Oui, nous vivons dans une culture du viol


Une opinion d’une sexologue sur le viol, les agressions sexuelles, les viols collectifs qu’après se retrouve sur Internet, l’intimidation, les insultes face aux victimes qui certaines, ont choisi d’en finir en se suicidant. Alors qu’on parle de respect face aux femmes, la mentalité ne semble pas vraiment changée. Non, ce n’est pas tous les hommes qui pensent que les femmes, les adolescentes, les petites filles sont des objets a satisfaire leurs pulsions, heureusement mais, il semble que cela n’est pas suffisant … Pourquoi qu’on traite de pute une femme alors que des hommes ont plusieurs conquêtes sans avenir a leur actif, comment doit-on les traité ?
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Oui, nous vivons dans une culture du viol

Rehtaeh Parsons

Jocelyne Robert

Auteure, sexologue et sexosophe

Huit des mille raisons pour écrire ce texte…

Pendant un an et demi, elle a subi de l’intimidation, s’est faite traiter de salope et de pute sur internet, a revécu en boucle via le web, le viol collectif ( quatre garçons) dont elle avait été victime. Pendant un an et demi, elle a échoué à obtenir l’aide et le support de la collectivité et des autorités, aide dont elle avait un besoin vital .

Je l’écris aussi en pensant Amanda Todds cette jeune fille qui s’est elle aussi enlevé la vie l’an dernier, à 15 ans, n’en pouvant plus de voir ses seins se promener sur le web, servant d’avatar à un salopard.

Je l’écris en pensant à Marjorie Raymond cette adolescente, morte en 2011 d’avoir subi trop d’intimidation…

Je l’écris en pensant à cette adolescente de 16 ans violée par de six ou sept hommes lors d’une fête à l’est de Vancouver. Son agression a été immortalisée en vidéo et photos prises dans le champ où la jeune fille avait été traînée, et ont elles aussi été diffusées sur le web.

Je l’écris en pensant à cette jeune fille de 14 ans, sauvagement battue, violée et laissée pour morte dans les eaux glaciales du fleuve, à Sainte-Catherine , il y a une dizaine d’années. Dans un reportage sur ce drame, diffusé sur Radio-Canada, son principal agresseur (18 ans) avait dit, substantiellement, qu’il croyait que « les filles aimaient se faire agresser comme dans les films… » alors que l’autre évoquait que, « comme elle s’était déjà laissée embrasser, ça voulait dire que c’était ok de la violer»

Je l’écris en pensant à la fille d’une amie qui, à 14 ans, a accepté, pour faire plaisir à son amoureux de partager un moment d’intimité à trois, avec lui et une copine. Le tout avait été filmé à son insu et quelques mois plus tard, après la rupture, l’ex fit parvenir les images de ces scènes aux parents de l’adolescente puis les étala sur le web. Cinq ans plus tard, malgré l’aide et le soutien indéfectibles de sa famille, elle ne s’en est pas remise, a décroché de l’école, et surmonte tant bien que mal ses idées fortement dépressives.

Je l’écris en pensant à une ado que j’ai aidée alors que je travaillais auprès de jeunes en difficulté. Elle avait subi un viol collectif ( une dizaine de gars), en plein jour, dans le gymnase de son école d’une région montréalaise. Parce qu’elle était belle, sexy, pulpeuse, il fallut surtout l’aider à surmonter sa haine d’elle-même, sa culpabilité, son sentiment de responsabilité…

Je l’écris en pensant à toutes ces filles et femmes, celles que j’ai croisées comme celles que je ne connais pas; celles qui ont porté plainte pour agression sexuelle et celles, bien plus nombreuses, qui ne l’ont pas fait; celles dont personne ne parle, dont personne n’a envie d’entendre le récit…

J’affirme que nous vivons dans une culture du viol et de la violence sexuelle parce que :

  • Moins de la moitié des agressions sexuelles sont rapportées
  • Seulement 3% des hommes et garçons qui commettent des agressions sexuelles passent ne serait-ce qu’un jour en prison (ÉU)
  • Le GHB (drogue du viol) est en nette hausse et propension sur les campus et dans les bars. Les signalements à cet égard ont doublé durant les derniers mois et ce, malgré que les traces de cette substance s’effacent après quelques heures dans l’organisme
  • La popularité du GHB montre bien que le viol ne survient pas « spontanément » comme le prétendent certains et qu’il est, est au contraire, planifié et organisé
  • Le nombre d’agressions sexuelles signalées n’a pas diminué sur les campus collégiaux et universitaires au cours des 20 dernières années (ÉU)

 

  • L’hostilité prévaut encore bien souvent à l’égard des victimes et les justificatifs abondent du côté des agresseurs

  • Il y aurait 2 à 8% de faux signalements d’agressions sexuelles sur les campus alors les étudiants pensent que 50 % des plaintes pour viol sont fausses (ÉU)

  • La plupart des images et scènes sexuelles en libre circulation, et surtout dans la pornographie sur Internet, mettent en scène des femmes et jeunes filles qui subissent cette violence et semblent s’en délecter ( agressions, agressions de groupe… ) ou « au mieux », qui sont des choses, objets sexuels instrumentalisés

  • C’est à ces images que les enfants et les adolescents se réfèrent, à un âge où ils ont aussi malléables que de la cire chaude, pour assouvir leur légitime curiosité sexuelle

  • C’est à ces modèles d’hommes et de femmes qu’ils s’identifient et c’est à partir de ces images et messages qu’ils construisent leur personnalité érotique et qu’ils consolident leur perception de ce qu’est être un vrai homme et agir comme tel, ou être une vraie femme et « subir » comme tel

  • Il se vend sur Amazon des jeux « simulateurs de viol »

  • De plus en plus de firmes et marques ( esthétique, vêtements, parfum, coiffure, chaussures) mettent en scène des scénarios publicitaires, à peine voilés, d’agression sexuelle

  • La violence et l’exploitation sexuelles sont devenues des dispositifs « naturels » de la culture pop. Elles sont banalisées, voire érotisées dans la chanson et les clips et on badine à leur égard dans des sitcoms…

  • Le viol collectif est en nette augmentation partout dans le monde et ce, pas juste en Inde ou dans de lointaines contrées en guerre
  • Ce matin, comme presque chaque jour, j’ai lu sur Facebook que celle-ci « est une pute car elle couché » et ensuite, que celle-là « est aussi une pute car elle a refusé de coucher »

  • D’ignares ou imbéciles personnages politiques disent « que des femmes ne peuvent être enceintes suite à un viol… » alors que 32 000 femmes sont, chaque année, enceintes de leur agresseurs (ÉU)

  • La planète féminine nourrit en ce moment son imaginaire érotique dans un livre à méga succès, 50 shades of grey, sorte de remake porno combiné de Cendrillon, La belle au bois dormant et Blanche-Neige dans lequel «he is the master and she is the slave»…
  • Cesserons-nous de nous aveugler?

    Quand cesserons-nous de nous raconter que la violence sexuelle est anecdotique ? Sur quel ton faut-il interpeller nos décideurs, nos politiques et les différents acteurs de notre communauté, non pas pour que les lois soient plus coercitives et plus punitives mais pour que soient mis en place de vrais programmes de prévention et d’éducation à la dignité humaine et sexuelle ?

    Il n’y avait qu’un seul programme, au menu scolaire, qui visait à développer la fierté et la dignité, la réciprocité et la compréhension de la notion de consentement, de respect et de pleine et vraie liberté sexuelle. À l’heure où nos jeunes avaient, plus que jamais, besoin d’images, d’un message et d’un discours qui viennent rivaliser avec le message ambiant, pourri et avilissant, il a été sacrifié.

    Finirons-nous par comprendre que l’éducation sexuelle à l’école ne vise pas strictement à apprendre aux jeunes à enfiler un préservatif ou à utiliser un moyen de contraception ? Que sa finalité première est de développer l’estime et le respect de soi et d’autrui, comme fille ou comme garçon ?

    À part nous indigner, ponctuellement, quand un drame comme celui de Rehtaeh nous ébranle et fait le tour de la planète, que faisons-nous, concrètement, pour annihiler cette croyance plus ou moins consciente, virale chez certains, à l’effet qu’une fille est un mouchoir tiré au hasard, dans lequel un gars peut se secouer, et le jeter ensuite dans la poubelle intersidérale ?

    À quand des publicités, bien orchestrées, pour dénoncer cette culture du viol et de la violence sexuelle comme on le fait pour contrer l’homophobie ?

    À quand le retour à l’école d’une éducation à la sexualité, à l’affectivité et à la dignité humaine ?

    À quand une réelle concertation des différents acteurs et décideurs ( instances politique, culturelle, sociale, éducative, santé, famille etc) de notre société?

    Attendrons-nous que chacune de nos maisons compte une adolescente victime d’intimidation, victime de violence sexuelle, victime d’un viol collectif diffusé sur le web, suicidaire (ou pire encore…) pour réagir, pour proposer une réponse limpide et structurée à cette misère humaine, identitaire et sociale?

    Je suis certaine que les jeunes se jetteraient sur un modèle rival de comportement sexuel, joyeux et érotique, comme des prisonniers sur une fenêtre ouverte. Si seulement nous osions le leur proposer…

    http://quebec.huffingtonpost.ca

 

Lise Théberge poursuit son combat contre l’intimidation


Peut-être qu’à force d’en parler qu’on finira par agir car il est plus que temps. Voici une mère qui a perdu son fils quand il a voulu défendre quelqu’un a cause de l’intimidation, de la violence … Celui qui a porter son coup fatal même s’il s’est reconnu coupable a été relâché ,. c’est quoi le message qu’on lance dans les cas d’intimidation ? Il est important d’en parler dès le jeune âge qu’il faut dénoncer
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Lise Théberge poursuit son combat contre l’intimidation

 

Mort de son fils - Lise Théberge poursuit son combat contre l’intimidation

Lise Théberge rencontre des élèves, de la maternelle au secondaire.

© Brigitte Dubé / Agence QMI

TROIS-PISTOLES – Lise Théberge, la mère du jeune Jean-Benoit Beaulieu, décédé après avoir reçu un coup de poing le 25 avril 2007, à la Polyvalente de Trois-Pistoles, poursuit son combat contre l’intimidation.

«Oui, c’est de vos affaires, dit-elle aux jeunes qui assistent à ses conférences. Vous êtes les mieux placés pour lutter contre ce fléau.»

Mme Théberge a instauré une tradition pour commémorer le jour de la mort de son fils, qui a été emporté à la suite d’une hémorragie cérébrale. Chaque année, le 25 avril, c’est la journée «Portez du blanc».

Après sa rencontre avec des élèves de la Polyvalente de Matane, récemment, elle a constaté que sa conférence a pu faire une différence.

«J’ai appris que les intervenants ont reçu plusieurs dénonciations à la suite de mon passage, a-t-elle dit. Ce qu’il faut, c’est que ça ne soit plus considéré comme normal. Les jeunes, les adultes, tous ceux qui sont témoins d’intimidation ne doivent plus jamais tolérer ça. Ce qui est arrivé à Marjorie Raymond, de Sainte-Anne-des-Monts, est horrible. Il faut que ça cesse.»

Lise Théberge rencontre des élèves, de la maternelle au secondaire. Elle tente de leur faire réaliser qu’on peut être un intimidateur sans même s’en rendre compte.

«Et ça commence jeune, a-t-elle indiqué. Les enfants devraient être sensibilisés plus tôt. Lancer des moqueries juste pour le “fun”, regarder de travers, parler dans le dos, ça se voit tous les jours, mais c’est de l’intimidation. Certains vont plus loin et planifient leurs actions. Ils poussent la méchanceté jusqu’à rabaisser leur victime devant tout le monde et incitent d’autres jeunes à l’exclure complètement.»

Mme Théberge ajoute que les jeunes se déculpabilisent en disant qu’ils ont «juste achalé une personne une fois. […] Il faut voir que du côté de la personne intimidée, c’était peut-être la dixième, la vingtième fois».

Et c’est sans parler de la cyberintimidation. «C’est affreux ce que les jeunes se disent sur Facebook et autres réseaux sociaux», a-t-elle poursuivi.

«Le jour de sa mort, Jean-Benoit est intervenu pour défendre le plus petit de ses amis dans une altercation», a relaté Lise Théberge aux jeunes de la Polyvalente de Matane, précisant qu’il est parfois difficile de savoir qui est l’intimidé et qui intimide.

En s’interposant dans cette foire d’empoigne, il a malheureusement trouvé la mort. Le jeune qui lui a asséné le coup de poing fatal a d’abord été reconnu coupable d’homicide involontaire, puis acquitté en appel.

http://fr.canoe.ca

Manifestation contre l’intimidation La direction ne soutient pas les élèves


L’école oblige un code vestimentaires qui est en fait un t-shirt pareil pour tous, pour éviter des certains a mettre des gilets a caractère agressif et sûrement d’autres raisons .. Par contre je trouve stupide qu’en hiver ils ne peuvent pas mettre un gilet a bouton ou une chemise Ils doivent absolument le mettre en dessous du t-shirt .. Ceci dit … Je déplore quand même que cette action pacifique aient été démantelé car pour un jeune c’est de prendre position sur une situation qui en sont les premiers acteurs Leur t-shirt n’a rien d’agressif, rien de provoquant et donne seulement le ton que l’intimidation c’est assez
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Manifestation contre l’intimidation

La direction ne soutient pas les élèves

La direction ne soutient pas les élèves

Crédit photo : TVA Nouvelles

TVA Nouvelles

À Gatineau, des élèves qui souhaitaient faire passer un message contre l’intimidation à l’école n’ont pas reçu l’appui de la direction de l’établissement qu’ils fréquentent et certains ont même dû quitter les lieux
.

(photo: TVA Nouvelles)

Ces adolescents portaient des chandails sur lesquels ils avaient inscrit: «Non à l’intimidation» et «Non à la violence verbale et physique». Les jeunes ont voulu à travers cette action, dénoncer l’intimidation, à la suite du suicide de Marjorie Raymond lundi dernier, elle-même victime d’intimidation.

(photo: TVA Nouvelles)

La direction de l’école secondaire du Versant, situé dans le secteur Gatineau, n’a pas cautionné le fait que les élèves dérogent du code vestimentaire qui y prévaut, malgré la bonne volonté de ceux-ci.

La direction leur a demandé de respecter le code vestimentaire, à défaut de quoi ils devraient quitter le terrain de l’école, ce que trois élèves ont fait.

(photo: TVA Nouvelles)

Ils se sont absentés de l’école pour la journée en guise de protestation à l’égard de la décision de la direction.

La Commission scolaire des Draveurs, dont fait partie l’école secondaire du Versant, soutient qu’elle prend l’intimidation au sérieux, mais dit vouloir contrôler ce genre de manifestations spontanées

http://tvanouvelles.ca

Lettre d’adieu de Marjorie Raymond


Ceux qui pensent que les parents sont en cause, Marjorie a voulu avant de partir dénoncer certaines accusations qui pourraient être porter contre sa mère
Le suicide n’est pas une solution, mais la solution pour le mal d’être est malheureusement tabou tout comme l’intimidation …
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Lettre d’adieu de Marjorie Raymond

Lettre d'adieu de Marjorie Raymond

Marjorie Raymond

Photo tirée de Facebook

Le Soleil

Marjorie Raymond, 15 ans, s’est pendue dans le garage situé à côté de la maison familiale. C’est sa mère qui a fait la macabre découverte, alors qu’elle était en présence de son autre fille de cinq ans, Destiny. L’adolescente avait pris soin d’écrire une lettre de trois pages visant à expliquer son geste.

Chère maman! Je suis énormément désolée de ce que j’ai fait et sache que c’est loin d’être ta faute.

Au contraire, je te ferai du mal sans le vouloir. Tu es la meilleure maman au monde. C’est juste que la vie, je n’en peux plus. Montre cette lettre aux gens qui vont te blâmer! AVIS À TOUS : Chantal Larose est une personne exceptionnelle et une mère formidable!

Je ne t’aurais échangée pour rien au monde!

Maman, je vais veiller sur toi. À chaque seconde qui va passer, je vais être près de toi pour te soutenir. En d’autres mots, je vais être ton ange gardien pour toujours. Je t’adoreeeeeeeeeeee.

Je ne veux pas que tu aies de la peine. Je crois que ma place est en haut.

Je ne méritais pas d’être entourée par des trésors comme toi. Je m’en veux tellement de t’avoir donné la vie dure…

Je dis fuck le proverbe qui dit "loin des yeux, loin du coeur!" Tu ne me verras plus, mais je serai là à chaque instant. Excuse-moi, maman, vous allez tous me manquer! Dis-toi que j’ai eu du mal à quitter ce monde, car je ne peux pas m’imaginer de ne pas vous côtoyer, toi, Greg et Destou. Mais, au moins, je pars pour un monde meilleur.

Ne fais surtout pas de connerie. Continue de nous aimer, nous, tes trois enfants, de prendre soin d’eux et surtout de toi.

Tu mérites tout l’or du monde. Au plaisir de te revoir en haut. Je vais t’attendre avec papi Yves à mes côtés et sache que lorsque tu te sentiras observée ou touchée, c’est moi qui te sers dans mes bras de toutes mes forces.

Je t’aime à l’infini. Aucun mot ne peut te décrire.

Greg, mon cher frère, occupe-toi de maman comme une prune. Ça va me manquer de m’obstiner. Je t’adore même si toi ça laisse à désirer.

Prends soin de toi! Et aide notre précieuse maman.

Destiny, mon petit chaton, tu ne comprendras pas ce qui s’est passé. Et je ne veux pas non plus. Continue de bien grandir, tu es mon petit amour! Je vais suivre ton parcours, parce que je ne veux pas que tu prennes les mêmes chemins que moi!

Maintenant je suis avec ton papa! Je t’aime.

Papa, je ne sais pas quoi te dire à part que tu es quelqu’un de bien et même si on ne se voyait pas souvent, tu comptais beaucoup à mes yeux.

Vous êtes tous dans mon coeur! Et je vais le répéter! Ce n’est pas la faute à ma superbe de maman!

C’est la faute de la vie et des gens jaloux, qui veulent seulement gâcher le bonheur des autres.

J’espère que vous allez me pardonner.

Je vous AIME et je vais veiller sur chacun de vous.

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Intimidation ►Les services d’aide débordés d’appels


C’est comme si les québécois se sont réveillée un matin pour s’apercevoir que l’intimidation prend des proportions désastreuses. Pourtant, ce n’est pas la première fois que ces comportements provoquent des suicides chez nos jeunes mais cette semaine c’est comme la goutte qui a fait débordé le vase On ne veut plus que nos jeunes soient intimidés … les parents qui ont vent que leur enfants sont des intimidateurs doivent réagir et ne pas penser que leur enfants sont des anges .. Car on ne pourra pas atteindre la tolérance zéro si les écoles, les parents (les victimes et agresseurs) soient conscient et que nos jeunes soient en confiance de dénoncer tout actes d’intimidations
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Intimidation ►Les services d’aide débordés d’appels

Intimidation - Les services d'aide débordés d'appels

Marjorie Raymond

© Courtoisie

MONTRÉAL – Le suicide de la jeune Marjorie Raymond, victime d’intimidation à l’école, a suscité encore des réactions jeudi.

Les centres d’aide sont débordés d’appels d’élèves ou de parents d’élèves victimes d’intimidation, tout comme d’ailleurs la Fondation Jasmin Roy qui lutte contre l’intimidation et la violence en milieu scolaire.

«Ça n’a pas dérougi depuis la malheureuse nouvelle du suicide de Marjorie, a dit Cédric Beauregard, directeur général de la Fondation. Ça a eu des conséquences. Ça a fait boule de neige, en fait, vers d’autres enfants et d’autres parents qui vivent sensiblement la même chose qu’ont vécue Marjorie et sa mère.»

La Fondation redirige ces personnes qui appellent vers des organismes qui ont développé une expertise dans le traitement d’appels de détresse, comme Tel-Jeunes, Jeunesse J’écoute, LigneParents, Suicide-action ou Gai-écoute.

Briser le silence

Cela dit, tant à la Fondation Jasmin Roy que chez d’autres organismes, on déconseille aux parents de retirer de l’école leurs enfants qui seraient victimes d’intimidation. Cela équivaudrait, dit-on, à pénaliser encore les enfants.

On suggère plutôt aux parents d’établir un dialogue avec les autorités scolaires pour trouver des solutions.

Également, on conseille aux parents de faire un suivi serré des pages Facebook de leurs enfants et d’enregistrer les messages qui seraient assimilables à de l’intimidation.

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Le torchon brûle concernant une présumée intimidatrice


Je sais que je met beaucoup de billet sur l’intimidation, mais je trouve important qu’on soit concerné en temps qu’adulte qu’on ai ou non des enfants d’âge scolaire et que si nous sommes témoins il faut réagir ..que ce soit au Québec, en France ou ailleurs  Ceci dit, comme ailleurs le suicide de Marjorie a beaucoup été médiatisé et cela a entrainée des propos que personnellement je juge indésirable. L’intimidatrice est intimidé a son tour et si nous prônons la tolérance zéro cela est inadmissible
Ce n’est pas une facon d’agir car la violence physique ou verbale entraine la violence …
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Le torchon brûle concernant une présumée intimidatrice

Facebook | Suicide de Marjorie Raymond - Le torchon brûle concernant une présumée intimidatrice

Marjorie Raymond s’est suicidée le lundi 28 novembre.

©Courtoisie

Agence QMI

MONTRÉAL – Le suicide de Marjorie Raymond n’a pas fini de faire jaser sur les médias sociaux. Après la parution du nom d’une présumée intimidatrice sur les médias sociaux, une page Facebook voulant défendre cette jeune fille a été mise en ligne mercredi soir.

Cette page a été supprimée rapidement, dès jeudi après-midi. Mais, avant de disparaître, il a été possible d’y recueillir quelques conversations qui s’y déroulaient.

La majorité des commentaires laissés sur la page étaient très virulents envers la jeune intimidatrice. Les commentaires qui prenaient sa défense étaient peu nombreux et ont créé encore plus de commentaires critiques. D’autres personnes ont tenté de jouer les médiateurs en essayant de ramener certaines personnes à la raison.

Voici quelques commentaires tirés de la page :

– Quels genres de parents peuvent engendrer des jeunes aussi MALSAINS pour les autres ???

– Ben oui let’s go ! Faisons des pages : une pensée pour les pédophiles, une pensée pour les voleurs, une pensée pour les assassins! C’est ridicule je suis déçue de notre société!

– Une chance que t’a pas intimidé ma fille, crois-moi. Elle devrait venir te hanter le reste de tes jours.

– T’es rien qu’une pétasse conasse blondasse !

– Quand tu sèmes le vent , tu récoltes la tempête !

– Wow bravo, prendre la défense de quelqu’un en intimidant la personne responsable…what the f…?

– Je crois que la page n’est pas bien présentée, en effet. Mais cela n’excuse en rien tous les messages de haine de ceux qui, quelques instants plus tôt, dénoncent haut et fort l’intimidation.

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Suicide de Marjorie Raymond Émoi sur les médias sociaux


Depuis l’annonce du suicide de Marjorie Raymond, des réactions ont suivi pour exprimer l’indignation,  dans certains cas par contre, ca été a l’extrême comme proposer un suicide collectif en hommage de Marjorie
La personne qui a causé l’intimidation a été pour quelques heures affiché et intimidé a son tour .. Sans vouloir qu’elle connaissent le même sort, j’espère qu’elle a pu ressentir ce que Marjorie a pu vivre ainsi que tous ceux qui ceux qui intimide les autres .. Est-ce que ce malheureux événement va être assez fort pour qu’enfin il y ai des gestes concret pour que soit appliqué la tolérance zéro a l’intimidation ?
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Suicide de Marjorie Raymond

Émoi sur les médias sociaux

Émoi sur les médias sociaux

Crédit photo : Gracieuseté

Par Roch Courcy | Agence QMI

L’annonce du suicide de la jeune Marjorie Raymond a causé tout un émoi sur les médias sociaux. Des centaines de tweets à ce sujet ont été lancés mercredi, et le nombre n’a cessé d’augmenter au fur et à mesure de la journée.

Il suffisait de faire une simple recherche sur Twitter avec les termes «Marjorie» et «Raymond» pour s’en rendre compte. La plupart des tweets passent de l’indignation à l’incrédulité face à ce sujet délicat.

Selon le site internet Trendsmap, le terme «Raymond» a été recensé comme une tendance dès minuit durant la nuit du 29 au 30 novembre 2011. Une page Facebook en hommage à Marjorie revendique plus de 5000 adeptes. Un événement créé sur Facebook rassemble aussi près de 18 000 personnes.

Photo d’une adolescente intimidatrice

Mercredi matin, peu avant 9h, un utilisateur de Twitter a trouvé le statut Facebook d’une jeune fille qui avait intimidé Marjorie Raymond. Il a pris une capture d’écran du statut et l’a ensuite envoyé sur Twitter.

Avant d’être supprimée peu avant mercredi midi, la photo a été visionnée plus de 12 000 fois. Un peu plus tard, le nom de l’utilisateur (qui a mis la photo du statut en ligne), ainsi que les termes «bullying» (intimidation en anglais), «intimidation» et «bouleversé» sont aussi devenus des tendances Twitter à Montréal.

Dans la capture d’écran, on pouvait facilement voir le nom de la jeune intimidatrice. Puisque le statut de la jeune fille est public, il a été facile, pour les utilisateurs Facebook, d’aller commenter et de le partager.

Publié le 1er novembre dernier, il est encore en ligne et fait l’objet de commentaires virulents depuis mercredi matin. Environ 120 commentaires ont été écrits et il a été partagé près de 730 fois sur Facebook. La jeune intimidatrice devient, en quelque sorte, elle aussi une victime d’intimidation.

Toujours en lien avec le suicide de Marjorie Raymond, une page Facebook cause aussi une vive réaction sur les médias sociaux. La page nommée «Organiser un suicide collectif géant en l’hommage de Marjorie Raymond» est l’objet de critiques. Chaque statut publié entraîne environ une cinquantaine de commentaires, et ce, même si la page compte environ 40 adeptes.

Mercredi matin, le journaliste techno, Dominic Arpin, comptant des milliers d’abonnés sur Facebook et Twitter, a publié sur son site Internet, la vidéo «Losers» qui vise à sensibiliser la population et les jeunes face à l’intimidation. La vidéo, amplement partagée, est souvent accompagnée par un commentaire qui invite tout le monde à dénoncer l’intimidation.

Toutes ces réactions prouvent que le suicide de Marjorie Raymond ne laisse personne indifférent et, à l’ère des médias sociaux, on se rend compte que les responsables d’un acte répréhensible comme l’intimidation peuvent rapidement être pointés du doigt.

http://tvanouvelles.ca

Sainte-Anne-des-Monts L’intimidation pousse une ado au suicide


C’est sidérant de voir le mal de l’être d’une élève qui a subit de l’intimidation a choisi le suicide … La mère n’a pu avoir l’aide pour sa fille, a part quelques suspensions .. l’intimidation n’a pas été pris au sérieux .. Alors ceux qui lui ont fait la vie dure .. j’espère qu’ils en auront les remords de leur imbécilité du désespoirs de cette jeune fille
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Sainte-Anne-des-Monts  ►L’intimidation pousse une ado au suicide

Sainte-Anne-des-Monts - L'intimidation pousse une ado au suicide

© Agence QMI / Archives

SAINTE-ANNE-DES-MONTS – Une adolescente de 15 ans victime d’intimidation dans son école secondaire en Gaspésie, a mis fin à ses jours, lundi. Elle avait laissé une lettre d’adieu.

Marjorie Raymond fréquentait l’école Gabrielle-Le-Courtois, à Sainte-Anne-des-Monts. Ses parents avaient quitté Granby il y a trois ans pour emménager dans la région et son intégration au secondaire avait été difficile. Dès les premiers jours en première secondaire, elle avait été victime d’intimidation physique et verbale. Et ça ne s’est jamais arrêté, au point que c’était devenu invivable pour la jeune fille.

Marjorie répétait souvent à ses parents qu’elle était à bout, incapable de poursuivre ses cours, craignant toujours le prochain incident.

Sa mère, Chantale, qui s’est confiée mardi à Mon Topo, a raconté qu’elle était allée parler à plusieurs reprises avec la direction de l’école, mais à part de courtes suspensions pour certains élèves, rien n’a arrêté le calvaire de Marjorie.

«Je lui avais promis de l’envoyer à l’école des adultes à 16 ans, mais elle n’a pas été capable d’attendre», a confié sa mère, qui estime que la situation de sa fille a été prise à la légère. «Ce n’était pas juste des guéguerres de filles», a-t-elle justifié.

La commission scolaire des Chic-chocs n’a pas voulu faire de commentaire à la suite du suicide de Marjorie, mais elle a confirmé qu’une cellule de crise a été mise sur pied et que des intervenants seront présents pour aider les jeunes et le personnel. La Sûreté du Québec a confirmé que l’intimidation aurait pu contribuer au suicide de Marjorie.

Lettre poignante

Marjorie s’est suicidée lundi, laissant une lettre de trois pages où elle explique pourquoi ses années d’intimidation sont à la base de son suicide. Elle y demande aussi pardon à ses parents:

«Maman, je suis désolée de ce que j’ai fait. Tu es la meilleure maman au monde. Je vais être ton ange gardien. Ma place est en haut.»

«J’ai de la misère à quitter ce monde, mais je pense que ce sera pour un monde meilleur», a-t-elle écrit, ajoutant «c’est la faute de la vie, des gens jaloux qui veulent gâcher notre bonheur».

Déjà plus de 600 personnes suivaient la page Facebook «Une pensée pour Marjorie Raymond», mardi soir. Plusieurs y ont exprimé leur sympathie et leur désolation que l’intimidation ait pu pousser Marjorie à s’enlever la vie.

«Voilà où apporte l’intimidation… Je souhaite que CELLES et CEUX qui ont fait tout ça réfléchiront à leurs gestes et paroles. Je souhaite à la famille et aux proches de Marjorie mes plus sincères condoléances… triste », écrit par exemple une internaute, Annie Pelletier.

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