Produire du pétrole grâce à l’océan


Pour le moment, ce n’est qu’expérimental et la production est très faible. Mais, s’ils réussissent a produire du pétrole, va t’on voir encore l’environnement chamboulée pour le pire ou avec un peu de chance pour le mieux avec ce genre de procédé ainsi diminuer l’exploitation du pétrole ?
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Produire du pétrole grâce à l’océan

 

Le destroyer Truxtun de la marine américaine

Le destroyer Truxtun de la marine américaine Photo :  Stringer . / Reuters

Des chercheurs de la marine américaine ont réussi à transformer de l’eau de mer en carburant, en partant de l’idée que les hydrocarbures, dont fait partie le pétrole, sont composés de carbone et d’hydrogène, présents en grande quantité dans l’eau de mer.

En capturant le dioxyde de carbone (CO2) et l’hydrogène contenus dans l’océan, les scientifiques sont arrivés à produire un kérosène de synthèse utilisable dans les moteurs de navires ou d’avions.

Après neuf ans de travail sur le sujet, les chercheurs du Naval Research Laboratory (NRL) ont démontré la viabilité du concept en parvenant à faire voler un modèle réduit d’avion avec ce type de carburant.

Ils ont ainsi capturé par un processus d’électrolyse l’hydrogène et le CO2 de l’eau de mer pour ensuite les liquéfier et les transformer en hydrocarbures. Notons que la concentration de CO2 de l’océan est 140 fois plus importante que celle de l’air.

Le carburant provenant de l’eau de mer a sensiblement la même apparence et la même odeur qu’un kérosène conventionnel, selon les chercheurs. De plus, il est directement utilisable dans les moteurs de navires et d’avions actuels, il ne nécessite donc pas de mettre au point de nouveaux moteurs.

Pour le moment, la production de ce carburant ne s’effectue pour l’instant qu’en petites quantités en laboratoire. Avant d’en produire en quantité industrielle, le NRL, en partenariat avec plusieurs universités, veut améliorer encore la quantité de CO2 et d’hydrogène capturés dans l’eau de mer pour améliorer l’efficacité du produit.

À terme, la marine souhaite que les navires de guerre américains soient en mesure de produire à bord leur propre carburant, ce qui, estime-t-elle, ne devrait pas être possible avant au moins 10 ans.

Pour le moment, les États-Unis disposent d’une flotte de 15 pétroliers-ravitailleurs militaires. Seuls les porte-avions sont dotés d’une propulsion nucléaire. Tous les autres navires doivent fréquemment abandonner leur mission pendant quelques heures pour naviguer en parallèle avec les pétroliers le temps de faire le plein, une opération délicate, surtout par gros temps.

La possibilité de produire son propre carburant pourrait aussi faire économiser des millions de dollars au Département de la Défense américain, puisqu’on croit que la transformation d’eau de mer en kérosène pourrait coûter entre 3 et 6 dollars par gallon (3,8 litres).

En 2011, la Navy a consommé près de deux millions de tonnes de carburant.

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Le Saviez-Vous ► Expression : Branle-bas (de combat)


Le branle combat tout le monde connait quand tout d’un coup c’est l’agitation, l’urgence d’agir et tout ce retrouve un peu dans un désordre
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Branle-bas (de combat) 

Agitation vive au cours de la préparation d’une opération (souvent dans l’urgence et le désordre).

Si, de nos jours, l’expression s’utilise encore régulièrement avec ce terme de ‘combat’ alors qu’elle s’emploie communément hors d’un contexte guerrier, c’est bien dans le cas de préparations au combat qu’elle est apparue à la fin du XVIIe siècle, et plus précisément dans la marine.

Pourquoi le « branle-bas » ou, plus précisément, qu’est qu’un ‘branle’ ?

Un ‘branle’ est un hamac tel qu’on le retrouvait en quantité, accroché dans les entreponts des grands voiliers d’autrefois, pour que les marins puissent y dormir [1].

Lorsqu’on sait cela, il est aisé de comprendre que, lorsque le marin devait se préparer dans l’urgence au combat, il lui fallait libérer l’entrepont en décrochant ou en « mettant à bas » son branle (d’où le « branle-bas »).

Comme tous les marins en faisaient de même, en même temps, il s’ensuivait une certaine agitation et une certaine pagaille, notions qu’on retrouve dans notre branle-bas de combat d’aujourd’hui.

On peut noter que les hamacs ainsi décrochés servaient aussi de pare-éclats, une fois plaqués à proximité des embrasures (les trous servant à pointer les canons).

[1] D’ailleurs, c’est bien parce que ces hamacs avaient un mouvement oscillatoire qui suivait les balancements du navire, qu’ils ont pris ce nom, puisque le mot ‘branle’ désignait autrefois ce type de mouvement.

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Le Saviez-vous ► Champagne.. Slinky.. gomme à mâcher..Post it..12 inventions géniales créées par accident


Les chercheurs généralement, on un but bien précis pour faire leur recherche et en sortir un produit. Il arrive pourtant que le résultat est complètement différent de ce qu’ils avaient prévu
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Champagne.. Slinky.. gomme à mâcher..Post it..12 inventions géniales créées par accident

Il ne fait aucun doute que plusieurs des plus grandes inventions de l’humanité ont nécessité des années de patience, de la frustration et de la recherche. Mais pas toutes. En fait, un bon nombre de choses que nous utilisons tous les jours ont été créées par accident.

Les Corn Flakes étaient censés empêcher la masturbation.

Les deux diététiciens anti-masturbation Dr John Harvey Kellogg et William Keith Kellogg croyaient que la consommation d’aliments entiers et sains comme les céréales était la clé pour prévenir les pulsions sexuelles. Ils ont commencé à faire quelques expériences avec des céréales. Un jour, les deux frères ont laissé leur blé sans surveillance pour vaquer à d’autres occupations. Quand ils sont revenus, le blé était dur, mais ils ont tout de même essayé de l’utiliser – créant un flocon plat et mince.

Le Slinky était censé retenir de l’équipement sur les navires de guerre.

slinky

Un ingénieur de la marine du nom de Richard James travaillait à la création d’un compteur pour contrôler la puissance des navires durant Seconde Guerre mondiale. Un des ressorts utilisé pour stabiliser l’appareil est tombé de la table et a continué à «marcher». L’idée de faire un jouet pour enfants lui vint presque immédiatement, et en 1945 son premier Slinky était au point.

Le Coca-Cola était censé être un remède médical.

coke

Tentant désespérément (et sans succès) de concocter un remède médical pour ses maux de tête, le pharmacien John Pemberton a jeté un tas d’ingrédients dans une marmite, et a créé une recette qui reste un secret encore aujourd’hui.

Les Post-it étaient censés être une colle super adhésive.

postit

En 1968, alors qu’il tentait de créer un adhésif puissant pour la compagnie 3M, le scientifique Spencer Argent a réussi à créer exactement le contraire: un adhésif très faible qui se détache lorsqu’il est enlevé de n’importe quelle surface. Personne ne pensait qu’un tel produit aurait une utilité, jusqu’à ce qu’un autre savant, Art Fry, se rende compte que ces petits morceaux de papier faisaient de bons signets pour ses livres et qu’ils ne laissaient pas de résidus sur les pages.

Un chef en colère a créé les croustilles.

potato chip

Nous pouvons remercier un client mécontent à Saratoga Springs, NY, pour l’invention de cette collation. En 1853, après qu’un client eut renvoyé à plusieurs reprises sa commande de pommes de terre sautées en se plaignant qu’elles étaient trop épaisses et sans saveur, le chef George Crum coupa les pommes de terre en fines tranches et les fit frire avec beaucoup de sel.

La pâte à modeler Play-Doh était censée être un décapant à papier peint

play doh

Play-Doh était censé être un décapant de papier peint fabriqué et vendu par la compagnie de savon de Noé McVicker. Au fil du temps, la substance malléable est devenue très populaire chez les enseignants à l’école, qui l’utilisaient pour les cours d’art plastique et l’artisanat. Plusieurs années plus tard, McVickers a décidé de remettre sur le produit en vente sous forme de jouet pour enfants.

Le champagne était une bouteille de vin qui ne fermentait pas correctement.

champagne bottle

L’inventeur du champagne reste encore aujourd’hui un sujet de débat, mais il se pourrait que ce fameux inventeur soit tout simplement… la météo! Les changements climatiques des années 1940 auraient eu un effet significatif sur la fermentation du vin dont le processus devenait plus lent. Cela aurait entraîné la formation de dioxyde de carbone dans le vin, autrement dit, des bulles.

Kotex devait être utilisé pour panser les blessures durant la Première Guerre mondiale.

sanitary napkin

Initialement connus sous le nom de «cellucotton», ces tapis de ouate ont été utilisés au cours de la Première Guerre mondiale pour panser les plaies des soldats. Cependant, beaucoup d’infirmières de la Croix-Rouge ont constaté que le produit faisait une bonne protection pour l’hygiène féminine. En 1920, « Kotex» est né.

L’édulcorant artificiel a été découvert par un chimiste qui ne se lavait pas les mains.

artificial sweetner

Il s’agit peut-être de la seule fois où ne pas se laver les mains a mené à quelque chose d’utile. En 1879, après une longue journée de travail avec du goudron de houille, le chimiste Constantin Fahlberg est revenu à la maison pour dîner avec sa femme sans se laver les mains. Tout en mangeant son repas, Fahlberg remarquait que tout ce qu’il mettait dans sa bouche avait un goût très sucré, et il a découvert que la saccharine sur ses mains en était responsable.

La gomme à mâcher devait était être un latex naturel.

chewing gum

Frustré de ne pas réussir à créer un latex naturel, Thomas Adams mis un morceau dans sa bouche. Il remarqua le matériau souple était étonnamment très agréable à mâcher. Il y ajouta des saveurs et en 1888, le nom de «chewing-gum» était inventé.

Le «popsicle» était censé être un soda.

popsicle

En 1905, Frank Epperson, 11 ans, tentait de fabriquer un soda maison. Il a laissé accidentellement un bâton dans sa préparation et l’a oubliée durant la nuit. La température s’étant nettement refroidie en soirée, le garçon a découvert une friandise glacée le lendemain matin.

Les biscuits aux pépites de chocolat sont une recette de dessert ratée.

chocolate chip cookie

Jamais une recette ratée n’aura été aussi réussie. En 1930, la copropriétaire de Toll House Inn, Ruth Graves Wakefield, faisait cuire un dessert au chocolat lorsqu’elle est venue à court du chocolat qu’elle utilisait. Elle a donc versé des pépites de chocolat Nestlé mi-sucré à la place. Les pépites ne fondaient pas comme prévu, mais la déception de Wakefield n’a pas duré longtemps. En 1939, Nestlé a lancé «Nestlé Toll House vrais morceaux de chocolat mi-sucré».

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Le monde sous-marin


A travers les océans, nous ne voyons pas tout ce qui vit sous les vagues, malgré que la lumière s’éteint la faunes marines surgit colorée et bien vivante dansant a travers l’ondulation des eaux
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Le monde sous-marin

Flore et Faune d’Égypte, de Guadeloupe, de France, des Maldives ou des Caraïbes… Partez à la découverte de tout un monde sous-marin immortalisé par les photographes  de grands talent

Requin-citron pris en photo dans le lagon de Bora Bora en Polynésie Française.

© Hervé Lillini

Ce poisson-clown dans son anémone charnue a été pris en photo dans la mer Rouge en Égypte.

©Jacques Leroy

Une rascasse volante (Pterois miles) également surnommé crapaud de mer. Elle peuple la Mer Rouge d’Égypte.

© Yves Herraud

Méduses a été prise en mer Méditerranée près de Cannes en France.

©Sonia Cungs

Banc de poissons de l’Atoll d’Ari Nord dans l’océan Indien

Florent Lissorgues

Baliste picasso prise à Hurghada en Égypte, à 8 mètres de profondeur en rejoignant le palier de fin de plongée.

© Alice Assa

« Monnaie caraïbe à ocelles« , immortalisé dans les Caraïbes.

© Jaco Nadal

Poissons zébrés (appelés poissons bagnards) se déplaçant en « troupeau »…

© Alain Feulvarch

Ver de feu pris en photo au large du village de Radazul sur l’île de Tenerife dans les Canaries (Espagne).

© Carine Briand

Poisson-papillons masqués en mer Rouge d’Égypte.

© Jacques Leroy

En mer Rouge d’Égypte, tendre moment subaquatique en présence des ces demoiselles (Dascyllus)…

©Carine Briand

Poissons chirurgiens à gorge blanche de l’océan Indien arborent une palette de couleurs surprenante,

. © Francois Chiodi

Murène en plein brossage de dents

© Francois Chiodi

Dans l’Archipel des Glénan situé dans le Finistère en région Bretagne, joli portrait d’anémones de mer.

©Roland Grolière

A Cap de Creus en Espagne, des fleurs de corail rouge prises en photo à – 40 mètres de profondeur !

©Raymond Escobar

En mer Méditerranée à proximité d’Antibes, anémone coloniale appelée « Zoantharia » qui grandit et se multiplie par bourgeonnement. De couleur jaune vif à orangée, elle est composée de polypes de 34 tentacules disposés sur deux rangées.

© Stéphane Roy

Housereef, Mangrove bay en Égypte. Cette espèce peuple la Mer Rouge et l’Indo-Pacifique jusqu’à l’Australie et le Japon.

© Michel Welters

Saint-Pierre à La Réunion. En voilà une photo sous-marine plus que surprenante., un magnifique poisson volant

© Didier Tertre

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Le saviez-vous ► Expression : En panne


Qui se poserait la question sur l’origine de l’expression « en panne » ? Nous l’utilisons souvent pour divers raisons et l’on pense peut-être que cette expression viens tout bonnement de panne d’essence .. et non .. !!!
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En panne 

 

Arrêté dans une activité, un fonctionnement.
Interrompu faute de moyen.

Voilà typiquement le genre d’expression que l’on peut être amené à prononcer très régulièrement, même si l’on n’est pas directement concerné, non seulement sans avoir la moindre idée de ce que peut être son origine, mais surtout sans même se poser la question.

Ce sont encore une fois les gens de la marine à voile qui nous l’ont donnée, dès le XVIe siècle.

« Mettre en panne », c’était disposer ou orienter la voilure de telle manière que le bateau n’avance plus.

Pour Furetière, c’était aussi faire pencher le bateau, lorsque celui-ci avait une voie d’eau d’un côté, à la fois pour limiter les entrées d’eau et pour mieux pouvoir colmater la brèche.

Quant à la « panne sèche », elle ne vient pas de la voiture qui n’avance plus pour cause de révervoir vide, mais encore de la marine où cette fois la panne s’obtenait en l’absence totale de voilure, en utilisant uniquement le gouvernail, par opposition à la panne avec voilure qui s’appelait la « panne courante » [1].

C’est depuis le début du XXe siècle que la panne s’utilise pour une voiture qui ne peut plus avancer suite à l’arrêt involontaire de son moteur.


Elle a ensuite été étendue à d’autres usages (« je suis en panne d’idées » pour le créatif ou bien « je suis en panne d’argent » pour celui qui a du mal à joindre les deux bouts).

[1] …qu’il ne faut surtout pas confondre avec une « panne de courant », cette dernière pouvant se transformer en « panne de Coran » lorsqu’elle empêche le fonctionnement des hauts-parleurs de la mosquée et l’appel à la prière du muezzin.

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Épave de bateaux


Un voyage au présent avec un survol du passé a travers les mers. Des bâteaux qui ont fait leur propre histoire, se sont échoué a divers endroits faisant maintenant parti du décor … laissant leur trace troué, rouillé d’un souvenir lointain au delà des océans naviguant fièrement vagues sur vagues
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Épave de bateaux

 

Le monde compterait plus de 3 millions d’épaves de bateaux selon l’Unesco. Si la plupart d’entre elles reposent au fond des océans, beaucoup sont visibles aux quatre coins de la planète.

La carcasse du Galant Lady, au nord des Bahamas

© r_JCO_r

Le cargo Galant Lady est parti en mer de Belize en Amérique centrale il y a quelques décennies. Une énorme tempête l’a emporté sur la côte des Bahamas en le fracassant sur le rivage. 

© r_JCO_r

L’histoire officielle du Dimitrios raconte que le capitaine, contraint de se rendre sur les côtes de Gythio en Grèce à cause d’une maladie, aurait dû abandonner son navire à cause de ses dettes. Des rumeurs affirment que le bateau était en réalité un navire utilisé pour la contrebande de cigarettes. Pour ne pas se faire prendre, l’équipage aurait sorti le bateau du port en y mettant le feu, avant qu’il n’échoue sur la plage

Makis Siderakis

Construit en 1911 au Royaume Uni, le SS Ayrfield était un long bateau à vapeur de 80 mètres de long et de près de 1 140 tonnes. Pendant la Seconde guerre mondiale, il a été utilisé pour transporter des approvisionnements aux troupes américaines stationnées dans le Pacifique. Le bateau a fini ses jours près de l’embouchure du ruisseau Haslams en Australie 

© AndyBrii

Construit en 1909, l’Anastasi commence son existence sous le nom de « Monks SSJ & J ». Le navire était utilisé dans les années 1920 dans les expéditions d’extraction de manganèse dans le sud du Pays de Galles. Racheté par un homme d’affaires chypriote qui lui donna son nom, le bateau de plus de 280 tonnes a été perdu le jour de Noel 1946. Il a été retrouvé dans le nord de l’Angleterre, sur les côtes de l’île de Walney.

© Graham – bell

Un bateau, anonyme, en plein désert ? C’est ce que vous pourrez voir si vous vous rendez en Ouzbékistan, sur les terres de l’ancienne mer d’Aral. Le port de Moynaq est aujourd’hui une ville désertique où circulent encore quelques vaches et quelques nomades. La mer a perdu près de 90 % de son volume depuis les années 1960 et le détournement des fleuves Armou-Daria et Syr-Daria par l’URSS afin d’alimenter les cultures de coton.

© Viraj Photography

L’American Star est situé au large de l’île de Fuerteventura depuis 1994. Immense paquebot vieillissant, il a été acheté par une société australienne qui voulait reconvertir le navire en hôtel flottant en Thaïlande. Hélas, pendant son ultime voyage, une tempête brise les lignes de remorquage du bateau, qui échoue à quelques kilomètres des Canaries.

© Wollex

Le « MV Panagiotis », de la contrebande à la crique Construit en 1937, ce navire de 50 mètres de long était dans la dernière partie de sa vie utilisé pour de la contrebande de cigarettes et de whisky par la mafia italienne. Poursuivi par la marine grecque, il se serait échoué sur cette crique peu profonde à la suite d’une tempête. Certaines personnes du pays affirment que c’est en réalité les ministère du Tourisme qui aurait placé le bateau à cet endroit.

© Tony Steele

Le River Princess siège en face de la plage de Candolim en Inde, entièrement bordée de paillotes qui louent transats et parasols. L’immense pétrolier échoué à la suite d’une tempête à la fin des années 1990 n’a pas été démantelé à cause du coût prohibitif des travaux. Il est solidement cloué au sol par le sable et l’eau qui ont rempli la coque.

© Scruffyish

Bateau de croisière de luxe, le World Discoverer a parcouru le monde depuis sa construction en 1976, notamment pour des expéditions scientifiques. A son bord, des naturalistes, biologistes et géologues travaillaient assidûment tout en voyageant. Le 30 avril 2000, au large des îles Salomon, le bateau heurte un récif. Tous les passagers sont évacués sains et saufs mais le navire demeure encore dans la baie de Roderick dans les îles Salomon. 

© Justin Friend

Le « Murmansk », une léthargie de 18 ans. Cet immense croiseur du Projet 68 a commencé sa vie militaire en 1955 avant d’être retiré du service en 1989. En 1994, alors qu’il fait route vers l’Inde pour y être démantelé, les câbles du remorqueurs cèdent. Le navire restera au large des côtes norvégiennes pendant presque 20 ans. Depuis mai 2012, le bâtiment est détruit sur place, après la création d’une cale sèche autour du bateau.

© Geir Birkely

l' »Era », piégée par Shark Bay. Shark Bay ou baie des Chiens-Marins en français, située dans l’Océan indien au large de l’Australie, a causé de nombreux naufrages. Des navires de guerre, des baleiniers, des cargos… 

© Melvin T

Le Protector était un navire de guerre mis en service en 1884 en Australie dans le but de défendre le littoral contre la menace russe. Il a été utilisé dans la révolte des Boxers, puis pendant la Première et la Seconde guerres mondiales. En 1943, alors qu’il faisait route pour la Nouvelle-Guinée, il entre en collision avec un remorqueur avant d’être laissé abandonné. le navire de 55 mètres repose toujours à Heron Island

Tednmiki

Le « SS Maheno », navire-hôpital. Construit en 1905 en Ecosse, le SS Maheno est d’abord un paquebot de luxe. Au cours de la Première guerre mondiale, le bateau devient un navire-hôpital sur Méditerranée puis sur la Manche. En 1935, le MSS Maheno est déclaré obsolète et remorqué de Merbourne au Japon pour récupérer la ferraille. Un cyclone en décidera autrement en projetant sa carcasse les côtes de l’île Fraser en Australie.

© Oneillci

C’est en Géorgie du Sud, à Grytviken précisément que l’on peut observer le Pétrel, un baleinier de plus de 35 mètres de long. Le navire de 244 tonnes a été construit en 1928 à Oslo et ne fut utilisé qu’une trentaine d’année, jusqu’en 1956.

© Serge Ouachée

 

Le « Cabo Santa Maria », sur la plage abandonné. C’est le 1er septembre 1968 que ce cargo espagnol, sur son chemin pour le Brésil, s’est échoué au large du Cap-Vert. Quelques heures seulement après le naufrage, la bateau de marchandises était entièrement pillé. La carcasse du  navire est aujourd’hui devenue un symbole de Boa Vista et du pays.

© Tonyvirtual

Une épave anonyme à Vanuatu. L’île de Vanuatu, située au sud des îles Salomon dans le Pacifique, était une importante base de l’armée américaine pour la campagne de Guadalcanal pendant la Seconde guerre mondiale. Si aucun combat n’eut lieu ici, certains bâtiments militaires trop endommagés sont restés sur place, rongés par la rouille et le temps. 

© Graham Crumb

 

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Le saviez-vous ► Superstition : le lapin dans la marine


Une superstition qui va jusqu’a bannir le mot lapin sur certains bateaux, tellement que sa présence peut occasionner des gros ennuis ..et ce même si la construction des navires sont plus solides 
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Superstition : le lapin dans la marine

 

Autrefois, les cargaisons des bateaux étaient saisies avec des cordes en chanvre. Des lapins qui par accident s’étaient échappés de leur cage, pouvaient donc les ronger, provoquant ainsi indirectement le naufrage du bateau lorsque les caisses dans les cales cognaient les parois. De plus, sur les bateaux en bois, le calfatage des planches se faisait avec de l’étoupe de chanvre que là aussi l’animal pouvait ronger amenant des voies d’eaux fatales au navire.

Depuis, les lapins vivants sont bannis de tout voyage maritime. Le terme « lapin » est même, pour certains marins, interdit sur leurs navires. On parle à demi-mot de « pollop », de « l’animal aux longues oreilles », de « cousin du lièvre », de « zébro », de « coureur cycliste », voire de la « langoustine des prés ».

L’origine de cette superstition est aujourd’hui largement battue en brèche, en majeure partie par le fait que bien plus souvent que les lapins c’était les rats qui rongeaient les amarres de l’avitaillement, or, le terme rat n’est absolument pas banni des bords.

Par ailleurs, l’Europe ne fut pas la seule à naviguer, les Arabes et les Chinois ne nourrissent aucune appréhension particulière à l’encontre des lapins.

Le tabou qui frappe le mot lapin est plutôt à rechercher du côté du symbolisme médiéval (époque à laquelle se forment les traditions maritimes modernes) et judéo-chrétien : le lapin est à l’époque un animal associé au domaine démoniaque, du fait de sa propension à forniquer fréquemment en premier lieu et de sa gueule bifide en second lieu. La mer étant alors considérée comme la majeure partie des espaces sauvages comme des espaces dévolus au malin, point n’était la peine d’en rajouter…

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