Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité


Je trouve cela étrange, mais il semble que les gens sont beaucoup plus intéressé à faire des dons grâce à une distributrice. On s’entend qu’il n’y a pas de chèvres, ni autres choses dans les boites, mais c’est une façon symbolique d’aider des personnes dans le besoin chez les mormons. Pour ma part, cela me dérange un peu, car un don est un acte que l’on donne sans recevoir au retour. Alors, que les boites vides, c’est comme pour flatter son égo
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Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité

Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité - RelaxNews - raddanovic / IStock.com

Offrir une chèvre via un distributeur? Une nouvelle forme de charité RelaxNews  /  raddanovic / IStock.com

Faire don d’une chèvre à une famille démunie, en l’achetant dans un distributeur ? C’est possible à New York, Londres ou Manille, grâce à une action organisée pour les fêtes par les Mormons et des organisations caritatives comme l’Unicef.

L’idée est simple: ces distributeurs de dons ressemblent à tous les distributeurs, mais la sélection consiste en une série de boîtes aux couleurs vives, facturées de 2 à 200 dollars, illustrant les besoins des familles démunies, que ce soit à New York ou à travers le monde.

On peut ainsi acheter des alevins pour pêcher (2 dollars), des poules voire une vache pour aider à nourrir une famille (150 dollars), ou encore un vaccin anti-polio, une machine à coudre ou, pour une utilisation locale, une carte de métro new-yorkais.

Les dons ont été sélectionnés par des organisations d’envergure mondiale, comme l’Unicef ou Care, ou d’autres plus locales, travaillant uniquement dans les villes concernées.

On sélectionne la boîte que l’on veut, on paie avec sa carte bancaire, et le « cadeau » tombe au bas du distributeur. Sauf que l’opération est purement symbolique: les boîtes sont vides et seront remises dans le distributeur, elles servent juste à visualiser le don.

Mais cette visualisation et cette simplicité suffisent souvent à pousser les passants à sortir leur portefeuille.

« Le concept est excellent », s’est réjouie Julie Brannan, agent immobilier à Manhattan, après avoir choisi une boîte de serviettes hygiéniques réutilisables.

« Je vais à un rendez-vous et je suis simplement passée devant (…). Il y a des endroits où les filles ratent l’école quand elles ont leurs règles, j’en avais entendu parler et j’ai pensé que c’était une chouette chose à donner », explique cette femme qui dit donner « plusieurs milliers de dollars » à des oeuvres caritatives chaque année, particulièrement pendant la saison des fêtes. Et se promet déjà de revenir au distributeur, pour acheter autre chose.

– « Très cool » –

Même enthousiasme pour Steven Sookhoo, 40 ans, qui travaille deux jours par semaine pour une société financière de Wall Street.

Il a entendu parler du distributeur via les réseaux sociaux et a fait le détour pour acheter quelque chose.

« J’avais pensé prendre les poules mais j’ai choisi la chèvre – mes enfants seront ravis », dit-il en riant.

« C’est vraiment un concept très cool. J’espère que ça aidera quelqu’un dans un pays en difficulté », ajoute-t-il.

C’est la force de ces distributeurs, affirme Ryan John Koch, porte-parole new-yorkais de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours, plus connue comme l’église des Mormons.

« Ils éveillent en vous l’envie de donner », dit-il. Et, avec des prix à partir de 2 dollars, « tout le monde peut donner ».

Certains pourraient reprocher au concept – introduit en période de fêtes, à un moment où les oeuvres caritatives comptent le plus sur la générosité du public – une approche consumériste ou « gadget » de la charité, mais le fait est qu’il attire les donateurs.

Le premier distributeur « pilote », installé l’an dernier dans le centre de Salt Lake City, dans l’Utah, siège des Mormons, avait ainsi récolté pendant la saison des fêtes 550.000 dollars, avec un don moyen de 25 dollars par personne, selon M. Koch.

Du coup, le projet a été étendu cette année à cinq villes, et des distributeurs ont été ou vont être installés d’ici ce vendredi dans trois mégapoles: outre New York, ils seront aussi à Londres, près de Hyde Park, et à Manille.

Les machines resteront en place jusqu’au 30 décembre, après quoi tout l’argent récolté sera reversé aux organisations partenaires, selon M. Koch.

https://www.ladepeche.fr/

Le Saviez-vous ►Expression : Etre un as


On s’entends que l’as … viens d’un jeu de carte, cependant, il fut un temps pour l’as n’était pas a son meilleur, du moins jusqu’à ce que des soldats, des pilotes … ont changer les choses
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Etre un as 

Être le meilleur dans son genre, dans l’activité qu’on exerce.

Aujourd’hui, l’as est la plus forte des cartes, mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Le un, ou as en latin, a très longtemps été un moins que rien, sans valeur.

La transformation de la perception de l’as vient de la guerre de 14-18 où les pilotes d’avion, lorsqu’ils avaient du temps à perdre entre deux missions, jouaient à la manille, jeu de cartes inventé à la fin du XVIIIe siècle, où l’as vient juste avant le 10, la plus forte carte.

Ainsi, lorsqu’un pilote approchait du dixième ennemi abattu, il devenait un as, par assimilation à son jeu préféré.

Cette expression réservée aux pilotes s’est ensuite étendue à tous les domaines.

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Les villes géantes d’Asie en route vers la saturation


Être sur la route pendant l’heure de pointe, c’est long et frustrant mais imaginez dans certains pays d’Asie ou les grandes villes qui s’étendent de plus en plus avec une surpopulation et ce sans compté divers problèmes de canalisation, d’électricité désuets des routes souvent impraticables, et bien sur les catastrophes naturelles qui peuvent s’ajouter ..
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Les villes géantes d’Asie en route vers la saturation

 

À Bombay, une des villes du monde les plus densément peuplées avec 20 000 habitants au kilomètre carré, les trains de banlieue surchargés transportent quelque 7 millions d’usagers par jour.

PHOTO: AFP

Daniel ROOK
Agence France-Presse
BANGKOK

Inondations dévastatrices, pannes d’électricité et embouteillages monstres: de nombreuses mégalopoles asiatiques se débattent tant bien que mal contre la pression d’un développement économique rapide, d’une météo extrême et de l’exode des populations des campagnes.

Des carences de planification, des investissements en infrastructures insuffisants et un manque de volonté politique ont également rendu ces villes géantes et surpeuplées particulièrement vulnérables au changement climatique, selon les experts.

Depuis un an, Bangkok et Manille ont ainsi été frappées par des inondations ravageuses. L’Inde a souffert de son côté de la pire panne de courant de l’histoire.

Cette situation semble en contraste avec un continent qui s’enrichit, où des millions de personnes sortent chaque année de la pauvreté. Mais dès qu’une catastrophe se produit, le tiers monde resurgit.

Beaucoup de villes d’Asie sont «en retard en ce qui concerne les infrastructures proposées –égouts, routes, ou approvisionnement en électricité», note Sun Sheng Han, spécialiste en urbanisme à l’université de Melbourne.

Au coeur du problème, un manque de vision à long terme dans une région où les politiques urbaines reflètent un mélange d’«objectifs politiques et d’ambitions économiques», poursuit-il.

En Thaïlande, l’une des plus importantes sociétés immobilières est contrôlée par la famille de la première ministre Yingluck Shinawatra, dont le frère Thaksin vit en exil pour échapper à une condamnation pour malversations financières.

Et la capitale qui s’enfonce inexorablement pourrait se retrouver en dessous du niveau de la mer d’ici à 50 ans. En cause, l’extraction massive, pendant des années, des eaux souterraines pour l’industrie et la consommation de ses 12 millions d’habitants. Mais malgré les mises en garde, le secteur immobilier ne ralentit pas.

Une urbanisation rapide qui bloque les voies naturelles de passage des eaux et des systèmes de drainage mal entretenus sont également considérés comme une des causes des inondations meurtrières qui touchent actuellement la capitale des Philippines.

Mais l’Inde fait certainement face aux défis les plus importants. Plus de 600 millions de personnes ont été plongées dans le noir fin juillet en raison d’un black-out sans précédent.

Alors que fours à micro-ondes et machines à laver sont de plus en plus populaires auprès d’une classe moyenne en expansion, la pression sur le réseau ne va pas fléchir.

D’autant que selon un rapport de l’ONU de 2011, la population urbaine du pays devrait passer de 30% à 60% d’ici à 2030, pour atteindre 606 millions d’habitants.

À Bombay, une des villes du monde les plus densément peuplées avec 20 000 habitants au kilomètre carré, les trains de banlieue surchargés transportent quelque 7 millions d’usagers par jour. Et chaque année, plus de 3000 personnes sont tuées sur le réseau ferré, en tombant d’un train ou traversant une voie.

«L’heure de pointe est le principal problème. Parfois, c’est tellement bondé qu’il est difficile de respirer», commente Sudhir Gadgil, employé de 62 ans qui passe trois heures dans le train chaque jour.

Au Bangladesh voisin, la capitale Dacca également fait face à une crise du transport, sans précédent.

Début 2009, le gouvernement avait promis de s’attaquer au problème, avec d’ambitieux projets de routes et de lignes de bus et de train. Mais la plupart n’en sont qu’à l’étape de la conception.

«Dacca est déjà une ville moribonde. Elle meurt vite et je n’ai aucun espoir que nous puissions la sauver», commente Shamsul Haq, expert en transport à l’Université d’ingénierie et de technologie du Bangladesh.

Les embouteillages ne sont pas l’apanage de Dacca. Et dans d’autres villes encombrées, certains résidents sont de plus en plus frustrés. Comme Dian Agustino, habitante de Jakarta:

«Si ça ne change pas dans les cinq prochaines années, je déménage à Bali pour avoir une vie plus tranquille».

http://www.lapresse.ca