Des scientifiques ont créé une fausse corne de rhinocéros pour protéger l’espèce du braconnage


Si je comprends bien ce n’est pas de couper les cornes du rhinocéros, mais introduire des fausses cornes dans le marché noir dans le but de faire baisser les prix. Je ne suis quand même pas certaines que cela pourrait diminuer le braconnage. Une baisse de prix pourrait aussi donner un résultat contraire.
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Des scientifiques ont créé une fausse corne de rhinocéros pour protéger l’espèce du braconnage



Par Chloé Gurdjian –


Des scientifiques ont mis en oeuvre ce stratagème afin de fausser le marché noir. La corne de rhinocéros s’y vend à prix d’or.

Sur le marché noir, les cornes de rhinocéros rapportent très gros. En 2017, on estimait qu’elles se vendaient entre 50 000 et 70 000 euros le kilo, soit entre 25 000 et 200 000 euros la corne. Des prix plus élevés que pour l’or et la cocaïne, par exemple. Ces appendices sont très recherchés en Asie, notamment en Chine et au Vietnam. Les habitants les utilisent en poudre dans la médecine traditionnelle et comme aphrodisiaque. Face à de telles sommes d’argent, les rhinocéros sont donc régulièrement victimes de braconniers, mettant l’espèce en danger.

Afin de lutter contre ces pratiques, des scientifiques anglais et chinois ont uni leurs efforts afin de créer une fausse corne de rhinocéros suffisamment réaliste. La corne de rhinocéros est formée de touffes de poils serrés qui sont collées par les sécrétions de l’animal. Les experts ont réussi à reproduire une corne similaire, à base de crinière de cheval. Même coupée, la corne à base de crin de cheval serait très crédible. Le but est d’inonder et de fausser le marché noir avec des faux afin de faire baisser les prix. Tuer les rhinocéros serait alors moins attractif pour les braconniers.

Mais tout le monde n’est pas convaincu par cette méthode de conservation.

Selon John Taylor, directeur adjoint de l’association Save The Rhino International, inonder le marché noir avec de fausses cornes pourrait au contraire « développer le marché et créer une demande encore plus importante. Ce qui entrainerait encore plus de braconnage pour de la vraie corne de rhinocéros ».

Autre question posée par John Taylor, comment ces fausses cornes pourraient être introduites dans ce marché illégal. Il n’est pas certain qu’elles puissent réellement convaincre.

Cité par la BBC, il affirme que « rien ne peut remplacer les mesures anti-braconnage d’un côté et réduire la demande de l’autre ».

https://www.geo.fr

« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage


Il semble que les analyses américaines des cas de pneumonie liée à la vapoteuse commence a donner des réponses. Les coupables sont l’acétate de vitamine E et le THC vendu sur le marché noir. Cependant rien ne dit sur les cigarettes électroniques fumée avec du THC est sans danger pour le moment.
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« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage

Les autorités médicales américaines dévoilent vendredi midi qu’elles ont trouvé un composé suspect, l’acétate de vitamine E, dans les poumons de victimes de la vague de pneumonies liées au vapotage. De plus, le problème semble être lié à du THC contrefait obtenu sur le marché noir.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

« C’est une percée », a dit Anne Schuchat, directrice adjointe aux Centres de contrôle des maladies (CDC) du gouvernement américain, pendant une conférence de presse téléphonique ce midi. « C’est la première fois qu’on identifie une toxine potentielle dans des échantillons biologiques des patients, pris dans l’endroit où la blessure a eu lieu, les poumons. Jusqu’à maintenant, nous n’avions identifié l’acétate de vitamine E que dans des échantillons de liquides pour vapoteuses. »

Le nombre de cas de pneumopathies liées au vapotage continue d’augmenter aux États-Unis. Jeudi, les CDC ont mis à jour le nombre de victimes (2051, contre 1890 une semaine auparavant) et de morts (39, contre 37 une semaine auparavant) d’EVALI (le nom scientifique de la vague de pneumopathies liées au vapotage). En date du 29 octobre, Santé Canada recensait cinq cas au Canada, dont deux au Québec.

L’acétate de vitamine E, utilisée comme « agent de viscosité » pour vapoter du THC, un ingrédient actif du cannabis, a été retrouvée dans du liquide pulmonaire de tous les 28 patients testés. Ce liquide a été recueilli dans le cadre des soins cliniques pour la pneumopathie, aux quatre coins des États-Unis.

Du THC a été également retrouvé dans le liquide pulmonaire de 23 des 28 patients. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas vapoté du THC, a prévenu Benjamin Blount, le biologiste qui a mené l’analyse. 

« On ne s’attend pas à retrouver du THC dans les poumons, mais dans l’urine, alors c’est une proportion très élevée », a dit M. Blount.

Une autre analyse, menée en Illinois, a montré que le risque de pneumopathie grave était particulièrement élevé, entre 8,5 et 9,2 fois plus élevé, pour les vapoteurs qui se sont procuré du THC contrefait appelé « Dank Vapes », ou de manière « informelle ». Cette analyse a comparé les habitudes de 66 victimes d’EVALI avec celles de 4600 vapoteurs, dont 600 qui vapotaient au cannabis.

« Le risque semble être beaucoup plus grand si le vapotage de THC implique des produits achetés de manière informelle », a dit la Dr Schuchat.

La vitamine E fait officiellement l’objet d’une demande de brevet canadien pour un liquide de vapotage au cannabis. La demande a été présentée récemment à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada par l’entreprise californienne Constance Therapeutics inc., qui produit des extraits de cannabis à des fins médicales. La vente au Canada de produits du cannabis Constance Therapeutics inc. n’est toutefois pas encore autorisée.

-Avec la collaboration de Tristan Péloquin

https://www.lapresse.ca/

Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec


Au Canada, le cannabis est légal, mais heureusement, les provinces peuvent mettre certaines conditions. Au Québec, les vapoteuses au THC seront interdites ainsi que des boissons, bonbons, jujubes, brownies, bref tous desserts qui sont attrayant pour les enfants seront aussi interdites. Certains sont déçus et croient que plusieurs personnes se tourneront vers le marché noir, Peut-être, mais il semble que de toute façon, le marché noir n’a pas trop souffert de la légalisation de la marijuana au pays.
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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec

PHOTO HOLLIE ADAMS, ARCHIVES BLOOMBERG

Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage.

Les vapoteuses au cannabis, source de vives inquiétudes médicales aux États-Unis, ne trouveront pas leur place sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC), du moins jusqu’à nouvel ordre.

TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE

Des sources proches du dossier au sein du gouvernement ont confirmé mercredi à La Presse que ces cigarettes électroniques au THC, tout comme les produits comestibles qui s’apparentent à des desserts ou qui sont « attrayants pour les enfants », seront interdits de vente dans les succursales de la société d’État.

Pas de produits comestibles au cannabis avec la dinde de Noël

Ceux qui espéraient tenter un accord cannabis et mets avec la dinde ou la bûche de Noël seront déçus : les boissons infusées au THC ainsi que les autres produits comestibles destinés aux adultes ne seront autorisés au Québec qu’à partir du 1er janvier 2020. Leur vente sera permise partout ailleurs au Canada à partir du 16 décembre. Le gouvernement Legault a décidé de reporter de quelques jours l’entrée en vigueur du règlement pour l’harmoniser avec sa loi 2 qui, à partir du 1er janvier, fixera à 21 ans l’âge légal pour consommer de la marijuana.

Les vapoteuses font peur

Le règlement adopté mercredi par le Conseil des ministres n’interdit pas explicitement la mise en marché de vapoteuses au THC. C’est plutôt le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui émettra une directive demandant à la SQDC de ne pas les vendre, indiquent nos sources. Le gouvernement estime qu’il lui manque beaucoup trop de données à ce stade-ci pour les autoriser. Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage. Une forte proportion de ces cas semble liée à l’inhalation de produits contenant du THC provenant du marché noir.

« Nous sommes très heureux de cette décision. Non seulement il y a beaucoup d’incertitude et d’inquiétudes autour de ces produits, mais on voit aussi que le vapotage est lié à une augmentation de la consommation de nicotine chez les jeunes », commente la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec, Marianne Dessureault.

La ligne dure pour les produits comestibles

Québec a reçu une quinzaine de mémoires de représentants de l’industrie agroalimentaire et du cannabis qui lui demandaient d’assouplir sa position sur les produits de cannabis comestibles. Le gouvernement Legault a préféré maintenir la ligne dure, jugeant que le principe de précaution est préférable. Les bonbons, jujubes, brownies et boissons sucrées infusés au cannabis demeureront interdits. Les portions devront également être limitées à 5 mg de THC par emballage, soit la moitié de ce qu’a permis Ottawa avec sa propre loi.

« C’est un œil au beurre noir pour nous », réagit Michel Timperio, président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis. « Cette interdiction encourage les consommateurs à trouver des alternatives à la SQDC. Que ce soit sur internet ou sur les réserves autochtones, le marché noir pullule de commerces qui vendent ces produits, qui ne sont l’objet d’aucun contrôle de qualité », déplore-t-il. « On expose toute une catégorie de consommateurs à des produits aux dosages aléatoires », affirme pour sa part Mélissa Thibeault, présidente du Conseil québécois du cannabis comestible.

Flou volontaire dans la réglementation

Certains produits comestibles pourront néanmoins trouver leur place sur les tablettes de la SQDC, pourvu qu’ils ne soient pas « attrayants pour les enfants ». Québec a préféré garder un certain flou autour de cette notion, par crainte que l’industrie contourne le règlement en créant des produits qui respectent les définitions à la lettre, mais pas l’esprit du règlement, comme l’ont fait les industries du tabac et de l’alcool à maintes reprises. Il reviendra à la SQDC d’interpréter le règlement pour décider quels produits sont acceptables ou pas.

Déjà, la société d’État a ouvert la porte à des « barres tendres » ou des « muffins au son » au THC, par exemple. « Nous allons mettre notre créativité et notre ingéniosité à l’œuvre pour développer de tels produits », annonce Mélissa Thibeault, elle-même dirigeante d’une entreprise de chocolats qui souhaite se lancer dans le marché du cannabis.

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Le marché noir des dérivés du cannabis a le vent dans les feuilles


Si je ne m’abuse, une des raisons que le cannabis soit maintenant légal au Canada, est pour diminuer le marché noir et pour contrôler le taux et la qualité du THC. Au Québec, la loi est plus stricte, mais le marché noir ici ou ailleurs au pays feront des affaires d’or. Cette drogue se vendra sous toutes sortes de formes, des jujubes, boissons, en passant par des crèmes topiques, etc. Franchement, je crois vraiment que c’est une très mauvaise idée d’avoir légalisé la marijuana.
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Le marché noir des dérivés du cannabis a le vent dans les feuilles

Des sacs de jujubes au cannabis.

Les friandises au cannabis seront très bientôt légalisées au Canada, mais pas au Québec où le gouvernement les interdira.

PHOTO : REUTERS / RICK WILKING

Danny Braun


Avec la nouvelle réglementation sur le cannabis dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 17 octobre prochain, qui ouvrira la voie aux produits dérivés et comestibles, le marché risque de monter en flèche. Et certains « commerces » ont déjà pris une longueur d’avance.

L’application Weedmaps présente dans la région de Montréal une vingtaine d’entreprises qui proposent chacune un menu élaboré de produits dérivés du cannabis.

Nous sommes dans la région de Hamilton en Ontario, mais si vous êtes au Québec, on peut vous livrer votre commande par courrier à domicile en quelques jours, mentionne un des vendeurs.

Certains détaillants vont même jusqu’à proposer un service de livraison express.

 En moins d’une heure, un livreur sera à votre porte avec votre commande. Le paiement doit se faire en argent comptant. Et nous livrons jusqu’à minuit!, explique un représentant.

Les produits offerts sont très variés : des jujubes en forme d’ourson, des boissons, des tisanes, des crèmes topiques, des barres de haschisch et des produits faits de concentré solide ou distillé, qui contiennent jusqu’à 97 % de THC [tétrahydrocannabinol, substance psychoactive du cannabis].

Les concentrations élevées en THC ont une plus grande incidence sur la santé mentale au niveau des psychoses ou des hallucinations. C’est pour cette raison que les nouveaux produits qui seront autorisés au Québec ne dépasseront pas les 30 % de taux de THC, affirme le médecin Réal Morin, de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Concentration élevée en THC

Par contre, les produits à haute concentration seront disponibles dans le reste du pays, puisque Santé Canada n’entend pas fixer de limite quant à la concentration de THC contenu dans la marchandise à vendre. Le ministère compte plutôt contrôler les quantités que les consommateurs pourront se procurer.

En d’autres mots, tout ce que propose le marché noir actuellement – y compris les produits qui contiennent un fort taux de THC – se retrouvera dans les magasins des différentes provinces, sauf au Québec d’ici la fin de l’année. Ce marché est évalué à plus de 2,7 milliards de dollars, selon un récent rapport de la firme Deloitte.

Weedmaps n’est pas la seule application à fournir une liste d’entreprises qui vendent illégalement du cannabis au Canada. Leafly offre aussi une carte interactive qui présente les vendeurs situés à proximité, et ce, quelle que soit la ville où vous vous trouvez.

La réglementation de Santé Canada prévoit que seuls les distributeurs, les détaillants ou les vendeurs qui sont titulaires d’une licence fédérale peuvent vendre du cannabis. Il est donc illégal d’obtenir du cannabis d’autres sources.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dit être au courant qu’il existe un florissant marché noir à Montréal.

Des sections spécialisées en matière de stupéfiants du SPVM traitent les plaintes en matière de cannabis […], mais afin de ne pas nuire au déroulement des enquêtes présentes et futures, nous ne pouvons dévoiler le détail des techniques et outils utilisés. Ainsi, nous ne pouvons pas confirmer ou diffuser de l’information sur des enquêtes en cours ou en attente, déclare le corps policier.

https://ici.radio-canada.ca/

Cet ado a vendu un rein pour s’ache­ter un iPhone, aujourd’­hui il pour­rait rester alité à vie


Je crois en avoir parlé à l’époque d’un jeune Chinois qui a vendu en rein pour plus 6 000 dollars cad. Et avoir l’opportunité de s’acheter des produits d’Apple en 2011. Malheureusement, le trafic d’organe se fait de n’importe quelle manière. Lui, il s’est fait courtiser sur le web et aujourd’hui, il en paie le prix fort
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Cet ado a vendu un rein pour s’ache­ter un iPhone, aujourd’­hui il pour­rait rester alité à vie

 

par  Ulyces

En 2011, Wang Shang­kun, un adoles­cent chinois origi­naire de la province d’An­hui, avait vendu un de ses reins pour pouvoir s’ache­ter les dernière sorties d’Apple. Alors âgé de 17 ans, il était parvenu a vendre son rein au marché noir pour l’équi­valent de 4 000 euros envi­ron,(plus de $ 6 000 cad )avant d’uti­li­ser cet argent pour ache­ter un iPad 2 et un iPhone 4, rappor­tait The Epoch Timesle 18 janvier.

« Pourquoi ai-je besoin d’un deuxième rein ? » s’était-il demandé à l’époque. « Un seul suffit. »

Hélas non. Shang­kun, main­te­nant âgé de 25 ans, est relié à un appa­reil de dialyse et risque de rester cloué au lit toute sa vie après avoir souf­fert d’une insuf­fi­sance rénale. Wang a confié à la télé­vi­sion chinoise qu’il y a huit ans, il voulait ache­ter un iPad 2 mais n’avait pas assez d’argent. Il a fina­le­ment été appro­ché par un « préle­veur d’or­ganes » sur un forum de discus­sion en ligne.

« Il m’a envoyé un message en me disant que vendre un rein pouvait me rappor­ter 20 000 yuans (2 600 euros) », a-t-il déclaré.

Shang­kun aujourd’­hui
Crédits : AsiaWire

Peu de temps après, Wang a subi une opéra­tion chirur­gi­cale illé­gale dans la province du Hunan pour reti­rer son rein droit et le livrer à un rece­veur inconnu. Ce n’est qu’a­près son retour à la maison avec ses nouveaux appa­reils Apple que sa mère s’est doutée de quelque chose et l’a forcé à avouer. Neuf personnes impliquées dans l’opé­ra­tion ont été arrê­tées et cinq d’entre elles ont depuis été incul­pées pour bles­sure inten­tion­nelle et trafic d’or­ganes.

Quelques mois plus tard, Wang a déve­loppé une infec­tion dans le rein qui lui restait, causée par le lieu insa­lubre de l’opé­ra­tion et le manque de soins post­opé­ra­toires, menant à une insuf­fi­sance rénale. Aujourd’­hui, son état de santé est si grave qu’il est cloué au lit et néces­site une dialyse quoti­dienne pour élimi­ner le sang des toxines que son rein en vie ne peut plus gérer. La bonne ques­tion aurait été : « Pourquoi ai-je besoin d’un iPhone 4 ? »

https://www.ulyces.co/

Un abattoir pour tigres découvert en République tchèque


Misère, les animaux sauvages qu’ils faut protéger sont aux prises avec des criminels qui feront n’importe quoi pour avoir leur peau, os et tout ce qui peut rapporter au marché noir
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Un abattoir pour tigres découvert en République tchèque

 

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Un congélateur rempli de cadavres de tigres en décomposition. Crédits : Inspection tchèque de l’environnement (CEI)

par Brice Louvet

Une enquête sur le commerce illégal de tigres vient d’aboutir à la découverte macabre d’un abattoir pour félins à Prague, en République tchèque. Le trafic illégal de grands félins est déjà répandu en Asie, mais il se propage également de plus en plus sur le territoire européen.

Une scène macabre

Il y a quelques mois, des responsables de l’Inspection tchèque de l’environnement (CEI) perquisitionnaient une dizaine de locaux à Prague et dans la région de Bohême, dans le cadre de l’opération Trophy. Arrivés sur place, ils sont tombés sur un tigre tué par balle quelques minutes plus tôt. Il ne s’agit pas d’un cas isolé. Si le trafic de tigres est bien connu en Asie, il se répand de plus en plus en Europe. On élève ici les félins pour ensuite les abattre et prélever leurs os et organes vendus à prix d’or sur le marché noir.

« Un problème très grave en Europe »

« Nous avertissons depuis plusieurs années que le commerce illégal de produits à base de tigre constitue un problème très grave en Europe, et pas seulement en Asie, a déclaré Pavla Říhová, inspectrice de la CEI. Il y a beaucoup de tigres en captivité en Europe, mais on manque de visibilité sur qui les détient, et où ». Dans le cas de cet abattoir, les principaux acheteurs étaient vietnamiens.

Les enquêteurs expliquent avoir été mis sur la piste de cet abattoir dès 2013, suite à l’arrestation d’un homme retrouvé avec un sac poubelle rempli de près de 8 kilogrammes d’os de tigres (les ossements de plusieurs spécimens). Cinq années d’enquête et plusieurs autres saisies ont finalement permis de localiser cet abattoir pour félins, retrouvé près de la ville de Prague.

Outre le tigre décédé à l’entrée, les inspecteurs détaillent également avoir retrouvé un vieux congélateur rempli de cadavres. Il y avait aussi un chaudron utilisé pour réduire les os des animaux en bouillon, ainsi que des griffes suspendues et plusieurs spécimens maintenus dans des box en béton.

Les clients préfèrent les tigres d’Europe

Pourquoi des tigres d’Europe ?

« La conviction que les tigres sont plus grands et plus forts est répandue en Asie, poursuit Kieran Harkin, responsable des campagnes sur la vie sauvage du groupe. C’est comme pour les voitures. L’origine européenne est synonyme de qualité. Les commerçants asiatiques de la faune disent ouvertement qu’eux-mêmes et leurs clients préfèrent les tigres venus d’Europe ».

tigre République Tchèque trafic abattoir

Des os de tigres réduits pour en faire du bouillon. Crédits : Inspection tchèque de l’environnement (CEI)

Côté chinois, rappelons que le gouvernement avait annoncé fin octobre que la vente de produits de tigre ou de corne de rhinocéros serait de nouveau autorisée, provoquant alors un véritable tollé international. Une nouvelle réglementation qui ne sera finalement pas appliquée (du moins pour l’instant), annonçait il y a quelques jours Ding Xuedong, secrétaire général adjoint du Conseil des affaires d’État.

Source

https://sciencepost.fr

Un opioïde 100 fois plus puissant que le fentanyl se répand au pays


Je déteste la drogue, cette manie de faire des mélanges a l’insu des consommateurs sur le marché noir et faire des victimes avec des doses qui sont de plus en plus néfaste en étant plus puissant. Le sel de carfentanil, est plus fort que l’héroïne, plus fort que le fentanyl qui déjà fait beaucoup de mort. Un seul grain est 100 fois plus puissant que le fentanyl
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Un opioïde 100 fois plus puissant que le fentanyl se répand au pays

 

L'apparition de cet opioïde 100 fois plus puissant... (Photo tirée du compte Facebook de la police de Kensington)

L’apparition de cet opioïde 100 fois plus puissant que le fentanyl sur le marché noir inquiète les autorités.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE FACEBOOK DE LA POLICE DE KENSINGTON

 

La Presse Canadienne

La médecin hygiéniste en chef par intérim du Nouveau-Brunswick  a mis la population de la province en garde, vendredi, contre le carfentanil.

La Dre Jennifer Russell a dit s’inquiéter sérieusement de l’apparition de cet opioïde 100 fois plus puissant que le fentanyl sur le marché noir de la province.

Un rapport toxicologique rédigé à la suite du décès d’un individu dans le sud du Nouveau-Brunswick a révélé la présence du carfentanil dans son système.

Pour des raisons de confidentialité et pour ne pas nuire à l’enquête en cours, la Dre Russell n’a pas pu préciser le lieu et les circonstances du décès.

En conférence de presse à Fredericton, la médecin hygiéniste en chef intérimaire s’est adressée à l’ensemble de la province afin de mettre tous les Néo-Brunswickois en garde contre la nouvelle substance, plus particulièrement les groupes vulnérables et à risque élevé.

Selon la Dre Russell, il ne suffit que de l’équivalent d’un grain de sel de carfentanil ou deux milligrammes de poudre pour que la drogue soit fatale à l’inhalation, à l’ingestion ou même à l’absorption par la peau.

La drogue peut avoir été mêlée à une autre substance, ce qui la rend impossible à détecter sans un test en laboratoire.

C’est d’ailleurs ce qui rend le carfentanil aussi dangereux, car les consommateurs de stupéfiants ne peuvent pas savoir s’il a été ajouté à une autre drogue vendue dans la rue.

La Dre Jennifer Russell a indiqué que le Nouveau-Brunswick avait appris en observant les expériences vécues ailleurs au pays pour combattre le fléau des opioïdes.

La province s’inspire particulièrement de la Colombie-Britannique, qui a déclaré l’état d’urgence en 2016 en raison du nombre élevé de cas de surdoses de fentanyl.

Le Nouveau-Brunswick a recensé 25 décès liés aux drogues entre le 1er janvier et le 30 juin 2017. D’après la Dre Russell, 17 de ces décès seraient liés aux opioïdes.

La Gendarmerie royale du Canada maintient que la lutte au trafic de fentanyl et de carfentanil demeure au sommet de ses priorités.

En octobre dernier, des policiers du sud de l’Ontario avaient saisi 42 kilogrammes de carfentanil, la plus grosse saisie de cette nature au Canada.

http://www.lapresse.ca

Crimes contre nature


Si vous achetez un animal exotique dans une animalerie qui apparaît avoir été conçu dans un élevage légal dans des pays lointains cela ne veut pas dire que ce soit vrai. A cause de la corruption, des ruses, du braconnage, c’est un marché fleurissant et qui est un grand risque de la disparition de certains animaux. Nous devons prendre conscience, que ces animaux pour être transporté sont souvent dans de très mauvaises conditions. Créé, une demande, les trafiquants videront les forêts amazoniennes
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Crimes contre nature

Un couple d'aras rouges dans la forêt amazonienne du Pérou. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamo Stock Photo)

Les aras rouges sont prisés des trafiquants d’animaux. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamy Stock Photo)

La contrebande d’animaux exotiques est devenue presque banale en Amazonie péruvienne. Singes, tortues, perroquets sont capturés sans égard aux espèces menacées et exportés grâce à la complaisance des autorités.

par David Riendeau

La dernière fois que Luis Mendo a mené une opération contre des trafiquants d’animaux, il n’avait pas assez de budget pour payer l’essence de la camionnette. «Une ONG a dû nous aider pour faire le plein», se désole-t-il.

Le directeur de la Protection de l’environnement du Pérou et ses deux adjoints doivent patrouiller dans la région de San Martín, un territoire grand comme l’Abitibi recouvert d’une épaisse jungle.

«Les contrebandiers capturent tout ce qui a une valeur marchande: singes, tortues, perroquets, etc. L’autre jour, nous avons intercepté un véhicule qui transportait 1 000 perruches. J’estime que deux voitures remplies d’oiseaux traversent la région chaque jour.»

Depuis des décennies, des réseaux de contrebandiers vident l’Amazonie péruvienne de sa faune pour alimenter la demande d’acheteurs occidentaux. Ces trafiquants agissent souvent en toute impunité, car ils le font sous l’apparence de la légalité, a appris L’actualité. Le trafic d’animaux sauvages serait la cinquième source de revenus du crime organisé dans le monde, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

Au Pérou, la forêt amazonienne est dotée d'une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La forêt amazonienne du Pérou est dotée d’une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La majorité des animaux capturés dans la région de San Martín transitent par Lima. La rue Jirón Ayacucho, dans le centre de la capitale, est réputée pour abriter des animaleries de contrebande. Premier constat: un touriste peut facilement accéder à ce marché noir.

Appuyé contre la façade d’un commerce, un homme au regard fuyant tient un petit lézard sur son index. D’un ton conspirateur, je lui demande s’il a un ara à me vendre. L’inconnu ouvre un sac qui se trouve derrière lui. Son contenu: deux conures à tête rouge. Peu après, un autre individu m’offre un ara militaire pour 450 dollars. Menacé d’extinction, ce perroquet au plumage vert peut se vendre 1 900 dollars dans une animalerie au Québec. Sa boutique se trouve dans une salle dissimulée par un mur de cages vides, à l’étage d’un bâtiment colonial. Une cinquantaine de perroquets y sont enfermés. Deux jeunes ocelots sont également captifs. L’un des félins a les canines limées et les griffes coupées.

Doté d’une riche biodiversité, le Pérou est une cible de choix pour les amateurs étrangers, constate le biologiste Lucio Gil. Il note que le Canada est une destination importante pour les animaux de contrebande.

«Des particuliers, mais aussi des instituts de recherche et des jardins zoologiques en Occident exercent une grande pression sur des milieux naturels déjà fragiles. Un réseau bien organisé peut facilement exporter par l’intermédiaire des aéroports régionaux, peu surveillés.»

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Les braconniers n’hésitent pas à utiliser des méthodes cruelles pour capturer leurs proies, raconte Orlando Zagaceta, fondateur d’un refuge pour la faune.

«Quand un trafiquant veut des singes ou des paresseux, il tue la femelle pour voler sa portée. Les oiseaux, eux, sont drogués, puis transportés à la ville par camion, cachés dans des tuyaux de plomberie.»

On estime que 8 animaux sur 10 capturés par les trafiquants meurent avant d’arriver dans la cage de leurs acheteurs.

(Source: Fonds mondial pour la nature)

Source: Fonds mondial pour la nature

Certains trafiquants vont même payer des éleveurs commerciaux dûment enregistrés pour vendre leurs prises à l’étranger. Les fonctionnaires locaux responsables de produire le permis à l’exportation reçoivent un pot-de-vin en échange de leur collaboration, et les animaux peuvent ainsi être exportés en toute légalité.

«Quand les bêtes entrent dans la comptabilité des fermes, ça devient extrêmement difficile de détecter un animal de contrebande. Les trafiquants paient les bonnes personnes et l’affaire est réglée», confie une source près de ce milieu interlope.

En entrevue, la biologiste Pilar Olaya, coordonnatrice au Service péruvien de protection de la faune, confirme que la corruption a miné l’efficacité des autorités.

«D’anciens fonctionnaires et des membres actuels de notre service font l’objet d’une enquête. Nous avons accumulé un important retard en raison d’un manque de ressources, d’expertise et d’intérêt de la part de la classe politique.»

Les autorités ignorent le pourcentage exact des animaux du Pérou qui sont exportés sous couverture apparemment légale, mais Pilar Olaya estime que probablement la moitié d’entre eux font l’objet de contrebande.

L’automne dernier, le Service péruvien de protection de la faune a imposé une amende à un exportateur de Lima qui utilisait un système de prête-noms pour vendre en Europe. Le délinquant s’en est tiré avec une tape sur les doigts de 1 250 dollars. Pourtant, la peine maximale pour le trafic d’une espèce vulnérable est de huit ans de prison dans ce pays.

«Les juges sont plutôt cléments, constate Luis Mendo. Ils ne veulent pas emprisonner un père de famille pour quelques animaux.»

Le coût des amendes a été multiplié par 10 en début d’année, mais la mesure demeure timide.

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d'ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d’ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Impossible de savoir si le ministère canadien de l’Environnement est au courant de ce stratagème de permis truqués. Ce ministère, qui est responsable de l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, se montre peu bavard.

«Le permis atteste que l’animal, l’espèce végétale ou le produit est issu d’une source durable», s’est contentée de préciser sa porte-parole par courriel, ajoutant que 85 agents de la faune travaillent en collaboration avec les agents frontaliers pour inspecter les cargaisons à destination du Canada.

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Source: Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

L’éleveur québécois Dominic Lapointe assure que la combine employée par les trafiquants péruviens n’est pas un cas isolé.

«C’est dur de trouver un fournisseur honnête, surtout dans un pays où il y a des problèmes de corruption, reconnaît celui qui importe des reptiles d’Asie et d’Amérique du Sud. Mes animaux entrent légalement au Canada. Par contre, je n’ai aucune façon de savoir s’ils proviennent vraiment d’une ferme d’élevage.»

Il déplore que les douaniers canadiens manquent de formation sur ce commerce.

Avec les années, la contrebande d’animaux est presque devenue banale dans la région, constate Gudrun Sperrer, directrice du refuge pour animaux Pilpintuwasi, à Iquitos, dans le nord-est du Pérou.

«À l’époque, les collectionneurs étrangers recherchaient des peaux. Maintenant, ils paient pour du vivant. Et les autochtones, à qui les trafiquants donnent quelques vêtements en échange des bêtes, n’éprouvent plus de honte à faire la sale besogne.» Réduire les entraves à l’élevage commercial aiderait à contrer le braconnage, estime-t-elle.

En attendant, les milliers d’animaux saisis chaque année aux trafiquants sont confiés à des ONG comme Cerelias, à Tarapoto, dans la région de San Martín. Son fondateur, Orlando Zagaceta, est témoin des traumatismes dont souffrent ces bêtes: canines limées, éclats de balle dans le corps, malnutrition. Il me désigne un singe laineux qui se promène avec lenteur au sol.

«Celui-là avait passé tellement de temps en cage qu’il était incapable de se tenir debout ou d’utiliser sa queue.»

Tant qu’il y aura une demande pour acheter des animaux exotiques, les trafiquants continueront de vider la forêt amazonienne, croit-il.

«Les bêtes sauvages ne sont pas des compagnons domestiques. Il faut les laisser dans la nature.»

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Braconnage: Ottawa veut éviter que l’Arctique ne devienne comme l’Afrique


Quand on parle de braconnage, on pense aux éléphants, girafe, rhinocéros et bien d’autres, mais maintenant, on parle aussi des risques potentiels pour des animaux vivant dans le nord du Canada tel que l’ours polaire, narval, les faucons etc … C’est vraiment épouvantable de voir l’avidité de ces gens qui se foutent bien que ces animaux sont en péril
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Braconnage: Ottawa veut éviter que l’Arctique ne devienne comme l’Afrique

 

« Le prix des peaux d'ours polaires a quadruplé... (Photo Archives Associated Press)

« Le prix des peaux d’ours polaires a quadruplé en quatre ans » sur le marché noir, passant de 5000 à 20 000 $, dit Sheldon Jordan, directeur général de la division de l’application de la Loi sur la faune à Environnement Canada.

PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

 

JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ
La Presse

Le monde vit une « crise du braconnage », et les espèces canadiennes ne sont pas épargnées. C’est pourquoi le Canada a convoqué une rencontre des pays nordiques dans le cadre de la rencontre annuelle des pays adhérant à la Convention internationale contre le commerce des espèces menacées d’extinction, qui s’est ouverte en Afrique du Sud. Explications en quatre points.

En quoi l’Arctique est-il visé par le braconnage ?

« Le prix des peaux d’ours polaires a quadruplé en quatre ans » sur le marché noir, passant de 5000 à 20 000 $, lance Sheldon Jordan, directeur général de la division de l’application de la Loi sur la faune à Environnement Canada. « Les défenses de narval valent maintenant la même chose que l’ivoire d’éléphant », soit 3000 $ le kilogramme, ajoute celui qui préside aussi le groupe de travail d’Interpol sur les espèces sauvages. Le Canada est moins touché que d’autres pays par la « crise du braconnage » qui sévit dans le monde, car les espèces nordiques ne sont « pas très accessibles », explique M. Jordan, mais la disparition des espèces traditionnellement prisées, comme l’éléphant et le rhinocéros, et l’augmentation des prix qui en résulte créent une pression sur les espèces nordiques. Le problème n’est pas tant le braconnage, pour l’instant, que le commerce illégal.

Comment l’Afrique peut-elle inspirer l’Arctique ?

« Il y a eu beaucoup d’attention portée au trafic des espèces sauvages au cours des 10 dernières années », constate Sheldon Jordan, mais l’action de la communauté internationale s’est concentrée sur les animaux emblématiques de la savane africaine, comme l’éléphant et le rhinocéros, particulièrement vulnérables. Or, l’Arctique « n’a pas été scruté à la loupe », alors que les espèces qu’il abrite sont elles aussi menacées ; le Canada veut donc « mieux comprendre » les problèmes propres aux espèces nordiques afin de « prévenir des crises qu’on voit avec d’autres espèces », explique M. Jordan.

Autrement dit, éviter que l’Arctique devienne un jour la boucherie qu’est l’Afrique. La démarche vise aussi une gestion durable des ressources de la faune, dont vivent de nombreuses communautés du Nord.

« Quand il y a du braconnage, quand il y a du trafic, ce sont les petites communautés qui [écopent]. On veut protéger le commerce légal et protéger l’environnement », affirme Sheldon Jordan.

Comment les micropuces pourraient-elles aider les ours ?

Environnement Canada mène un projet-pilote avec des communautés autochtones du Grand Nord pour tester des mesures de contrôle visant à contrer le commerce illégal d’espèces sauvages.

« On va [dissimuler] une micropuce électronique dans chaque peau d’ours polaire qui est tué », explique Sheldon Jordan.

Fait intéressant : cette micropuce résiste au tannage de la peau. Ainsi, la traçabilité des peaux d’ours polaires sera grandement accrue, ce qui facilitera le contrôle du commerce.

Mais au cas où la micropuce disparaîtrait ou serait endommagée, Environnement Canada a prévu deux autres mesures de contrôle : une « analyse des isotopes » des dents et des os, qui permettent d’établir la provenance de l’animal, ainsi qu’un prélèvement systématique de l’ADN de chaque ours abattu, qui ira dans une banque de données.

Et « les scientifiques ont trouvé une façon de pouvoir extraire de l’ADN même après que la peau a été tannée », souligne Sheldon Jordan.

Quels sont les autres pays concernés ?

Le Canada a convoqué d’autres pays de la zone arctique à une rencontre portant spécialement sur les espèces nordiques, samedi matin, en marge de la 17e séance de la Conférence des parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES, selon son acronyme anglais), qui s’est ouverte hier à Johannesburg, en Afrique du Sud. Les États-Unis, le Danemark, la Norvège et la Russie, des pays avec lesquels Ottawa travaille déjà sur la question des ours polaires, y assisteront, de même qu’Interpol et le secrétariat de la CITES. L’objectif est de mieux comprendre les enjeux propres aux espèces que chacun de ces pays ont en commun : caribous ou rennes, poissons, narvals, morses, ours, faucons. Sheldon Jordan souhaite que cette rencontre soit le début d’une « collaboration accrue dans une zone où [il y en a eu peu jusqu’à maintenant] », qu’elle débouche sur un plus grand partage de renseignements, voire sur un groupe de travail commun.

***

DE KUUJJUAQ AUX ÉMIRATS ARABES UNIS

Les braconniers n’en ont pas que pour l’ivoire ou les peaux d’ours :

les faucons du Grand Nord sont très prisés, notamment par les « pays du Golfe où on pratique la fauconnerie », souligne Sheldon Jordan.

Deux « braconniers professionnels » britannique et irlandais vivant en Afrique ont d’ailleurs été arrêtés à Kuujjuaq, dans le nord du Québec, « il y a une dizaine d’années », se souvient-il.

Prétendant être des photographes de National Geographic, « ils avaient loué un hélicoptère pour trouver des oeufs dans les nids » et avaient même un incubateur à piles pour les garder au chaud afin de les apporter aux Émirats arabes unis, raconte Sheldon Jordan. Arrêtés par des agents de la faune, ils ont écopé d’une amende.

« C’EST VRAIMENT COMME UNE GUERRE »

Le Canada s’implique également dans la lutte contre le braconnage en Afrique, notamment par l’entremise de formations destinées aux rangers qui doivent protéger les animaux menacés, formations qui ont été offertes au Botswana, au Kenya et en Côte d’Ivoire. Arrivé au début de la semaine en Afrique du Sud, Sheldon Jordan, qui préside le groupe de travail d’Interpol sur les espèces sauvages, a assisté à des entraînements de rangers et constaté que leur travail se compare davantage à celui de soldats que d’agents de la faune tels qu’on les connaît au Canada.

« J’ai vu des exercices où ils utilisent des tactiques militaires », raconte-t-il, précisant que beaucoup de rangers meurent chaque année en se battant contre des braconniers et que d’autres voient leur famille menacée. « C’est vraiment comme une guerre ! », s’exclame-t-il.

Sheldon Jordan a également visité un établissement géré par des vétérinaires bénévoles, dans le parc national de Pilanesberg, où sont soignés des rhinocéros blessés par des braconniers. Lors de son passage, un animal « tiré il y a cinq ou six jours » avec une arme de fort calibre était soigné, après qu’une balle s’était logée à « 20 cm » de profondeur dans son épaule.

« C’était épouvantable. »

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Le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle, seul espoir de sauver l’espèce


Pour sauver une espèce de rhinocéros dont il reste un seul mâle, des mesures ont été prises pour qu’il soit sur bonne garde. Pour préserver l’espèce faudra-t-il se tourner vers la science surtout qu’il reste que 5 femelles qui sont elles aussi protégées. Tout cela à cause du braconnage, des personnes stupides et avide de richesses interdites
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Le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle, seul espoir de sauver l’espèce

 

Sudan, le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle, est en permanence sous surveillance étroite.

Sudan, le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle, est en permanence sous surveillance étroite.Photo : SIPA

ANIMAUX – Chaque jour dans une réserve au Kenya, les gardes armés se relayent pour protéger le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle des braconniers.

Il est le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle. Baptisé Sudan, l’animal doit être maintenu sous protection armée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les gardes de la réserve Ol Pejeta Conservancy, au Kenya, se relayent ainsi pour protéger ce survivant.

Originaire de plusieurs pays d’Afrique de l’Est et centrale, l’espèce (une des deux sous-espèces du rhinocéros blanc) est éteinte à l’état sauvage. Sudan et ses deux compagnes font partie des cinq derniers individus sur terre, deux autres femmes se trouvant également en captivité dans deux zoos tchèque et américain, protégées des braconniers. Leur corne peut en effet être revendue entre 60.000 et 80.000 dollars le kilo au marché noir.

Un dernier espoir

Le mâle est le seul espoir de perpétuer la lignée. En plus d’une protection armée, sa corne a été enlevée et des émetteurs radios installés sur son corps.

« Avec la demande croissante de corne de rhinocéros et d’ivoire, nous sommes confrontés à de nombreuses tentatives de braconnage. Tandis que nous nous efforçons à les contrer, nous risquons également nos vies dans l’exercice de nos fonctions », a déclaré l’un des gardes du Sudan, Simon Irungu, rapporte The Independent.

Pour autant, la manœuvre est indispensable vu la gravité de la situation. Selon WWF, il y avait plus de 2000 rhinocéros blancs du Nord dans les années 1960, contre… cinq aujourd’hui. La faute à la chasse non régulée à l’époque coloniale, le facteur historique du déclin de l’espèce, et au braconnage actuel. Un jeu d’enfant pour ces chasseurs : le rhinocéros est peu agressif et se déplace en troupeau.

Bébé éprouvette ?

Le seul autre mâle encore en vie étant mort (de cause naturelle) l’automne dernier, les scientifiques tournent désormais toute leur attention vers l’accouplement rapide de Sudan. Mais le rhinocéros a une durée de vie de 43 ans en moyenne, or le mâle et les deux femelles ont dépassé les 40 ans. La conception naturelle s’avère alors compliquée vu l’âge des pensionnaires de la réserve.

Comme le rapporte Sciences et Avenir, défenseurs de l’environnement et scientifiques se sont réunis mardi 27 janvier à Ol Pejeta pour aborder une dernière solution : la procréation artificielle via une femelle porteuse d’une autre sous-espèce, le rhinocéros blanc du Sud. Le « bébé rhinocéros éprouvette » permettrait ainsi de sauver l’espèce.

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