Canicule aux États-Unis: des services de police demandent aux criminels d’attendre un peu avant de reprendre leurs activités


Aux États-Unis, deux services de police ont demandé aux criminels d’attendre que la vague de chaleur s’estompe avant de reprendre leurs activités criminelles.. Ils leur suggère de rester au frais, bref de rester chez eux.
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Canicule aux États-Unis: des services de police demandent aux criminels d’attendre un peu avant de reprendre leurs activités


La vague de chaleur a touché New York, ce week-end. Johannes EISELE / AFP

La vague de chaleur a touché New York, ce week-end. Johannes EISELE / AFP

Repéré par Grégor Brandy

Une partie du pays est touchée par une très forte vague de chaleur.

C’est une demande assez spéciale qu’a faite la police de Braintree, dans le Massachussetts, dans le nord-est des États-Unis. Sur Facebook, elle a publié un petit message dans lequel, «en raison de la chaleur», elle demande aux gens qui auraient une activité criminelle en tête, de repousser son exécution jusqu’à lundi, quand il fera moins chaud.

«Réaliser une activité criminelle par cette chaleur est très dangereux. Restez chez vous, mettez la clim, bingez la saison trois de “Stranger Things”, jouez avec FaceApp, faites du karaté dans votre sous-sol. On se retrouve lundi quand il fera plus frais.»

Contacté par CNN, le département de police a bien confirmé qu’il n’y avait eu aucun piratage et que le service de police était bien responsable du message. La page Facebook n’est cependant plus disponible pour le moment.

Des glaces finies tranquillement

Reste qu’ils n’étaient pas les seuls à compter sur l’aide des criminels en ce week-end de fortes chaleurs. Un autre service de police, dans l’Illinois cette fois-ci, en a fait de même, vendredi 19 juillet, indique l’antenne de NBC, à Chicago.

La police de Park Forest a ainsi démandé aux «aspirants criminels, aux vétérans et à ceux qui font ça parce qu’ils s’ennuient, de rester à l’intérieur». Ils ont ensuite remercié les habitants qui leur ont permis de finir leur glace tranquillement avant de rappeler que les consignes étaient les mêmes pour le samedi.

Comme le souligne CNN, si ce genre de message est drôle, la situation, elle, l’est beaucoup moins. Plusieurs parties du pays sont actuellement touchées par une très grosse vague de chaleur:

«Les températures extrêmes de ce week-end devraient toucher plus de 150 millions de personnes. Le service météorologique national a exhorté les habitants des zones touchées, des grandes plaines à la côte est, à prendre au sérieux la chaleur et à éviter les activités de plein air en milieu d’après-midi et en début de soirée.»

Selon CBS, cette vague de chaleur est déjà accusée d’être responsable de la mort de six personnes.

http://www.slate.

Kidnappée, étranglée et jetée d’un pont, une fillette de 7 ans arrive à s’en sortir


À quoi il pensait en enlevant cette petite fille de 7 ans pour la jeter sur le bord de pont. Heureusement qu’il a été arrêter et la fillette a réussi a nager jusqu’à la rive pour demander de l’aide. Quelle angoisse pour les parents
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Kidnappée, étranglée et jetée d’un pont, une fillette de 7 ans arrive à s’en sortir

 

© Google Maps.

Par: Deborah Laurent

Une fillette de 7 ans a été kidnappée, étranglée et jetée d’un pont dans la nuit de dimanche aux Etats-Unis. Elle a atterri dans le lac Quinsigamond (Massachussetts). Par miracle, elle a eu assez de force pour nager et atteindre la berge.

L’enfant, dont l’identité n’a pas été dévoilé, a été retrouvée en pyjama vers 4 heures du matin chez un habitant de la région. Selon les enquêteurs, Joshua Hubert, un homme de 35 ans, vivant à Worcester, a été arrêté. Il est accusé d’enlèvement mais il y a une forte probabilité pour que d’autres accusations pèsent sur lui d’ici peu.

Joshua Hubert assistait à un barbecue organisé chez les grands-parents de la fillette dimanche. La fillette s’est endormie sur une chaise longue quand Hubert l’a kidnappée et mise dans une voiture. Il l’a étouffée une fois à bord et s’est dirigé vers le lac. Il l’a jetée du pont de l’Interstate 290 (voir photo ci-dessus). La chute aurait pu lui être fatale: un jeune homme de 19 ans qui a sauté du même endroit en 2012 est décédé.

Près d’1h30 après sa disparition, l’enfant a frappé à la porte d’une personne habitant près du lac. Cette personne a prévenu la police. La fillette souffre de contusions aux jambes et aux poignets et elle présente des marques autour de son cou. La police est soulagée:

 « Une plus grande tragédie a été évitée. La jeune victime a eu la force de marcher et de demander de l’aide. Je tiens à remercier le résident qui a ouvert sa porte et aidé la fillette. »

http://www.7sur7.be/

Agressions sexuelles: le pouvoir des mots


Un autre sujet tabou qui fait beaucoup de ravages chez les victimes ..l’agression sexuelle.  Une étudiante en photographie donne une occasion aux victimes avec des photos et des mots d’extérioriser les paroles de leur bourreau. Est-ce une bonne méthodes … ? Je crois que oui, c’est un peu comme des groupes de rencontre .. mais si elle suit son projet, elle pourra ainsi évoluer avec l’aide de professionnelle pour aider ces femmes et quelques hommes a dépasser leur peur, leur rage intérieure
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Agressions sexuelles: le pouvoir des mots

 

Agressions sexuelles: le pouvoir des mots

«Arrête de lutter. Tu ne te fais que du mal.»

Photo: Grace Brown, tirée de Projectunbreakabletumbr.com

Sophie Allard
La Presse

Étudiante de 19 ans, Grace Brown photographie des personnes ayant été victimes d’agressions sexuelles qui présentent sur un carton les mots prononcés par leur agresseur. Lancé en octobre dernier, son blogue Project Unbreakable a fait beaucoup parler de lui. Le Time vient de l’inclure parmi les 30 blogues Tumblr à surveiller. Troublant.

Agressions sexuelles: le pouvoir des mots

 

«Est-ce que c’est bon?»

Photo: Grace Brown, tirée de Projectunbreakabletumbr.com

Jusqu’à aujourd’hui, Grace Brown a photographié une centaine de victimes d’agressions sexuelles. Surtout des femmes. Elle reçoit également des clichés qu’elle diffuse sur le web.

«Je reçois jusqu’à 100 courriels par jour de femmes qui souhaitent partager leur histoire, à visage découvert ou non», indique Grace Brown, jointe par téléphone à New York.

Le résultat donne des images choquantes, mais toujours empreintes d’une grande tristesse.

«Ferme tes yeux. Ça risque de faire mal un peu», a écrit sur son carton une participante âgée de 13 ans. D’autres ont écrit: «Je t’aime.» «J’ai tellement envie de te faire mal.» «On se revoit demain.» «Ferme-la salope.» «Un chèque contre ton silence?» «On reste amis, hein?» «Si tu parles, je me tue.»

«Je pense sincèrement que mon projet peut aider. Plusieurs survivantes n’avaient jamais partagé leur histoire auparavant. C’est un soulagement pour elles de s’ouvrir», dit Grace Brown,

qui a reçu des témoignages des États-Unis, du Canada, d’Australie et même d’Abou Dhabi. Certaines femmes s’effondrent en pleurs devant l’étudiante.

Au départ, Project Unbreakable devait être une expérience artistique. Grace Brown a photographié une amie et exposé la photo sur son blogue. Celle-ci a été reprise sur le blogue de l’auteure féministe Jessica Valenti et ça a fait boule de neige. La jeune femme se sent maintenant investie d’une mission sociale.

«Avec ce projet, je veux sensibiliser les gens à la réalité de l’agressions sexuelle. On connaît les statistiques, mais au-delà des chiffres, il y a des visages et des mots. Ces photos, ça nous touche en plein coeur», dit-elle.

Agressions sexuelles: le pouvoir des mots

«C’est un test. Si tu le dis à maman, on saura tous les deux qu’on ne peut pas te faire confiance.»

Photo: Grace Brown, tirée de Projectunbreakabletumbr.com

Tabou tenace

Selon Statistique Canada, 34% des Québécoises ont été victimes d’au moins une agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans.

«À peine 10% des victimes portent plainte. C’est encore très tabou, indique la sexologue Geneviève Parent, chargée de cours au département de sexologie de l’UQAM. On suggère souvent aux victimes d’agression sexuelle d’en parler, mais cela n’est pas bénéfique pour toutes. Certaines victimes sont prêtes à s’exprimer, d’autres non. Pour parler publiquement, on doit être avancé dans son cheminement. Sinon, il peut y avoir des répercussions négatives.»

Grace Brown reconnaît être dépassée par l’ampleur de son projet. En parallèle à ses études, la jeune femme consacre de 6 à 8 heures par jour au projet, surtout pour éplucher ses courriels, et trop peu à la photo.

«C’est beaucoup de travail. Ma famille commence à s’inquiéter», dit-elle en riant.

Mais elle veut en faire encore plus.

 «J’essaie maintenant de créer une organisation, avec une campagne de financement, pour m’adjoindre au moins une professionnelle qui pourrait répondre aux questions. On me demande souvent: «Pourquoi moi? Qu’est-ce que j’ai fait?» Je ne sais pas comment répondre, je les adresse à des professionnels, je n’ai pas les compétences.»

Grace Brown souhaite se concentrer sur ce qu’elle connaît: la photographie. Elle organise d’ailleurs des séances photo à Washington, à New York, dans le New Jersey et dans le Massachussetts, où elle a grandi. Elle présentera ce printemps quelques expositions sans prétention. Et à partir de cet été, elle compte voyager pour photographier des participantes jusqu’en Europe.

Agressions sexuelles: le pouvoir des mots

 

«Mets-toi sur tes putains de genoux.»

Photo: Grace Brown, tirée de Projectunbreakabletumbr.com

Pour sa part, Geneviève Parent reste un peu perplexe devant ce projet.

«Les intentions derrière ce site sont probablement bonnes, mais j’ai de la difficulté avec le fait qu’on axe sur les propos des agresseurs. Les victimes sont amenées à revivre les abus. Ne sont-elles pas ainsi «victimisées»?»

Pour Grace Brown, c’est plutôt une façon pour les survivantes «de reprendre le pouvoir des mots qui ont un jour été utilisés contre elles». Une façon de montrer qu’elles sont indestructibles.

projectunbreakable.tumblr.com

http://www.cyberpresse.ca/