Les aliments ultra-transformés liés à de nombreuses maladies, dit une étude


En temps que société, nous devons fait un gros ménage en alimentation, surtout les aliments transformés . Interdire toute publicité sur les aliments qui ne signalent rien de bon au corps, et trouver une façon pour rendre l’alimentation plus agréable et plus accessible
Nuage


Les aliments ultra-transformés liés à de nombreuses maladies, dit une étude

Les adultes qui consomment les plus grandes quantités d’aliments ultra-transformés ont un risque plus élevé de 31 % de souffrir d’obésité, de 37 % d’être atteints de diabète et de 60 % d’hypertension artérielle.

PHOTO DANIEL BECERRIL, ARCHIVES REUTERS

La Presse Canadienne
Montréal

Une nouvelle recherche révèle qu’une alimentation riche en aliments ultra-transformés est associée à l’obésité, au diabète et à l’hypertension artérielle, des facteurs de risque des maladies du coeur et de l’AVC.

La recherche commandée par la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC précise que comparativement à l’ensemble de la population canadienne, les adultes qui consomment les plus grandes quantités d’aliments ultra-transformés ont un risque plus élevé de 31 % de souffrir d’obésité, de 37 % d’être atteints de diabète et de 60 % d’hypertension artérielle.

Jean-Claude Moubarac, professeur adjoint au département de nutrition de l’Université de Montréal et auteur de la recherche, affirme qu’il s’agit de la première étude au Canada à démontrer le lien entre une consommation accrue de tels aliments et la prévalence de plusieurs maladies chroniques.La Fondation des maladies du coeur et de l’AVC explique que les aliments ultra-transformés contiennent beaucoup d’ingrédients ajoutés et qui ont subi une panoplie de traitements. Il s’agit, par exemple, des croustilles, des bonbons, de la crème glacée, des céréales à déjeuner sucrées, des soupes emballées, des croquettes de poulet et des hot-dogs.

Ces aliments contiennent peu d’aliments entiers, voire aucuns. Ils sont souvent riches en calories, en sucres libres, en sodium ou en gras saturés. La Fondation signale qu’ils sont fortement présents dans l’offre alimentaire, peu coûteux et intensément publicisés.

La consommation moyenne d’aliments ultra-transformés chez les adultes canadiens représente 47 % des calories quotidiennes, selon l’étude. Une recherche antérieure de M. Moubarac révélait que c’est pire chez les jeunes âgés de 9 à 13 ans : 60 % des calories consommées proviennent de cette catégorie d’aliments.

La Fondation prône un resserrement des politiques et des lignes directrices compte tenu de la prolifération des aliments ultra-transformés, emballés et prêt-à-manger. Elle espère aussi la mise en oeuvre de politiques comme l’étiquetage nutritionnel obligatoire sur le devant des emballages et des restrictions en matière de publicité d’aliments et de boissons destinée aux enfants.

https://www.lapresse.ca/

Santé Canada interdira la principale source de gras trans industriels


Je crois que c’est une bonne initiative. Il y aurait beaucoup de choses a changer dans les aliments industriels, c’est un début …  quoique nous devrions faire des meilleurs choix alimentaires plus souvent
Nuage

 

Santé Canada interdira la principale source de gras trans industriels

 

On retrouve les huiles partiellement hydrogénées notamment dans les... (PHOTO FRANçOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)

Agrandir

On retrouve les huiles partiellement hydrogénées notamment dans les produits de boulangerie et de pâtisserie et dans d’autres aliments où ils servent à améliorer la texture et la durée de conservation.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

 

La Presse Canadienne
OTTAWA

Santé Canada a complété sa démarche pour faire interdire les huiles partiellement hydrogénées (HPH), la principale source de gras trans industriels dans l’assiette des Canadiens.

L’agence a précisé par communiqué vendredi que cette interdiction visera les produits faits ici comme importés, et ce, jusque dans les restaurants.

Les gras trans font augmenter les lipoprotéines de faible densité, c’est-à-dire le cholestérol dit «mauvais» dans le sang, tout en abaissant celles à haute densité, le soi-disant «bon» cholestérol – ce qui accroît les risques de maladie du coeur, une des principales causes de décès au pays.

On les retrouve notamment dans les produits de boulangerie et de pâtisserie et dans d’autres aliments où ils servent à améliorer la texture et la durée de conservation.

La dernière étape avant l’entrée en vigueur de cette interdiction a été franchie vendredi avec l’ajout des HPH à la Liste des contaminants et des autres substances adultérantes dans les aliments.

Le gouvernement accorde un an à l’industrie alimentaire pour effectuer la transition, qu’elle avait déjà amorcée par elle-même.

À compter du 15 septembre 2018, il sera illégal de vendre tout produit contenant des HPH.

«L’élimination de la plus importante source de gras trans d’origine industrielle dans l’approvisionnement alimentaire est une réalisation importante et une nouvelle mesure ferme qui aidera à protéger la santé des Canadiens», a déclaré la ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor.

La Fondation des maladies du coeur et de l’AVC a aussi bien accueilli la nouvelle.

«Cette mesure réduira le nombre de crises cardiaques au pays et sauvera des vies», s’est réjoui son chef de la direction, Yves Savoie.

http://www.lapresse.ca/

Les jeunes trop exposés aux publicités mettant en vedette la malbouffe


C’est fou toute la publicité que nous avons partout sur la malbouffe, les enfants et adolescents sont spécialement visés et font beaucoup de tort sur leur santé. Bien sûr, ce sont les parents qui font l’épicerie, mais avec autant de publicité, il est difficile de faire la part des choses
Nuage

 

Les jeunes trop exposés aux publicités mettant en vedette la malbouffe

 

De la malbouffe

De la malbouffe Photo : iStock

 

La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC (Cœur + AVC) sonne l’alarme parce que les enfants sont de plus en plus exposés à de la publicité pour des produits mauvais pour la santé.

Selon Cœur + AVC, le nombre d’enfants canadiens souffrant d’obésité a triplé depuis 1979. L’organisation estime qu’un enfant sur trois est en surpoids ou obèse.

Leurs habitudes alimentaires sont particulièrement préoccupantes, ajoute l’organisation, qui avance que le quart des jeunes de 5 à 19 ans consomme des boissons sucrées chaque jour et que moins de la moitié consomme au moins cinq portions (le minimum recommandé) de légumes et de fruits quotidiennement.

Cœur + AVC, rappelant que l’obésité peut augmenter les risques de souffrir de problèmes cardiaques ou du diabète, considère que cette tendance est attribuable au marketing intensif de l’industrie alimentaire qui met de plus en plus de l’avant des produits mauvais pour la santé.

Une exposition en continu

Signe que les temps changent, la publicité alimentaire destinée aux enfants, déjà très présente dans les rayons de magasins et à la télévision, réussit maintenant à joindre ce même public en ligne, sur les sites web, sur les réseaux sociaux et dans les applications mobiles.

La Dre Monique Potvin Kent, qui étudie les effets du marketing sur l’alimentation des enfants, surveille le phénomène de près et s’inquiète de la portée des publicités mettant en vedette de la nourriture et, plus particulièrement, de la malbouffe sur le web.

Elle a passé un an à évaluer le volume de ces publicités ainsi que la qualité nutritionnelle des aliments mis en valeur sur les 10 sites Internet les plus fréquentés par les enfants (âgés de 2 à 11 ans) et les adolescents (âgés de 12 à 17 ans).

Selon ses observations, au cours d’une année, les enfants sont exposés à plus de 25 millions d’annonces de boissons et d’aliments sur les sites Internet qu’ils fréquentent le plus souvent. Et plus de 90 % de ces publicités présentent des aliments considérés mauvais pour la santé. Le plus souvent ce sont des aliments transformés, riches en lipides, en sodium ou en glucides.

« Il y a beaucoup de publicités à la télévision qui s’adressent aux enfants et encore plus à l’intention des adolescents, mais le temps d’antenne disponible est restreint. Il y a une limite. Sur Internet, il n’y a absolument aucune limite », explique la Dre Potvin Kent.

Selon les données de Cœur + AVC, les enfants et les adolescents passent près de huit heures par jour devant des écrans de toute sorte.

« La quantité de publicités pour les boissons et les aliments en ligne est très élevée et presque tous les produits dont on fait la promotion sont mauvais pour la santé », ajoute-t-elle, affirmant avoir été « consternée » par les chiffres.

Des produits populaires

Parmi les produits les plus fréquemment cités dans les publicités consultées par les enfants et les adolescents se retrouvent :

  • Des PopTarts;
  • Des céréales sucrées comme des Froot Loops;
  • Des boissons énergisantes de type Redbull;
  • Des repas figurant sur le menu de resto rapide comme les Joyeux Festins chez McDonald’s.

Pour remédier à la situation, Cœur + AVC recommande de revoir la réglementation des activités de commercialisation de l’industrie de l’alimentation. Selon la Fondation, le système d’autorégulation en vigueur ne permet pas d’assurer un contrôle assez sévère des produits promus par les entreprises, notamment en permettant d’apposer des étiquettes d’aliments « sains » à des produits qui ne le sont pas réellement.

Cœur + AVC soutient que plus souvent qu’autrement, les entreprises cherchent à demeurer concurrentielles et à faire du profit, au détriment de la santé des enfants.

Au Québec, des lois mises en place dans les dernières années ont permis de limiter l’influence des publicités mettant en vedette des produits alimentaires. La province affiche ainsi le plus faible taux d’obésité au pays chez les enfants âgés de 6 à 11 ans et le plus fort taux de consommation de légumes et de fruits.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► 6 maladies que vos mains peuvent prédire


À noter que ceci n’est qu’un billet qui ne prétend pas de diagnostiquer quoique ce soit. Ce sont seulement des indices. Sachez que seul des examens et un médecin en chair et en os, peuvent diagnostiquer s’il y a un problème de santé
Nuage

 

6 maladies que vos mains peuvent prédire

BELORY4KA/ISTOCK

De la longueur de vos doigts en passant par leur force de préhension, les mains peuvent être des indicateurs de facteurs de risque pour plusieurs maladies.

PAR THE PHYSICIANS OF THE DOCTORS

1. La longueur des doigts pour révéler des signes d’arthrite

Les femmes qui possèdent un annulaire plus long que l’index, un trait typiquement masculin, sont deux fois plus sujettes à souffrir d’arthrite aux genoux, d’après une étude publiée dans la revue scientifique Arthritis & Rheumatology. Un niveau peu élevé d’oestrogène dans le corps pourrait en être la cause. Ce même trait physique a été associé à une meilleure propension aux sports, et ce, pour les deux sexes. Chez les hommes, un annulaire plus long que la normale est associé à une plus grande capacité d’avoir des enfants. Par contre, l’homme au long annulaire risque davantage de souffrir d’un cancer de la prostate.

2. Des mains tremblantes pour révéler des signes de maladie de Parkinson

Avoir les mains tremblantes peut signifier quelque chose de tout à fait banal, comme une trop grande consommation de caféine ou un effet secondaire de certains médicaments contre l’asthme ou des antidépresseurs. Il est toutefois recommandé de consulter votre médecin sans tarder si vos mains tremblent souvent. Le tremblement d’une seule main pourrait être le premier symptôme de la maladie de Parkinson, ou indiquer le tremblement essentiel, une condition physique causant des tremblements incontrôlables qui peuvent se traiter à l’aide d’une thérapie et de médication.

PEARLEYE/ISTOCK

3. La couleur des ongles pour révéler une maladie du foie

Lorsque des chercheurs indiens ont étudié 100 patients souffrant de maladies chroniques du foie, ils ont observé que 36 % des candidats avaient des ongles moitié blanc et moitié couleur (le bas de l’ongle est blanc et le haut est brun). Cette condition de l’ongle pourrait être causée par une augmentation de la concentration de certaines hormones ainsi qu’une anémie chronique, deux traits typiques des maladies du foie. Consultez votre médecin sans tarder si vous remarquez avoir des ongles « moitié-moitié » ou des stries verticales et foncées à la base de l’ongle. Cela pourrait être un signe de mélanome, une sorte de cancer de la peau.

4. La force de préhension pour révéler l’état de la santé de votre cœur

Un manque de force de préhension dans vos mains pourrait révéler un risque plus élevé d’ACV. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique anglaise The Lancet et menée auprès de 140 000 adultes dans 17 pays. La force de préhension serait même un meilleur indicateur de la mort que la pression artérielle. Les chercheurs disent que la force de préhension est un marqueur de force des muscles de tout le corps et de son état de santé. Ils recommandent un entraînement complet pour augmenter la force physique de tout le corps ainsi que des exercices aérobiques pour réduire les risques de maladie du cœur.

5. Des mains moites pour révéler des signes d’hyperhidrose

Des mains moites peuvent être liées à la ménopause ou aux problèmes de glande thyroïde, mais aussi à l’hyperhidrose. Les glandes sudoripares sont alors trop actives, causant ainsi plus de transpiration que nécessaire. La plupart des gens avec cette condition ne suent que d’une partie du corps ou deux. Parmi celles-ci, les aisselles, les paumes et les pieds. Un médecin peut alors prescrire un antisudorifique fort pour diminuer la production de sueur.

Shutterstock

6. Les empreintes digitales pour révéler une hypertension artérielle

Des chercheurs britanniques ont étudié 139 empreintes digitales. Les patients possédant un motif de spirale dans l’empreinte d’un ou de plusieurs de leurs doigts avaient un point en commun. Ces derniers semblaient plus propices à avoir une tension artérielle plus élevée que ceux ayant un motif d’arche ou de boucle : plus le participant avait de motifs de spirales sur les doigts, plus il avait un haut risque d’hypertension. Des spirales sur le bout des doigts constituent un marqueur de problèmes de développement du foetus durant certaines étapes de la grossesse, ce qui peut affecter la pression artérielle plus tard dans la vie.

http://selection.readersdigest.ca/

Un cœur humain quasi transplantable créé à partir de cellules souches


Une personne qui peut recevoir un nouveau coeur a le risque de subir un rejet de l’organe étranger. La médecine semble faire des grands pas pour créer un nouveau coeur avec les cellules souches du malade et éviter le rejet. La technique n’est pas encore totalement au point, mais on peut espérer que dans un proche avenir, un coeur in vitro transplantable sera possible
Nuage

 

Un cœur humain quasi transplantable créé à partir de cellules souches

 

Un cœur nettoyé des cellules du donneur et repeuplé par les cellules souches du receveurLEGENDE | Bernhard Jank, MD, Ott Lab, Center for Regenerative Medicine, Massachusetts General Hospital via Eurekalert

Un cœur nettoyé des cellules du donneur et repeuplé par les cellules souches du receveurLEGENDE | Bernhard Jank, MD, Ott Lab, Center for Regenerative Medicine, Massachusetts General Hospital via Eurekalert

Repéré par Peggy Sastre

La bio-ingénierie n’a jamais été aussi près d’offrir une nouvelle solution thérapeutique aux malades.

Dans le monde, plus de 25 millions de personnes souffrent actuellement d’insuffisance cardiaque. En France, en 2014, 361 personnes étaient en attente d’une transplantation cardiaque ou cardio-pulmonaire et un peu plus de 20% d’entre elles sont mortes faute de greffe. Mais le manque de donneurs n’est pas le seul obstacle que doivent surmonter les malades. Une fois l’organe remplacé, ils courent encore le risque d’un rejet du greffon, mortel dans un peu moins de 5% des cas.

Pour lutter contre tous ces problèmes, la médecine œuvre depuis plusieurs années à la conception d’un cœur synthétique créé à partir des propres cellules du patient. Et selon une étude publiée début 2016 dans la revue Circulation Research, une équipe du Massachusetts General Hospital –l’hôpital de la faculté de médecine de Harvard–, c’est un cœur humain quasi transplantable qui vient d’être généré en laboratoire.

En vidant l’organe d’un donneur de ses cellules les plus dangereuses en matière d’histocompatibilité, les chercheurs ont pu concevoir une armature-matrice conservant les structures les plus essentielles –et les moins facilement copiables– d’un cœur fonctionnel, avant de la repeupler par les cellules souches du receveur, générées à partir de cellules cutanées.

«Machine à cœur»

Menée par Harald Ott, cette même équipe avait mis au point en 2008 la procédure permettant de «nettoyer» les cellules vivantes de l’organe du donneur et de la recellulariser avec des cellules parfaitement compatibles avec le receveur. Une technique éprouvée avec succès sur des cœurs, des poumons et des reins de souris mais aussi de plus grands mammifères. L’étude publiée dans Circulation Research est la première à en détailler la réussite sur des cœurs humains.

Pour ce faire, les scientifiques ont dû concevoir un bioréacteur capable de contenir un cœur humain entier pendant tout le processus de recellularisation. Cette «machine à cœur» aura été testée avec succès sur soixante-treize organes collectés par l’agence de biomédecine de Nouvelle-Angleterre. Chaque organe est resté en culture pendant 120 jours et les études de compatibilité effectuées à la fin du processus montrent une absenced’antigènes HLA, molécules responsables des réactions de rejet.

Pour le magazine Popular Science, nous n’avons jamais été aussi loin dans la conceptionin vitro de cœurs humains transplantables –et la bio-ingénierie jamais été aussi près d’offrir une nouvelle solution thérapeutique aux malades, capable, cerise sur le gâteau, de contourner bien des obstacles bioéthiques. 

http://www.slate.fr/

La joie peut-elle nous briser le coeur?


Il n’y a pas longtemps, parmi les maladies cardiaques, on a découvert qu’il y avait un syndrome du coeur brisé, aujourd’hui, il existe un autre mal, celui du syndrome du coeur heureux. Les émotions trop fortes peuvent avoir une incidence sur le coeur, surtout chez les femmes après la ménopause
Nuage

 

La joie peut-elle nous briser le coeur?

 

La joie peut-elle nous briser le coeur?

Les femmes – après la ménopause – sont les plus touchées.Photo Fotolia

Les joyeux et heureux événements peuvent aussi provoquer une maladie cardiaque, le syndrome du «coeur brisé», classiquement dû à un choc émotionnel intense, comme une rupture amoureuse ou la mort d’un être cher, selon des chercheurs.

Les chercheurs, dont l’étude paraît dans le journal de la société européenne de cardiologie, The European Heart Journal, ont analysé les données concernant 485 patients de plusieurs pays diagnostiqués avec ce syndrome du «coeur brisé» (cardiomyopathie de stress), appelé aussitakotsubo (TTS), survenu après un choc émotionnel et constaté que certains d’entre eux l’avaient, en fait, développé après un événement heureux ou joyeux.

Ils ont surnommé cette variante du coeur brisé, le syndrome du «coeur heureux». Ces 485 cas d’origine émotionnelle établie ont été sélectionnés parmi 1750 comme cas du syndrome takotsubo pouvant être mortel.

Pour les autres patients, l’événement déclencheur était physique ou bien physique et émotionnel combiné, ou non identifié.

«Nous avons montré que les déclencheurs de TTS peuvent être plus variés qu’on ne le pensait (…). La maladie peut être précédée par des émotions positives aussi», commente Jelena Ghadri, médecin de l’hôpital universitaire de Zurich, en Suisse, cosignataire de l’étude.

Selon elle, les «cliniciens doivent être conscients» que «les patients qui arrivent dans le service d’urgence avec des signes de crise cardiaque, comme des douleurs thoraciques et une dyspnée (difficulté respiratoire), mais après une émotion ou un événement heureux, peuvent aussi souffrir de TTS, tout autant qu’un patient se présentant après un événement émotionnel négatif».

Le takotsubo (ou tako-tsubo mot signifiant «piège à poulpe»), qui a été repéré pour la première fois au Japon dans les années 1990, touche surtout les femmes après la ménopause. Dans la forme classique le ventricule gauche (cavité cardiaque) prend une forme d’amphore, ressemblant à un piège à poulpe.

D’après l’étude, chez 20 (4 %) des patients, ce syndrome a été déclenché par un heureux ou joyeux événement – fête d’anniversaire, mariage d’un fils, la victoire de son équipe favorite de rugby ou encore naissance pour un grand-parent d’un petit-fils. Néanmoins, la majorité des 465 cas (96 %) sont survenus après un évènement triste ou stressant comme la mort d’une épouse, d’un enfant ou d’un parent, un accident, des conflits personnels ou dans un cas, après qu’un obèse s’est retrouvé coincé dans sa baignoire.

95 % des patients sont des femmes dans le groupe «coeur brisés» ou celui du «coeur heureux», avec respectivement un âge de 65 ans en moyenne et de 71 ans, confirmant que la majorité des TTS surviennent après la ménopause.

Pour le Dr Christian Templin, cardiologue à l’hôpital universitaire de Zurich et principal auteur de ce travail, d’autres recherches sont nécessaires pour comprendre les mécanismes exacts qui sous-tendent les deux variantes de coeur «brisés» et «heureux» du TTS.

Dans l’étude, aucun décès n’a été enregistré à l’hôpital parmi les «coeurs heureux» contre 1 % (5 sur 465) parmi les «coeurs brisés».

http://fr.canoe.ca/

Nouvelle étude: le sucre dans les boissons tue plus vite qu’on le croît


Nous avons remplacé l’eau et le lait par des boissons plus sucré croyant que cela nous désaltère, mais en fait, cela peut nous entraîner a de graves conséquences sur la santé
Nuage

Nouvelle étude: le sucre dans les boissons tue plus vite qu’on le croît

 

Une nouvelle étude de l’Université de Boston révèle que les boissons gazeuses et les jus sucrés peuvent causer d’importants problèmes de santé et causer éventuellement la mort, et encore plus vite qu’on le croyait auparavant.

Globalement, on dénote 184 000 décès liés à la consommation de sucre en 2010. Au Canada, les experts parlent de 1600 morts par année attribuées aux boissons sucrées.

Lesley James, analyste sur la santé à la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC, raconte qu’elle n’est pas surprise des résultats.

« J’espère que cela va alerter les Canadiens et les sensibiliser aux dangers du sucre, particulièrement quand il est ajouté aux liquides. »

L’étude a comparé les boissons gazeuses, les boissons énergisantes, les boissons sportives et même le café ou le thé, où on ajoute du sucre.

« Je peux affirmer que les boissons avec du sucre ajouté sont parmi les facteurs les plus importants dans les décès reliés aux cancers, aux maladies du coeur et aux anévrismes. »
— Dr Eilish Cleary, médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick

Lesley James affirme que la plupart des gens ne sont pas conscients de la quantité de sucre qu’ils ingèrent lorsqu’ils boivent une de ces boissons.

« C’est la tactique de l’industrie alimentaire de nous faire croire que tout ce que nous consommons est bon pour notre santé. »

Elle cite en exemple les boissons énergisantes et les boissons sportives qui sont destinées aux athlètes.

« La vérité est que seulement 2 % de ceux et celles qui en consomment dépensent assez d’énergie pour justifier de boire ça. »

La Fondation des maladies du coeur et de l’AVC encourage la création d’une politique pour restreindre la publicité et le marketing sur les aliments et boissons, surtout à l’égard des enfants. Elle souhaite également que l’on ajoute une mise en garde sur les boissons contenant du sucre.

http://static.wamiz.fr/images/news/medium/collection-lagerfeld.jpg

5 comportements à modifier pour vivre plus longtemps en santé


On meurt tous un jour, mais reste à savoir si nous voulons en attendant une meilleur qualité de vie. Avec les choix que nous avons nous avons tendance a faire de mauvais choix et de choisir ce que l’on croit être la facilité
Nuage

 

5 comportements à modifier pour vivre plus longtemps en santé

 

PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

Peut-être ne le savez-vous pas, mais vous risquez de passer les dernières années de votre vie malade et invalide. Heureusement, il suffit de modifier 5 comportements pour éviter le pire.

À l’occasion du Mois du cœur, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC fait ce constat alarmant. En effet, les recherches montrent qu’il existe en moyenne un écart de 10 ans entre l’espérance de vie et la durée de vie en bonne santé.

«S’ils ne changent pas de mode de vie rapidement, bien des gens risquent de trouver très pénibles les dernières années de leur vie», indique le Dr George Honos, chef du service de cardiologie du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et porte-parole de la Fondation des maladies du cœur du Québec.

La bonne nouvelle: il est possible de changer la donne en modifiant certaines habitudes. Pour vous convaincre, voici le nombre d’années de qualité de vie que vous pourrez gagner en modifiant ces 5 comportements.

1. Être sédentaire : 4 années de qualité de vie

L’inactivité physique est un problème, car elle augmente le risque de surpoids», explique le Dr Honos.

Or, le surplus de poids ou l’obésité représente un important facteur de risque du diabète de type 2 et de l’hypertension artérielle, 2 affections associées aux maladies cardiovasculaires.

«Il faut trouver une façon de bouger chaque jour», affirme le cardiologue.

On recommande 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée (marche rapide, vélo, etc.) à vigoureuse (course à pied, ski de fond, etc.) par semaine.

2. Manger mal : 3 années de qualité de vie

Une mauvaise alimentation a un impact direct sur la santé de votre cœur.

«Les aliments riches en gras saturés et en gras trans sont responsables de l’augmentation du taux de cholestérol dans le sang, notamment celui du mauvais cholestérol LDL», raconte le Dr Honos.

Ce dernier est néfaste, car il a tendance à se déposer sur les parois des artères, notamment celles du cœur.

«Les aliments riches en sel peuvent accroître la pression artérielle ou rendre son traitement plus difficile», ajoute le spécialiste.

Pour améliorer son alimentation, on recommande de consommer de 5 à 10 portions de fruits et de légumes par jour, de limiter notre consommation d’aliments gras (charcuteries, pâtisseries, biscuits, etc.), de manger moins souvent au restaurant, de réduire notre consommation de sel et de boissons sucrées, d’éviter les aliments préparés, et d’augmenter notre apport en fibres.

 

3.  Fumer : 2 années de qualité de vie

Le fait de fumer augmente jusqu’à 4 fois les risques de maladies cardiovasculaires.

«Le tabac accélère le processus d’athérosclérose, un des principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, indique le Dr Honos. La cigarette accroît aussi l’inflammation des plaques d’athérosclérose, ce qui les rend plus vulnérables à la rupture et pourrait provoquer une crise cardiaque ou un AVC.»

Le tabagisme réduit aussi le calibre des vaisseaux sanguins, ce qui n’est pas l’idéal lorsqu’on a déjà les artères bouchées. Bref, il est primordial d’arrêter de fumer.

4. Boire de l’alcool avec excès : 2 années de qualité de vie

«L’abus d’alcool augmente la tension artérielle, l’un des principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, assure le Dr Honos. Très calorique, l’alcool peut également mener au surpoids qui, à son tour, entretient l’hypertension artérielle et le diabète de type 2.»

Morale de l’histoire: il faut boire avec modération, c’est-à-dire pas plus de 2 consommations par jour pour un maximum de 10 consommations par semaine pour les femmes et pas plus de 3 consommations par jour pour un maximum de 15 consommations par semaine pour les hommes.

5. Être stressé continuellement : 2 années de qualité de vie

Un excès de stress peut faire grimper la tension artérielle et nous empêcher d’avoir un mode de vie sain. Bien des gens réagissent au stress en mangeant trop, en buvant trop et/ou en fumant.

«Le lien entre le stress et les maladies cardiovasculaires n’est pas encore bien compris, mais il existe», assure le Dr Honos.

Les recherches montrent que le stress peut contribuer à l’apparition d’une maladie du cœur ou d’un AVC.

«Il faut tout mettre en œuvre pour mieux gérer le stress en prenant du temps pour soi.»

Pour y arriver, on peut aller au spa, voir un film, prendre un bain chaud, lire un bon livre, etc. On peut aussi utiliser des techniques de relaxation comme le yoga ou la méditation.

http://www.moietcie.ca