La mononucléose : comment la reconnaître et la traiter ?


La mononucléose ou la maladie du baiser est très contagieuse. Elle est causée par le virus d’Epstein-Barr qui se transmet par la salive et presque tout le monde a été en contact avec ce virus à l’enfance qui passe souvent inaperçu. La contamination à surtout lieu à l’adolescence ou au début de l’âge adulte
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La mononucléose : comment la reconnaître et la traiter ?

 

Couple qui s'embrasse pour fêter la nouvelle année, à Times Square (New York).

Couple qui s’embrasse pour fêter la nouvelle année, à Times Square (New York).

© TINA FINEBERG/AP/SIPA

Par Lise Loumé

    Surnommée « maladie du baiser » ou encore « maladie des amoureux », la mononucléose est une pathologie virale qui peut entraîner fièvre et fatigue, ou bien passer complètement inaperçue.

    Qu’est-ce que c’est ?

    La mononucléose est une maladie provoquée par le virus d’Epstein-Barr, de la famille des virus de l’herpès, dont fait partie le virus de l’herpès buccal HSV-1, de l’herpès génital HSV-2 et le virus varicelle-zona.

    Comment se transmet la maladie ?

    Le virus d’Epstein-Barr se transmet essentiellement par contact direct et par la salive, c’est pourquoi la mononucléose est aussi appelée « maladie du baiser » ou « des amoureux ». Le premier contact avec le virus a souvent lieu dès le plus jeune âge et passe inaperçu, mais l’organisme développe des anticorps dirigés contre ce virus et devient immunisé contre la mononucléose, sans même avoir jamais déclaré la maladie. On estime ainsi qu’en France, 90 % des adultes ont déjà été en contact avec le virus d’Epstein-Barr.

    Avec le développement des mesures d’hygiène, le nombre d’enfants touchés et immunisés diminue dans les pays développés. La contamination survient alors plus tard dans la vie, pendant l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Une fois la fièvre disparue, le virus peut rester présent dans la salive en petites quantités jusqu’à six mois. Sa transmission reste alors possible.

    Quels sont les symptômes ?

    Une fois sur deux, la personne contaminée développe les symptômes de la mononucléose, après une incubation de quatre à six semaines. Les symptômes potentiels, répertoriés par le site de l’Assurance Maladie, sont les suivants :

  • Fièvre souvent supérieure à 39 °C pendant 7 à 14 jours, avec grande fatigue et perte d’appétit

  • Angine douloureuse avec des difficultés à avaler (la gorge est rouge et parfois recouverte de sortes de membranes)

  • Présence de nombreux ganglions gonflés et douloureux au niveau du cou

  • Douleurs musculaires

  • Maux de tête

  • Eruption cutanée sur le tronc, les cuisses et les bras

  • Augmentation du volume de la rate et/ou du foie

    Que faire et quand consulter ?

    Aucun traitement particulier n’est prescrit pour cette maladie virale qui évolue en général vers la guérison spontanément trois à quatre semaines après l’apparition de symptômes. Rappelons également que les antibiotiques sont inefficaces puisqu’il s’agit d’une maladie virale et non bactérienne.

    « Le meilleur des remèdes est de se reposer », résume le site de l’Assurance Maladie.

    Des antalgiques et antipyrétiques (paracétamol, ibuprofène) peuvent limiter la fièvre et soulager les douleurs. Il est également conseillé d’humidifier l’air de la chambre – un air trop sec et trop chaud peut accentuer le mal de gorge, et d’éviter tout effort physique, pouvant potentiellement entraîner des lésions de la rate, plus sensible pendant la maladie.

    Il faut consulter d’urgence un médecin en cas de respiration difficile, de très grandes difficultés à avaler, de douleurs violentes au ventre du côté gauche, sous les côtes (là où se trouve la rate), en cas de raideur et de douleurs de la nuque, ou encore si l’état général de santé ne s’est pas amélioré après deux semaines.

    Existe-t-il des complications ?

    Très rarement, la mononucléose entraîne les complications suivantes :

  • Une rupture de la rate, si cet organe est devenu très volumineux à cause de la maladie. Il s’agit alors d’une urgence chirurgicale

  • Une atteinte du foie : dans une minorité de cas, cela peut donner lieu à une jaunisse

  • Si le virus atteint le cerveau, il peut causer une méningite ou une encéphalite

    Ces complications guérissent si elles sont prises en charge correctement. Par ailleurs, la mononucléose n’est pas connue pour provoquer des complications fœtales si elle survient chez une femme enceinte, contrairement aux autres syndromes mononucléosiques que sont la toxoplasmose et plus rarement les infections au cytomégalovirus.

    Les bons gestes pour éviter la transmission

    La mononucléose étant très contagieuse, il est conseillé aux patients de suivre quelques précautions pendant deux moins après l’arrivée des symptômes, afin de ne pas transmettre la maladie à autrui :

  • éviter d’embrasser les proches,

  • se laver les mains souvent, en particulier avant de cuisiner, avant les repas, après avoir toussé ou s’être mouché,

  • employer des mouchoirs en papier à usage unique, à jeter après utilisation dans une poubelle munie d’un couvercle,

  • utiliser toujours un linge de toilette propre et ranger la brosse à dents séparément des autres,

  • nettoyer les objets utilisés couramment (téléphone, clavier d’ordinateur, jouets, etc.),

  • aérer l’habitat au minimum une fois par jour.

https://www.sciencesetavenir.fr

La mononucléose est bien plus qu’une grosse fatigue


Un autre virus qui peut contaminer quasi tout le monde  dans l’enfance sans qu’on s’en aperçoive et puis un jour, certains vont présenter des signes que ce virus se réveille. Et il n’y a que le repos qui peut en venir a bout
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La mononucléose est bien plus qu’une grosse fatigue

    Une grande fatigue au moindre effort est l’un des symptômes les plus connus de la mononucléose.

    Pourtant, si votre ado est souvent fatigué(e), la maladie du baiser n’est pas nécessairement en cause.

    La mononucléose est en effet aussi associée à d’autres symptômes.

    Maladie du baiser et fatigue

    La mononucléose, aussi appelée maladie du baiser ou maladie de Pfeiffer, est provoquée par le virus d’Epstein-Barr.

    Ce virus se propage via la salive infectée, par exemple par l’intermédiaire d’un baiser, mais aussi par des jouets mis en bouche, un verre auquel plusieurs personnes ont bu ou via un simple éternuement. Il affecte principalement les personnes dont la résistance est diminuée. En principe, pratiquement tout le monde peut transmettre le virus d’Epstein-Barr. Il demeure dans notre organisme toute notre vie. Toutefois, les personnes les plus contagieuses sont les personnes malades, celles qui viennent d’être infectées ou celles qui en ont guéri récemment.

    La mononucléose n’a pas les mêmes effets chez tout le monde.

    La plupart des personnes sont contaminées dans l’enfance, encore avant l’âge de cinq ans. A cet âge, l’effet du virus est très limité si bien que les symptômes passent souvent inaperçus. Chez les plus de 60 ans, les symptômes peuvent aussi être moins prononcés, ou au contraire simuler un lymphome (cancer du sang).

    La mononucleose engendre une grande fatigue

    Ce sont surtout les adolescents et les adultes qui sont le plus atteints par la mononucléose : maux de gorge, fièvre élevée, ganglions gonflés dans le cou, parfois aussi dans l’aine et aux aisselles. Le patient est extrêmement fatigué au moindre effort. On observe souvent aussi un gonflement de la rate et parfois une perturbation du fonctionnement du foie.

    Parmi les autres symptômes éventuels, on trouve des éruptions cutanées, de l’œdème autour des yeux et une jaunisse. La mononucléose se déclare généralement chez les jeunes adultes quatre à sept semaines après la contamination.

    La meilleure façon de déterminer s’il s’agit véritablement d’une mononucléose, et pas d’une grosse fatigue, est d’effectuer un bilan sanguin.

  • L’élévation des monocytes dans la numération formule sanguine est le premier signe de la maladie.

  • Les anticorps IgM, ensuite, indiquent que la contamination s’est produite récemment et que le patient est encore malade.

  • Les anticorps IgG signifient que la personne a été en contact avec le virus. Ces anticorps restent présents toute la vie dans le sang.

En pratique, la mononucléose est une affection généralement bénigne.

Comme l’éclatement de la rate fait partie des complications éventuelles, il est conseillé de n’exercer aucun sport de contact dans les premiers mois qui suivent la fin de la maladie et de ne pas porter de lourdes charges.

Traitement de la mononucléose : deux semaines à la maison !

Comme la mononucléose est provoquée par un virus, les médicaments ont peu d’utilité. Les antibiotiques n’ont aucun effet, tandis que les anti-douleurs soulagent uniquement les maux de gorge et la fièvre.

Le meilleur traitement consiste à prendre suffisamment de repos.

Rester une à deux semaines à la maison, boire suffisamment et éviter les lourds efforts, devraient apporter un soulagement. La maladie passe d’elle-même après deux semaines à deux mois. Parfois, la fatigue peut persister.

par Marion Garteiser, journaliste santé
Créé initialement par Pieter Segaert, journaliste santé,

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Mononucléose: la maladie du baiser démystifiée


Malgré que la mononucléose n’est en générale pas très dangereuse, elle est toute même handicapante était donné la grande fatigue, un grand épuisement général chez une personne
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Mononucléose: la maladie du baiser démystifiée

 

OLIVIA LÉVY
La Presse

L’automne est la saison où on voit le plus de mononucléoses, notamment chez les adultes. Peut-être pour une raison purement épidémiologique, car en cette saison, les virus sont plus nombreux. À l’école ou à la garderie, l’automne, prenez garde aux microbes !

La mononucléose est une maladie infectieuse de la même famille que le virus de l’herpès. Elle se transmet par un contact direct avec la salive d’une personne infectée, d’où le nom de la « maladie du baiser ». Il ne s’agit pas d’une maladie très contagieuse comme la varicelle ou la grippe. Un adulte doit être exposé au virus d’une manière persistante, souvent, lorsqu’il est en contact avec de jeunes enfants.

« Votre enfant de 3 ans est malade, il fait de la fièvre, il a mal à la gorge. Il fera une mononucléose, mais ne sera pas diagnostiqué, explique le Dr Pierre Lebel, infectiologue au Centre universitaire de santé McGill. À cet âge, les symptômes sont plus faibles et vous n’irez pas forcément consulter un médecin. Pour détecter la mononucléose, il faut faire un test en laboratoire. » 

Le problème, poursuit le médecin, c’est que vous allez embrasser votre enfant, boire dans son verre et attraper la maladie par accident. Et la période d’incubation est longue, de 1 à 2 mois (contrairement à 10 à 14 jours pour la varicelle). De plus, les jeunes enfants excrètent beaucoup plus le virus, il sera donc plus facile de l’attraper, précise-t-il.

Plus d’adultes atteints

Il y a plus d’adultes qui ont la mononucléose aujourd’hui qu’autrefois.

« Depuis une vingtaine d’années, compte tenu des familles plus petites, les enfants ne l’ont pas forcément attrapé en étant en bas âge, d’où le fait qu’il y a un nombre plus élevé d’adultes qui feront une mononucléose », constate le Dr Pierre Lebel.

« Je pense que c’est mon garçon de deux ans et demi qui nous l’a transmise à mon conjoint et à moi. Jamais je n’aurais imaginé avoir une mononucléose à mon âge, surtout que c’est une maladie associée à l’adolescence, je n’ai embrassé personne, je le jure », souligne Catherine, 36 ans, qui n’a même plus la force de faire son épicerie.

Les fins de semaine, elle confie son fils à ses beaux-parents ou à des amis. Un petit de deux ans et demi demande trop d’efforts pour le couple, qui manque terriblement d’énergie et dort une grande partie de la journée.

Mal de gorge et épuisement

Pourquoi les adultes reçoivent-ils le diagnostic ?

« Parce que les symptômes sont beaucoup plus sévères. Un gros mal de gorge qui s’éternise, des ganglions enflés au cou, mais aussi au niveau des aisselles, des douleurs musculaires, des frissons et une grande fatigue qui peut durer d’un à trois mois. La rate sera palpable alors qu’elle ne l’est pas d’habitude. C’est une infection persistante. Et il n’y a pas de traitement sinon le repos. On peut être en arrêt de travail pendant un mois, voire deux s’il y a un grand épuisement. Il faut également éviter les sports de contact pour ne pas avoir une rupture de la rate », met en garde le Dr Pierre Lebel.

« On est porteur de la mononucléose comme le virus de l’herpès, c’est-à-dire qu’on va rester un porteur chronique, mais de manière infiniment faible. » 

Il peut y avoir des récidives, mais dans le cas de la mononucléose, les risques de réactiver le virus sont faibles.

« Vous allez garder dans votre sang un lymphocyte par million. Pour les personnes qui ont un système immunitaire déficient, il peut y avoir des complications, mais ce sont des exceptions. »

Il reste que la mononucléose n’est pas une priorité :

« Son taux de transmissibilité est faible, contrairement à la grippe. En matière de santé publique, on est plus inquiet par l’influenza, car elle peut tuer », explique le Dr Pierre Lebel.

En chiffres

De 2 à 18 ans : l’âge classique de la mononucléose.

Entre 60 % et 70 % de la population a déjà eu la mononucléose enfant.

Ce chiffre était de 90 % il y a 30 ans.

Est-ce contagieux?

Voici quelques mises en garde du Dr Pierre Lebel, infectiologue au Centre universitaire de santé de McGill.

1- En serrant la main d’une personne infectée, vous n’attraperez pas la mononucléose, contrairement à la grippe.

2- Un adolescent infecté pourrait donner la mononucléose à sa copine ou son copain, mais étant donné qu’il doit y avoir un contact de salive à salive, il est peu probable qu’il la transmette à ses parents.

3- Bien se laver les mains avec du savon régulièrement, afin de les décontaminer.

4- Ne pas donner de baisers sur la bouche à une personne infectée.

5- Éviter de boire dans le même verre qu’une personne malade ou d’échanger les ustensiles.

http://www.lapresse.ca

FATIGUE INTENSE: SERAIT-CE UNE MONONUCLÉOSE?


La mononucléose surtout chez les adolescents ou jeunes adultes peut quand même se voir sur tout les tranches d’âges .. Malgré que c’est une maladie bénigne, elle est peut être longue a guérir
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FATIGUE INTENSE: SERAIT-CE UNE MONONUCLÉOSE?

 

La mononucléose est une maladie bénigne, liée au virus d’Epstein-Barr, qui touche surtout des ados et des jeunes adultes.

L’un des signes les plus évocateurs de cette maladie est la survenue d’une grande fatigue inexpliquée, mais ce n’est pas le seul symptôme de la mononucléose.

La mononucléose, c’est quoi?

 

La mononucléose est provoquée par le virus d’Epstein-Barr qui se multiplie dans les lymphocytes (des globules blancs). Mais il s’agit d’une maladie bénigne.

La transmission du virus se fait par la salive (éternuements, partage des couverts, baisers…). Cela dit, la mononucléose n’est pas particulièrement contagieuse. C’est pourquoi le baiser représente un vecteur important (contact rapproché), d’où l’autre nom de la mononucléose, la « maladie du baiser ».

Cette maladie se déclare essentiellement à l’adolescence et chez les jeunes adultes. Mais on peut être contaminé à tout âge. Reste que selon l’âge, les signes de la mononucléose sont plus ou moins importants.  

Quels sont les signes de la mononucléose chez le jeune adulte?

 

Le symptôme le plus caractéristique de la mononucléose est l’apparition inexpliquée d’une fatigue intense.

À cette fatigue importante, s’ajoutent d’autres symptômes évoquant un syndrome grippal:

    Maux de gorge.
    Fièvre élevée.
    Frissons.
    Malaise général.
    Courbatures ou douleurs musculaires

On constate également la présence de ganglions dans le cou, parfois dans l’aine ou aux aisselles.

Le malade se plaint d’une inflammation dans la gorge qui gène la déglutition (angine rouge).

Et plus rarement: éruptions cutanées, œdème autour des yeux et jaunisse. Enfin, le foie peut être touché, exposant à une hépatite.

Quels sont les signes de mononucléose chez l’enfant et les personnes âgées?

 

    Chez l’enfant, la contamination par le virus d’Epstein-Barr passe souvent inaperçue.
    Chez les personnes de plus de 60 ans les symptômes de la mononucléose sont aussi souvent très peu prononcés, mais peuvent aussi inversement se manifester par des signes évoquant un cancer du sang.

Diagnostic et traitement de la mononucléose

 

Après l’examen clinique, une simple prise de sang permet de confirmer le diagnostic de mononucléose.

Le traitement de la mononucléose est celui des symptômes:

    des antipyrétiques contre la fièvre,
    et des antalgiques contre la douleur (gorge, maux de tête, musculaire).

Des antibiotiques ne sont prescrits qu’en cas de surinfection. 

Enfin, le repos est vivement préconisé durant deux bonnes semaines.

L’activité physique est déconseillée durant toute la durée de la maladie car la mononucléose peut provoquer un grossissement, voire une rupture de la rate.

Attention: la mononucléose est une maladie bénigne qui guérit en quelques semaines, mais la fatigue peut persister plus longtemps, parfois plusieurs mois.

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