quantité de tartre, le goudron et les autres composants de la fumée de cigarette détériorent les moyens de défense et de cicatrisation de la muqueuse et altèrent la micro-circulation sanguine.

C’est ainsi que les fumeurs présentent un risque plus élevé que les non-fumeurs, d’apparition de maladies parodontales dont l’une des conséquences est la perte des dents. De plus, le succès de réponse aux traitements de ces maladies est moindre chez les fumeurs, en raison de l’altération de la cicatrisation de leurs tissus osseux et gingivaux.

Mais les méfaits du tabac et de l’alcool ne s’arrêtent pas là. On estime que 80 à 90% des cancers de la bouche sont reliés à l’usage du tabac. Les fumeurs de cigares et de pipe sont aussi vulnérables que les fumeurs de cigarettes. L’alcool, s’il est consommé régulièrement en grande quantité, augmente également les risques de cancer de la bouche, même chez les non-fumeurs. Il va de soi que les personnes qui abusent des deux substances ont un risque très élevé de développer un cancer de la bouche.

Mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé
Créé initialement par Dr Sophie Emmanuelli

http://www.e-sante.be/

Le secret d’un poids santé: la mastication


C’est pas nouveau mais je pense que l’étude viens confirmer un peu plus l’importance de reconnaitre les signaux qui nous indiquent que nous avons assez mangé .. Cela éviterais de trop consommer de le nourriture
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Le secret d’un poids santé: la mastication

 

Quels sont les facteurs qui influencent notre consommation alimentaire? (Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes)

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, STEVE DESCHÊNES

JACINTHE CÔTÉ, COLLABORATION SPÉCIALE
La Presse

Quels sont les facteurs qui influencent notre consommation alimentaire?

Notre consommation d’aliments est gouvernée par plusieurs facteurs. Entre autres, la taille des portions et le contenu de notre estomac au moment de manger influencent significativement la quantité d’aliments qui seront consommés. Une nouvelle étude vient également de démontrer l’importance de bien mastiquer chacune de nos bouchées.

Gare aux portions

C’est ce que suggèrent les résultats d’une étude datant de 2003 menée auprès de 51 participants, des hommes et des femmes de 21 à 40 ans et de poids normal. Une fois par semaine, différentes portions de macaroni au fromage leur ont été offertes au dîner. Ce repas leur était servi soit dans une assiette, soit sur la table à manger dans un plat de service. À la fin de l’étude, tous les participants, sans exception, avaient consommé 30% plus de calories lorsqu’une plus grande portion leur avait été servie.

Reconnaître les signaux

Pour éviter de se laisser avoir par une assiette trop pleine et de trop manger, il est important d’être à l’écoute des signaux de la satiété et de s’arrêter quand ils surviennent. Cette sensation de plénitude apparaît quand le cerveau a reçu toutes les informations lui indiquant que le corps a assez mangé et l’incite à interrompre la prise alimentaire.

L’estomac s’agrandit quand on mange. Cela a pour effet de stimuler les récepteurs nerveux qui évaluent le volume de la nourriture et la pression qu’elle exerce sur la paroi de l’estomac. Quand le cerveau a accumulé suffisamment de messages des récepteurs nerveux de l’estomac, on cesse généralement de manger.

Les recherches démontrent que la satiété est grandement influencée par la consommation de glucides. Leur consommation provoque une augmentation du taux de glucose sanguin qui, à son tour, stimulerait la sécrétion de plusieurs hormones et facteurs humoraux gastro-intestinaux, dont l’insuline, l’amyline et le peptide GLP-1. Ces derniers ralentiraient la vitesse à laquelle l’estomac déverse son contenu dans l’intestin grêle, ce qui augmenterait les perceptions de distension (gonflement) gastrique.

Pouvoir oro-olfactif des aliments

La satiété et le nombre de calories ingérées pendant un repas sont également influencés par la stimulation orale, c’est-à-dire le fait de mettre l’aliment en bouche, de le goûter et de le mastiquer sans l’avaler. En effet, une récente étude publiée dans Obesity a démontré qu’une plus longue stimulation orale a pour effet de diminuer la prise de calories. Même s’ils avaient une plus petite quantité de nourriture dans l’estomac (100 ml plutôt que 800 ml), les sujets qui ont attendu huit minutes avant d’avaler ont ingéré en moyenne 17% moins de calories que ceux qui avaient attendu une minute avec un estomac pourtant plus rempli.

Il faut donc retenir que plus les portions sont généreuses et plus l’estomac est vide, plus on a tendance à trop manger. Enfin, plus on mastique longtemps, moins on mange.

Diététiste passionnée, Jacinthe Côté travaille en agroalimentaire depuis près de 15 ans. Elle a étudié les effets de la transformation sur les composés actifs du sirop d’érable et les propriétés santé de la canneberge.

http://www.lapresse.ca