Des mauvaises herbes récalcitrantes poussent au Québec


A force de vouloir combattre ce qui est naturelle, a force de vouloir changer la nature, nous sommes au prise avec des problèmes plus important qu’avant
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Des mauvaises herbes récalcitrantes poussent au Québec

 

Ce plant de grande herbe à poux, qui a poussé en Ontario, a survécu à l’épandage de l’herbicide Roundup.

FOURNIE PAR PETER SIKKEMA, UNIVERSITÉ DE GUELPH

Marie Allard
La Presse

La présence de mauvaises herbes résistantes aux herbicides a été confirmée dans cinq localités du Québec l’été dernier, contre une seule en 2010. En Montérégie et dans les Laurentides, des plants de petite herbe à poux – dont le pollen cause le rhume des foins -, mais aussi de morelle noire de l’Est et d’amarante à racine rouge ont survécu à l’épandage d’herbicides dits du groupe 2.

«La résistance à ces herbicides passe souvent sous le radar, mais ça peut causer des problèmes aux producteurs agricoles», a expliqué à La Presse François Tardif, professeur au département de phytologie de l’Université de Guelph. C’est l’équipe de M. Tardif qui a formellement identifié ces plantes récalcitrantes à l’occasion de tests effectués en laboratoire, l’hiver dernier.

Dans la province, un total de six espèces résistantes à différents herbicides a été répertorié au fil des ans, a indiqué Danielle Bernier, agronome-malherbologiste au ministère de l’Agriculture (MAPAQ).

Le Québec n’est pas encore officiellement touché par la résistance au glyphosate, très populaire désherbant utilisé avec les semences génétiquement modifiées Roundup Ready de Monsanto, mais cela ne saurait tarder.

Deux mauvaises herbes résistantes au glyphosate ont été détectées en Ontario, soit la grande herbe à poux en 2009 et la vergerette du Canada en 2010.

«Dans le cas de la vergerette du Canada résistante au glyphosate, ç’a été comme une explosion, a illustré M. Tardif. On est passé d’un seul cas en 2010 à au moins une centaine de champs documentés présentement.»

Probablement déjà des cas au Québec

Chaque plant de vergerette produit «de 10 000 à 100 000 semences, qui peuvent se répandre par le vent à plus de 500 km», a indiqué le professeur.

L’arrivée au Québec de plants résistants venant de l’Ontario ou des États-Unis est donc prévisible, si ce n’est déjà fait.

«Cela nous préoccupe beaucoup, a confirmé Mme Bernier. Personne ne m’a encore envoyé de plant pour confirmation, mais ça ne m’étonnerait pas qu’il y en ait déjà. Les risques sont très élevés.»

Les pesticides agricoles les plus vendus au Québec en 2009 ont été les acides phosphoriques et leurs dérivés, ce qui comprend le glyphosate, avec 41,6% des ventes.

Ailleurs au Canada, l’émergence d’une troisième espèce résistante au glyphosate, le kochia, a été confirmée en janvier en Alberta par Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Sommet sur les plantes résistantes à Washington

Les États-Unis sont plus durement touchés par la propagation des mauvaises herbes résistantes aux herbicides, au point où la National Academy of Sciences a organisé un sommet national sur la question à Washington, le 10 mai. Plus de 380 mauvaises herbes résistantes sont répertoriées chez nos voisins du Sud.

«La résistance est devenue assez grave pour que les législateurs s’y intéressent, a dit M. Tardif, qui s’est rendu au sommet. Cela a un impact sur le déficit commercial des États-Unis, puisque les exportations de blé, de soya et de maïs sont importantes. Dans certains États du Sud, des producteurs ont perdu leur ferme parce qu’ils n’étaient plus capables de contrôler les mauvaises herbes et que les prêts leur ont été coupés.»

Pour mater les plantes résistantes, les agriculteurs font appel à d’autres herbicides ou à des cocktails d’herbicides, ce qui inquiète aussi.

«Dans le Midwest américain, certaines mauvaises herbes sont maintenant résistantes à quatre ou cinq groupes d’herbicides différents», a expliqué le professeur.

«La résistance des mauvaises herbes démontre que l’utilisation des herbicides a ses limites, a affirmé Christine Gingras, agronome et présidente de Vigilance OGM. Il serait franchement temps d’utiliser adéquatement la rotation des cultures et de revenir aux bonnes pratiques agro-environnementales.»

En chiffres

Localités québécoises où la présence de mauvaises herbes résistantes aux herbicides a été confirmée en 2011 et en 2012.

En Montérégie

-Upton: morelle noire de l’Est

-Saint-Mathieu: petite herbe à poux

-Saint-Valentin: petite herbe à poux

-Saint-Jean-sur-Richelieu: morelle noire de l’Est, petite herbe à poux

-Saint-Alexandre: petite herbe à poux et amarante à racine rouge

Dans les Laurentides

-Argenteuil: petite herbe à poux

Source: MAPAQ

Les cultures génétiquement modifiées au Québec, en 2011:

– 52% du soja, soit 157 500 hectares

– 74% du maïs-grain, soit 263 000 hectares

– 85% du canola, soit 14 450 hectares

Les cultures génétiquement modifiées dans le monde, en 2011:

– 26% du canola

– 32% du maïs

– 76% du soja

– 83% du coton

Un total de 160 millions d’hectares de cultures GM ont été recensés dans le monde en 2011, en hausse de 8% par rapport à 2010.

Source: OGM.gouv.qc.ca

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Éleveurs de chiens au Québec: la loi de la jungle


Un projet de loi est mit sur table, mais beaucoup doute sur son efficacité a être plus sévère envers les usine a chiens qui se font passé pour des chenils. Il existe au Québec d’excellent chenils qui ont le soucis de vous montré les installations et leur chiens en bonne santé, malheureusement les usines a chien et il semble que même ayant eu des amendes, plaintes, ils continuent leur commerces sous des lamentables conditions
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Éleveurs de chiens au Québec: la loi de la jungle

 

Stéphanie Vallet et Hugo Meunier
La Presse

La Presse a visité clandestinement plusieurs chenils sanctionnés par des inspecteurs mandatés par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) au cours des dernières années.

Toujours ouverts, ces établissements aménagés dans des cabanons, granges ou sous-sols, où les chiots sont vendus quelques centaines de dollars, sont le reflet d’une législation qui manque de mordant. Ces chenils improvisés pullulent dans la province. Selon certains organismes, il y en aurait près de 2000. Une industrie lucrative, où de nombreux chiots endurent un véritable enfer en attendant de devenir le meilleur ami de l’homme. Une lueur d’espoir cependant se laisse entrevoir avec la tenue aujourd’hui et demain d’une consultation à l’Assemblée nationale concernant le projet de loi P-51 qui pourrait remplacer la Loi sur la protection sanitaire des animaux actuellement en vigueur.

ÉLEVAGE DANS UN SOUS-SOL

Aucune pancarte ni indice n’annoncent un chenil. Une femme grille une cigarette dans le stationnement de l’entrée de cette résidence en peu délabrée de Wotton, dans les Cantons-de-l’Est. Nous prétendons être à la recherche d’un chiot. Elle nous invite à entrer et saisit le téléphone pour prévenir sa mère de notre présence. Des aboiements résonnent au sous-sol. La mère en émerge, trois yorkshires adultes dans ses bras.

Cette femme, la propriétaire, raconte qu’une portée est prévue dans une semaine. Le prix de ses chiots: de 500 à 800$. Elle refuse de nous montrer la mère, au sous-sol. «Elle serait trop nerveuse», explique-t-elle.

La propriétaire a été reconnue coupable en 2009 de n’avoir pas su garder propre et sûr l’élevage en question, qui comptait 117 chiens, au passage des inspecteurs d’ANIMA-Québec. Elle avait alors dû acquitter une amende de 1040$.

Elle dit maintenant préférer un endroit plus modeste et de plus petites races. Difficile toutefois de saisir l’ampleur de son élevage puisqu’elle nous en refuse l’accès. Seuls les aboiements nous rappellent la présence animale. La propriétaire ne nous a pas rappelés.

CHENIL EN BOIS POUR 75 CHIENS

On y débouche en roulant un bon moment sur une route cahoteuse à Saint-Nicéphore, près de Drummondville. «Élevage Gigi», dit la pancarte installée au bord du chemin. Des enclos en bois de toutes tailles, rafistolés tant bien que mal, sont éparpillés sur le terrain. La propriétaire, Ginette, nous accueille sous les hurlements de quelques dizaines de chiens, 75 selon elle.

L’éleveuse a reçu une amende en 2006 pour avoir laissé son chenil en mauvaise condition.

La propriétaire nous entraîne dans son petit bureau. «Maternité, entrée interdite», peut-on lire au-dessus d’une porte battante. Elle y entre et ressort rapidement avec deux caniches d’à peine 10 jours, puis deux shih tzu de 7 semaines. Par l’entrebâillement de la porte, on remarque dans une pièce sombre un mur de cages où se trouvent des chiens, des sacs de nourriture empilés. On demande à voir la mère, mais la propriétaire refuse sous prétexte qu’elle serait trop énervée. Peu importe la race, le prix des chiots va de 350 à 375$.

À l’extérieur, les chiens s’agglutinent contre les grilles à notre passage. La propriétaire précise qu’exploiter ce chenil constitue une tâche colossale et nécessite trois employés.

Jointe après notre visite, elle assure s’être occupée de ses chiens.

«Ça fait 38 ans que je fais ça. C’est ma vie, les chiens, et ici, ce n’est pas une usine à chiots. Les inspecteurs me reprochent toujours d’avoir des installations en bois. Et je conteste toujours parce que c’est des niaiseries. Mes chiens sont super bien, ne manquent de rien et ne tombent jamais malades», précise Ginette, qui ajoute détenir un permis de la municipalité pour élever ses chiens.

UNE NICHE SOUS LE TRAMPOLINE

Notre prochaine escale se fait dans la municipalité de Sainte-Sabine. D’un côté de la route, un grand enclos où une dizaine de chiens de diverses races ont le museau collé au grillage. Marielle, la propriétaire, nous amène voir une portée de chiots dans une boîte de carton, dans un abri Tempo sans bâche, puis sous un trampoline, où une autre portée vit dans une caisse en bois.

Nous nous dirigeons ensuite vers le bâtiment principal, où se trouvent plusieurs enclos. L’un d’eux renferme une portée de lévriers de 3 jours avec leur mère. L’endroit, qui se résume à une litière de paille sur des planches, est réchauffé par une lampe suspendue.

Un couple de lévriers sur le point de se reproduire partage un enclos. La femelle, handicapée, se tient péniblement sur trois pattes. Quatre bouviers adultes s’entassent dans le suivant et deux chiots de quelques semaines gigotent dans un autre près de la porte. La propriétaire dit faire de l’élevage depuis 16 ans. Elle a reçu une amende en 2010 pour ne pas avoir maintenu propre le lieu où elle garde ses 75 chiens.

«J’avais un plancher en bois parce qu’avant j’avais des chevaux, et j’ai eu une amende parce qu’il fallait que ça soit peint ou recouvert d’un plastique. Ce n’était pas de la mauvaise volonté, mais plus un état d’esprit: c’est un animal et c’est correct comme ça. J’ai été élevée sur une ferme et c’est notre manière de faire», explique Marielle.

AIDANTE NATURELLE ET ÉLEVEUSE

Le lac Aylmer s’étend presque au pied de l’élevage Jacqueline, que signale un écriteau au bord de la route. L’éleveuse nous accueille au pas de sa porte, suivie de son mari en fauteuil roulant. L’homme a fait un AVC l’an dernier, ce qui force sa femme à s’occuper de lui à temps plein. Elle gère un élevage de plusieurs dizaines de chiens, aménagé dans une annexe en bois. De sa maison, on entend les bêtes aboyer.

«Je n’ai que 12 chiens», s’empresse-t-elle de dire.

Le bruit aigu augmente et irrite carrément le tympan dès qu’on pousse la porte de l’élevage, spécialisé dans les caniches et les shih-poo (croisement de caniche et de shih tzu). On entre d’abord dans une salle où sont entreposées une dizaine de cages vides. La propriétaire s’engouffre dans le chenil par une porte battante sur laquelle il est inscrit «privé», qui donne sur une grande pièce où sont éparpillés des enclos et des cages en bois. Elle nous propose de chiens d’âge et de pelage variés dont le prix, très bas par rapport au marché, va de 150$ (pour un chien de 6 mois) à 350$. Elle propose également une formule clé en main: carnet de santé (avec deux vaccins), couverture, nourriture (1,5 kg) et un guide du nouveau propriétaire.

Elle avoue que sa passion, qu’elle pratique depuis 18 ans, est plus difficile à concilier avec le handicap de son mari. Jointe par téléphone par la suite, Jacqueline déplore que ses clients puissent encore voir sur les moteurs de recherche qu’elle a été condamnée à une amende de 1060$ par ANIMA-Québec, le 18 janvier 2008 pour n’avoir pas maintenu ses 70 chiens dans un habitat salubre.

UN CHIOT INERTE AU MILIEU DES ABOIEMENTS

«Chiots à vendre», peut-on lire en grosses lettres peintes sur une façade de grange visible de l’autoroute 20, à la hauteur de Saint-Cyrille-de-Wendover. Le Chenil des Voltigeurs est un endroit bien connu, mais pas pour les bonnes raisons.

Sur un terrain qui ressemble à une décharge à ciel ouvert, la maison du propriétaire voisine le chenil.

À notre arrivée, Naji, le propriétaire, nous interpelle. Il nous fait monter sans hésitation à l’étage de la vieille grange.

Son chenil a été piégé en 2008 par une équipe de l’émission Enquête de Radio-Canada, en plus de recevoir la visite des inspecteurs d’ANIMA-Québec l’année précédente. Ces derniers l’avaient condamné à une forte amende pour l’insalubrité des lieux, le manque d’eau, les risques pour la sécurité et la santé des animaux et la présence de chiens malades. L’endroit abritait alors 200 chiens.

La situation ne semble guère plus reluisante aujourd’hui. Outre l’insupportable vacarme, l’odeur vous prend au nez, même si le nombre de chiens semble à première vue moindre.

Les lieux ne semblent pas insalubres, mais les conditions d’élevage laissent songeur: des enclos grillagés dans lesquels sont entassés jusqu’à sept chiens.

Le propriétaire entre dans une cage pour en ressortir avec un caniche blanc au pelage jauni et qui se détache par croûtes. Il est le seul à ne pas aboyer ni même à bouger…

Il explique en faire cadeau à 250$, avec deux vaccins en prime, et précise que tous les papiers sont en règle.

Avant de partir, on fait le tour de la pièce et de l’autre côté, où s’entassent des chiens plus âgés et deux teckel gestantes. L’une est à moitié aveugle et a des bosses sur le corps; l’autre, apeurée, se tient debout sur deux pattes devant un nouveau-né roulé en boule, qui semble sans vie. Joint au téléphone, le propriétaire du chenil a simplement dit qu’il avait fait plusieurs changements depuis le passage des inspecteurs mais a coupé court à la conversation.

***

DÉBUSQUER UN ÉLEVAGE SUSPECT

Le verdict est unanime. Pour Yves Gosselin et Sébastien Kfoury, docteurs en médecine vétérinaire à l’Hôpital Rive-Sud, les conditions dans lesquelles sont gardés les chiens dans les élevages que nous avons visités sont inacceptables.

«C’est absolument inadéquat. Ce n’est pas pire que ce qu’on fait vivre à des poulets, mais c’est parce qu’on voit le chien comme n’étant pas un poulet, et avec raison», lance le Dr Kfoury après avoir visionné à peine quelques secondes les images captées à l’aide d’une caméra cachée.

«Tout bon éleveur va vous permettre de voir la pouponnière, l’endroit où les chiots sont gardés. Il n’y a rien de mieux pour un chiot que de voir des humains et de socialiser», précise-t-il.

Éleveur de labradors pure race, Alain Jetté a même mis au point un protocole de stimulation des chiots qui sont amenés à socialiser dès leurs premiers jours.

Il porte également une attention toute particulière à la génétique de ses animaux, contrairement aux usines à chiots dans lesquelles la reproduction est axée sur le volume.

 «Je fais passer toute une batterie de tests à mes chiens: les hanches, les coudes, les yeux, pour ne citer que ceux-ci, sont examinés pour garantir la pureté de la race. On ne fait pas ça pour l’argent, mais pour la passion», dit l’éleveur, qui a un emploi à plein temps et investit d’importantes sommes dans son élevage, où les chiots coûtent de 900 à 2000$.

Autres indicateurs qui devraient mettre la puce à l’oreille à tout acheteur responsable pour débusquer un élevage suspect: l’odeur, le bruit et la quantité de chiens gardés dans des installations en bois (et non en acier inoxydable).

«Le signal d’alarme est clair: quand on trouve plus de deux races dans un élevage et que les installations semblent improvisées, il vaut mieux rebrousser chemin», conclut le Dr Sébastien Kfoury.

 

 

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Animaux maltraités Le propriétaire cède les animaux à ANIMA-Québec


Après avoir vécu le cauchemar, ces animaux pourront espérer une nouvelles vie plus agréable et ne seront plus, espérons le, confiner des journées entières a des cages ..,
Mais je trouve inadmissible qu’on qualifie cet endroit de chenil car le terme exacte est usine a chiot ..
Nuage

 

Animaux maltraités

Le propriétaire cède les animaux à ANIMA-Québec

 

 

Le propriétaire cède les animaux à ANIMA-Québec

Crédit photo : Crédit photo : Courtoisie Humane Society International

 

Agence QMI

Les quelque 140 chiens et chats saisis ( http://wp.me/p15EGK-3AQ) par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), vendredi, à Adstock, dans la région de la Chaudière-Appalaches ont été cédés à ANIMA-Québec par le propriétaire.

Le MAPAQ a dévoilé lundi dans un communiqué que la saisie avait été effectuée à Adstock. Le lieu de la saisie avait été tenu confidentiel depuis le début pour des raisons juridiques. Le nom du chenil n’a toutefois pas encore été divulgué.

Le centre en question était une entreprise commerciale, connue du ministère et qui avait fait l’objet d’autres visites d’inspection. Des recommandations avaient aussi été adressées à l’entreprise, a fait savoir le porte-parole du MAPAQ, Guy Auclair.

Le ministère a également dressé lundi un portrait de la situation.

«Actuellement, des vétérinaires ainsi que des techniciens en santé animale s’emploient à soigner les animaux qui sont gardés dans un refuge d’urgence afin de s’assurer de leur état de santé», a souligné le ministère, précisant que 20 chiens nécessitaient des traitements spécifiques.

Au bout d’une quinzaine de jours, les animaux seront offerts à l’adoption par l’entremise des Sociétés protectrices des animaux (SPA) et des Sociétés pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

Après une visite des inspecteurs d’ANIMA-Québec dans ce centre situé dans la région de Chaudière-Appalaches, 125 chiens et 15 chats avaient été pris en charge et amenés vers un nouveau lieu de garde.

Les inspecteurs avaient constaté que les animaux n’étaient pas gardés dans un habitat convenable et salubre.

Le MAPAQ a ajouté que pour l’instant aucune accusation n’a encore été déposée. Ce sera au Bureau des infractions et amendes du Québec de le faire, si besoin, une foi qu’il aura reçu les procès verbaux du ministère.

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Plus de 125 chiens saisis en Chaudière-Appalaches


Une autre saisie dans une usine à chien. Si on pourrait éliminer toutes ces usines sur le territoire québécois, les chiens s’en porterais beaucoup mieux.  Espérant quand même que ces chiens vont trouver des nouveaux foyer
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Plus de 125 chiens saisis en Chaudière-Appalaches

 

Lors de leur visite des installations, les inspecteurs d’ANIMA-Québec, mandatés par le MAPAQ, ont jugé que les chiens n’étaient pas gardés dans un endroit considéré salubre et convenable.

PHOTO: FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

La Presse Canadienne
Québec

Plus de 125 chiens ont été saisis vendredi dans un centre d’élevage commercial de la région Chaudière-Appalaches, en raison des mauvaises conditions de détention des animaux.

L’établissement visé, que refuse d’identifier pour le moment le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), a échoué une inspection de la Humane Society International (HSI). Cette organisation a constaté de nombreuses infractions liées à la sécurité et au bien-être des nombreux chiens qui se trouvaient sur place.

Lors de leur visite des installations, les inspecteurs d’ANIMA-Québec, mandatés par le MAPAQ, ont jugé que les chiens n’étaient pas gardés dans un endroit considéré salubre et convenable. Ils ont alors recommandé de procéder à une saisie, en vertu de la Loi sur la protection sanitaire des animaux.

Les bêtes secourues, la plupart étant de petites races de chiens, ont été transportées vers un refuge d’urgence. Dans les prochains jours, ils seront confiés aux soins de vétérinaires.

Il faudra attendre la décision d’un juge avant de déterminer si les animaux doivent être rendus à leur propriétaire ou orientés vers des sociétés de protection des animaux en vue de leur adoption.

Aucune arrestation n’a encore été effectuée dans le dossier.

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Incognito dans les animaleries


Un article fort intéressant sur la connaissances des animaleries sur les soins apporter aux animaux. Il semble que vendre des animaux ne donne pas nécessairement satisfaction aux questions santé de l’animal et peut parfois même donner des résultats dangereux pour la santé de l’animal si les clients appliquent certains conseils. Avec le coût des animaux, aliments, accessoires, je pense que les clients sont en droit d’avoir de meilleurs services des animaleries ..
Nuage

 

Incognito dans les animaleries

 

La plupart des endroits visités donnent des informations inexactes

 

Annie Ross

Journal de Montréal

Les employés d’animaleries ne sont souvent pas les meilleurs conseillers quant à la santé des animaux de compagnie, observe la vétérinaire du Journal, au terme d’une visite « incognito » dans 16 établissements de la grande région de Montréal.

Les employés rencontrés se sont montrés polis, agréables et ils ont démontré un réel intérêt à vouloir aider, mais un seul des 16 employés questionnés a eu une note parfaite. Les quinze autres ont commis différentes erreurs, certaines mineures, mais d’autres plus importantes qui auraient pu avoir des conséquences négatives sur la santé de l’animal.

Pourtant, les questions étaient simples : problèmes de puce, problèmes d’allergie, problèmes de selles molles, nourriture de base et gâteries pour lapin ou oiseaux.

À propos des puces, les employés interrogés n’ont pas semblé connaître à fond le cycle de vie de cet insecte. Différentes solutions ont été proposées et les traitements suggérés n’étaient pas assez longs pour se départir des puces dans la maison. Une employée qui voulait vendre un produit à puce à appliquer dans le cou s’est même trompée en proposant un collier anti-puces.

À propos des allergies, une employée a suggéré un chien croisé avec un caniche comme choix potentiel pour un enfant allergique aux chiens. On dit parfois que les caniches sont moins allergènes que d’autres races, mais aucun chien n’est hypo allergène à 100 % et si le caniche est croisé, il n’est plus un caniche à 100 %.

Bref, les meilleurs conseillers pour la santé des animaux de compagnie ne sont pas nécessairement dans ces endroits où l’on vend les bêtes et ce qui vient avec nourriture, vêtements, gâteries, meubles, accessoires…

Il n’y a cependant pas que du négatif ; par exemple, un endroit sur la Rive-Sud ne vendait aucun chien afin de ne pas encourager les usines à chiots.

Dans certains endroits, on engage aussi des étudiants en techniques de santé animale. Ainsi donc, on se donne tout de suite plus de chance d’obtenir des renseignements adéquats sur la santé des animaux.

Quelques-unes de mes déceptions générales :

1. Toutes les animaleries visitées vendent des oreilles de porcs séchées et fumées. Ce sont loin d’être des gâteries « santé ». Elles sont une source potentielle d’infection par les salmonelles, des bactéries pouvant causer des gastro-entérites sévères. De temps en temps, elles sont d’ailleurs le sujet d’une alerte formulée par le MAPAQ.

2. On vend du foin de luzerne et des cubes de luzerne dans des sacs ou des contenants sur lesquels on voit le dessin d’un lapin, même si on sait qu’il ne faut pas donner de luzerne trop fréquemment (voir question 2).

3. On vend de grosses gâteries pour lapin contenant du sucre, du miel, des graines et des fruits, et on peut lire sur la boîte : à distribuer librement en complément à l’alimentation principale. Le sucre peut amener un débalancement de la flore intestinale du lapin et provoquer parfois une stase intestinale, une condition médicale grave.

4. On vend encore des colliers de chien à pics en métal… Vive le bien-être animal et au diable l’époque médiévale.


Diplômée depuis 17 ans et ayant complété un internat dans les petits animaux à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Dre Annie Ross a pratiqué pendant plusieurs années dans un centre d’urgence ainsi que quelques cliniques de quartier avant de devenir enseignante en techniques de santé animale.

Question 1

« Je pense que mon chat est constipé. Depuis ce matin, il va souvent à la litière et force. Avez-vous quelque chose pour ça ? »

> Ce qu’il faut savoir d’abord…

Souvent, les propriétaires de chat confondent les symptômes d’un blocage urinaire avec ceux d’une constipation, car ils se ressemblent (visite de la litière à répétition, force dans la litière, démontre des signes d’inconfort, a le ventre crispé, vomit parfois…) mais le chat bloqué n’urine pas ou ne fait que du goutte à goutte.

Contrairement à la constipation, les blocages urinaires sont des urgences graves qui doivent être vues immédiatement par un vétérinaire. Les chats bloqués qui ne sont pas soignés meurent en souffrance dans les 48 heures.

> Ce qu’un professionnel devrait répondre à cette question :

Il doit d’abord demander s’il s’agit d’un chat mâle adulte. Si c’est le cas, il devrait demander si l’animal a été vu en train d’uriner. Il devrait donner des renseignements sur le fait qu’il peut s’agir d’un blocage urinaire et donc d’un cas d’urgence vétérinaire.

> Cette question a été posée à 5 endroits différents. Voici les résultats :

Dans un seul endroit, on a posé plusieurs questions pertinentes à propos du chat (sexe, âge, urine) et on a donné de bons conseils au cas où il s’agirait d’un blocage urinaire

Quatre endroits sur cinq n’ont posé aucune autre question quant à l’état du chat.

Trois endroits sur cinq ont suggéré une pâte laxative contre la constipation (ce qui n’était pas une mauvaise idée en soi), mais en quantité insuffisante pour une constipation

Un endroit n’avait rien pour la constipation, mais aurait pu aider dans le cas de diarrhée

Un endroit ne savait que suggérer, et on a plutôt conseillé de demander à un vétérinaire

Question 2

« Si j’achète un chiot ou un chaton ici, est-ce qu’il est tout vermifugé au complet ? »

> Ce qu’un professionnel devrait répondre à cette question :

Les chiots et les chatons ont effectivement reçu une dose (ou plus) d’un vermifuge général, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont vermifugés au complet. D’abord parce qu’aucun médicament ne peut éliminer tous les types de parasites d’un seul coup. Ensuite, parce qu’il est clairement recommandé par les vétérinaires-parasitologues nord-américains de vermifuger les animaux de moins de six mois tous les mois, ainsi que de faire une analyse de selles pour s’assurer que l’on traite tous les types de parasites intestinaux que l’animal pourrait avoir. Il en va de la santé humaine, car certains parasites peuvent être transmis aux humains, surtout les enfants et les personnes âgées ou malades.

> La question a été posée dans six établissements différents et la réponse est unanime.

Tous les employés ont répondu : « Oui, nos animaux sont tous vermifugés au complet »

Mais tous les employés ont omis une information capitale : si les animaux ont été vermifugés, il faut savoir que le programme de vermifuges devra continuer une fois l’animal acheté

Question 3

« Mon chaton fait des cacas mous qui sentent vraiment mauvais. Que me recommandez-vous pour cela ? »

> Ce qu’il faut savoir :

Les causes de diarrhées et de cacas mous chez les jeunes animaux peuvent bien sûr être causées par une alimentation de mauvaise qualité, mais aussi par des conditions d’ordre vétérinaire comme des parasites, une infection ou un débalancement de la flore intestinale. Il est donc important de consulter un vétérinaire lorsque son animal fait des selles qui ne sont pas normales.

> Cette question a été posée à trois endroits différents. Voici les résultats :

Tous les employés ont proposé une nourriture de qualité pour chaton, mais aucun des trois n’a proposé une nourriture facile à digérer et conçue pour les problèmes intestinaux

À un endroit, on a posé quelques questions pertinentes à propos de l’animal, en mentionnant la possibilité de parasites intestinaux comme une cause potentielle du problème

Aucun des employés n’a vérifié si l’animal était en forme ou s’il se portait bien

Aucun des employés n’a suggéré une visite chez le vétérinaire considérant que les causes de selles molles et odorantes peuvent aussi être causées par des désordres médicaux

Question 4

« Puis-je donner du foin de luzerne ou des cubes de luzerne à mon lapin chaque jour ? »

> Ce qu’un professionnel devrait répondre :

Le foin de luzerne (alfafa) contient beaucoup de calcium et peut entraîner des problèmes urinaires importants chez le lapin (cristaux et pierres dans la vessie). Voilà pourquoi les vétérinaires et le « house rabbit society » ne recommandent pas le foin de luzerne chaque jour. On ne devrait en donner qu’à l’occasion, en très petite quantité. Il faut plutôt offrir un foin de qualité composé de plusieurs autres graminées. Pour les cubes de luzerne, on peut en offrir occasionnellement et cela ne devrait jamais remplacer le foin sec quotidien.

> Cette question a été posée à 5 endroits différents. Voici les résultats :

Dans un seul endroit, on a clairement dit de ne pas donner de luzerne au lapin, car cela pouvait provoquer des problèmes urinaires.

À trois endroits, on a indiqué qu’il était possible de donner de la luzerne chaque jour, que c’était nécessaire en bonne quantité

L’un des endroits ne vendait pas de luzerne pour les lapins et ne pouvait pas donner de renseignements à ce sujet.

http://www.journaldemontreal.com

Lachute – Chiens maltraités en Outaouais : 6000 $ par jour aux contribuables


Voici des nouvelles des chiens qui ont été saisi dans un chenil, plutot une usine a chien en Outaouais (Usine à chiens démantelée: près d’un chien sur trois est malade ) (Outaouais : 527 chiens saisis sur une ferme ) Il me semble urgent que l’affaire soit juger pour qu’enfin ces chiens puissent trouver des maisons d’accueils mais en attendant ce qui compte c’est qu’ils sont pour la plus part mieux de leur santé
Nuage

Lachute – Chiens maltraités en Outaouais : 6000 $ par jour aux contribuables

Lachute - Chiens maltraités en Outaouais : 6000 $ par jour aux contribuables

Les chiens saisis il y a deux mois dans un chenil insalubre de l’Outaouais sont encore hébergés par l’organisme Anima-Québec, à Lachute. Malgré le soutien de nombreux bénévoles, leur hébergement et leurs soins coûtent près de 6000 $ par jour aux contribuables.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) compte toutefois récupérer une partie des coûts, car le chenil fautif pourrait devoir les rembourser.

Le ministère attend d’un jour à l’autre une comparution devant le tribunal pour régler le dossier. Le juge responsable de l’affaire devra également statuer si les animaux seront confiés à Anima-Québec, un organisme mandaté par le gouvernement, pour être placés en adoption.

« Après deux mois, [les chiens] ont repris beaucoup de mieux, ils sont pour la majorité en pleine forme », affirme le porte-parole du MAPAQ, Guy Auclair.

Les mères et leurs chiots, qui nécessitent plus de soins et de tranquillité, ont été transférés dans des familles d’accueil bénévoles. Il reste encore près de 400 chiens sous la responsabilité d’Anima-Québec et des bénévoles se relaient chaque jour pour s’en occuper.

« Les bénévoles s’assurent de donner les besoins de base aux chiens, de les nourrir, de s’assurer que leur cage est nettoyée, de leur donner de l’exercice et de l’affection également », explique une bénévole qui travaille au refuge d’urgence de Lachute, Anny Picher.

Mais le dévouement ne suffit pas et des soins vétérinaires sont nécessaires.

« Normalement, on estime à 15 $ par jour – grosso modo ça peut varier – par chien pour garder ces animaux-là », explique Guy Auclair.

D’après un reportage de Myriam Fimbry

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