Australie : Lewis, le koala sauvé des flammes a été euthanasié


Le koala qui a été sauvé de justesse par une femme a connu une célébrité fulgurante. Mais cette popularité éphémère a été très douloureuse dans ces circonstances. Lewis, n’a pu être sauvé, ces brûlures étaient trop importantes. La seule chose qu’on peut espérer est que sa courte présence sur Internet peut éveiller des conscience sur l’importance de l’environnement pour les animaux et aussi pour nous.
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Australie : Lewis, le koala sauvé des flammes a été euthanasié

Australie : Lewis, le koala sauvé des flammes a été euthanasié

Un koala déshydraté reçoit des soins dans le Port Macquarie Koala Hospital le 2 novembre 2019. (Photo d’illustration)

© SAEED KHAN / AFP

Par Anne-Sophie Tassart

Sévèrement brûlé, le koala sauvé des flammes prénommé Lewis n’a pas réussi à se remettre de ses blessures. L’hôpital spécialisé qui l’a accueilli a préféré l’euthanasier.

La triste nouvelle a été annoncée par le Macquarie Koala Hospital sur sa page Facebook le 26 novembre 2019 : le koala sauvé des flammes par une Australienne, et ensuite baptisé Lewis, n’a pas survécu à ses brûlures.

Des blessures douloureuses qui ne pouvaient pas guérir 

Le marsupial avait été piégé par les flammes dans une forêt située à proximité de la ville australienne de Port Macquarie. Il avait finalement été sauvé in extremis par une certaine Toni Doherty. Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, on voit cette femme ne pas hésiter à s’avancer vers le brasier pour s’emparer de l’animal affolé.

Lewis, le koala terriblement blessé et brûlé des suites d’un feu de forêt...

NINE/REUTERSLewis, le koala terriblement blessé et brûlé des suites d’un feu de forêt en Australie, est mort.

L’Australienne n’a pas tergiversé avant de retirer sa chemise pour y emmitoufler le malheureux animal, ensuite placé dans une couverture pour être emmené au Port Macquarie Koala Hospital. C’est là que le koala, d’environ 14 ans, a finalement été euthanasié.

Le 23 novembre, la clinique expliquait déjà dans une publication que « Lewis a des brûlures à ses pattes avant et ses pattes arrière ». « Il reçoit un soulagement important de la douleur (tous les koalas brûlés en ont besoin et certains n’en ont sans doute pas) et reçoit des soins à domicile 24 heures sur 24, expliquait alors le Port Macquarie Koala Hospital. Il est au début de son traitement et comme pour tous ceux qui souffrent de brûlures, humains ou animaux, la situation peut souvent empirer avant de s’améliorer ».

Son pronostic vital était encore engagé et la clinique évoquait déjà l’idée d’une euthanasie si « ses blessures et sa douleur n’étaient ni traitables, ni tolérables ».

Trois jours plus tard, la décision a été prise de l’euthanasier.

 

« Nous l’avons placé sous anesthésie générale ce matin pour évaluer ses blessures et changer ses bandages », explique l’hôpital. « Dans le cas de Lewis, les blessure ont empiré et n’auraient pas guéries ».

Une population exceptionnelle de koalas

Les incendies qui ravagent la côte est de l’Australie mettent en péril la survie de nombreux koalas. Des centaines auraient déjà trouvé la mort. Si les chiffres exactes sont pour le moment inconnu, cette catastrophe est un coup dur pour cette population. En effet, les spécialistes s’accordent à dire qu’elle est unique.

« Ces koalas revêtent une importance particulière car c’est une population très diversifiée sur un plan génétique », avait expliqué à l’AFP Sue Ashton, présidente du Port Macquarie Koala Hospital. « C’est une tragédie nationale », avait-elle ajouté.

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Le tigre de Tasmanie, disparu des radars, pourrait bien être de retour


Le tigre de Tasmanie est supposé d’être une espèce éteinte depuis environ 80 ans, sauf qu’il y aurait des témoignages qui affirment avoir vu cet animal particulier en Australie. Reste quand même a essayer d’en avoir la preuve.

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Le tigre de Tasmanie, disparu des radars, pourrait bien être de retour


Couvert d'un pelage brun à rayures jaunâtres, le tigre de Tasmanie possède une puissante...

TORSTEN BLACKWOOD VIA GETTY IMAGES

Couvert d’un pelage brun à rayures jaunâtres, le tigre de Tasmanie possède une puissante mâchoire et la femelle est dotée d’une poche lui permettant d’y faire grandir ses petits.

Aussi appelé le Thylacine, ce mammifère marsupial qui ressemble à un renard aurait été aperçu par des touristes il y a quelques mois en Australie.

  • Par Stacie Arena,

On le pensait disparu depuis près de 80 ans, pourtant, il se pourrait que le tigre de Tasmanie n’ait pas dit son dernier mot. Selon des documents rapportés par CNN, le marsupial aurait été aperçu plusieurs fois par des touristes ces derniers mois au large de l’Australie. 

Son apparence fait penser à celle d’une hyène qui serait croisée avec un loup ou un renard. Du moins, c’est que démontrent les rares photographies qui ont pu immortalisé l’animal dont l’espèce fut considérée comme “éteinte” il y a plus d’un demi siècle. Pourtant, les amateurs n’ont jamais cessé d’affirmer que le tigre de Tasmanie subsistait dans certaines régions du monde. Selon le média américain, ils pourraient donc avoir raison.

Le tigre de Tasmanie aperçu à 8 reprises 

Dans un récent rapport publié par le département des industries primaires, des parcs, de l’eau et de l’environnement de Tasmanie (DPIPWE), on découvre que l’animal aurait été aperçu à huit reprises au cours des trois dernières années.

La plus récente datant de février 2019, durant laquelle deux personnes auraient aperçu un mammifère qui aurait tout du thylacine lors d’une visite en Tasmanie.

Les témoins “sont certains” qu’il s’agissait d’un thylacine: “L’animal a tourné et a regardé le véhicule plusieurs fois et était bien visible pendant 12 à 15 secondes. Les deux passagers de la voiture sont à 100% certains que l’animal qu’ils ont vu était un thylacine”, rapporte CNN. 

Pour d’autres, impossible d’affirmer qu’il s’agissait de l’animal en voie de disparition mais “jamais” ils n’auraient croisé une telle créature auparavant en Tasmanie:

“Je suis habitué à rencontrer la plupart des animaux qui travaillent dans des fermes rurales… et je n’ai jamais rencontré d’animal qui se rapproche de ce que j’ai vu.”

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Un chat marsupial : une naissance exceptionnelle pour l’écosystème australien !


L’Australie a eu beaucoup de problèmes avec des animaux qui ont été introduits dans son territoire pour les espèces de la place. Beaucoup d’espèces sont en danger, alors que d’autres ont disparu. Aujourd’hui, il semble que la réintroduction du chat marsupial soit couronnée de succès. C’est une bonne chose pour l’écosystème australien.
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Un chat marsupial : une naissance exceptionnelle pour l’écosystème australien !

 

 

Le chat marsupial était une espèce éteinte sur le sol australien : il ne restait que quelques individus en Tasmanie. Mais une réintroduction par l’Homme semble donner d’excellents résultats.

par Louison

Le dasyurus oriental est une espèce de marsupial qui est plus connue sous le nom de « chat marsupial » ou « chat marsupial tacheté ». L’espèce entière – qui est uniquement présente en Océanie – comptait plusieurs races, mais il n’en reste que 6 aujourd’hui.

Suite à une épidémie au début du 20e siècle et à l’introduction du renard en Australie, le marsupial semblait voué à ne jamais revenir sur le sol australien.

Pourtant, pour la première fois depuis 50 ans, des scientifiques ont tenté de réintroduire le chat marsupial. Pour ce faire, ils ont lâché des spécimens dans la nature et les ont suivis pendant quelques mois à l’aide de collier GPS.

La réintroduction a eu lieu dans le parc national Booderee au sud de Sydney. Cependant, le projet à près de 15 ans. En effet, les scientifiques ont d’abord dû trouver des solutions pour réduire le nombre de prédateurs potentiels. En mars dernier, une vingtaine de chats marsupiaux ont ainsi été relâchés.

C’est une excellente nouvelle, car cela veut dire que non seulement les chats marsupiaux ont survécu, mais que l’environnement est suffisamment prospère pour permettre la reproduction.

Il s’agit de la première tentative de réintroduction d’une espèce carnivore en Australie. Pour les scientifiques, ces bébés sont le signe que cela va dans la bonne direction.

« La plupart des carnivores perdus du continent ont disparu pour toujours, il n’est pas possible de les ramener, c’est donc une opportunité rare. Pendant des milliers d’années, les dasyurus orientaux ont joué un rôle important dans l’écosystème en tant que mangeurs d’insectes, et il sera fascinant de voir ce qui se passera quand la population sera redevenue suffisamment importante pour qu’ils reprennent ce rôle dans le parc », a déclaré le responsable de WWF Australia Darren Grover lorsque les chats marsupiaux ont été relâchés en mars.

Nick Dexter, directeur des ressources naturelles du parc national Booderee, est lui aussi optimiste. Et à l’annonce de la naissance des chats marsupiaux, il déclare ceci :

« Il reste des défis à relever pour établir une population durable, mais le fait que 30 % des femelles ont donné naissance au cours de ce projet pilote est un pas dans la bonne direction ».

https://sciencepost.fr

Le Wakaleo schouteni, une nouvelle espèce de lions marsupiaux


Quand on pense lion, on ne pense pas généralement à des marsupiaux. Encore moins avec une poche comme les kangourous. Pourtant, ce lion pas très gros a existé il y a de 18 millions d’années, peut-être même jusqu’ à 23 millions d’années.
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Le Wakaleo schouteni, une nouvelle espèce de lions marsupiaux

Représentation artistique d'un Wakaleo schouteni dans son milieu naturel.

Représentation artistique d’un Wakaleo schouteni dans son milieu naturel.   Photo : Peter Schouten

Les restes fossilisés d’un crâne découverts dans le nord-est de l’Australie appartiennent à une nouvelle espèce animale de la famille aujourd’hui disparue des lions marsupiaux, ont établi des paléontologues australiens.

Un texte d’Alain Labelle

La bête a été nommée Wakaleo schouteni par les paléontologues de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud.

Elle avait la taille d’un chien et pesait environ 23 kg, ce qui équivaut au cinquième du poids de la plus grosse espèce connue de lions marsupiaux, le Thylacoleo carnifex, qui pouvait peser jusqu’à 130 kg.

Il y a au moins 18 millions d’années, peut-être même jusqu’ à 23 millions d’années, le Wakaleo schouteni vivait dans des forêts chaudes et humides. Ses membres antérieurs robustes laissent à penser qu’il pouvait chasser des opossums, des lézards et d’autres petites proies.

C’est la dixième espèce de la famille des Thylacoleonidae identifiée à ce jour, et l’une des plus anciennes. Ces carnivores, dont la taille variait entre celle du raton laveur et celle du léopard, transportaient leurs petits dans une poche comme le font les kangourous et les koalas.

L’identification de cette espèce met en évidence un niveau de diversité des lions marsupiaux assez inattendu. Anna Gillespie, Université de Nouvelle-Galles-du-Sud

Cette famille comprend aujourd’hui des espèces carnivores d’Australie. Selon les paléontologues, deux de ces espèces de lions étaient déjà présentes sur le territoire australien dans l’Oligocène il y a 25 millions d’années.

Outre le Wakaleo schouteni, il y avait aussi le Wakaleo pitikantensis, identifié en 1961, qui était légèrement plus petit.

Le saviez-vous?

Les lions actuels ont évolué différemment dans l’arbre généalogique des mammifères. Les lions marsupiaux d’Australie ont été classés comme félins en raison de la taille et du découpage des dents de la première espèce identifiée, Thylacoleo carnifex, en 1859, et qui a disparu il y a 30 000 ans.

Des dents bien distinctes

Contrairement à d’autres prédateurs à dents pointues, les lions marsupiaux ont développé une dentition permettant de trancher à l’horizontale : une dent du bas s’étirait le long de la mâchoire de chaque côté, et son bord tranchant pouvait atteindre l’équivalent de quatre dents normales.

« Une dent supérieure s’étendait également, ce qui donnait à ce lion marsupial une morsure semblable à celle d’un coupe-boulon », explique la paléontologue Anna Gillespie.

L’espèce nouvellement identifiée vivait avant l’apparition de cette caractéristique dentaire particulière. Elle possédait le même nombre de dents que les premiers marsupiaux, et une dent légèrement allongée s’alignait devant les molaires.

Les espèces qui viendront après le Wakaleo schouteni seront plus imposantes et leurs dents seront encore plus longues et plus coupantes.

W. schouteni pousse l’histoire des lions marsupiaux plus profondément dans le temps. Anna Gillespie, paléontologue

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Il y a 3000 ans, les tigres de Tasmanie sont morts à cause de la sécheresse


On croit avoir découvert la disparition du tigre de Tasmanie en Australie, il y a plus de 3 000 ans. El Niño en serait la cause qui aurait causé une importante sécheresse a Tasmanie. Cependant, les scientifiques ne sont pas tous d’accord sur ces conclusions
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Il y a 3000 ans, les tigres de Tasmanie sont morts à cause de la sécheresse

Tigre de Tasmanie

En Tasmanie, les Thylacinus cynocephalus ont succombé à la chasse. Sur le continent, ils sont morts à cause de la sécheresse.

© MARY EVANS/SIPA

Par Sciences et Avenir avec AFP

Sur le « continent » australien, les tigres de Tasmanie n’auraient pas disparu à cause de l’homme comme sur l’île du même nom. Ils auraient succombé à cause de phénomènes climatiques.

La disparition du tigre de Tasmanie (Thylacinus cynocephalus) du continent australien fut probablement provoquée par la sécheresse et non par les chasseurs aborigènes ou par les chiens sauvages, ont annoncé le 27 septembre 2017 des scientifiques de l’Université d’Adélaïde (Australie) dans la revue Journal of Biogeography. Le mystérieux marsupial, également connu sous l’appellation thylacine, était jadis très répandu en Australie. Mais il a totalement disparu du continent il y a 3.200 ans. Il avait résisté sur l’île de Tasmanie, dans le sud de l’Australie, jusqu’en 1936. A cette date, le dernier spécimen connu était mort dans un zoo de Hobart. Les autres tigres de l’île avaient été exterminés par la chasse intensive en moins de 150 ans.

Le dernier tigre de Tasmanie, mort en 1936. Crédit : MARY EVANS/SIPA

Certains pensent encore que quelques tigres de Tasmanie subsistent

Les raisons de sa disparition en Australie font l’objet d’un véritable débat entre les spécialistes. Certains scientifiques estimaient jusqu’à présent que l’animal avait été victime des chiens sauvages – ou dingos – introduits par les navigateurs il y a à peu près 3.500 ans. Une autre théorie suggérait que les chasseurs aborigènes avaient eu raison des tigres de Tasmanie. D’autres encore refusent de croire que cet animal, presque semblable à un chien et avec le dos rayé, a réellement disparu. Ils signalent régulièrement sa présence mais celle-ci n’a jamais été confirmée.

« L’ADN ancien nous raconte que l’extinction fut rapide sur le continent »

La nouvelle étude réalisée à partir d’ADN anciens extraits d’os fossilisés et de spécimens de musée a, quant à elle, conclu que leur disparition sur le continent était probablement consécutive à la sécheresse. Les chercheurs du Centre d’ADN ancien (ACAD) de l’Université d’Adélaïde ont créé la plus importante base de données d’ADN de thylacine existant à ce jour, avec 51 nouvelles séquences de génome, et s’en sont servi pour étudier l’évolution des populations à travers l’Histoire.

Une mâchoire de tigre de Tasmanie. Crédit : Jeremy AUSTIN / University of Adelaide via the Tasmanian Museum and Art Gallery / AFP

Jusqu’à 3.000 ans en arrière, une population importante et diversifiée de tigres vivait dans le sud de l’Australie. Puis, des sécheresses provoquées par le système météorologique El Nino ont vraisemblablement décimé les populations, selon les chercheurs.

« L’ADN ancien nous raconte que l’extinction fut rapide sur le continent, en raison de facteurs intrinsèques comme la consanguinité et la perte de diversité génétique », écrit Lauren White, co-auteure de l’étude.

« On a aussi trouvé des signes d’effondrement de la population et de perte de la diversité génétique en Tasmanie à la même période », explique Jeremy Austin, directeur adjoint du ACAD. 

« La Tasmanie a dû être protégée dans une certaine mesure de ce climat plus chaud et plus sec par sa pluviométrie plus importante, mais il apparaît que cette population a aussi subi les effets d’El Nino avant de s’en remettre ».

Le courant équatorial El Nino est périodique et provoque des hausses de température dans le Pacifique. En Australie et en Asie, il peut provoquer des sécheresses dans des endroits normalement humides et engendre des inondations en Amérique.

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L’Australie forme des marsupiaux à éviter les crapauds toxiques


L’Australie s’est fait piéger en introduisant des crapauds-buffle dans son environnement. Aucun prédateur ne peut en venir à bout et pire, les prédateurs potentiels risque de mourir s’ils mordent ces crapauds. S’ils réussissent à inculquer a des animaux de ne pas chasser les crapauds-buffle, ce serait une chance de survie pour eux… Mais, les crapauds sont toujours un problème qui n’est pas résolu
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L’Australie forme des marsupiaux à éviter les crapauds toxiques

 

Les dasyures, mammifères également connus sous le nom... (PHOTO GREG WOOD, ARCHIVES AFP)

Les dasyures, mammifères également connus sous le nom de chat marsupial, sont menacés par le crapaud-buffle, une espèce invasive originaire d’Amérique centrale et du Sud.

PHOTO GREG WOOD, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
SYDNEY

Des équipes de scientifiques dressent un petit marsupial carnivore d’Australie, le dasyure, pour lui apprendre à éviter de manger les crapauds toxiques qui ont dévasté des populations entières de cette espèce en danger.

Le crapaud-buffle a été introduit en Australie en 1935.... (PHOTO DAVID GRAY, ARCHIVES REUTERS) - image 1.0

Le crapaud-buffle a été introduit en Australie en 1935. Il est toxique et les prédateurs qui tentent de s’en nourrir peuvent en mourir.

PHOTO DAVID GRAY, ARCHIVES REUTERS

Les dasyures, mammifères également connus sous le nom de chat marsupial, sont menacés par le crapaud-buffle, une espèce invasive originaire d’Amérique centrale et du Sud.

Ces crapauds ont été introduits en Australie en 1935. Ils sont toxiques et les prédateurs qui tentent de s’en nourrir peuvent en mourir.

Le nombre de ces batraciens est estimé à plus de 200 millions. Ils continuent de progresser dans le nord de l’Australie à un rythme estimé entre 40 et 60 kilomètres par an aux dépens de la faune de prédateurs endémiques.

Des scientifiques financés par un programme gouvernemental dressent les dasyures afin qu’ils évitent les batraciens : ils leur proposent des aliments mêlés à de la peau de crapaud et à des substances chimiques qui donnent la nausée, ce qui leur apprend petit à petit à s’en méfier comme de la peste.

Trente marsupiaux ainsi formés seront relâchés cette année à Kakadu, dans le Territoire du Nord, dans le cadre d’un programme de trois ans.

Des programmes expérimentaux ont montré que les femelles dressées arrivent à survivre et à se reproduire. De plus, leurs petits savent aussi qu’il faut s’abstenir de consommer du crapaud, avec comme résultat, l’augmentation de la population des dasyures, espèce également menacée par les chats retournés à l’état sauvage.

«C’est fantastique de voir le succès de ce programme innovant destiné à protéger les petits mammifères australiens», a déclaré jeudi le ministre de l’Environnement Greg Hunt.

«C’est un travail extrêmement important. Sans initiatives ciblées de protection de l’environnement comme celles-ci, il est peu vraisemblable que l’espèce se remette à l’avenir».

Selon Gregory Andrews, chargé au ministère de l’Environnement de la protection des espèces en danger, ce programme est financé dans le cadre d’une enveloppe de 750 000 $ australiens (environ 740 000 $ CAN) pour réhabiliter la région de Kakadu.

Sally Barnes, directrice des parcs nationaux australiens, a souligné que cette expérience était utile pour les animaux dressés, et pour toutes les générations suivantes.

«Nous pensons n’avoir besoin de le faire qu’une fois».

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Un organe unique aux koalas


Avec ce genre de son, il est facile de relier l’animal au cri.. Peut-être que les chanteurs aimeraient avoir ses cordes vocales pour avoir cette voit basse
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Un organe unique aux koalas

 

Photo :  iStockphoto

Le cri du mâle koala est pour le moins surprenant. Ce marsupial australien peut émettre, malgré sa petite taille, des sons aussi graves que ceux d’un éléphant lorsqu’il tente de signaler sa présence aux femelles.

Les Drs Benjamin Charlton et David Reby de l’Université Sussex au Royaume-Uni ont découvert comment il réussit cet exploit : l’animal possède un organe vocal unique.

Les scientifiques avaient déjà établi que la tonalité de ses cris est environ vingt fois plus grave qu’elle ne devrait l’être en fonction de sa taille.

Les travaux publiés dans la revue Current Biology montrent aujourd’hui que le mâle possède deux cordes vocales supplémentaires situées en dehors du larynx, où se trouvent les autres cordes vocales. Ce sont ces cordes vocales supplémentaires qui permettent au mâle de produire les sons extrêmement graves.

Cette caractéristique anatomique n’avait jamais été observée jusqu’à maintenant chez des mammifères terrestres.

Un cri bien particulier

Les mâles émettent ces sons de façon continue en inhalant et exhalant l’air, un peu comme le font les ânes quand ils braient, explique le Dr Dr Charlton. Quand il inhale, le son qui sort de sa bouche ressemble à un ronflement et quand il exhale, il rappelle celui d’un rot.

Ces sons, ajoute le chercheur, sont très puissants et graves et beaucoup plus caractéristiques d’un animal de la taille d’un éléphant.

« À notre connaissance, le seul autre exemple d’un organe vocal spécialisé situé en dehors du larynx chez les mammifères est celui des deux lèvres phoniques des cétacés à dents, qu’ils utilisent pour l’écholocalisation. »— Dr Reby

Cette découverte a été rendue possible grâce à la combinaison d’analyses morphologiques, vidéo et acoustiques.

D’autres recherches seront menées dans les prochaines années afin de déterminer si le koala est bel et bien le seul mammifère terrestre à posséder cette caractéristique vocale.

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Accouplements extrêmes


Il y a des animaux que la survie l’espèce est une question de vie ou de mort. Surtout que l’accouplement est seulement dans un laps de temps et les mâles essaient d’en faire plus pendant des heures et des heures …
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Accouplements extrêmes

 

Un mâle Dasykaluta rosamondae mort

Un mâle Dasykaluta rosamondae mort Photo :  Western Australian Museum

Certaines espèces de marsupiaux s’accouplent avec tant de vigueur et d’intensité qu’elles en meurent littéralement, affirment des chercheurs australiens.

Par Alain Labelle

La Dre Diana Fisher et ses collègues de l’Université du Queensland ont découvert que des mâles meurent en grand nombre après des séances d’accouplement qui durent jusqu’à 14 heures à la fois et qui incluent de nombreux partenaires.

L’un des facteurs clés de ce comportement sexuel extrême réside dans le fait que les femelles se reproduisent toutes à la même période de l’année.


Explications

La reproduction suicidaire, également appelée sémelparité, est bien connue dans de nombreuses espèces de plantes et de poissons, mais elle est rarement observée chez les mammifères.

Les auteurs de cette étude ont analysé le comportement d’accouplement de 52 espèces différentes de petits marsupiaux insectivores en Australie, en Amérique du Sud et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Leur constat : chez certaines de ces espèces, comme l’antechinus, le phascogale et le dasykaluta, les mâles tentent de procréer au péril de leur vie.

Cette particularité d’accouplement a été observée surtout chez des espèces qui vivent dans des régions où la nourriture est abondante pendant la saison des amours.

Elle permet aux femelles de raccourcir leur période de reproduction afin de donner naissance à leurs petits lorsqu’il y a beaucoup de nourriture à manger.

« Les mâles marsupiaux ne cessent de copuler afin de profiter au maximum de la période de disponibilité des femelles. »— Dre Diana Fisher

Selon les chercheurs, cette très grande promiscuité favorise la concurrence des spermatozoïdes chez les mâles. Les femelles qui s’accouplent avec le plus de mâles éliminent ainsi les spermatozoïdes de moindre qualité.

La Dre Fisher ajoute que cette réalité montre que les mâles qui réussissent la fertilisation sont ceux qui possèdent un meilleur taux de survie chez les bébés. Si ce processus d’accouplement assure une progéniture plus robuste, il se fait au détriment de la vie du géniteur.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal PNAS.

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Tout n’était pas dans les dents de sabre!


Avoir de si grandes dents, ce n’est pas comme le loup du petit Chaperon Rouge pour mieux manger ou chasser. Les animaux à dents de sabre avaient de grandes dents, mais ce n’était pas ce qui faisait leur force
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Tout n’était pas dans les dents de sabre!

 

Le Dr Stephen Wroe et des fossiles d'animaux à dents de sabre

Le Dr Stephen Wroe et des fossiles d’animaux à dents de sabre Photo :  Université de Sydney

L’analyse des restes fossilisés d’un prédateur marsupial à dents de sabre qui peuplait l’Amérique du Sud il y a 3,5 millions d’années montre que la bête comptait beaucoup plus sur la force de son cou et de ses pattes avant que sur sa mâchoire et ses dents pour contrôler ses proies et les tuer.

En fait, la mâchoire du Thylacosmilus atrox n’était pas plus puissante que celle d’un chat domestique, et ce, même si ses dents prenaient pratiquement racine à l’arrière de sa petite boîte crânienne, affirment le Dr Stephen Wroe et ses collègues australiens de l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud (UNSW).

« Le Thylacosmilus atrox ne se comportait comme aucune créature actuelle. »— Dr Stephen Wroe

Pour réussir à bien saisir la technique de chasse de l’animal, les paléontologues ont eu recours à un examen de tomodensitométrie pour construire des modèles 3D de la bête et du plus connu des mammifères à dents de sabre, le Smilodon, qui a vécu en Amérique du Nord entre 2,5 millions d’années et 10 milliers d’années avant notre ère,

Les reconstitutions ont ensuite été comparées au léopard moderne.

Les données montrent que les deux espèces tuaient leurs proies en les immobilisant à l’aide de leur forte musculature, puis en leur insérant les dents dans les artères du cou. Toutefois, leThylacosmilus atrox possédait une plus grande force que l’animal placental qu’était le Smilodon. En fait, il pouvait pratiquement résister à la force musculaire du cou de n’importe quel animal qui tentait de se débattre.

Ainsi, la mise a mort d’une proie faisait appel beaucoup plus à un mélange de force brute et de précision qu’à une séance de décapitage comme l’apparence des dents peut laisser à penser.

Pour sa taille, le Thylacosmilus possédait les dents les plus volumineuses du groupe que cinq espèces d’animaux à dents de sabre mis au jour jusqu’à maintenant.

Les chercheurs doutent que la créature ait été pourvue d’une grande intelligence.

Les techniques de chasse de l’animal sont décrites dans la revue PLOS One.

En janvier 2012, une équipe américaine avait établi que les espèces anciennes préhistoriques qui avaient des dents de sabre avaient également des pattes avant plus grosses en comparaison avec les espèces similaires de la même époque.

Le saviez-vous?
Les marsupiaux australiens et américains sont les plus proches parents du Thylacosmilus atrox.

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Cancer épidémique Le diable de Tasmanie en voie d’extinction


Parce que les diables de Tasmanie peuvent être dangereux pour l’être humain, ils ont été confiné sur un île limitant ainsi la variété génétique. Le système immunitaire est donc affaiblit.
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Cancer épidémique

Le diable de Tasmanie en voie d’extinction

 

Cancer épidémique - Le diable de Tasmanie en voie d'extinction

Le diable est une espèce en danger de mort dont la population est estimée à quelques milliers.

©Greg Wood / Archives / AFP

 

TOMALLA STATION – Le diable de Tasmanie, petit marsupial nocturne et carnivore, est victime d’un cancer contagieux et incurable qui décime l’espèce. Avant son extinction, jugée inéluctable, des Australiens ont créé un refuge où se reproduisent des spécimens sains.

Sur le flanc des collines de Barrington Tops, au nord de Sydney, à «Devil Ark» (l’arche du diable), des scientifiques élèvent des individus mâles et femelles qui repeupleront un jour l’île du sud-est de l’Australie dont ils portent le nom.

Le cancer de la face qui les menace d’une disparition complète d’ici cinq ans entraîne la mort en trois à six mois. La contagion se fait par morsures, lorsque les diables se battent pour défendre leur pitance ou leur territoire.

«Ses chances de survie semblent aujourd’hui minces. La maladie a été découverte en 1996: 15 ans plus tard, la population a diminué de 91%», s’alarme l’écologiste Tim Faulkner, de l’Australian Reptile Park.

Pour l’heure, «il n’y a aucun espoir de traitement, aucun espoir de vaccin et aucun espoir d’un ralentissement de la contagion», dit-il.

Classé comme nuisible quand il proliférait, le diable est désormais une espèce en danger de mort dont la population est estimée à quelques milliers, jusqu’à 20 ou 30 000.

Le diable, baptisé ainsi par les colons britanniques qui s’effrayaient de ses cris impressionnants, n’a pas toujours été l’emblème de la seule Tasmanie. Il hantait jusqu’au 17ème siècle des régions entières d’Australie.

Son confinement sur l’île a érodé sa diversité génétique et donc son système immunitaire, le rendant vulnérable aux maladies: leurs anticorps sont incapables de reconnaître les cellules cancéreuses, observe la généticienne Kathy Belov.

Son équipe de l’université de Sydney étudie la tumeur dans l’espoir -infime- de trouver un vaccin ou un traitement. Les scientifiques parient davantage sur la constitution d’une banque génétique et l’élevage des diables.

«En l’espace de 30 ans et de quelques générations, nous espérons disposer de diables susceptibles d’être relâchés dans la nature et capables de chasser et de se débrouiller», explique-t-elle.

«Des diables heureux»

«Devil Ark» est une sorte de vaste ferme de 500 hectares bâtie sur la commune de Tomalla Station, au coeur d’un parc national, don de la famille Packer qui a fait fortune dans les casinos et les médias.

Le refuge, dont le nom fait référence à l’arche de Noé qui a permis selon l’Ancien Testament de sauver les espèces pendant le Déluge, accueille une centaine de diables et en espère 350 d’ici 2016, puis un millier dans les années suivantes.

Les petits animaux s’ébattent dans des enclos à végétation dense proche de leur habitat naturel. Nourris le soir de carcasses de kangourous et autres proies, on les laisse dormir la journée.

Ils sont répartis sur la base d’un «catalogue d’étalons» censé optimiser la reproduction – chaque enclos contient entre six et dix individus, des mâles pour moitié. Une méthode payante puisque 24 «diablotins» ont vu le jour en 2011.

«Ils se sentent bien ici, tout indique que ce sont des diables heureux et en bonne santé», se réjouit un soigneur, Adrian Good.

Loin des affres de leurs congénères condamnés à mort sur l’île de Tasmanie, les diables de Tomalla Station peuvent se mordre sans crainte, pour un bout d’enclos ou une femelle, ainsi que leur commande leur instinct.

«Ces comportements sauvages sont essentiels pour leur survie quand ils seront relâchés», souligne Adrian Good.

L’expérience de l’arche est unique en son genre, affirme Tim Faulkner, car la réintégration dans leur habitat naturel d’espèces sauvages élevées en captivité est une gageure pour la plupart d’entre elles. Elle pourrait toutefois être utilisée pour d’autres espèces endémiques australiennes, comme le koala.

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