Le Saviez-Vous ► Le rire du Joker existe pour vrai


Le rire du Joker fait partie du personnage pour le film. Cependant, ce rire, qui semble parfois forcé ou qu’il se fait entendre dans un mauvais moment est vraiment un problème pour certaines personnes. Car oui, ce rire existe, il est reconnu sous le nom du syndrome pseudo-bulbaire qui peut aussi être sous forme de pleurs
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Le rire du Joker existe pour vrai

PHOTO FOURNIE PAR WARNER BROS

Joaquin Phoenix dans Joker

Le rire du Joker, excessif et qui s’étire démesurément dans le temps, n’est pas une invention des créateurs du personnage machiavélique. Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble.

MAUDE GOYER

COLLABORATION SPÉCIALE

Dans le film homonyme, le Joker, incarné par Joaquin Phoenix, rit à tout moment, sans raison apparente. En fait, il émet des sons ressemblant à un fou rire, tout à fait disproportionné par rapport à la situation, alors qu’il devrait exprimer autre chose : tristesse, déception, colère, impatience… Est-ce possible ? Oui, selon la Dre Geneviève Matte, neurologue et directrice de la clinique SLA et maladies du neurone moteur du CHUM. Elle ajoute un bémol :

« Habituellement, cela va dans le même sens que l’humeur », dit-elle. Ainsi, au lieu de rire de façon proportionnelle à ce qui se passe dans son environnement, la personne atteinte du syndrome pseudo-bulbaire ne « pourra se contrôler, sera incapable de réprimer le trop-plein et ce sera donc hors proportion », explique la Dre Matte.

Le syndrome pseudo-bulbaire est lié à une maladie neurologique existante ou passée, comme la sclérose en plaques, le parkinson, un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral ou, dans la majorité des cas, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), communément appelée « maladie de Lou Gehrig ».

« Le syndrome pseudo-bulbaire survient lorsqu’il y a une disconnexion entre les lobes cérébraux et le tronc cérébral, dit le Dr François Evoy, neurologue au CHUS et président de l’Association des neurologues du Québec. Les premiers sont responsables des pensées, de la logique, de la raison, alors que le deuxième renferme les fonctions automatiques comme les réactions. »

Perte d’inhibition

Ce « bris de circuit », aussi appelé « affect pseudo-bulbaire », prive la personne d’inhibition : elle sait qu’elle est en perte de contrôle, mais ne peut rien y faire. À noter que cela peut se manifester sous forme de rires, comme dans le cas du personnage de vilain du Joker, mais aussi de pleurs.

« Les cas de pleurs pathologiques sont plus fréquents », précise le Dr Simon Ducharme, neuropsychiatre à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal.

La prévalence de ce syndrome est entre 5 et 50 % chez les gens atteints d’une maladie neurologique.

Le Dr Evoy cite en exemple l’un de ses patients atteint de ce trouble qui conduisait une voiture adaptée et s’est mis à rire de façon incontrôlable lorsqu’il s’est fait arrêter par des policiers.

 « Cela lui est arrivé deux fois, raconte le spécialiste. J’ai dû lui préparer et lui remettre un papier expliquant [son état de santé]. Dans son cas, c’était la réaction à une situation de stress. »

La Dre Matte donne elle aussi un exemple afin d’illustrer ce qu’est le syndrome pseudo-bulbaire :

« Lors de funérailles, si le prêtre fait un lapsus un peu déplacé, il est normal de ressentir une petite émotion, indique-t-elle. On va rire un peu, mais on va vite reprendre son calme et revenir au moment présent. La personne atteinte du syndrome pseudo-bulbaire va avoir un fou rire hors de contrôle dans son expression et dans le temps. »

Autre caractéristique : le rire sera spasmodique.

« C’est un rire qui sort d’outre-tombe, sur un visage figé », souligne le Dr Evoy. Son collègue,

le Dr Ducharme, le décrit comme un rire « très vif et explosif ». Peut-il faire perdre le souffle, jusqu’à s’étouffer, comme dans le cas du Joker ?

« Oui, c’est possible », croit le Dr Ducharme.

Évidemment, cela peut être très handicapant.

Socialement, c’est incapacitant. Les gens vont avoir tendance à s’isoler pour éviter de se retrouver dans cette situation. Le Dr Simon Ducharme

Malaise, gêne, honte, culpabilité… Le taux de dépression est élevé chez les personnes atteintes de maladies neurologiques et cela ne fait pas exception dans le cas de l’affect pseudo-bulbaire.

« On le traite par une petite dose de médicament antidépresseur, révèle le Dr Ducharme. Les gens atteints ne peuvent s’en débarrasser, car les lésions sont présentes ou il s’agit d’une maladie dégénérative. »

Dans les deux cas, cela se corrige… mais ne se répare pas.

Selon le Dr François Evoy, le rire du Joker pourrait être aussi relié à une maladie psychiatrique.

« Des gens psychotiques, schizophréniques ou atteints du trouble du spectre de l’autisme, par exemple, pourraient présenter des rires dans des contextes inappropriés, avance-t-il, mais il s’agit de cas complètement différents. »

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Certains jeux vidéo endommageraient le cerveau


Longtemps, on disait que les jeux vidéo sont nocifs, puis les chercheurs ont trouvé des points positifs pour le cerveau. Aujourd’hui, on cible des jeux vidéo qui seraient nocif pour le cerveau et pourraient même amener certaines personnes à des maladies neurologiques et psychologiques
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Certains jeux vidéo endommageraient le cerveau

 

Certains jeux vidéo endommageraient le cerveau

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Agence QMI

 

Certains types de jeux vidéo, et plus précisément, les jeux de tir à la première personne, endommageraient le cerveau, selon une étude du Centre de recherche en neuropsychologie et cognition de Montréal.

«Notre étude a permis de constater qu’il y avait une atrophie d’une partie du cerveau qui s’appelle l’hippocampe chez 85 % des joueurs, mais ce n’est pas pour tous les jeux», a expliqué en entrevue Véronique Bohbot, chercheuse à l’Institut Douglas et à l’Université McGill.

Les jeux d’action, particulièrement ceux de tir à la première personne, comme «Call of Duty» «Doom», «Quake» et plusieurs autres, vont stimuler une partie du cerveau qu’on appelle les noyaux caudés au détriment de l’hippocampe.

L’hippocampe est une partie du cerveau impliquée dans les déplacements dans l’environnement, la mémoire en générale, et la mémoire des événements.

«Beaucoup d’études ont montré que lorsqu’il y a une atrophie de l’hippocampe, cela est un facteur de risque pour plusieurs maladies neurologiques et psychologiques. On parle de la dépression, la schizophrénie, ou même la maladie d’Alzheimer», a indiqué Mme Bohbot en entrevue à 100 % Nouvelles.

Les gens qui ont un hippocampe plus petit sont plus à risque d’avoir un diagnostic de maladie d’Alzheimer, notamment.

«En plus, les patients qui ont la maladie d’Alzheimer ont de plus gros noyaux caudés, cette même structure observée chez les gens qui jouent à des jeux de tir à la première personne», a ajouté la chercheuse.

Les individus observés pour cette recherche jouaient en moyenne 1 heure par jour, alors que plusieurs joueurs dépassent largement cette durée.

«Il y a des gens qui jouent jusqu’à 5 à 6 heures par jour. Les gens qui sont accros vont jouer plus de 10 heures», a précisé Mme Bohbot.

«Si le joueur a un risque génétique, ou un risque qui dépend de l’environnement (jouer à des jeux de tir à la première personne) va vraiment augmenter les risques de maladies», a ajouté la chercheuse.

D’autres types de jeux vidéo sont toutefois bénéfiques pour la santé. Les jeux de plateforme comme «Super Mario Bro 64» vont stimuler l’hippocampe.

Les chercheurs recommandent de limiter l’utilisation de jeux de tir à la première personne à 3 heures par semaine.

«Le reste du temps si on joue à des jeux de logique, de plateforme, des jeux qui vont solliciter la mémoire spatiale sont favorables à l’hippocampe», a ajouté Mme Bohbot.

La recherche a été publiée dans la revue «Molecular Psychiatry».

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L’intestin, notre deuxième cerveau a finir


Depuis quelque temps, il y a beaucoup de littératures sur les intestins et le système digestif, surtout qu’il y a un véritable dialogue entre l’intestin et le cerveau. Les chercheurs de plus en plus qu’il une liaison entre les signes digestifs et intestinaux et certaines maladies neurologiques
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L’intestin, notre deuxième cerveau

 

L'intestin est notre deuxième cerveau. Professeure en nutrition à l'Université... (Photo Digital/Thinkstock)

Photo Digital/Thinkstock

Olivia Lévy
La Presse

L’intestin est notre deuxième cerveau. Professeure en nutrition à l’Université Paris VII Denis Diderot et gastroentérologue, Francisca Joly Gomez fait découvrir, dans son livre, le rôle déterminant de l’intestin et son influence sur notre corps. Entrevue avec une passionnée qui souhaite expliquer le fonctionnement de l’intestin, qui, sachez-le, contient des millions de neurones et des milliards de bactéries.

L’intestin est notre deuxième cerveau. Expliquez.

L’intestin est un organe extrêmement précieux et complexe qui contient des millions de neurones. Comme le cerveau, le tube digestif dispose de neurones connectés entre eux qui émettent des signaux lui permettant de se contracter et de participer à la digestion. Il y a un vrai dialogue entre l’intestin et le cerveau. Vous savez, lorsqu’on est stressé avant un examen ou une conférence, on a mal au ventre, on ne se sent pas bien. Le stress va faire en sorte que des signaux du cerveau vont être envoyés à l’intestin qui va se contracter davantage, provoquera des spasmes et le transit sera accéléré. On a l’impression que notre ventre parle, ce n’est pas une vue de l’esprit, ce n’est pas psychosomatique, il y a des connexions qui se font entre le cerveau, les émotions et l’anxiété et qui vont avoir un lien direct avec l’intestin, et ça va dans les deux sens. C’est ça la grande nouveauté.

La nouveauté, c’est donc que l’intestin envoie aussi des signaux au cerveau?

Exactement. Là où ça va plus loin, c’est que les nombreuses bactéries que contient l’intestin peuvent envoyer des signaux qui partent de l’intestin vers le cerveau. Tout d’un coup, on réfléchit au fait que certaines maladies qui n’étaient pas vues comme étant des maladies intestinales pourraient, en partie, prendre leur source depuis l’intestin. On peut utiliser des traitements intestinaux pour soigner d’autres maladies, voire des médicaments pour des maladies neurologiques pour l’intestin.

Par exemple? Pour la maladie de Parkinson?

En effet, les chercheurs s’intéressent au colon des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les neurologues qui suivent leurs patients depuis longtemps remarquent qu’ils souffrent de constipation ou en tout cas qu’ils ont un transit au ralenti. Ça s’aggrave souvent au fur et à mesure avec l’apparition de douleurs. En faisant des prélèvements auprès de ces patients sous forme de biopsies de l’intestin, on s’est rendu compte, lors de l’analyse des neurones de l’intestin, qu’on voit des anomalies qui ressemblent beaucoup à celles qu’on retrouve au niveau cérébral. Les chercheurs se disent que les signes digestifs et intestinaux ainsi que les modifications des neurones intestinaux pourraient apparaître avant les signes neurologiques de la maladie comme les tremblements. Ça veut dire qu’on pourrait peut-être imaginer, dans les années à venir, que chez des personnes plus jeunes qui ont des troubles digestifs complexes, on pourrait prédire le développement d’une maladie neurologique de type Parkinson. Plus on traite tôt et efficacement, mieux c’est. On est encore au stade de recherche parce que l’examen et l’analyse des neurones de l’intestin ne fait pas partie de la routine des médecins, mais on est dans du concret et on montre que dans les maladies neurologiques, l’intestin peut avoir un rôle.

L’intestin est composé de milliards de bactéries?

L’intestin est composé des neurones, des fibres musculaires, mais surtout des milliards de bactéries (qu’on appelle microbiote) avec lesquelles on vit en harmonie. Chacun a son empreinte génétique individuelle de ses bactéries. On s’interroge sur l’action des bactéries présentes dans le tube digestif qui pourraient jouer un rôle dans l’apparition de l’obésité. On dit toujours des obèses qu’ils mangent trop et qu’ils ne font pas assez d’activité physique, mais il y a des facteurs génétiques: la diversité de leurs bactéries serait modifiée. Selon des recherches, lorsqu’on a des souris dont on a modifié génétiquement l’empreinte des bactéries, elles développent une obésité. Lorsqu’on implante les bactéries intestinales des souris obèses à des souris minces, les souris minces deviennent obèses. On se rend compte que ces bactéries qui composent l’empreinte de la souris obèse sont capables de rendre obèse une souris qui au départ ne l’était pas.

Notre flore intestinale ou microbiote se constitue dès la petite enfance?

Notre flore intestinale se constitue vers l’âge de 3 ou 4 ans, il est donc important de s’alimenter de manière très diversifiée, de ne pas prendre trop d’antibiotiques et d’être exposé à des microbes. Oui! On se rend compte que dans nos sociétés très hygiénistes, le système immunitaire de l’enfant est moins soumis à des infections et a moins l’habitude de se défendre, et c’est probablement une des raisons pour lesquelles on a une augmentation majeure d’allergies, d’asthme, d’eczéma. Ça paraît fou mais il ne faut pas être trop propre et vivre dans un environnement trop stérile! Plus on a une alimentation diversifiée et plus on a de chance d’avoir une flore diversifiée.

D’ailleurs, on est exposé à des bactéries dès notre naissance?

Dès la naissance, l’enfant va être en contact avec les bactéries maternelles de la flore vaginale et rectale lors de sa naissance par voie basse, c’est son premier contact avec les bactéries. Puis viendront les bactéries de l’environnement, et celles de l’alimentation. Quand on naît par césarienne, le bébé ne sera pas contaminé par les bactéries de la maman et sera dans un milieu très stérile de chirurgie. Ces enfants seraient plus susceptibles de développer des allergies, de l’asthme… C’est un vrai sujet de recherche en ce moment, on pose la question suivante: est-ce que les enfants nés par césarienne développent des allergies et maladies particulières parce qu’ils ont été moins exposés aux bactéries contrairement à ceux nés par voie basse?

À savoir

  • L’intestin grêle mesure entre 4 et 6 m.
  • Les milliards de bactéries dans notre intestin pèsent entre 1 et 2 kg.

L’intestin, notre deuxième cerveau

Pr Francisca Joly Gomez Éditions Marabout.

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Plus de troubles mentaux associés au super-cannabis


C’est inquiétant, je trouve que ces drogues se retrouvent sur le marché et puis tombent dans les mains de nos jeunes. C’est tout un avenir qui est compromis
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Plus de troubles mentaux associés au super-cannabis

 

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La montée de nouvelles souches de super-cannabis provoque une progression des cas de troubles mentaux liés à cette drogue.

La montée en flèche des troubles mentaux et des maladies neurologiques associés à la consommation massive de super-cannabis commence à inquiéter plusieurs organisations de la santé, à commencer par celles d’Angleterre, selon le Telegraph (UK).

C’est que selon les statistiques rapportées ici, les cas de troubles mentaux liés à ce type de drogue que l’on dit de moins en moins douce sont en progression constante, et rien n’indique que le phénomène est sur le point de ralentir.

Le problème, comme l’indique la spécialiste Mary Brett (du CanSS), se situe principalement dans la puissance des nouvelles souches de cannabis, qui possèdent des taux de THC affolants, contrairement à ce que l’on retrouvait sur le marché il y a plusieurs années.

La marijuana, de base, n’est pas associée à de sérieux problèmes de santé et est même prescrite de façon médicinale dans plusieurs cas.

Malheureusement, la volonté des revendeurs à créer des souches de plus en plus puissantes commence à nuire aux consommateurs, comme l’indique la hausse de 54 % des troubles mentaux associés à ces super-cannabis, dont le « super-skunk », qui peuvent maintenant atteindre jusqu’à 17 % de THC.

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QUE RÉVÈLENT VOS RÊVES OU VOS CAUCHEMARS ?


Personnellement, je ne crois pas qu’on puisse généraliser l’interprétation des rêves avec certains symboles a moins que ce soit un rêve prémonitoire, mais encore là, ce n’est vraiment pas le genre de rêve qu’on puisse interpréter jusqu’au moment que ces rêves se produisent. Mais par contre, certains cauchemars peuvent quand même donner des indications sur l’état de santé du rêveur … Il est clair cependant, que les rêves peuvent être influencer par notre quotidien
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QUE RÉVÈLENT VOS RÊVES OU VOS CAUCHEMARS ?

 

Nos rêves sont souvent étonnants, inquiétants voire angoissants. Certains cauchemars perturbent fortement nos nuits….et jusqu’à nos journées.


Nous avons aussi parfois l’impression que nos rêves possèdent des significations profondes. Mais que dit la science ? Faut-il s’inquiéter de nos rêves ? Décryptage avec un spécialiste du sommeil.

Nos rêves ont-ils vraiment une signification ?

« Oh tu as rêvé d’un train / d’une échelle / d’une forêt ? Cela doit vouloir dire que tu as besoin de changement / du mal à faire face à quelque chose / besoin de retourner à tes racines… »

Nous avons tous un jour entendu une interprétation des rêves de ce type. Pourtant, selon le Dr Daniel Neu, chef du laboratoire du sommeil et de l’unité de chronobiologie au CHU Brugmann à Bruxelles, elles sont toutes fausses.

« Il est possible d’interpréter le contenu des rêves, mais seulement dans le cadre d’une démarche thérapeutique avec un patient. Un événement ou un objet n’aura pas la même signification pour tout le monde, ou à tous les moments. »

Si vous avez l’impression que vos rêves ont quelque chose à vous dire, si vous avez envie de mieux les comprendre, une psychothérapie vous sera peut-être utile. Évitez de dépenser votre argent dans des livres d’interprétation des rêves, ils ne vous apporteront rien !

Rêves ordinaires ou fantastiques, quel sens ?

Ajoutons que si certains font des rêves très étranges et fantastiques alors que d’autres rêvent de situations tout à fait ordinaires, cela n’a pas non plus de signification spécifique. En effet, nous faisons tous plusieurs rêves par nuit (environ toutes les 90 à 100 minutes). D’ailleurs, ce n’est pas parce que vous vous souvenez du plus trivial que vous n’avez pas fait de rêve très étrange au cours de la même nuit ! Vous l’avez peut-être simplement oublié…

Quand les rêves posent problème

Il y a tout de même une situation où le contenu des rêves peut poser problème, c’est quand ils entraînent un réveil soudain (éventuellement en sueur, avec le  cœur qui bat, une panique, etc.) ou systématique.

Rappelons que quand nous rêvons, une activité se passe dans notre cerveau de la même manière que lorsque nous vivons ces événements pendant l’éveil. Mais si l’expérience émotionnelle est trop intense, le sommeil n’y résiste pas. C’est pourquoi les cauchemars peuvent nous réveiller et nous mettre dans un état d’angoisse, voire de panique. A la clé, un manque de sommeil si la situation se répète. Essayez de diminuer le stress pendant la journée, cela peut éliminer les cauchemars. Mais si rien ne fonctionne, consultez un médecin : le sommeil est précieux !

Des rêves annonciateurs de troubles plus sérieux

Il peut arriver que des rêves soient annonciateurs de vrais problèmes de santé. Certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson ou certaines démences peuvent se manifester au début par des rêves violents extériorisés au cours desquels la personne affectée va faire des mouvements brutaux dans son lit. De même, des rêves récurrents extrêmement dérangeants et présentant des scènes sanglantes, d’une grande violence, peuvent être compatibles avec des pathologies mentales comme les psychoses.

Ce qui doit nous alerter dans nos rêves

Attention, ces situations sont rares par rapport au nombre de personnes qui font simplement des rêves, ou des cauchemars ! Seules certaines situations bien précises doivent vous alerter :

  • Les rêves sont très différents de ceux que vous avez l’habitude de faire.
  • Leur apparition est brutale alors que votre vie est restée la même.
  • La personne qui partage votre lit est dérangée par votre comportement pendant le sommeil.

Dans ces cas, une visite chez le médecin s’impose. Il pourra, au besoin, vous orienter vers une clinique du sommeil pour une analyse de vos nuits.

par Marion Garteiser, journaliste santé
Sources : Merci au Dr Daniel Neu, spécialiste en médecine du sommeil (somnologie) et en neuro-psychiatre, responsable du laboratoire du sommeil du CHU Brugmann U.L.B./V.U.B. (Bruxelles)

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Le saviez-vous ►6 CHOSES QUE VOUS IGNOREZ DE L’ÉPILEPSIE


Quand les crises épileptiques ne sont pas guérit a l’enfance, il est plus difficile a gérer chez les adultes .. d’ou des médicaments qui doivent être pris a vie .. Reste le côté sociale a apprivoiser
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6 CHOSES QUE VOUS IGNOREZ DE L’ÉPILEPSIE

 

 

Crédit photo: Thinkstock

Par Oele Steenks

 Maladie neurologique chronique, l’épilepsie est causée par –l’hyperactivité électrique de certaines zones cérébrales. Les crises, parfois très impressionnantes, se manifestent le plus souvent par des convulsions, pertes de connaissance, chutes,automatismes des gestes.

1. Diagnostic.

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Un bilan neurologique complet avec scanner ou imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de repérer et prévenir les facteurs favorisant les crises: manque de sommeil, alcool, jeux vidéo…

2. Causes.

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Elles sont diverses: d’origine génétique (mais pas nécessairement héréditaires) ou dues à une lésion cérébrale.

3. Traitement.

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Il s’agit de stabiliser l’activité électrique des neurones et de limiter les effets secondaires.Le traitement varie selon le type d’épilepsie (localisée ou généralisée). -Il faut parfois essayer plusieurs médicaments avant de trouver celui qui sera efficace et bien toléré. -En cas d’échec, on y associe d’autres antiépileptiques ou l’on tente des médicaments plus récents (gabapentine, topiramate, tiagabine, lévétiracétam, etc.). Un dosage sanguin de ces molécules détermine la dose adéquate.

4. Chirurgie.

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En cas d’épilepsie réfractaire aux traitements, une ablation de la zone du cerveau qui déclenche les crises peut être envisagée.

5. Dès l’enfance.

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Les épilepsies de l’adulte remontent à l’enfance ou l’adolescence; elles n’auraient–en fait pas guéri. Les petits ne se souviennent pas de leurs crises qui durent moins de 10 secondes.

6. Vie sociale.

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L’épilepsie fait craindre au malade une véritable exclusion sociale. À l’école, au sport, personne ne veut prendre le risque de gérer une éventuelle crise. Pourtant, de plus en plus d’activités sportives sont permises aux épileptiques, sous certaines conditions. Ils peuvent même conduire si les crises ne se sont pas reproduites pendant un laps de temps. Renseignez-vous auprès de votre médecin.

http://selection.readersdigest.ca

Découverte à Montréal d’un gène qui cause le tremblement essentiel


Vivre avec des tremblements n’est pas facile, quand cela affecte les mains par exemple, juste se nourrir devient un exploit .. On vient de découvrir le gène en cause …peut-être que cela aboutira a des traitements plus efficaces
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Découverte à Montréal d’un gène qui cause le tremblement essentiel

 

Le tremblement essentiel affecte surtout les mains des personnes affligées

Le tremblement essentiel affecte surtout les mains des personnes affligées  Photo :  iStock

Des chercheurs de l’Université de Montréal ont identifié le premier gène pouvant expliquer certains cas de tremblement essentiel (TE), ce qui permettra éventuellement un meilleur diagnostic de cette maladie souvent confondue avec le Parkinson.

L’étude du Dr Rouleau et de son équipe, qui sera publiée vendredi dans la revue scientifique The American Journal of Human Genetics, révèle que des mutations d’un gène appelé FUS (Fused in Sarcoma) pourraient engendrer des cas de TE.

Il s’agit de la première étude établissant la cause de la maladie neurologique, qui se caractérise par la dégénération (mort cellulaire) de régions du cerveau contrôlant les muscles moteurs.

Encore peu connu, le TE est le trouble moteur le plus courant dans la population, et sa fréquence augmente avec l’âge. Les tremblements chez les personnes touchées affectent surtout les mains, pouvant rendre difficile certaines tâches quotidiennes, comme travailler, écrire, manger ou boire.

Afin de trouver le gène FUS, les chercheurs ont « identifié une famille typique et examiné l’ensemble des gènes chez des individus clés qui étaient affectés dans cette famille », explique la Dre Nancy Merner.

« Cette approche simple a permis de contourner les obstacles cliniques qui avaient nui aux tentatives antérieures visant à identifier des gènes causant le TE », ajoute-t-elle.

La découverte de ce gène est d’autant plus importante qu’elle pourrait mener à la mise au point d’un test génétique qui permettrait d’avoir un meilleur diagnostic de cette maladie, souvent confondue avec un début de Parkinson.

Des erreurs de diagnostic se produisent « dans 37 à 50 % des cas de TE », indique le Dr Guy Rouleau.

Les chercheurs se concentrent désormais sur l’élaboration de médicaments pour améliorer la qualité de vie des personnes affligées par ces tremblements.

http://www.radio-canada.ca

Chirurgie au cerveau Une intervention qui fait des miracles


Imaginez trembler de tous ses membres tout le temps, comment la perte d’autonomie peut-être moralement difficile a accepter qu’importe l’âge que la personne est atteinte .. Les recherches avancent et ont des résultats vraiment étonnants
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Chirurgie au cerveau

Une intervention qui fait des miracles

 

Une chirurgie au cerveau est parfois inévitable pour des patients qui souffrent de tremblements excessifs.

Huguette Turgeon

Huguette Turgeon souffre de tremblements essentiels, une maladie neurologique qui affecte les mains, le cou, la tête et les cordes vocales. Il y a 3 ans, la femme de 63 ans s’est faite implanter un neurotransmetteur dans le cerveau. Depuis, les tremblements ont arrêté.

«Je regarde mes mains pour voir si elles tremblent tellement je suis impressionnée par ça.»

Mme Turgeon était dépendante des autres. Elle ne pouvait ni taper son NIP au guichet automatique, ni manger une soupe ou boire un verre d’eau.

Elle a choisi la chirurgie, même si celle-ci est pénible et risquée. Son neurochirurgien a implanté deux électrodes dans le centre de son cerveau, qui ont interrompu le signal cérébral causant les tremblements.

«Le patient, on a besoin de sa collaboration parce qu’on lui fait faire des mouvements pendant l’intervention pour vérifier la position des électrodes pour voir les effets bénéfiques. voir si les tremblements vont arrêter avec le courant. Donc, c’est une chirurgie qui se fait éveillé», explique le Dr Léo Cantin, chef du département des sciences neurologique du CHA.

Cette chirurgie s’applique parfois à d’autres maladie connues, comme la maladie de Parkinson.

Financement

C’est la recherche qui permet ce genre de miracles, mais elle est évidemment très dispendieuse.

Kilimanjaro

Pour appuyer la cause, le CHA organise, le 16 juin prochain, le défi Kilimanjaro au Parc de la Chute Montmorency pour une deuxième année consécutive. La première édition avait permis d’amasser 100 000 $ pour la recherche.

http://tvanouvelles.ca