Bien choisir ses fruits


Il arrive qu’on achète des fruits qu’ils ne sont pas prêts pour la consommation, car ils ne sont pas mûrs. Ce n’est donc pas le moment de les mettre au frigo, car le processus de mûrissement n’est pas égal et endommage le fruit, sauf pour les petits fruits qui eux sont cueillis quand ils sont mûres
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Bien choisir ses fruits

 

Le rayon des fruits est un lieu de splendeurs... et de déceptions. Qui n'a... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE, photomontage La Presse)

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ALEXANDRE VIGNEAULT
La Presse

Le rayon des fruits est un lieu de splendeurs… et de déceptions. Qui n’a jamais choisi un fruit en apparence savoureux pour finalement mordre dans une pêche farineuse ou dans une mangue pâteuse? Même si choisir ses fruits n’est pas une science exacte, notre journaliste Alexandre Vigneault a récolté quelques trucs auprès de spécialistes.

Le défi du mûrissement

On ne choisit pas un fruit comme on puise dans un étalage de boîtes de tomates. On évalue sa robe, on teste sa fermeté, on prend son temps et, pourtant, il arrive qu’on se trompe: le cantaloup ne goûte rien, la chair de l’avocat est constellée de taches noires et pleine de fibres coriaces.

Ce n’est pas forcément votre faute si la poire que vous avez choisie est déjà brune et pâteuse au moment où vous la croquez.

«Il faut dire aux gens que ça n’a rien à voir avec eux, précise d’ailleurs Christina Blais, nutritionniste et chargée de cours à l’Université de Montréal. Ces problèmes-là, la plupart du temps, sont causés par des problèmes d’entreposage après la cueillette.»

Quantité de fruits vendus ici poussent ailleurs. Parfois à l’autre bout du monde, comme les kiwis de la Nouvelle-Zélande. Les fruits, de manière générale, ne sont pas cueillis à maturité.

«Si on cueille un fruit mûr, imaginez le trouble de le transporter sans qu’il ne s’abîme, explique la nutritionniste, en évoquant le lavage, l’emballage et le transport. C’est sûr qu’il n’arriverait pas à bon port en bon état.»

Les fruits sont des produits «vivants», souligne Francis Bérubé, chef de la mise en marché, fruits et légumes, chez IGA.

«On travaille avec des produits qui ne sont pas manufacturés en usine comme une boîte de céréales, par exemple, qui est toujours de qualité égale. On doit faire avec ce que la nature nous offre et, parfois, ce n’est pas constant.»

Et s’il affirme que «la perfection dans les fruits, c’est impossible»,

Francis Bérubé assure que la chaîne IGA (Sobeys), qui importe elle-même la grande majorité de ses fruits, cherche toujours à offrir la «qualité numéro un» et la plus grande variété à ses clients en toutes saisons.

«On a des gens qui travaillent avec les producteurs dans les champs, pour vérifier la qualité et voir si elle correspond à nos standards», assure-t-il. Des contrôles ont aussi lieu au moment du transport et à l’arrivée en entrepôt. Oui, il arrive que des cargaisons soient refusées. «Régulièrement», précise-t-il.

Gare au froid

«L’idéal est de ne pas prendre les fruits à maturité et de les faire mûrir à la maison», conseille de manière générale Nathalie Lamarre-Bourget, de la fruiterie Chez Louis, située au marché Jean-Talon.

Une grande variété de fruits peut en effet profiter de quelques jours passés sur le comptoir. C’est le cas des abricots, des avocats, des bananes, des mangues, des prunes et des pêches, par exemple. Il faut toutefois les tenir loin du frigo.

«Si je prends des poires qui ne sont pas mûres à l’épicerie et que je les mets au réfrigérateur, ce n’est pas bon: le froid peut les endommager et elles ne mûriront jamais correctement», explique Christina Blais.

Le mécanisme chimique de mûrissement de plusieurs fruits, dont la poire, est en effet affecté par les températures trop basses.

Une fois mûrs, ces mêmes fruits dits «climactériques» peuvent toutefois passer quelques jours au frigo sans en souffrir. En revanche, les petits fruits (fraises, framboises, etc.) et les fruits dits «non climactériques» ne mûrissent plus ou presque plus une fois cueillis. Ils peuvent ramollir, sans toutefois se bonifier. C’est le cas des melons, de l’ananas, des raisins, des grenades, par exemple. Avec eux, le froid est un allié.

Miser sur les fruits de saison est toujours une bonne idée, selon Christina Blais.

«Quand c’est le temps des pêches, on y va à fond et on en mange tous les jours», lance la nutritionniste.

Avril, mai et juin sont les mois de la mangue, signale Francis Bérubé. Il ne croit toutefois pas que les gens devraient bouder les autres variétés de fruits pour autant.

«Les fruits sont de saison, à différents moments de l’année, un peu partout sur la planète, expose-t-il. Ce n’est plus comme il y a 20 ou 25  ans, alors que les fruits n’étaient disponibles qu’en saison. Maintenant, ils sont disponibles à l’année, parce qu’on a développé des réseaux d’approvisionnement à travers la planète qui sont efficaces et qui donnent des fruits de qualité.»

Conseils de pros

> Ne pas mettre les fruits au réfrigérateur s’ils ne sont pas mûrs. Mieux vaut les laisser sur le comptoir et les réfrigérer par la suite. Quelques jours seulement.

> Pour accélérer le processus, on peut les placer dans un sac de papier sans trop serrer. Évitez le sac de plastique, qui retient trop l’humidité et ne respire pas.

> Inutile de placer les fruits au soleil.

«La lumière n’a strictement rien à voir là-dedans», tranche Christina Blais.

> Le mûrissement des fruits est déclenché par un gaz appelé éthylène. Pour accélérer le processus, on peut aussi placer des fruits à mûrir près d’un gros producteur d’éthylène: une banane mûre ou une pomme.

> Les fruits possèdent une couche protectrice naturelle. Il ne faut pas les laver avant de les entreposer, seulement au moment de les consommer.

> À l’épicerie, choisissez des fruits rendus à différents stades de mûrissement, lorsque c’est possible. Cela évite qu’ils soient tous prêts en même temps et peut limiter les pertes.

> Évitez les fruits meurtris, qui risquent de comporter des taches brunâtres. Sauf si vous souhaitez les cuisiner, car leur apparence est alors de moindre importance.

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Note: certains conseils sont tirés du «Home Storage Guide for Fresh Fruits and Vegetables» publié par l’Association canadienne de la distribution des fruits et légumes (CPMA, selon l’acronyme anglais).

Les poires changent vite, mieux vaut les avoir à l’oeil quotidiennement en tâtant le pourtour du pédoncule.

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Sont-ils mûrs? Toucher, regarder et sentir

Pour sélectionner de bons fruits, il faut se servir de sa tête, mais surtout de ses yeux, de ses doigts et de son nez.

Poire

«Les poires, c’est mieux de les laisser mûrir à la maison», estime Francine Cadorette.

Les Bartlett et Rocha peuvent être achetées encore fermes et assez vertes, elles prendront des couleurs. La Bosc (notre photo) doit être d’un brun doré. Les poires changent vite, mieux vaut les avoir à l’oeil quotidiennement en tâtant le pourtour du pédoncule. Et les consommer plus fermes que trop molles.

Mangue

Une mangue Ataulfo à point est d’un jaune doré, pas verdâtre. Sa peau ne comporte pas de meurtrissures brunes et n’est pas flétrie. Les variétés de mangue rouge doivent être plus colorées que vertes et le plus uniformément possible. Une mangue à point sera légèrement molle lorsqu’on exercera une pression avec les doigts. Une fois mûre, elle se garde environ trois jours au frigo.

Pêche

Une pêche qui, au toucher, semble «toute d’un bloc» sera farineuse, dit Nathalie Lamarre-Bourget de la fruiterie Chez Louis, au marché Jean-Talon.

Mûre, sa surface cède donc à une légère pression, et elle exhale un arôme de… pêche. Une fois mûre, elle se garde une semaine au frigo. Comme elle est fragile, il vaut mieux ne pas les empiler. Trop mûre, elle est meurtrie et ratatinée.

Avocat

Un avocat trop vert n’est pas mûr. Et il est dur. En mûrissant, sa peau devient presque noire.

«C’est mieux de tâter sur le dessus, près du pédoncule. S’il s’enlève facilement, c’est le signe que l’avocat est prêt», dit Francine Cadorette, vendeuse de fruits au marché Jean-Talon.

Un avocat mûr peut se garder entre deux et cinq jours au frigo. Trop mûr, il est très mou, meurtri et sera brunâtre à l’intérieur.

Melon miel

Il n’est pas facile de distinguer à l’oeil un melon à point et un autre qui n’aura pas suffisamment mûri. Mieux vaut le toucher en exerçant une pression avec les doigts. Sa peau doit céder un peu. Surtout, il faut le sentir.

«Quand il n’est pas mûr, il n’y a pas de parfum», résume Nathalie Lamarre-Bourget.

Un melon miel dont la peau comporte beaucoup de petites bosses se sera gâté sans avoir jamais mûri.

http://www.lapresse.ca

Comment choisir les fruits exotiques?


Pour varier de nos fruits d’hiver, pourquoi ne pas opter pour des gorgées de soleil avec des fruits exotiques disponibles en cette saison. Cependant, mieux savoir choisir pour en profiter au maximum
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Comment choisir les fruits exotiques?

 

hands protect lychee fruits grow on tree

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Le litchi.

Litchi, mangue, ananas… Les fruits exotiques sont au top de leur saison cet hiver. Débarqués de lointains horizons, ils sont de plus en plus plébiscités pour leurs vitamines. Mais, contrairement aux fruits plus traditionnels, nous sommes encore peu nombreux à connaître ces petites astuces pour les choisir.

Le point.

Le litchi

Il est au top de sa saison entre novembre et fin janvier. Et les magasins asiatiques ne sont plus les seuls à les commercialiser. La «cerise de Chine» ravie les pâtissiers amateurs qui se régalent de son arôme de rose. Sachez que plus l’écorce est foncée, plus le fruit est mûr. En termes de texture, il vaut mieux choisir des litchis dont l’écorce est dure, surtout pas molle. Celle-ci ne doit pas être craquelée. A noter que les litchis se conservent plus longtemps dans le bac du réfrigérateur, environ deux semaines.

La mangue

Vous en trouvez toute l’année sur les étals bien sûr, grâce aux diverses provenances du fruit (Brésil, Pérou, Côte d’Ivoire). Malgré tout, la mangue connaît sa pleine saison de décembre à février. Une chose importante à retenir: ne jamais la conserver au réfrigérateur. Par ailleurs, quand le fruit est encore bien vert, il a encore besoin de maturité. Il faut surtout se fier au toucher pour faire le bon choix. La peau doit être souple et le fruit doit dégager un parfum agréable. Surtout, il faut éviter les fruits qui ont des tâches noires ou ont la peau fripée.

La papaye

Ce fruit, qui pousse dans les zones tropicales, se déguste essentiellement au mois de janvier. Il faut toujours éplucher la papaye avant de la manger. Par ailleurs, la maturité du fruit est optimale quand la peau est jaune. Il vaut donc mieux choisir une papaye aux trois quarts jaune pour jouir à la maison d’une maturité parfaite. Si le fruit est mûr, vous pouvez le conserver dans le bac du réfrigérateur. Sinon, il peut tout à fait attendre sagement à température ambiante.

Le fruit de la passion

En panna cotta, en cappuccino, en cheesecake ou dans son plus simple appareil, c’est-à-dire à la petite cuillère, le fruit de la passion est une promesse de soleil pour les gourmands. Il existe de nombreuses variétés de ce fruit de la grenadille, une plante qui pousse en Amérique du Sud. Mais, nous en consommons essentiellement deux. Le fruit de la passion doit être lourd tandis que sa peau doit être plissée, signe de sa maturité. Si celle-ci est trop plissée, le fruit est déjà au top de sa maturité. À l’inverse, si la peau est parfaitement lisse, le fruit de la passion doit encore attendre pour être dégusté. Vous pouvez le laisser mûrir à température ambiante. Il se conserve ensuite au réfrigérateur pendant une semaine.

L’ananas

Disponible toute l’année, l’ananas est particulièrement savoureux durant la période hivernale et au début du printemps. En plus de contenir diverses vitamines, le fruit exotique est constitué de fibres, élément crucial pour ceux et celles adeptes de la détox après les fêtes de fin d’année. Quand il faut choisir un ananas, ne tombez pas dans le piège de la couleur de l’écorce. Une couleur verte ne signifie pas que le fruit n’est pas mûr. Fiez-vous plutôt à la lourdeur de l’ananas. Aussi, tirez légèrement sur les feuilles, qui doivent être bien vertes. Celles-ci ne doivent pas trop résister, signe de maturité. Les primeurs conseillent de conserver l’ananas au réfrigérateur jusqu’à 4 à 5 jours.

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La mangue géante «Big Mango» a été dérobée en Australie… à l’aide de grues


Est-ce vraiment un vol, ou une arnaque pour je ne sais quelle publicité. Et même si cela était vrai, qu’est-ce qu’on peut bien faire avec une mangue géante ? Pas facile a cacher, ne serait probablement pas monnayable … Alors pourquoi ?
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La mangue géante «Big Mango» a été dérobée en Australie… à l’aide de grues

Des voleurs équipés d’engins de chantier et de grues ont dérobé en pleine nuit en Australie un monument de dix mètres de haut et de plus de sept tonnes en forme de mangue. La « Big Mango » (grosse mangue) est l’une des quelque 150 attractions touristiques assez « kitsch », qu’on rencontre en Australie pour signaler une spécialité régionale.

Érigée en 2002 à Bowen, la capitale de la mangue dans l’État du Queensland (nord), la « Big Mango » semble avoir été « récoltée cette nuit avec une certaine audace », a déclaré avec humour le président de l’office du tourisme, Paul McLaughlin.

« Il devait être deux heures du matin, il y avait de gros engins et il semble qu’ils aient bien volé la mangue »,a-t-il dit à la chaîne ABC.

big mango

Paul McLaughlin a raconté qu’il avait d’abord cru qu’on lui racontait des histoires, avant de se rendre à l’évidence sur place. Des caméras de surveillance ont filmé l’opération et, selon le président de l’office du tourisme, le gigantesque fruit ne va pas tarder à être retrouvé.

 

« Nous ne savons pas vraiment comment cela s’est déroulé, mais je ne ne doute pas qu’on remettra bientôt la main sur cette foutue mangue ».

« Je suis sûr qu’on la retrouvera avant ce soir » a affirmé le responsable du tourisme dans la région de Bowen.

Un peu trop sûr de lui, non? De quoi éveiller les soupçons de la presse anglo saxonne qui a enquêté sur le sujet.

Selon The Independant Australia, aucun vol n’a été déclaré à la police locale. Le journal australien précise aussi qu’une page Facebook a été créée pour l’occasion diffusant en direct l’enquête pour retrouver la mangue géante. Un communiqué de presse a même été diffusé.

Le Guardian Australia a interrogé une agence publicitaire située à Sydney, Banjo Advertising qui mettait en doute la véracité de ce vol.

Un peu partout en Australie, des fruits géants surgissent dans le paysage: une banane géante, un ananas ou une fraise. Il existe aussi des déclinaisons animalières en pingouin, en kangourou, en koala et même en tonneau, dans les contrées viticoles.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Il existe une rare allergie aux mangues


Une allergie aux mangues c’est rare mais il est important de reconnaitre les symptômes car cela peut-être très dangereux .. C’est dommage c’est tellement bon quand il est juste murit juste a point
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Il existe une rare allergie aux mangues

 

Photo Fotolia

L’allergie aux mangues est très rare mais peut facilement être fatale.

Dans la dernière année, on a signalé 10 cas d’hypersenbilité aux mangues. Il s’agit d’une allergie extrêmement rare, mais qui a des effets négatifs qui peuvent s’avérer mortels.

Parmi les symptômes qui peuvent survenir quelques minutes après avoir mangé une mangue, on note de la toux, un essoufflement, des gonflements des yeux et des lèvres, et des rougeurs sur la peau.

Certaines personnes peuvent avoir des réactions allergiques en consommant des mangues en conserve ou même seulement en étant en contact avec la sève de l’arbre qui produit ce fruit.

Certains polypes et kystes peuvent aussi se former après avoir mangé des mangues, rapporte le Daily Mail.

Si une personne semble ressentir des symptômes inhabituels après avoir consommé une mangue, ne tardez pas à vous rendre dans un hôpital afin de recevoir les soins nécessaires.

http://sante.canoe.ca