Plus les pays sont pauvres, plus ils souffrent du changement climatique


Face aux changements climatiques, les plus riches vont être en mesure d’y faire face plus que les autres. C’est la même chose entre les pays riches et les plus pauvres. Ce qui est une injustice, ces pays les plus pauvres  qui vivent des conflits, des sécheresses, inondations émettent moins de CO2 par personnes que les pays riches, paient plus chers les conséquences des changements climatiques
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Plus les pays sont pauvres, plus ils souffrent du changement climatique

Les dix pays les plus touchés par l'insécurité alimentaire produisent au total 0,08 % des émissions de CO2 mondiales. | Atlas Green via Unsplash

Les dix pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire produisent au total 0,08 % des émissions de CO2 mondiales. | Atlas Green via Unsplash



Repéré par Robin Lemoine

Repéré sur BBC


Dans une étude, l’organisation caritative Christian Aid dénonce une injustice climatique.

Dans le nouveau rapport spécial du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a été rendu public le jeudi 8 août 2019, des scientifiques et représentant·es gouvernementaux abordent la question du lien entre sécurité alimentaire et changement climatique.

Avant même la sortie de ce rapport et des recommandations qui iront avec, l’organisation caritative Christian Aid a réalisé une étude démontrant les impacts disproportionnés du changement climatique sur les systèmes alimentaires des pays qui émettent le moins de CO2.

On retrouve dans le classement des pays en crise alimentaire comme le Burundi, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Yémen, la Sierra Leone, le Tchad, le Malawi, Haïti, le Niger et la Zambie.

Selon l’étude, ces dix pays génèrent moins d’une demi-tonne de CO2 par personne chaque année et représentent, au total, seulement 0,08% des émissions mondiales.

Meilleur exemple: le Burundi. Le pays est le moins bien classé en matière d’insécurité alimentaire et aussi celui qui produit le moins de CO2 par personne et par an (0,027 tonne). Ainsi, une personne vivant en Arabie saoudite émet la même quantité de dioxyde de carbone que 718 Burundais·es.

Injustice climatique

«Nos recherches montrent que l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère réduit la qualité nutritionnelle des aliments que nous consommons et que les personnes les plus vulnérables à ces conséquences sont les moins responsables de cette augmentation», a déclaré le Dr Samuel Myers, chercheur principal au département de santé environnementale de l’université Harvard.

Ces pays subissent violemment les effets du changement climatique. Pour reprendre l’exemple du Burundi, la sécurité alimentaire, déjà largement précarisée par les conflits et les crises politiques, se retrouve encore plus menacée par les longues pénuries de précipitations, les inondations, et l’érosion des sols. Les scientifiques dénoncent ainsi une injustice climatique.

«Le rapport Christian Aid et celui du GIEC nous montrent à quel point cette menace est grave et qu’il est urgent d’agir», a affirmé Doreen Stabinsky, professeure de politique environnementale mondiale au College of the Atlantic, à la BBC.


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37 cellules de prison à travers le monde


Des prisons à travers le monde pour loger des criminel à court ou à long terme. Il y a des prisons qui sont dignes d’une chambre d’hôtel, propre, colorés, alors que d’autres, sont des prisons bien ordinaires et ailleurs, ce n’est qu’un entassement de prisonniers.
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37 cellules de prison à travers le monde

 

Prison d’Aranjuez, à Aranjuez, en Espagne

Prison de Bastøy, à Horten, en Norvège

Prison de Luzira, à Kampala, en Ouganda

Prison pour femmes à sécurité moyenne de San Diego, à Carthagène, en Colombie

Prison de Halden, à Halden, en Norvège

Prison de Norgerhaven, à Veenhuizen, aux Pays-Bas

Penal De Ciudad Barrios, à Ciudad Barrios, à San Miguel, en El Salvador

HMP Addiewell, à Lothian, en Écosse

Prison Black Dolphin, à Sol-Iletsk, en Russie

Prison d’Onomichi, à Onomichi, au Japon

Prison de Champ-Dollon, à Genève, en Suisse

La prison de Maula, à Lilongwe, en Malawi

Prison civile d’Haïti, à Arcahaie, en Haïti

Prison Skien d’Oslo, à Oslo, en Norvège

Prison Landsberg, à Landsberg Am Lech, en Allemagne

Prison de Quezon City, à Quezon City, aux Philippines

Prison d’Evin, à Téhéran, en Iran

ADX Florence, au Colorado, aux États-Unis

Otago Corrections Facility, à Milburn, en Nouvelle-Zélande

Prison d’État de San Quentin, à San Quentin, en Californie

Quartier pénitentiaire des Nations Unies, à l’extérieur de La Haye, aux Pays-Bas

Prison d’Abashiri, à Abashiri, au Japon

Centre Provincial de Détention et de Réhabilitation de Cebu (CPDRC), à Cebu, dans la province de Cebu, aux Philippines

Neve Tirza, à Ramla, en Israël

Maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, à Yvelines, en France

Las Colinas Detention And Reentry Facility, à Santee, en Californie

Prison de San Pedro, à La Paz, en Bolivie

Prison de l’île Petak, à Vologda, en Russie

Rikers Island Prison, à New York, aux États-Unis

Prison d’État de Pelican Bay, à Crescent City, en Californie

HM Prison Dartmoor, à Princetown, en Angleterre

Prison pour femmes El Buen Pastor, à Bogota, en Colombie

Prison de Bordeaux, à Montréal, au Canada

Prison Altiplano, à Almoloya De Juarez, au Mexique

Desembargador Raimundo Pénitencier Vidal Pessoa, à Manaus, au Brésil

Prison centrale de Kashimpur, à Gazipur, au Bangladesh

Federal Correctional Institution, à El Reno, en Oklahoma

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La hausse des mariages d’enfants, autre conséquence du réchauffement climatique


Une réaction des changements climatiques en Afrique assez insolite pour nous. Pour lutter contre la pauvreté, réussir a nous nourrir leur famille se contraint a donner leur jeune fille en mariage, pendant d’autres réussissant tant bien que mal à aller à l’école.
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La hausse des mariages d’enfants, autre conséquence du réchauffement climatique

 

Albertina Ricardo, 17 ans, et son enfant, le 11 november 2015 à Inhambane, Mozambique | Adrien Barbier / AFP

Albertina Ricardo, 17 ans, et son enfant, le 11 november 2015 à Inhambane, Mozambique | Adrien Barbier / AFP

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur The Guardian

Le nombre de ces unions pourrait doubler et atteindre jusqu’à 310 millions d’ici 2050, si la tendance actuelle se poursuit.

«Pour de plus en plus de jeunes filles en Afrique, la manifestation la plus palpable du changement climatique, c’est le bébé qu’elles tiennent dans leurs bras alors qu’elles s’assoient pour regarder leurs amis aller à l’école», écrit Gethin Chamberlain pour The Guardian.

Du Malawi au Mozambique, c’est la même histoire trop familière. Les températures augmentent, les pluies se font plus rares, plus tardives, imprévisibles, et les familles se retrouvent sur la paille. Celles qui auraient pu nourrir leurs enfants et les envoyer à l’école n’en ont plus les ressources, alors elles cherchent une dernière solution pour ne pas dépérir: les voilà contraintes à marier leurs plus jeunes filles —une bouche de moins. Et le réchauffement climatique engendre une nouvelle génération d’enfants mariés.

«Nous n’avons pas de chiffres exacts, mais selon moi, entre 30% et 40% des unions entre mineurs au Malawi sont liées aux inondations ou à la sécheresse, relève Mac Bain Mkandawire, le directeur exécutif de Youth Net and Counselling, une organisation qui lutte pour les droits des femmes et des enfants.

Se marier pour sauver sa propre famille

Filomena Antonio, Fatima Mussa, Lucy Anusa, Maliya Mapira, Majuma Julio… Chamberlain égrène les noms et les témoignages un à un, qui se succèdent comme pris dans une mécanique inexorable.

«Pour le bien du reste de la famille, une fille devait être sacrifiée. […] Quelques fois, c’était la fille elle-même qui en prenait la décision et forçait ses parents à l’accepter. Malheureuse, affamée, elle espérait qu’un mari pourrait être la solution.»

Il y a Carlina Nortino, qui a épousé son mari, Horacio, à 13 ans, quand lui-même n’en avait pas plus de 14. C’était il y a deux ans déjà. Elle se souvient qu’avant cela, elle vendait du poisson au village, récupéré auprès des pêcheurs –Horacio était l’un d’entre eux. Mais l’eau a disparu, les poissons sont morts, Horacio est devenu agriculteur et son père a dû accepter sa proposition de mariage. Carlina, elle, a dû quitter l’école, et a perdu son premier enfant un an plus tard, faute d’avoir pu se rendre à l’hôpital. Son père se désole:

«Si j’étais capable de nourrir mes enfants, je ne l’aurais pas poussée à se marier si jeune. Regardez mes autres filles, elles ont grandit, elles sont allées à l’école, elles se sont mariées à un âge normal.»

Des mesures prises par les États

En 2015, l’Organisation des Nations unies estimait que 13,5 millions d’enfants se mariaient chaque année, dont 4,4 millions en dessous de 15 ans –ce qui équivaut à près de 37.000 mariages par jour. Ces chiffres sont encore soumis à caution et pourraient être quelque peu sous-estimés dans la mesure où de nombreuses unions demeurent informelles. Le mariage reste encore souvent conçu comme une forme de protection, et ce notamment contre la pauvreté, rapporte l’Unicef.

Au Mozambique, où 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté, près d’une fille sur deux se marie avant 18 ans, et une sur sept avant 15 ans. Heureusement, certains États comme le Malawi commencent à prendre des mesures. Après avoir été enterinée par la loi en 2015, l’interdiction du mariage entre mineurs a été inscrite dans la Constitution cette année. Si certains espéraient une vraie chute du nombre de ces unions, celles-ci persistent à ce jour.

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Six "vampires" présumés tués par la foule au Malawi


Une forme de chasse aux sorcières a Malawi en Afrique que la foule a fait en se faisant justice et tuant des soi-disant vampires.
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Six « vampires » présumés tués par la foule au Malawi

 

Ces « vampires » présumés ont été battus à mort par des foules en colère lors de trois incidents distincts survenus dans le district de Mulanje, dans le sud du pays, a précisé à l’AFP un porte-parole de la police malawite, James Kadadzera. © (capture d’écran).

Des groupes d’autodéfense ont tué depuis le mois dernier au Malawi six personnes soupçonnées par la population d’avoir bu ou tenté de boire du sang humain lors de cérémonies de magie noire, a-t-on appris mardi auprès de la police.

Ces « vampires » présumés ont été battus à mort par des foules en colère lors de trois incidents distincts survenus dans le district de Mulanje, dans le sud du pays, a précisé à l’AFP un porte-parole de la police malawite, James Kadadzera.

Lors du dernier incident en date, dimanche, deux personnes ont été lynchées car elles étaient « suspectées d’être des buveurs de sang », a rapporté M. Kadadzera.

Lors d’un autre épisode violent, un chef local a été tué, accusé d’être complice de « buveurs de sang », a ajouté l’officier.

« Il n’existe aucune preuve de l’existence de ces buveurs de sang et personne ne s’en est plaint auprès de la police », a assuré James Kadadzera, « nous accusons ces populations locales d’avoir voulu se faire justice elles-mêmes ».

La police a mobilisé une centaine de ses hommes pour ramener le calme dans la région.

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«Vague sans précédent» d’attaques contre les albinos au Malawi


C’est épouvantable qu’être albinos dans certains pays, c’est de vivre dans la peur d’être tué pour des potions et autre usage pour des guérisseurs et des sorciers. C’est quand même 7 000 et 10 000 albinos qui vivent à Malawi
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«Vague sans précédent» d’attaques contre les albinos au Malawi

 

Edna Cedrick, 26 ans, en compagnie de son... (Photo AP)

Edna Cedrick, 26 ans, en compagnie de son fils survivant dont le frère jumeau a été enlevé et tué le 24 mai 2016.

PHOTO AP

Agence France-Presse
LILONGWE

Les albinos au Malawi, y compris les très jeunes enfants, sont victimes d’une «vague sans précédent d’attaques brutales», alimentées par des pratiques rituelles et la passivité des autorités, a dénoncé mardi Amnistie internationale.

Depuis novembre 2014, le nombre d’assassinats et d’enlèvements d’albinos est «en forte augmentation», selon un communiqué (en anglais) de l’organisation de défense des droits de l’homme. Au moins 18 personnes ont été tuées et cinq kidnappées, dont un enfant de deux ans qui reste toujours introuvable, a précisé Amnistie.

«Avril 2016 a été le mois le plus sanglant avec quatre assassinats d’albinos», selon Amnistie qui a publié mardi un rapport intitulé Nous ne sommes pas des animaux à chasser ou à vendre: Violences et discriminations contre les albinos au Malawi (en anglais).

Les os des albinos «seraient vendus à des guérisseurs traditionnels au Malawi et au Mozambique pour concocter des potions magiques censées apporter la richesse ou la chance. Ce commerce macabre est aussi alimenté par la croyance que les os des albinos contiennent de l’or», a expliqué Amnistie internationale.

L’ONG accuse les autorités malawites de laisser les albinos «à la merci de gangs criminels». La police manque de ressources pour répondre à temps aux attaques et maintenir une présence visible dans les zones les plus à risque, selon l’organisation qui appelle le gouvernement à «prendre des mesures spécifiques pour la protéger».Le porte-parole de la police, Nicholas Gondwa, a confirmé qu’au moins 18 personnes avaient été tuées depuis novembre 2014 pour cause de leur albinisme, précisant que le district de Machinga dans le sud était la région la plus dangereuse.

Il a assuré à l’AFP que la police «faisait tout son possible pour éduquer les gens sur la nécessité d’assurer la sécurité des albinos».

«Même les morts ne sont pas laissés en paix. La police du Malawi a enregistré au moins 39 affaires d’exhumation illégale de corps d’albinos ou de personnes arrêtées en possession d’os ou de membres d’albinos.»

Les albinos sont aussi victimes de discrimination à l’école et dans le système de santé.

«Beaucoup meurent de cancer de la peau faute de moyens de prévention comme la crème solaire et d’informations sur leur condition», selon Amnistie.

Dans ce contexte, la population albinos du Malawi, évaluée entre 7000 et 10 000 personnes, «vit dans une peur constante», selon Amnistie qui appelle le gouvernement à «prendre des mesures spécifiques pour la protéger».

Une femme albinos a expliqué ne pas «prendre l’ascenseur avec des étrangers», de peur d’être attaquée. «Des gens me disent en face qu’ils vont me vendre», a témoigné un homme de 37 ans.

L’albinisme est une maladie génétique héréditaire qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau. Les personnes albinos sont victimes de violences dans plusieurs pays africains, dont le Malawi.

Début juin, la justice du Malawi a interdit à tous les sorciers et guérisseurs traditionnels d’exercer afin de protéger les albinos.

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Malawi: une foule brûle vives sept personnes soupçonnées de sorcellerie


S’il y a un endroit qu’il n’est pas bon d’être albinos, c’est bien au Malawi. Des gens croient à la sorcellerie et d’autres veulent se débarrasser des sorciers qui font le trafic d’os, un peu comme au temps du Moyen-âge au temps de la chasse aux sorcières
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Malawi: une foule brûle vives sept personnes soupçonnées de sorcellerie

 

Samuel Mluge, au centre, est albinos et se... (Photo Guillaume Bonn, archives The New York Times)

Samuel Mluge, au centre, est albinos et se sent continuellement menacé. Il circule ici en Tanzanie où, tout comme au Malawi, des albinos sont tués pour marchander des parties de leurs corps. En 2008, année où la photo a été prise, 19 albinos ont été tués en Tanzanie.

PHOTO GUILLAUME BONN, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Agence France-Presse
BLANTYRE

 

Une foule a brûlé vives au Malawi sept personnes soupçonnées de trafic d’os humains, souvent utilisés dans des pratiques de sorcellerie, a déclaré mercredi la police.

Les victimes «ont été trouvées en possession d’os humains et la foule a décidé de les brûler» avec de l’essence, mardi, dans le district de Nsanje, dans le sud du Malawi, a expliqué à l’AFP un responsable de la police, Kirdy Kaunga.

Selon un chef local, Tengani (un seul nom, NDLR), des villageois ont commencé à avoir des soupçons en observant les faits et gestes de l’une des sept personnes qui portait un sac contenant des os.

«L’homme a été poursuivi et arrêté», a expliqué Tengani à l’AFP. «Il aurait confirmé que son sac contenait des os humains et c’est à ce moment-là que la foule a commencé à se rassembler et à brûler un par un» les sept personnes soupçonnées.

La police n’a procédé à aucune arrestation. Elle a remis les corps à la morgue d’un hôpital local, où ils attendaient d’être identifiés par des proches.

La police a ouvert une enquête pour «déterminer l’origine des os et s’ils appartenaient à un albinos», a précisé à l’AFP le porte-parole de la police dans la région, James Kadazera, alors que le Malawi connaît une recrudescence des assassinats et enlèvements d’albinos.

«Nous devons aussi savoir qui a brûlé ces gens et pourquoi ils se sont fait justice eux-mêmes», a-t-il ajouté, précisant que certaines victimes étaient «complètement défigurées».

Depuis le début des attaques en 2015, six albinos ont été tués, selon les autorités malawites, et neuf selon l’ONU. Une dizaine de personnes soupçonnées d’assassinat, d’enlèvement ou de trafic d’os humains ont également été arrêtées depuis décembre dans ce petit pays pauvre d’Afrique australe.

«Il y a constamment des exhumations de corps d’albinos pour leur os», ont précisé les autorités locales.

Le Malawi a lancé une enquête pour déterminer les raisons des meurtres d’albinos, mais les résultats n’ont pas encore été communiqués.

Dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, les membres et os d’albinos sont utilisés pour des rituels censés apporter richesse et pouvoir.

L’albinisme, maladie génétique héréditaire qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau, le système pileux et l’iris des yeux, touche environ une personne sur 1200 au Malawi.

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