Votre carte de crédit est peut-être trop bavarde


Cartes de crédit, cartes de débit sont susceptibles de dévoilées des informations qui pourraient aider les fraudeurs a des vols d’identités avec un téléphone intelligent
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Votre carte de crédit est peut-être trop bavarde

 

Sécurité - Votre carte de crédit est peut-être trop bavarde

Photo AA+W / Fotolia

MONTRÉAL – Sans le savoir, vous avez peut-être dans votre porte-monnaie des cartes de débit et de crédit très bavardes, qui demandent seulement qu’on les interroge pour qu’elles racontent tout ce qu’elles savent. L’émission J.E. de vendredi en fait l’inquiétante démonstration.

Depuis au moins cinq ans, les institutions financières canadiennes émettent des cartes munies d’antennes d’identification par radiofréquence (RFID) – c’est-à-dire munies de petites puces –, ne requérant pas l’utilisation d’un NIP.

Ces cartes servent normalement à régler des transactions de moins de 100$.

Les cartes disposant de cette technologie émettent vos informations lorsqu’elles effleurent un terminal de solution de paiement sans contact («paypass»).

Le hic, c’est qu’un téléphone intelligent peut facilement lire les radiofréquences et recevoir les mêmes informations que le terminal.

Mark-Oliver Hassoun, cofondateur de la compagnie Identity Block, s’est déjà fait voler son identité sur internet. Ces questions intéressent sa compagnie, qui se spécialise dans la protection du vol d’identité par radiofréquence.

Il a démontré à l’équipe de J.E. avec quelle facilité les propriétaires de téléphones intelligents de marque Androïd ou BlackBerry peuvent télécharger une application qui lit les RFID.

«On peut aller chercher toutes les informations personnelles de la personne: son nom, son numéro de carte», a-t-il dit.

L’application transforme le téléphone en terminal dès qu’on l’approche à moins d’un centimètre d’une carte.

Les informations ainsi transmises au téléphone n’incluent toutefois pas les trois chiffres de sécurité se trouvant à l’endos de la carte.

Malgré tout, c’est suffisant pour ouvrir la voie à toutes sortes d’actes frauduleux, selon José Fernandez, professeur en génie informatique et génie logiciel de l’École polytechnique de Montréal.

Ce dernier a indiqué que les informations recueillies peuvent servir à faire des achats sur internet, à fabriquer une fausse carte ou encore à effectuer des transactions à partir d’un téléphone.

Lorsque questionnés à ce sujet, le groupe Desjardins et l’Association des banquiers canadiens ont préféré référer à MasterCard et Visa, qui ont développé la technologie.

En guise de réponse, l’entreprise Visa a publié un communiqué dans lequel elle admet «un faible risque que les données soient interceptées».

L’entreprise a cependant ajouté avoir «élaboré de multiples niveaux de sécurité pour chaque transaction».

Pour sa part, MasterCard n’a toujours pas répondu.

Il y a heureusement une façon simple d’éloigner les malfaiteurs de vos cartes, selon Mark-Oliver Hassoun d’Identity Block.

«Tout ce qu’il faut, c’est une enveloppe de métal conducteur qui va envelopper la carte et arrêter la transmission», a-t-il expliqué.

Sa compagnie a développé une série de produits pour protéger tous les types de documents disposant du RFID, tels que les permis de conduire Plus ou même les futurs passeports canadiens, qui en seront dotés.

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Le spectre de la faillite Le commun des mortels de plus en plus endetté


«’Mais aujourd’hui, curieusement, c’est Monsieur et Madame Tout-le-monde qui font des faillites.» Ben oui .. Ce n’est pas surprenant, les compagnies de crédits envoient des publicités pour avoir une carte… et ils insistent !!! par courrier, courriel, a la télé, revue, internet et pire par téléphone  et ils veulent que les jeunes en soient dépendants .. Alors après ils disent que les gens ne savent pas gérer .. Un chausson avec ça ? Moi je suis anti-carte de crédit mais le pire certains services ou produits te demande une carte de crédit sinon tu ne peux rien faire
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Le spectre de la faillite

Le commun des mortels de plus en plus endetté

 

Le commun des mortels de plus en plus endetté

Crédit photo : archives Reuters

Par Nicolas Lachance | Agence QMI

L’accessibilité croissante au crédit a comme conséquence que plus personne n’est à l’abri d’une faillite.

«Des gens qui profitent du système, il y en aura toujours», signale André Champagne, syndic chez Raymond Chabot Grant Thornton. «Mais aujourd’hui, curieusement, c’est Monsieur et Madame Tout-le-monde qui font des faillites.»

Les principaux faillis sont des gens qui se lancent en affaires et qui manquent leur coup.

« Ce sont, la plupart du temps, des gens talentueux, mais qui ont manqué de chance », explique M. Champagne.

Jeunes, vieux et professionnels

Toutefois, les premières faillites se font maintenant plus tôt dans une vie.

«On a des jeunes qui ont accès facilement au crédit. Ils ne savent pas gérer ça et ils viennent nous voir pour faire faillite à 20 ans.»

Les personnes à la retraite sont aussi plus vulnérables et enclines à consulter un syndic qu’avant.

«Il y a des personnes âgées qui ont toujours vécu avec des marges de crédit et qui font faillite à 60, 65, 70 et 75 ans», fait savoir le syndic. «J’ai même pris comme client, cette année, des gens de 84 et 85 ans.»

Reste que n’importe qui, peu importe le salaire, est susceptible de faire faillite.

« Il y a des fonctionnaires, des policiers… des gens avec des emplois stables qui abusent du crédit », mentionne M. Champagne.

Pourquoi?

 

«Ca commence toujours par une sollicitation pour une carte de crédit», convient-il.

Selon lui, le crédit donne une fausse impression de richesse et de liberté.

«Tu vois que c’est le fun et que tu peux utiliser du crédit et que tu peux aller au resto.»

Le problème, selon ce dernier, c’est que certains consommateurs ont du mal à se discipliner, car les compagnies de crédits offrent toujours plus de possibilités à leurs clients.

Cercle vicieux

Le syndic affirme que ce rythme de vie risque vite de se transformer en cercle vicieux.

«Tu payes la carte, mais tu gardes la carte de crédit. Tranquillement, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans avec plusieurs cartes de crédit. À un moment donné, tu prends Visa pour payer Mastercard et tu prends AméricanExpress pour payer Mastercard.»

Selon M. Champagne, une fois pris dans cet engrenage, il est fort possible de perdre totalement le contrôle.

«Comme mon client type, tu te ramasses avec 25 000 $ de dettes attribuées aux cartes de crédit. En prime, ils ont une petite marge de crédit et un petit prêt accord D pour s’acheter une télé», donne-t-il en exemple.

De plus, lorsqu’arrive le temps des impôts, les personnes ne sont plus capables de payer.

«Tu gagnes 40 000 $ net par année et tu dois, en termes de crédit, une année complète, dit-il. Et là, tu consultes un syndic.»

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MODES DE PAIEMENT | FRAIS Cartes de credit rapaces


Je suis anti carte de crédit et ce depuis des années, j’en ai pas et j’en veux pas. déjà que la carte de débit occassionne des frais d’utilisation, alors que dire des cartes de crédits … Même, si présentement, la situation n’est pas comme aux États-Unis, rien ne dit que cela n’arrivera pas chez nous.
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MODES DE PAIEMENT | FRAIS

Cartes de crédit rapaces

 

Cartes de crédit rapaces

PHOTO COURTOISIE

CHARLES
TANGUAY

Vendredi, des New-Yorkais ont constaté que des stations-service imposaient une surcharge de 50 % aux automobilistes qui payaient par carte de crédit. Une situation absurde, mais qui pourrait se présenter au Canada

Permettre aux commerçants de moduler les prix de vente en fonction du mode de paiement pourrait parfois faire gonfler la facture au lieu de la diminuer.

Vendredi dernier, des milliers d’automobilistes new-yorkais ont constaté avec stupeur que des stations-service affichaient deux prix : le prix régulier de 3,99 $ le gallon (1,05 $ le litre) contre 5,99 $ (1,58 $ le litre) pour ceux payant avec leur carte de crédit. Un supplément de pas moins de 50 %.

Au Québec, avec un prix régulier de 1,37 $ le litre, le client paierait 2,05 $ avec sa carte de crédit dans une situation similaire.

Absurde

« C’est une situation absurde, estime Charles Tanguay, porte-parole de l’Union des consommateurs. Ces commerçants américains font simplement un coup d’éclat pour dénoncer les frais élevés que leur imposent les émetteurs de carte de crédit. »

Une situation absurde, soit, mais qui pourrait se présenter au Canada si Visa et MasterCard lèvent leur règle interdisant aux commerçants de vendre un produit plus cher s’il est payé avec leur carte de crédit.

Ici comme aux États-Unis, les émetteurs de cartes de crédit imposent des frais d’utilisation très élevés, frais que le consommateur ne voit pas puisqu’il paie toujours le même prix à la caisse.

Il ne sait pas toujours que le commerçant doit donner à Visa et MasterCard de 1,5 % à 3 % de la valeur de chaque vente, « soit près du double que ce que paient leurs homologues d’Europe, de Nouvelle-Zélande et d’Australie », estime le Bureau de la concurrence. C’est pour éviter ces frais que des petits détaillants refusent les paiements par carte de crédit.

En comparaison, les frais des cartes de débit sont fixés à 12 ¢ par achat, tandis que le paiement comptant n’occasionne aucuns frais.

« Les commerçants canadiens paient plus de 5 milliards $ chaque année en frais de carte de crédit cachés sur les transactions effectuées par Visa ou MasterCard », estime le Bureau de la concurrence.

Anticoncurrentiel ?

Mais, surtout, les émetteurs de carte de crédit interdisent aux commerçants d’imposer un supplément aux utilisateurs de cartes de crédit. Le Bureau de la concurrence juge cette pratique anticoncurrentielle et il est en guerre contre Visa et MasterCard depuis trois ans pour invalider cette règle.

La cause a été entendue devant le Tribunal de la concurrence le mois dernier. La décision devrait être rendue d’ici quelques semaines.

« Si le Tribunal permet d’imposer des prix différents selon le mode de paiement, il y aura certainement des commerçants qui abuseront de la situation, mais ça sera certainement un moindre mal comparativement à la situation actuelle, où les émetteurs de carte de crédit profitent de leur situation dominante pour abuser les consommateurs », dit M. Tanguay.

RECOURS

MASTERCARD ET VISA PERDENT UN GROS COMBAT

Visa et MasterCard viennent de perdre un coûteux combat chez nos voisins américains. Une défaite qui pourrait profiter aux Canadiens.

Jeudi dernier, les deux émetteurs de cartes de crédit ainsi que plusieurs banques ont mis fin à un litige vieux de sept ans en versant 7,25 milliards $ à sept millions de commerçants américains.

Banques et émetteurs de cartes de crédit étaient accusés de s’être entendus pour fixer des frais de transaction élevés.

Ces frais représentaient le plus souvent autour de 2 % de la valeur de l’achat du consommateur.

Frais à la baisse

Avec le règlement hors cour, on peut s’attendre à ce que les frais imposés par les émetteurs de cartes de crédit soient revus à la baisse. Dans certains cas, ils le sont déjà.

Au Canada, les frais de transaction sont similaires à ceux des États-Unis.

La décision prochaine du Tribunal de la concurrence devrait clarifier cette situation.

« Ces entreprises sont trop gourmandes.

« C’est le ministre des Finances, qui devrait établir ces frais », estime Charles Tanguay, porte-parole de l’Union des consommateurs.

Moins de cadeaux

Si les émetteurs de cartes de crédit n’imposent plus pour cinq milliards $ de frais de transaction, comme c’est actuellement le cas au pays, elles risquent de devoir couper quelque part, dont sur les primes de toutes sortes qu’elles offrent à leurs plus fidèles utilisateurs.

« En Australie, quand les frais de transaction ont diminué, on s’est subitement mis à en donner moins au client. Il ne serait pas étonnant que la même chose survienne ici », dit Charles Tanguay.

FRAIS DE TRANSACTION QUE DOIT PAYER LE COMMERÇANT POUR UNE VENTE DE 100 $

Argent comptant → 0,00 $

Carte de débit → 0,12 $

Carte de crédit → de 1,50 à3,00 $

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