Les maladies du rein chez les chiens et chats âgés


Les chats et les chiens vivent plus longtemps donc, il est normal qu’on rencontre plus de maladies en relation avec le vieillissement. Ils peuvent entre autres avoir un dysfonctionnement de l’appareil urinaire et s’il n’est pas soigné le rein sera détruit
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Les maladies du rein chez les chiens et chats âgés

 

    Lorsqu’ils vieillissent, nos animaux domestiques rencontrent fréquemment des dysfonctionnements de l’appareil urinaire. Ces dérèglements touchent le plus souvent les reins qui sont des organes très fragiles, notamment chez le chat. Ce vieillissement anormal des reins conduit inexorablement à destruction de l’organe et à la mort si on ne le stoppe pas.

    Qu’il intervienne chez un chien ou chez un chat, ce vieillissement des reins se manifeste de la même façon. Mais pour des raisons encore mal connues, les chats développent facilement une insuffisance rénale en vieillissant. Cela signifie que le rein devient peu à peu incapable d’assumer son rôle principal, c’est-à-dire d’éliminer les déchets de l’organisme. Par un mécanisme complexe, le vieillissement anormal du rein s’auto-aggrave et s’auto-accélère. Il faut donc agir vite.

    Pour agir à temps, voici quelques conseils qui vous permettront d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard :

    1. Surveillez le poids de votre vieil animal

    En effet, les premiers symptômes de la maladie rénale peuvent ne se traduire que par une diminution progressive, légère mais constante du poids. Un vieux chat en bonne santé est un chat au poids stable. Un vieux chien ne doit ni maigrir ni grossir sans raison apparente.

    2. Surveillez la quantité d’eau bue par votre animal

    Un chat en bonne santé est un chat qui boit peu. Rappelons-nous que notre chat domestique est issu d’ancêtres qui vivaient en Afrique et qui s’étaient adaptés au désert. Si votre matou se met à boire anormalement, c’est que ses reins ne fonctionnent plus bien ; paradoxalement (et contrairement à ce qui se passe chez nous les humains), un chat qui boit et urine beaucoup est un chat qui ne va pas bien. Je vous suggère de contrôler ce dérèglement en mesurant la quantité d’eau bue ou en observant votre animal (qui va rester plus longtemps près de son bol d’eau, ou refaire pipi à l’intérieur la nuit) ou encore en changeant sa litière (anormalement sale).

    3. Surveillez l’appétit de votre vieux compagnon

    Lorsque la maladie s’aggrave, les toxines habituellement éliminées par l’urine, ne le sont plus (l’urine est de plus en plus claire). Elles restent dans le sang où elles vont peu à peu empoisonner l’animal. Cette « intoxication » par l’urée (une des toxines les plus connues) va se traduire par une baisse de l’appétit s’expliquant par la présence d’une gastrite (se manifestant sous la forme de vomissements, ou d’un appétit de plus en plus capricieux), d’une mauvaise haleine et de lésions buccales.

    4. Surveillez l’état général de votre animal

    Une fatigue anormale (ce n’est pas parce que votre animal est vieux qu’il doit être fatigué) se manifestant par une somnolence quasi permanente peut très bien révéler le lent travail de sape de l’urée sur le cerveau. Enfin une détérioration du pelage se traduisant par un poil piqué, en amas doit aussi vous alerter.

    Plus vous interviendrez tôt dans le cours de la maladie et plus vous serez efficace dans son contrôle. Le plus sage étant d’opter pour la réalisation annuelle d’un bilan de santé gériatrique à partir de 10 ans pour les chats et de 7 ans pour les chiens.

    En effet, la maladie rénale se traduit assez vite par une élévation de certains paramètres sanguins que le vétérinaire peut mesurer par une simple prise de sang. Mais attention, lorsque les marqueurs du fonctionnement rénal sont dans le rouge, le rein a déjà été détruit de plus des ¾ de sa substance ; il est grand temps d’intervenir.

    Face à la maladie rénale : que faire ?

En France nous ne disposons pas de centre de dialyse comme il en existe pour nous, les humains. Il nous faut donc absolument intervenir le plus tôt possible dans l’histoire de la maladie pour ralentir son développement.  Ainsi lorsque vous avez observé un changement dans le mode de vie ou l’allure de votre animal, que vous avez alerté votre vétérinaire et que ce dernier a pu diagnostiquer le début d’une maladie rénale, il est temps d’agir :

  • D’abord par l’alimentation : c’est un moyen essentiel et efficace de lutter contre la progression du vieillissement rénal anormal. Votre vétérinaire vous conseillera la meilleure alimentation en fonction du stade de l’insuffisance rénale. Il s’agira le plus souvent d’une alimentation industrielle (boite ou croquette) très performante dans le contrôle du vieillissement rénal. Vous pourrez enrichir cette ration en lui ajoutant des acides gras oméga 3 dont on a découvert récemment qu’ils participaient activement à la lutte contre la destruction rénale : vous les trouverez dans les sardines, l’huile de Colza (une cuillère à café par jour) ou des compléments alimentaires spécifiques.

  • Ensuite par un traitement médical que votre vétérinaire vous prescrira. De nouvelles molécules permettent aujourd’hui de garantir de très bons résultats. Il vous appartiendra de vous assurer de la prise quotidienne de ce traitement qui existe en gouttes ou en comprimés. Il assure un ralentissement notable de la vitesse de destruction du rein.

  • Par un contrôle régulier de votre animal, de son poids, de son appétit, et de sa quantité d’eau bue. Toutes ces précautions vont pouvoir empêcher la survenue d’une crise d’insuffisance rénale aigue : « la crise d’urée ». Pour éviter d’être confronté à cette terrible crise, alertez votre vétérinaire au moindre risque de déshydratation : petite gastro-entérite, rhume passager, canicule, fugue… si vous ne réagissez pas vite, il faudra hospitaliser votre animal et le mettre sous perfusion pendant plusieurs jours pour essayer de libérer son corps de cette urée qui l’empoisonne. Une autre solution pour prévenir ce terrible déséquilibre est d’anticiper la crise en amenant votre animal une fois tous les deux ou trois mois chez le vétérinaire pour qu’il le rééquilibre grâce à une perfusion qui peut durer entre 24 et 48H.

En conclusion, n’oubliez pas que le maître mot des maladies rénales liées à l’âge, c’est prévention. Dès les premiers signes observés, dès les premières anomalies constatées lors du bilan de santé gériatrique annuel, il faut agir en freinant la course de la maladie par une alimentation et un traitement adapté. Ainsi protégé, votre compagnon pourra de nouveau espérer vivre longtemps en pleine forme.

Dr Boudaroua
Docteur Vétérinaire à Solliès-Pont dans le Var (83)

Par Elisa GorinsCrédits photo :Shutterstock

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Les pesticides ont des effets sur trois générations


Les pesticides ne sont pas juste nocifs pour les insectes utiles, mais aussi pour l’être humain et qui malheureusement, cela peut affecter plus d’une génération à cause des mutations génétiques
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Les pesticides ont des effets sur trois générations

 

Une récente étude américaine révèle que les gènes des personnes exposées transmettent les effets nocifs aux trois générations suivantes.

Les pesticides sont au cœur de l’actualité et une récente étude américaine vient s’y ajouter. Des chercheurs ont révélé que leurs effets s’étendent sur trois générations.

L’étude a été menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Washington (Etats-Unis) et les résultats sont parus ce vendredi dans la revue Plos One. Les recherches ont été effectuées sur des rats et s’appuient sur le Méthoxychlore (MXC), un type de pesticide interdit aux Etats-Unis depuis 2003 pour son caractère très toxique, mais toujours utilisé dans plusieurs pays du monde.

Les trois générations suivantes plus exposées

Plusieurs études scientifiques ont déjà prouvé que les pesticides perturbaient le développement et le fonctionnement de l’appareil génital. Les conclusions de l’étude américaine ne sont pas plus rassurantes. Les chercheurs ont constaté une augmentation des risques de développer des maladies ovariennes et rénales.

Mais surtout, les trois générations suivantes sont aussi plus exposées à l’obésité :

« ce pesticide peut affecter le mode d’activation des gènes transmis, sans subir de mutation génétique. Ainsi si l’arrière-grand-mère est obèse ou atteinte d’une maladie ovarienne, l’arrière-petite-fille pourrait rencontrer les mêmes problèmes », souligne Michael Skinner, l’auteur principal de l’étude.

Des informations qui ne font que confirmer la nocivité des pesticides. En juin dernier une étude parue dans Environmental Health Perspectives révélait que l’autisme pouvait être provoqué par les produits chimiques agricoles. L’Inserm quant à lui, soulignait le risque de cancer de la prostate et de maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Parkinson.

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Un p’tit coup de vieux peut-être, docteur?


Nos animaux de compagnie vivent beaucoup plus longtemps qu’avant et nous pouvons donc les voir vieillir et qui dit vieillir dit aussi des maladies qui tranquillement apparaissent au cours des années. Comme les chats et les chiens ne peuvent pas dire ou ils ont mal, il y a certains signes qui peuvent nous interpeler
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Un p’tit coup de vieux peut-être, docteur?

Un p'tit coup de vieux peut-être, docteur?

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Par Annie Ross, docteure en médecine vétérinaire – Collaboration spéciale

Pour éviter de passer à côté d’un problème grave, il est important de savoir que les coups de vieux de nos animaux n’existent que dans nos têtes.

Juste un peu avant Noël, je reçois en consultation un client, propriétaire d’un chat de douze ans qui a passablement maigri depuis quelque temps. On peut facilement sentir ses os sous le pelage. Pour le reste, il va bien. Il a très bon appétit, il boit normalement et se comporte tout à fait comme d’habitude. Bref, rien de nouveau sous le soleil. Et là, le propriétaire me demande tout bonnement…

«Docteure, est-ce que ça se peut que ça soit simplement un coup de vieux?»

Tiens, moi aussi j’aimerais ça qu’avec juste«un p’tit coup de vieux»,on puisse perdre du poids sans rien faire de plus et sans s’inquiéter outre mesure. Un coup de vieux, comme un coup de baguette magique… Hop! Et là, on perd plusieurs livres en trop. Toutefois, la vérité est tout autre et sûrement moins facile à accepter.

Les coups de vieux, ça n’existe pas

Eh oui, il faut bien le dire. Les fameux «coups de vieux» de nos chiens et de nos chats, ça n’existe que dans notre imaginaire. C’est souvent l’excuse la plus facile pour éviter de regarder la vérité en face et de consulter notre vétérinaire.

Les changements plus ou moins subtils ou qui progressent lentement chez nos animaux, on préfère les mettre sur la faute du bon vieux «coup de vieux»: manque d’entrain, fatigue à l’effort, perte d’appétit, amaigrissement, cacas mous, toux nocturnes, etc. Des coups de vieux en série, tout cela, hein?

L’heure est au bilan

En réalité, tous ces fameux«coups de vieux» sont probablement autant de symptômes subtils de différentes maladies à progression chronique: cancer, diabète, sénilité, maladies rénales, hypothyroïdisme, problème cardiaque, problèmes de foie, etc. Les maladies chroniques ne sont pas toujours facilement discernables, surtout au début de la condition.

Parce que c’est toujours plus facile de soigner ou de ralentir la progression d’une maladie à ses débuts, il importe de faire, au moins une à deux fois par année, un bilan de santé de notre animal afin de remarquer les changements subtils, qui se sont«infiltrés» dans ses habitudes de vie et dans sa condition physique, et que l’on a attribués, sans le vouloir, à un coup de vieux.

Cherchez donc ces p’tits coups de vieux, juste pour voir!

Voici une liste de plusieurs symptômes, qui pourraient chacun passer pour un «coup de vieux»,mais qui, en réalité, devraient vous alerter et vous inciter à consulter votre vétérinaire:

  • Perte de poids ou un gain de poids, sans raison apparente.
  • Appétit augmenté ou diminué.
  • Soif augmentée, souvent associée à des urines plus fréquentes ou plus abondantes.
  • Diminution de la capacité à retenir aussi longtemps qu’avant ses urines.
  • Vomissements occasionnels qui deviennent de plus en plus fréquents.
  • Toux qui apparaît la nuit et qui semble être de plus en plus fréquente.
  • Intolérance à l’exercice ou fatigue plus rapidement qu’avant pour un exercice donné.
  • Changements dans le comportement habituel de votre animal, qu’ils soient évidents ou même subtils…

Le saviez-vous?

Il arrive souvent que certains chats adultes, dans la force de l’âge, généralement âgés de plus de huit ans, semblent retrouver un petit air de jeunesse et même rajeunir. Ils mangent alors avec un très bon appétit, redeviennent plus actifs, plus enjoués ou simplement débordants d’énergie. Ils en perdent parfois même leur petite bedaine de gras…

D’après vous, auraient-ils enfin trouvé la fontaine de jouvence ou serait-ce un étrange «coup de vieux»?

Chez les chats, ces signes de «rajeunissement» peuvent très bien être causés par l’hyperthyroïdisme, une maladie chronique où la glande thyroïde se met à fonctionner de façon exagérée, beaucoup trop intensément. Le résultat est un chat qui «paraît» en pleine forme, débordant d’énergie, mais, à moyen terme, c’est un chat qui se retrouvera avec un paquet de problèmes de santé (maladie cardiaque, de l’hypertension, décollement de rétine, etc.) s’il n’est pas diagnostiqué et soigné dans un délai raisonnable. Le diagnostic est simple. Il s’agit d’une prise de sang. Il existe différents types de traitements pour l’hyperthyroïdisme.

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