Les petits chiens urinent plus haut pour mentir sur leur taille


Tout le monde sait que les chiens aiment sentir un peu partout pour sentir les odeurs des autres chiens. L’odeur donne beaucoup de renseignements sur les chiens qui ont uriné, dont la grandeur et la masse. Mais les petits chiens trichent ! Pour tromper ceux qui le sentiront, ils lèvent leur pattes pour tromper l’estimation de la grandeur.
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Les petits chiens urinent plus haut pour mentir sur leur taille

 

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Et ce n’est pas qu’une question d’orgueil.

Si vous avez un chien ou que vous en avez vu récemment un se promener dans la rue, vous avez pu constater que l’odeur importe énormément chez les canidés. D’un endroit à un autre, son museau traîne toujours quelque part. Et il va notamment à des endroits où il y a de l’urine pour faire pipi dessus. Un moyen de marquer le territoire, un truc de chien. Et un autre arrivera par la suite pour sentir et uriner dessus ou non.

En réalité, les chiens en sentant l’urine connaissent à peu près la taille et la masse du précédent chien ayant eu un besoin urgent. Une question d’angle. La tâche d’urine ne sera pas la même si le chien est grand ou petit, car avec de la hauteur, elle s’agrandit. Et de nouvelles recherches ont montré que les plus petits chiens montent la patte plus haut quand ils urinent, pour faire croire qu’ils sont plus gros.

«Nos résultats … fournissent des preuves supplémentaires que le marquage des odeurs peut être malhonnête, ont déclaré les auteurs dans l’étude publiée récemment dans le Journal of Zoology, citée par Gizmodo. Même si la taille de la marque d’urine reflète la taille du chien en partie, les petits chiens semblent “tricher” en utilisant des angles de jambe surélevés pour faire une marque d’urine plus grande, exagérant ainsi leur taille».

L’orgueil ne sera donc pas le propre que de l’homme? Les petits chiens sont jaloux des plus gros?

En réalité, les chercheurs estiment qu’il serait bénéfique pour ces chiens «d’exagérer leur taille corporelle et leurs capacités compétitives» car cela leur permettrait d’éviter «les conflits avec d’autres chiens».

Ou peut-être que les petits et gros chiens se comportent différemment. Mais ce serait moins délectable.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi le chat se fait-il les griffes ?


 

Les griffes d’un chat ne sont pas justes pour détruire les meubles, il sert de défenses, pour la chasse, sans compter que les coussins contiennent des phéromones. Cela est évident, pourtant les griffes sont plus que cela, c’est un moyen de détente, de communication avec les chats et aussi pour l’humain. Bref, dégriffer un chat, lui enlève vraiment un moyen de se défendre et de communiquer
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Pourquoi le chat se fait-il les griffes ?

 

Par Florence Cailliot-d’Ivernois, comportementaliste

Un geste de confort et de sécurité

Se faire les griffes est bien sûr un geste de confort pour le chat. Cela lui permet entre autre de faire partir les griffes mortes qui laisseront places aux nouvelles, mieux aiguisées et plus performantes. C’est également un mouvement de détente : le chat s’allonge de tout son long, étirant sa colonne vertébrale. De plus, il détend les muscles qui lui permettent la rétraction des griffes. Les félins sont les seuls mammifères à pouvoir entrer et sortir à volonté leurs griffes, de sorte qu’il ne sont pas gênés par leur présence quand ils marchent. C’est un avantage non négligeable quand on veut chasser et rester discret. Le chien, par exemple, ne peut le faire, et  lorsqu’il marche sur du carrelage, il ne passe pas inaperçu !

Se faire les griffes est vital pour un chat, surtout s’il a accès à l’extérieur. Face à une mâchoire de chien ou de renard, le chat n’a guère que ses griffes pour se défendre. C’est son arme la plus efficace. Même s’il peut infliger de sérieuses morsures à ses adversaires, le chat se sert surtout de ses griffes pour se défendre, pour grimper et se mettre en hauteur, mais également pour attaquer, chasser et attraper des proies.

Voilà pourquoi l’opération qui consiste à pratiquer l’ablation des griffes est si peu recommandée. Très répandue aux Etats-Unis et au Canada, cette pratique n’a d’intérêt que pour les maîtres qui ne veulent pas voir leur intérieur abîmé par les griffures de leur minou. C’est donc très discutable, surtout si le chat vit à l’extérieur : il n’a lors plus aucun moyen de se défendre efficacement, ni d’assouvir ses activités instinctives de chasse et de communication.

Un marquage olfactif et visuel

En se faisant les griffes, le chat laisse des traces olfactives, car il a, entre les coussinets, des glandes émettrices de phéromones, qui lui permettent de signaler son passage au nez des autres chats. C’est donc un outils de communication olfactive.

Mais les griffades servent avant toute chose chez le chat de marquage visuel. C’est entre autre pour cela que c’est si dérangeant : cela laisse des traces particulièrement inesthétiques et il est bien difficile de rester stoïque face à un canapé neuf lacéré de toutes parts ! Mais on a beau avoir domestiqué le chat, on ne peut cependant pas l’empêcher d’être ce qu’il est et d’assouvir certains de ces instincts, en l’occurrence celui de marquer son territoire. En déchirant le papier peint, l’accoudoir du fauteuil, le coin du canapé, notre minou fait valoir qu’il habite ici et que c’est son territoire. D’ailleurs lorsque plusieurs chats vivent ensemble et ne s’entendent pas très bien, ils ont tendance à se faire beaucoup plus les griffes, pour affirmer le plus souvent possible leur statut et leur territoire.

Le choix du support n’est jamais le fruit du hasard. Le chat cherchera à se faire les griffes à un endroit immédiatement visible par les habitants de la maison, que ce soit les autres chats ou les humains. On retrouvera donc les œuvres de notre cher minou sur des supports situés dans les passages (dans l’entrée par exemple), mais aussi à côté des portes de passage fréquent, ou bien sur des meubles placés au centre des pièces principales. Généralement, le chat choisi un lieu de sorte que l’on puisse admirer son art dès qu’on entre dans la maison ou dans la pièce.

Voilà pourquoi il est recommandé de placer les griffoirs artificiels dans des lieux bien visibles, même si ce n’est pas très beau…Sinon, il risque de le délaisser pour un support mieux mis en valeur dans la pièce.

Mais se faire les griffes, c’est aussi « prendre une posture » pour affirmer sa force et sa stature. Cette position permet au chat de se montrer dans toute sa longueur aux autres chats (ou même parfois aux humains). Un chat ne se fait pas les griffes de la même façon selon qu’il a un public ou qu’il est tout seul. S’il est en présence d’autres chats (inconnus surtout) ou s’il est contrarié par quelque chose, il peut se mettre à se faire les griffes avec beaucoup plus de vigueur qu’il ne le ferai d’ordinaire. Le but étant de se grandir au maximum et de paraître costaud. Les dégâts occasionnés sont d’autant plus visibles que le chat cherche à faire le plus de marques possible et surtout à montrer combien ses pattes et ses griffes sont puissantes. Ils les enfonce donc autant qu’il le peut dans le support.

C’est aussi pour se faire entendre !!!

En cette occasion, il fait d’ailleurs plus de bruit également : le but est d’impressionner un maximum. Il fera donc en sorte que cela ne passe pas inaperçu. Sur un tronc d’arbre évidemment, cela fait encore plus de bruit, mais sur un accoudoir de canapé, cela résonne aussi pas mal non plus, et ce n’est pas un hasard. Les observateurs avertis remarquerons que le chat ne manque pas de jeter un œil aux alentours pour voir si son public est réceptif.

Parfois, se faire les griffes est uniquement (un papier peint en plein jour). Le but n’est pas d’esquinter le support mais bien de se faire entendre et de – si possible – réveiller n moyen que le chat adopte pour attirer l’attention de ses maîtres par le bruit que cela occasionne. Il ne s’agit plus d’un marquage, mais bien d’un appel. Généralement, il se met à griffer divers supports lisses mais bruyant : les portes de la chambre, les pieds de tables, les tiroirs de meubles. (Mais le même phénomène se produit aussi avec le les propriétaires endormis pour obtenir au choix : de la nourriture, l’ouverture d’une porte, de l’attention, de l’activité, du jeu, des caresses etc. Cela se produit généralement la nuit ou au petit matin (entre 4 heures et 7 heures du matin). Le chat vient de se réveiller et ne trouve rien de mieux à faire pour assouvir ses désirs.

Et bien souvent, il obtient gain de cause, car rares sont les maître capables de rester de marbre fasse à un tel tapage. Que l’on s’énerve contre le chat, qu’on le punisse ou qu’on lui donne ce qu’il demande, la moindre de nos réactions lui fait de toute façon comprendre que cela marche : il obtient dans tous les cas une réponse, qu’elle soit positive ou négative, et cela le renforce dans l’idée que c’est un moyen efficace d’attirer notre attention. Voilà pourquoi fasse à un tel comportement, surtout s’il devient vraiment problématique, il faut tenir bon et ne jamais répondre à cet appel : pas un mot, pas un geste, pas un regard ne doivent être adressé au chat, (et surtout pas de temps en temps, ce serait pire !), et ce pendant au moins deux semaines pour faire perdre au chat de cette mauvaise habitude. Cependant, il faut savoir qu’un chat qui ressent un mal-être, et surtout qui manque d’activité en journée aura tendance a adopter ce comportement. Il faut donc sérieusement penser à lui offrir une compensation en journée pour pallier à ce malaise si l’on veut obtenir de bon résultats (un autre compagnon de jeu, plus d’activités par le jeu et moins de caresses, plus de sorties).

Choisir le bon griffoir

Souvent le chat a plusieurs endroits pour se faire les griffes : au moins un qui est bien visible et qui lui sert à communiquer et marquer son territoire, et un autre, moins visible, plutôt utilisé pour la détente.

Si l’on n’offre aucun support au chat pour qu’il puisse s’y faire les griffes, on aura rapidement la mauvaise surprise de le voir assouvir ce besoin sur des endroits que l’on voudrait garder impeccable. Autant prévoir le coup et offrir au chat un bon griffoir, correctement placé et agréable d’utilisation.

Pour être idéal, ce griffoir doit répondre aux besoins du chat : la matière dont il est fait doit être efficace pour retirer les griffes mortes. Le griffoir doit être placé de manière stratégique pour être facilement visible, assez grand pour que le chat puisse s’étendre sur toute sa longueur (ce peut être un paillasson).

Le support doit être suffisamment stable pour que le chat puisse y mettre toute sa force sans que cela ne bascule ou ne tombe (C’est souvent le cas malheureusement des arbres à chat de faible hauteur, qui n’ont aucun stabilité). Dans le cas contraire, il perdrait rapidement de son attrait pour le chat et donc de son utilité.

 Un tronçon d’arbre pour cela est idéal : c’est assez lourd pour rester immobile et c’est un support naturel dont l’odeur est agréable pour le chat.

http://www.mere-nature.com/

Votre chat n’urine pas au bon endroit ?


Si votre chat fait pipi ailleurs que dans sa litière, il est bon de savoir pour quelle raison. Il est peut-être possible de corriger ces mauvaises manières avec douceurs. Mais il faut se rappeler que cela ne sera peut-être acquis complétement, tout dépend de certains facteurs
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Votre chat n’urine pas au bon endroit ?

 

Crédits photo : Shutterstock

Votre chat urine sur votre canapé, votre tapis, vos meubles préférés… mais jamais dans sa litière.

La comportementaliste pour félins Marie-Hélène Bonnet a choisi de répondre à 5 de vos questions à ce sujet. Voici ses réponses :

« Quels sont les différents «pipis» du chat ? »

Il existe plusieurs types :

– Le marquage du chat entier, mâle ou femelle, même si le mâle marque plus fréquemment.

– Le marquage territorial peut aussi être fait par un chat neutre mais en surpopulation.

– Ensuite nous avons le pipi de stress, le plus courant. Quelque chose angoisse le chat, qui va uriner pour nous avertir de son mal être, et soulager son stress par sa propre odeur.

– Et enfin, le pipi de jalousie, qui sert de redirection à une frustration.

« Mon chat ne supporte plus d’aller dans sa litière. Pourquoi et que puis-je faire ? »

Il peut y avoir plusieurs raisons : votre chat a-t-il souffert de cystite, calculs, constipation ou diarrhée ? S’il assimile la litière à un lieu de douleurs, alors il fuit. Le substrat peut aussi être en cause ; essayez une autre marque ! Souvent, l’argile dépoussiérée est la plus appréciée. Evitez les litières parfumées qui peuvent gêner certains chats. Pour y remédier c’est au cas par cas !

« Mon chat est castré, fait ses besoins dehors, sa litière est propre mais quand il rentre, il urine partout. Pourquoi ? »

Là encore, il faut voir si le chat a eu un souci urinaire. A-t-il été habitué au bac à litière avant sa castration ? Le passé du chat peut être la cause du problème. Seule une thérapie adaptée au passif de votre chat pourra vous éclairer et vous aider à remédier au problème.

« Pourquoi mon chat urine-t-il uniquement sur des surfaces moelleuses/tissus (mes vêtements) alors que sa litière est propre ? »

On va devoir chercher dans la petite enfance de ce chat. Il s’agit sûrement d’un sevrage trop précoce, et donc un chaton qui urinait dans le panier comme tous les petits, et qui n’a jamais appris autrement. On peut également envisager d’autres pistes. Certaines odeurs de lessives (fleurs d’oranger par exemple) donne envie au chat d’uriner, de même pour la javel…

« Comment reprendre un chat qui n’urine pas au bon endroit et lui apprendre à être propre ? »

Surtout, ne le grondez pas ! Il comprendrait que vous lui demander de refaire plus souvent pipi à côté ! Ne l’isolez pas non plus. Si vous le prenez sur le fait, dépose-le dans son bac et parlez lui d’une voix rassurante. Si vous ne constatez les dégâts qu’après coup, il est trop tard, ne dites rien. Vous pouvez tenter d’éponger avec un papier absorbant que vous déposerez dans le bac, cela peut l’aider à y aller, mais ce n’est qu’une astuce, pas une solution.

En général, on estime qu’il faut 4 fois plus de temps pour résoudre définitivement un souci de pipi que la duralité du problème. Si votre chat urine à côté depuis 1 mois, il faudra donc 4 mois. S’il urine depuis 1 an… 4 ans ! Même si c’est souvent plus rapide, ce n’est pas définitivement acquis. Il faut se dire qu’un quart des pipis hors litière ne se résoudront pas, souvent parce que des mauvaises solutions ont été tentées et que le comportement s’est renforcé.

L’autre fait à prendre en considération, c’est la ritualisation. Ce qui est en premier lieu un signal de stress peut devenir un rituel dans une séquence journalière… et là c’est bien plus complexe. La ritualisation intervient au bout de 6 mois environ. Ne laissez pas traîner un souci de pipi hors litière, et ne tentez pas tous les conseils de forums, ni les produits ou diffuseurs qui aggravent tout !

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat

http://wamiz.com/

Le Saviez-vous ► Pourquoi les chiens grattent le sol après leurs besoins?


Les chiens comme les chats grattent le sol après leurs besoins, mais la raison de ce rituel n’a pas du tout la même signification pour le chien
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Pourquoi les chiens grattent le sol après leurs besoins?

 

Pourquoi les chiens grattent le sol après leurs besoins?

Le chien gratte ses pattes arrière sur le sol.Capture d’écran Gentside Découverte

Les propriétaires de chiens pourront en témoigner: le quotidien de leur fidèle compagnon est parsemé de petites manies. Aussi étranges soient-elles, celles-ci ont pourtant une explication logique et rationnelle qu’il convient de connaitre pour mieux respecter.

C’est le cas par exemple du rituel autour des besoins. Beaucoup d’entre vous auront peut-être remarqué que la plupart des chiens grattent le sol avec leurs pattes arrière après s’être soulagé. Ce comportement ne se limite d’ailleurs pas au gazon puisqu’on l’observe également sur des étendues de gravier et même sur les trottoirs en béton.

UN MOYEN DE MARQUER LE TERRITOIRE

En répétant systématiquement ce geste, le chien ne cherche pas à couvrir ses besoins, comme certains pourraient le penser. Contrairement au chat, celui-ci ne s’importe pas de les enfouir, au contraire. Les fèces et l’urine sont un moyen de marquer son passage et le geste instinctif qu’il fait avec ses pattes ne fait que renforcer ce marquage.

Tous les chiens possèdent en effet des glandes situées au niveau de leurs coussinets arrière. Lorsqu’ils frottent leurs pattes sur le sol, les animaux laissent non seulement une trace visuelle sous la forme de sillons dans le sol mais libèrent également des phéromones, substances chimiques qui agissent comme une sorte de signature olfactive.

De cette façon, le chien signale à ses congénères mais aussi aux autres animaux qu’il est passé par là.

UN COMPORTEMENT PRIMITIF

D’après les spécialistes, ce comportement pourrait remonter à une époque plus primitive où les loups et les chiens non domestiqués tentaient de mettre en garde les autres animaux et éventuels concurrents en laissant leur odeur pour marquer leur territoire.

Encore aujourd’hui, leurs descendants ont le sens de l’odorat extrêmement sensible. Le nez de nos compagnons à quatre pattes contient jusqu’à 300 récepteurs qui leur permet d’identifier tout ce qu’ils doivent savoir sur leur homologue simplement à partir de ces signaux olfactifs.

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Quand Minou marque son territoire


Le marquage des chats est une épreuve pour l’odorat quand ils urinent dans la maison. Il est mieux d’agir avant que l’odeur soit insupportable, mais avant tout il faut savoir si c’est bien un marquage de territoire ou une malpropreté
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Quand Minou marque son territoire

 

© shutterstock

Kathleen Michaud

 

Certains chats ont recours au marquage urinaire dans la maison pour délimiter leur territoire, au grand dam de leurs maîtres, qui ne savent pas comment leur faire perdre cette habitude pour le moins désagréable. Voici des solutions.

Chez le chat, le marquage urinaire est une manière de délimiter son territoire de chasse, donc de laisser sa trace afin que les autres chats sachent que l’endroit est occupé. Lorsqu’un autre félin sent cette odeur, il dépose la sienne par-dessus, et le cercle vicieux est entamé: on assiste alors à une surenchère de marquage.

Dans la maison, cela se traduit par des jets d’urine aspergés sur des surfaces verticales, comme les murs, le coin des meubles, mais aussi sur des objets divers laissés au sol, tels que des souliers.

Lorsqu’il marque son territoire, Minet pétrit le sol, ses pupilles se dilatent puis, le dos voûté, il oriente son derrière vers un endroit en particulier, lève sa queue frétillante et émet un petit jet d’urine, souvent en miaulant. La hauteur de la marque se situe généralement entre 25 et 50 cm du sol.

Après un certain temps, le marquage urinaire se fait aussi en position accroupie, et on constate alors un «rond de pipi» au sol. Ce comportement n’existe pas chez le chaton. Il s’observe à partir de la puberté, et il est plus courant chez le mâle que chez la femelle. Mais, si un tel comportement est normal chez les félins, il n’en demeure pas moins problématique lorsqu’il se fait dans la maison. Alors, comment le corrige-t-on?

Première étape: la stérilisation

Le marquage urinaire constitue aussi un comportement sexuel normal qui sert à attirer un partenaire du sexe opposé (l’urine dégage des hormones sexuelles). On peut réduire, voire même corriger le problème en stérilisant l’animal. Si cela est réalisé en bas âge, il y a plus de chances que le chat ne fasse pas de marquage urinaire par la suite.

«La plupart des mâles non castrés font du marquage urinaire, explique Daniel Filion, consultant en comportement félin chez Éduchateur. Et, comme la femelle peut aussi faire du marquage, il est préférable de la stériliser aussi», ajoute-t-il.

Toutefois, si notre chat était propre et qu’il se met à laisser des jets d’urine un peu partout dans la maison, il faut se questionner. Tout d’abord, il est possible qu’il souffre d’une maladie urinaire, qui peut être traitée par un vétérinaire.

Il peut également agir ainsi pour masquer des odeurs qui lui déplaisent, comme celles provenant d’un autre chat, d’un parfum, d’une litière, de souliers, etc.

Deuxième étape: éliminer les irritants

Si notre chat n’a pas de maladie, il faut trouver ce qui le dérange et le rend anxieux. Par exemple: si Minet fait du marquage parce qu’il voit d’autres chats passer à proximité de la maison, on peut éloigner les meubles des fenêtres ou fermer les rideaux ou les stores de manière à l’empêcher de regarder à l’extérieur.

On peut aussi retirer toute trace d’urine et son odeur à l’aide d’un produit à base d’enzymes, puis appliquer un répulsif, qui l’empêchera de revenir au même endroit.

«Il faut absolument enlever l’odeur. Si le marquage a toujours lieu au même endroit (sur le sofa ou le tapis, par exemple), il se peut qu’on soit obligé de s’en départir, car l’hormone de marquage y est trop bien imprégnée», précise Pierre Paré, spécialiste félin d’Éduchateur.

Marquage ou malpropreté?

Comme certains chats finissent par faire du marquage en position accroupie, il est parfois très difficile de faire la différence entre la malpropreté féline et le marquage urinaire.

«Le marquage se fait souvent dans une maison où il y a plusieurs chats, et il résulte d’un problème territorial. Ça peut aussi être entre un chat et un chien, ou encore, en réaction à des chats qui rôdent à l’extérieur. Si le marquage urinaire est causé par une lutte de hiérarchie entre les chats de la maison, il faut essayer de modifier la relation entre nos animaux.»

Comment? En changeant l’emplacement d’une litière, et en s’assurant d’avoir plus de bacs de litière que de chats.

Dans un cas de conflit territorial, il est bon d’offrir à ses chats des structures leur permettant de grimper, car les félins expriment leur hiérarchie en fonction de la hauteur à laquelle ils se trouvent.

«Un félin dominant est donc souvent juché plus haut que les autres», nous informe Pierre Paré. La présence d’un «arbre à chats» prévient les combats, les agressions et le marquage, qui est en soi une guerre de territoire passive.

«On peut aussi mettre de la nourriture là où urine le félin, car celui-ci ne fait pas ses besoins là où il mange. Autre truc: on couvre l’endroit qu’il souille fréquemment d’un plastique, car c’est une texture qui lui est peu agréable. Une autre solution? Mettre le bac de litière là où il faisait ses pipis, et ce, même si c’est en plein milieu du salon. On attend quelques jours, le temps qu’il réapprenne à utiliser son bac, puis on le déplace un peu chaque jour, jusqu’à l’endroit désiré»,

propose Daniel Filion.

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Le Saviez-Vous ► Symbolique : quelle importance a la signification d’un tatouage ?


Les tatouages existent depuis des millénaires, tantôt pour leur côté esthétique, d’autres pour des raisons thérapeutiques. Les tatouages ont eu aussi une ère religieuse qui ont permis une certaine protection ou encore donnait à la personne des pouvoirs soi-disant magiques. Et puis il y a eu le marquage des esclaves et des prisonniers ou encore un signe d’appartenance a une communauté, quoiqu’aujourd’hui, ce désir d’avoir un tatouage en signe d’appartenance à un groupe est toujours actif. Alors il reste, un symbole de sa propre histoire ou de ses propres goûts sans pour autant avoir une signification claire et qui sont plus élaborés qu’autrefois
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Symbolique : quelle importance a la signification d’un tatouage ?

 

Parmi toutes les questions qui entourent le thème du tatouage, il en est une qui revient en permanence : « Pourquoi ? ». La plupart du temps, la réponse sera un vague signe de la main qui peut se traduire par un : « Laisse-moi tranquille… ». Et pourtant, l’importance de la signification d’un tatouage n’a jamais cessé d’interpeler l’être humain.

Des études sociologiques, des thèses et des recueils spécialisés ont apporté des réponses partielles. Tout cela rappelle quasi la forme de ton tatouage, l’endroit où tu le situeras ou le prix que tu le paieras, sont des questions importantes, celle d’analyser sa signification est de loin la plus fondamentale d’entre elles.

Le tatouage, une signification religieuse ?

Longtemps, le tatouage a été associé à la religion. Le terme tatouage lui-même est sans équivoque. La première fois que ce mot fut utilisé dans la culture occidentale, c’était en 1772. On le doit au Dr Berchon qui traduisit le voyage du capitaine Cook dans les mers australes.

Le terme décrivait les dessins corporels que présentaient les populations locales. Le mot d’origine venait de deux mots différents : « ta » qu’on peut traduire par « dessin » et « atua » qui signifie « Dieu ».

À la même époque, les marins bretons se faisaient tatouer une croix dans le dos. La signification de ce tatouage est pourtant distante de l’hommage religieux. En effet, une loi interdisant de souiller une représentation religieuse, les marins se faisaient tatouer une croix qui les protégeait d’abord des coups de fouet que leurs maîtres leur infligeaient pour les punir de certaines fautes.Avec cette croix dans le dos, ce châtiment devenait impossible.

En Asie du Sud Est, certaines communautés bouddhistes se font tatouer des représentations sacrées. Ces tatouages qu’on retrouve surtout dans la culture khmère doivent être réalisés par des moines ; ils confèrent à la personne qui les porte, des pouvoirs magiques qui le protègent.

Notons qu’en Europe, le Pape Hadrien a fait interdire le tatouage à la fin des années 780. Ce n’est qu’avec le voyage de Cook et donc 1 000 ans plus tard, que le tatouage réapparut dans le monde catholique.

Le tatouage, l’appartenance à une communauté

Mais le tatouage est apparu bien avant le capitaine Cook ou le pape Hadrien. En réalité, Ötzi, l’homme préhistorique qui a été découvert en 1991 dans les Alpes italiennes, porte les plus anciens tatouages constatés en Europe.

Pour les spécialistes, la signification de ces tatouages est purement thérapeutique. Il s’agit de 57 traits qui ont été tracés en déposant un mélange végétal dans des incisions volontaires et qui devaient permettre de soigner Ötzi des différentes maladies qui le faisaient souffrir. C’était il y a près de 6 000 ans !

On retrouve des tatouages sur d’autres momies en Asie et sur d’autres continents. La signification de ces tatouages millénaires est à la fois thérapeutique et esthétique. Ils sont alors réservés à des castes dirigeantes. Ces tatouages sont généralement des formes simples aux lignes droites ou légèrement courbées qui schématisent des animaux ou des objets.

Plus tard, et en raison de leur caractère indélébile, les tatouages ont été utilisés pour marquer des prisonniers ou des esclaves. Dans ce cas, la forme de leur tatouage représentait une partie de leur vie : leur délit ou le signe distinctif de leur propriétaire.

La signification de ton tatouage

Mais tout cela fait partie d’époques qui sont bien loin de notre XXIe siècle. Les momies, les explorateurs, les prisonniers et les esclaves ne font sans doute pas partie des gens que tu fréquentes chaque jour. Alors quelle est la signification des tatouages aujourd’hui ?

Pour la plupart des sociologues, c’est le thème de l’appartenance à une communauté qui guide le choix des tatouages. On suit des modes, on fait un peu comme tout le monde de peur d’être isolé. Mais ce n’est pas toujours vrai.

Beaucoup de personnes se font un tatouage pour rendre un hommage à une personne qui compte ou qui a beaucoup compté dans leur vie.

C’est en tout cas le constat qu’a dressé Andrew McCarthy, un professeur américain de Sciences humaines du Massachusetts. Il a ainsi pu constater que le tatouage qui reprenait une phrase, celui qui représentait un tee-shirt, celui qui reproduisait un visage, rendait un immense hommage intemporel à des personnes adorées et disparues : un grand-père, un ami, une sœur…

Alors, il est sans doute ridicule de tenter de définir d’une manière définitive et universelle la signification d’un tatouage, car chaque être humain possède une histoire qui lui est propre. Un tatouage est souvent une façon de remplir une page.

Une seule page, discrète et puissante.

http://www.etatouage.fr

Le Saviez-Vous ► Le tatouage, toute une histoire


Le tatouage n’a pas toujours été une mode, une tendance. Il s’est retrouvé gravé sur la peau des gens pour différentes raisons, volontairement ou non. Aujourd’hui, cependant, ceux qui se font tatouer doivent faire appel a des professionnels reconnus pour éviter les mauvaises surprises autant par le dessin que pour la santé
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Le tatouage, toute une histoire

 

tatouage

Séance de tatouage rituel aux îles Samoa, en 1877.Photo : MARY EVANS/SIPA

À l’origine, le tatouage était un signe d’appartenance à un peuple. Popularisé par les populations marginales durant le XXème siècle, il est aujourd’hui devenu plus esthétique et touche beaucoup plus de monde.

 

Pratique universelle et ancestrale, le tatouage fait partie des coutumes de nombreux peuples. Les plus anciennes traces auraient été retrouvées sur un homme mort il y a plus de 5000 ans. Il arborait des petits traits parallèles, probablement pour leurs vertus considérées comme thérapeutiques.

Rite initiatique, signe d’identité ou marque protectrice chez les Celtes, les Japonais, les Egyptiens ou les Polynésiens, le tatouage avait presque fini par disparaître des traditions tribales au fil des siècles. Mais au XVIIIe siècle, il revient sur la peau des marins, inspirés par les coutumes tahitiennes découvertes dans le Pacifique par James Cook.

Le marquage des prisonniers

L’usage se propage alors en Occident et devient l’apanage des marginaux, notamment dans les prisons. Puis, peu à peu, les techniques ont évolué et la pratique s’est professionnalisée, permettant aux premières boutiques d’ouvrir à la fin du XIXe siècle. Mais le tatouage n’a pas toujours été choisi et fut parfois imposé en guise de punition.

Par exemple, dès l’Antiquité, les esclaves sont tatoués comme le bétail pour indiquer leur propriété. Cette pratique est d’ailleurs encouragée par le Code noir qui réglemente l’esclavage au XVIIIe siècle. Lors de la seconde guerre mondiale, ce sont les prisonniers du IIIe Reich, notamment les juifs, qui sont tatoués de force par des numéros permettant leur identification tout en appuyant leur déshumanisation.

Le phénomène « mauvais garçons »

En 1891, à New York, Samuel O’Reilly invente la première machine à tatouer électrique. Celle-ci fait souffler un vent de modernité sur la pratique du tatouage et le professionnalise un peu plus. En Europe, les premiers studios de tatouage ouvrent leurs portes au milieu du XXe siècle mais ne se généralisent qu’à partir des années 70. Ce sont alors les « mauvais garçons », bikers, rockers ou punks, qui sont touchés par le phénomène de la pigmentation de l’épiderme.

Autrement dit, une population marginale qui choisit d’en faire un signe de rébellion et de protestation. C’est au cours des années 90 que le tatouage devient finalement un phénomène de mode, revêtant une dimension plus esthétique. Les amateurs de décorations corporelles sont alors de plus en plus nombreux.

Une démarche artistique et populaire

Les boutiques se multiplient rapidement, passant par exemple de 15 boutiques en France au début des années 80 à plus de 2000 aujourd’hui. La popularisation de cette pratique a permis au matériel et aux techniques d’être considérablement améliorés. Les conditions d’hygiène sont aujourd’hui très encadrées par le code de la santé publique. Le tatouage devient plus sûr et plus sain. Le perfectionnement des graphismes et de la dimension artistique a fait évoluer les mœurs permettant à tout un chacun de se faire tatouer quasiment ce qu’il souhaite, transformant certains tatoués en véritable œuvre d’art.

Au fil des siècles, le tatouage est devenu tendance. Si sa pratique et sa symbolique ont considérablement évolué, la raison pour laquelle on choisit d’être tatoué reste sensiblement la même : se démarquer par une démarche artistique.

http://www.metronews.fr/