12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques


Les antibiotiques sont très utiles pour soigner des infections, mais à trop les utiliser, nous sommes confrontés avec des bactéries qui résistent et deviennent des superbactéries.
Nuage

12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques

 

AFPQC  |  Par Agence France Presse

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié lundi une liste de 12 familles de bactéries contre lesquelles elle juge urgent de développer de nouveaux antibiotiques, en raison des risques que font peser leurs résistances aux traitements actuels.

« Cette liste a été établie pour essayer d’orienter et de promouvoir la recherche-développement de nouveaux antibiotiques », explique l’institution des Nations unies, qui veut empêcher la résurgence de maladies infectieuses incurables.

Le risque est jugé « critique » pour trois familles de bactéries: les Acinetobacter, les Pseudomonas et les entérobactéries (dont l’E.coli), résistantes y compris aux antibiotiques les plus récents, dits de dernier recours, et à l’origine de la plupart des infections graves en milieu hospitalier.

« La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps », a alerté Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale à l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation.

L’OMS classe six familles d’agents pathogènes en « priorité élevée », dont le staphylocoque doré, les salmonelles et l’Helicobacter pylori (la bactérie responsable notamment des ulcères de l’estomac), du fait de leur résistance à plusieurs types d’antibiotiques.

Trois autres familles de bactéries sont elles placées en « priorité moyenne »: le pneumocoque, qui peut conduire à des pneumonies et des méningites, l’Haemophilus influenzae, responsable d’infections comme les otites, et les Shigella spp., cause d’infections intestinales telles que la dysenterie.

En septembre, une étude britannique affirmait que les bactéries résistantes pourraient « tuer jusqu’à 10 millions de personnes par an d’ici 2050, soit autant que le cancer ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Selon le doyen de la faculté de droit de Namur L’aide médicale à mourir serait «impossible à contrôler»


Je suis contre l’euthanasie, mais je peux comprendre qu’une personne avec une maladie incurable peut la désirer. Cependant, elle est ou la limite, si une personne la souhaite et change d’avis, alors qu’on manque de lit dans un hôpital (une histoire vécue d’un médecin en Europe de une de ses patientes), est-ce seulement les maladies incurables ? Mais la science avance et certaines maladies ont pris un recul avec une bonne qualité de vie. Des personnes vulnérables qui se donnent le droit de choisir pour eux ?
Nuage

 

Selon le doyen de la faculté de droit de Namur

L’aide médicale à mourir serait «impossible à contrôler»

 

L'aide médicale à mourir serait «impossible à contrôler»

Crédit photo : Agence QMI

Le doyen de la faculté de droit de l’Université de Namur en Belgique, Étienne Montero

Par Améli Pineda | Agence QMI

Alors que le Québec se penche sur la question de l’aide médicale à mourir, le doyen de la faculté de droit de l’Université de Namur en Belgique, Étienne Montero, a dénoncé le projet de loi en soutenant qu’il est impossible de baliser et de contrôler l’euthanasie.

Me Montero a été invité à Montréal par la Coalition des médecins pour la justice sociale pour faire le bilan de 11 ans d’euthanasie légale en Belgique. Rappelons que la coalition s’oppose à la légalisation de l’aide à mourir et déposera prochainement une plainte au procureur général du Canada pour que le projet de loi soit soumis à la Cour suprême s’il est adopté.

Le professeur de droit a récemment publié un livre dans lequel il dresse le portrait de ce qu’est devenue l’euthanasie dans son pays.

Si le Québec légalise l’aide à mourir, on ouvre inévitablement la porte à l’euthanasie de personnes qui n’ont pas nécessairement de maladies graves et incurables, croit-il.

«Une fois l’euthanasie permise, il devient très difficile de maintenir une interprétation stricte des conditions légales», soutient-il.

Me Montera estime que le Québec aurait dû voir les effets de la légalisation de l’euthanasie ailleurs avant d’entamer le projet de loi. Ainsi, dit-il, on ne peut occulter que le nombre de personnes y ayant recours augmente.

Pour le Dr Paul Saba, président de la coalition, il est primordial que le gouvernement réfléchisse aux impacts qu’aura l’adoption de ce projet de loi au Québec.

Le Québec se base sur le modèle américain, où le principal critère pour avoir recours à l’aide à mourir est d’être en situation de souffrance inapaisable et en fin de vie, a expliqué Laurie Comtois, attachée de presse de la ministre responsable du dossier, Véronique Hivon.

La légalisation de l’euthanasie pour les enfants et les personnes vulnérables n’est pas une avenue envisagée, rappelle-t-elle. Seules les personnes majeures pourraient bénéficier de l’aide médicale à mourir dans l’actuel projet de loi.

Ce projet de loi est étudié en troisième lecture à l’Assemblée nationale.

http://tvanouvelles.ca